2.4. Les principales actions
a. Réhabilitation de la Kasbah de
Taourirt
En 1989, le Centre a ouvert ses portes dans la partie sud-est de
la Kasbah. Les travaux de restauration ont concerné surtout :
L'aménagement des locaux administratifs,
l'aménagement d'une salle d'animation et d'exposition
;
l'aménagement d'un théâtre en plein air de
300 places ;
l'aménagement d'un atelier de formation.
Ces travaux se sont étalés entre 1989 et 1995 et
ont engendré un coût total approximatif de 6.400.000 dh
financé par le PNUD et le ministère des Affaires culturelles (10
dh équivalait en moyenne à 1 dollar US).
b.
Sauvegarde du Ksar Aït Ben
Haddou
Dès sa création et grâce au soutien des
organisations internationales telles que
le PNUD et L'UNESCO, le Centre s'est fixé comme
priorité la sauvegarde du site de Aït Ben Haddou.
En premier lieu, le Centre s'est chargé de
l'élaboration des plans topographiques et les relevés
architecturaux nécessaires. Par la suite, des experts et consultants
nationaux et internationaux ont mené diverses études
architecturales, photogrammétriques, sociologiques, juridiques..., et
formulé des recommandations,
1 Celui-ci est actuellement soumis au Ministère des
Finances pour visa.
quant à la nécessité d'effectuer des travaux
de restauration d'urgence. Ceux-ci ont été
exécutées et supervisées par l'équipe du CERKAS
:
- L'évacuation des éboulements ;
- la restauration de la mosquée et ses
dépendances;
- le pavage des ruelles principales (450 mètres
linéaires);
- la restauration des passages couverts ;
- la restauration des tours et des façades des cinq
kasbahs principales ;
- la construction d'un gabion pour la protection des berges et
la préservation des terres arables.
Il a entrepris également de nombreuses études en
vue de la réhabilitation du Ksar en projetant d'aménager des
espaces d'animation, et des structures socioculturelles, et de lier le village
à l'autre rive par un pont ou une passerelle.
Les travaux ont coûté un peu plus d'un million de
dirhams financé par le PNUD et le ministère des Affaires
culturelles (voir Tableau ci-dessus)
Intitulé du projet
|
Année de réalisation
|
Propriété
|
Maître D'ouvrage
|
Maître d'oeuvre
|
Source de financement
|
Restauration de la mosquée
et ses dépendances
|
1991 -1992
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Bien collectif
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CERKAS
|
Entrep rise Amzil
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Ministère de la Culture (228
000.00 dhs)
|
Pavage des ruelles et protection
des terrains agricoles
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1992-1993
|
Bien collectif
|
CERKAS
|
Entrep rise Barjali
|
PNUD (337 314.60 Dhs)
|
Remise en état des façades et tours de
Cinq Kasbahs
|
1994-1995
|
Bien Privé
|
CERKAS
|
Main d'oeuvre locale
|
PNUD (105 375.72 dhs)
|
Fig.8 - Tableau ré capitulatif des actions du CERKAS
sur le Ksar Aït Ben Haddou (Source : CERKAS)
Photo. 5 - Vue sur les kasbahs restaurées par le
CERKAS et en bas les gabions de protection des berges mis en place
(cliché : M. Barjali- Cerkas)
Photo. 6 -Détail d'une kasbah restaurées par le
CERKAS (cliché : M. Barjali- Cerkas)
c. Restauration du grenier collectif Ighrem n'Ougdal
:
Les travaux de restauration du grenier avaient pour but la
remise en état d'un
édifice fonctionnel et l'encouragement du tourisme
culturel. Ils ont été réalisés en deux
étapes, l'une en 1995 et l'autre en 1999, et concernaient les ouvrages
suivants :
Reconstruction de la façade ouest ;
Reconstruction des tours- Enduit des façades
extérieures- Aménagement d'un accès ; Restauration de la
menuiserie.
Les travaux ont engendré un coût total de 80.000
dh pour la 1ère phase et 450.000 dh dans la 2ème phase
financé totalement par le ministère des Affaires culturelles.
d. Réhabilitation du Ksar Tamnougalt
:
Le projet de réhabilitation du Ksar s'inscrit dans
l'objectif principal d'améliorer
les conditions de vie de la population en y assurant une
certaine salubrité par l'introduction d'équipement
d'infrastructure de base. L'objectif à long terme étant de
renforcer les structures sociales du Ksar et affirmer son identité
culturelle. Le projet est étalée sur deux phases dont la
première est déjà réalisée en collaboration
avec une ONG espagnole << architecture et compromis social
» et qui consistait à :
La restauration du marabout Sidi Abdellah Ben Ali ;
La construction d'un hammam (bain public) ;
La restauration de la mosquée ;
L'aménagement de la place publique, <<
assarag » financé par la Junta Andalucia
(Espagne). Cette première phase a
été réalisée en douze mois et a
nécessité un coût de travaux de 630.000 dh.
e. Action en cours :
Le CERKAS entreprend actuellement à la kasba de Taourirt
(siège du centre)
des travaux d'aménagement du pavillon Sud qui
s'élèvent à 600.000 dh, financé par le
ministère de la Culture et la municipalité de Ouarzazate. Ce
pavillon abritera le futur musée de l'architecture en terre.
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