CONCLUSION GENERALE
L'objet de notre travail était de faire une
étude sur la souveraineté et l'intégration
régionale. Nous avons de ce fait, passé en revue d'une part, la
souveraineté et l'intégration régionale de l'autre.
Ce pendant, il appert que l'intégration
régionale constitue une limite par excellence au principe de la
souveraineté Etatique. Toutefois, loin, d'être un
tempérament, l'intégration régionale contient de nombreux
avantages lesquels nous avons eu à soulever le long de notre second
chapitre.
Contrairement à l'union Européenne qui a
atteint un niveau d'intégration régional plus avancé, les
Etats Africains semblent restés foisonnés dans leur carcan de
souveraineté au mépris des avantages que procure
l'intégration régionale ; et lorsqu'ils s'engagent, souvent
ils le font sans consulter leurs populations sur certaines matières, par
voie référendaire, comme ce fut dernièrement le cas au
niveau de l'union Européenne lors de l'adoption de la constitution de
l'union.
Les Etats Africains doivent donc respecter certains des
objectifs qui étaient définis dans la charte de l'organisation de
l'unité Africaine, à savoir, « faire participer plus
activement à tout programme d'intégration les associations de la
société civile, les groupements professionnels, les cadres et
d'autres secteurs ».
A l'instar de la SADEC et de l'UEMOA qui, leurs Etats
membres, ont consentis à l'abandon d'une partie de leur
souveraineté au profit des organisations régionales, les autres
ont donc tout intérêt d'emboîter le pas. Aussi, une des
solutions à l'intégration régionale africaine,
consisterait à mettre en place d'intégrations sectorielles et
pour y parvenir, les leaders africains doivent faire preuve de pragmatisme et
d'imagination politique.
Le présent travail n'a pas la prétention
d'avoir épuisé les discussions sur cette question. Aussi, nous
demandons l'indulgence du lecteur face à des imperfections
inévitables. Nous espérons, néanmoins, que celui-ci
suscitera des discussions permettant une meilleure appréhension et une
plus grande maîtrise des relations entre les Etats. Puissent d'autres
recherches vérifier et compléter les présentes
hypothèses.
BIBLIOGRAPHIE
1. Charte de l'organisation de l'unité Africaine.
2. RANJEVA R. et CADOUX L., Droit International Public,
Paris, edicef, 1952.
3. COMBACOU J. et SUR S., Droit International Public,
Paris, Mentchrétien,
1995.
4. PUCHALA D., Patterns in West European
intégration, Rapport présenté au
congrès de l'American political science
association, Los Angeles, sept. 1970.
5. SMOUTS M.C., Les organisations Internationales,
Paris, Armand colin, 1995.
6. SOLDATOS P., Le système institutionnel et
politique, Bruxelles, Bruylant,
1989.
7. NTUMBA LWABA, La faiblesse du cadre Institutionnel
décisionnel comme frein à l'intégration régionale
africaine, in Etat, société et pouvoir à l'Aube du
XXIe siècle, Mélange à l'honneur
de François BORELLA, Université de Nancy 2, 1999.
8. Grands Dictionnaires Encyclopédiques, Tg,
Librairie Larousse, paris, 1985.
9. SAID ABASS AHAMED, Cours des Relations Internationales
Africaines,
U.C.B., L1 Droit, 2006-2007.
|