Amélioration du retour d' expérience:
Tout d'abord, une mise au point avant de commencer ce
chapitre. Il ne s'agit pas ici de remettre en cause les techniques de
maintenance telles qu'elles sont utilisées dans notre organisation. Les
maintenances préventives ont fait leurs preuves pour ce qui est
d'améliorer la fiabilité des équipements sur nos
chantiers. Toutefois, l'utilisation des historiques comme source d'information
pour le retour d'expérience pourrait être
améliorée.
Nous avons proposé un certain nombre de règles
d'usage destinées à améliorer la qualité de saisie
des rapports de Maximo. Il ne s'agit que des règles minimales qui
permettraient d'améliorer le produit existant, mais pas de le
transformer notablement.
Nous proposons en revanche l'implémentation de la
norme ISO-14224:1999 qui permettra d'améliorer le circuit de retour
d'expérience. Nous avons donné les éléments
nécessaires pour décider du bien fondé d'une telle
migration.
L'implantation de la norme nous permettrait de normaliser la
hiérarchie des équipements, mais aussi les rapports de
défaillances. Les objectifs de la collecte d'informations
normalisées seraient les suivants:
- Analyse des problèmes d'un chantier et
possibilité de comparaison avec d'autres. - Optimisation des
maintenances préventives:
· Elimination des maintenances redondantes ou inutiles.
· Ajout des maintenances manquantes.
· Changement des "Job Plan" des maintenances
inadéquates, présentant des risques ou accroissant les risques de
pannes.
· Adaptation de périodicités trop courtes ou
trop longues.
· Utilisation de maintenances conditionnelles.
- Plus lointains, mais possibles: Construction des FMEA, des
arbres de causes, Ishikawa... Aucun d'eux ne peut être atteint à
partir des informations extraites de la base actuelle autrement que par un
retraitement manuel important.
Malgré les avantages d'une telle normalisation,
l'implantation complète d'une telle norme ne sera pas simple et devra
dans un premier temps faire l'objet d'une étude de faisabilité et
d'opportunité. Elle ne constitue qu'une première étape
permettant de construire une base de donnée fiable et
réutilisable. Il restera à sélectionner les outils
d'analyse parmi ceux que nous avons explorés, mais aussi et surtout
à interpréter les résultats et à en tirer des
enseignements utiles pour la gestion de la maintenance.
Comme nous l'avons dit en introduction, quel que soit l'outil
informatique choisi, seule l'interprétation humaine des résultats
conduira à une prise de décision. C'est là ou se jouera
tout le talent des professionnels de nos chantiers.
Si nous avons atteint nos objectifs quand à la partie
quantitative, les autres domaines ne restent que dans le domaine de la
prospective. Ils ne dépendent que des améliorations de Maximo que
nous voudrons implémenter.
Nous avons exploré un certain nombres de domaines et
donné des solutions pour atteindre nos objectifs. Ce document devra
servir de base pour les prises de décisions qui s'imposent si nous
voulons améliorer le retour d'expérience de notre outil de
gestion de la maintenance.
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