Analyse de la politique de promotion touristique au
Sénégal
ENEA, 2005
Tableau 5.3 : Evolution des arrivées
globales de la période 1995 - 1996 â la période 2002 -
2003
Périodes
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Evolution des Arrivées globales
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1995
|
-1996
|
797
|
1996
|
-1997
|
36558
|
1997
|
-1998
|
33836
|
1998
|
-1999
|
27517
|
1999 - 2000
|
22709
|
2000
|
- 2001
|
10892
|
2001
|
- 2002
|
34559
|
2002
|
- 2003
|
-69912
|
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Source : Mémoire de fin
d'études, ENEA, Enquêtes de terrain, Jaber Rachid TCHIT0U,
Août - Septembre 2005.
Ce tableau fait mieux sortir la réalité de
l'évolution des arrivées globales, de 1995 â 2004. Ses
résultats montrent qu'â partir de 1996 où on a
observé une nette augmentation des arrivées par rapport â
l'année 1995, les arrivées globales croissent mais â des
taux de plus en plus faibles comparativement aux années
précédentes. Par exemple, entre la période 1997 - 1998, on
a enregistré 33836 arrivées globales. Soit une baisse
d'exactement 2722 unités d'arrivées, par rapport â la
période 1996 - 1997.
En prenant la période 1996 - 1997 comme période
référence, on dira que cette baisse d'unités a
continué iusqu'â la période 2001 - 2002. Cependant, la
période 2002 - 2003 s'est révélée plutôt
très inquiétante. Malgré toute la politique de promotion
mise en place, il a été enregistré une diminution des
arrivées de 69912 unités. Cela implique des blocages alarmants
dans la politique de promotion et donc met sérieusement en cause
l'efficacité des stratégies appliquées pour attirer le
maximum de touristes.
Analyse de la politique de promotion touristique au
Sénégal
ENEA, 2005
Malheureusement, nous ne disposons pas des données de
2004 pour approfondir davantage notre analyse et par des projections tenter
d'avoir un aperçu sur cette évolution pour les années
â venir.
La durée moyenne du séjour est au fait variable
selon la motivation et l'origine des touristes. Toutefois, pour chaque saison
touristique, elle tourne autour de 3.8. Alors que pour le budget de promotion,
le calcul des recettes est fait en considérant que la durée
moyenne du séjour est de 4.
5.3.4. L'accessibilité des sites
0utre les problèmes d'harcèlement de touristes,
de présence de faux guides et de réhabilitation ou
réaménagement des sites touristiques, viennent s'ajouter de
réelles difficultés d'accessibilité de sites. Aujourd'hui,
il y a des sites touristiques qui sont difficilement accessibles. Cette
situation fait directement allusion â une faiblesse des infrastructures
routières. C'est vrai que sur le plan des infrastructures
routières, le Sénégal doit davantage fournir d'efforts
d'investissements, dans la mesure où cela est étroitement
lié â un meilleur développement du secteur du tourisme.
En effet la base des départs, c'est Dakar la capitale. Ce
qui sous entend que généralement, c'est â partir de Dakar
que la plupart des touristes essayent de
rejoindre les autres régions touristiques. Cependant,
plusieurs routes principales permettant d'accéder aux autres
régions du pays sont dans de très mauvais états. En plus,
rares sont les compagnies aériennes qui desservent l'intérieur du
pays, et l'état des routes est moins encourageant pour des
investissements privés par rapport aux compagnies de transport
routier.
5.3.5. La formation et les ressources humaines du
secteur
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