Mlle Sandra-Luce NSIKAHANA
Master Stratégies Veille d'Entreprise et Technologies de
l'Information et de la Communication
A ma grand-mère bien aimée,
A mon père,
A ma mère,
A mon petit frère et
A toute ma famille
Reconnaissance et amour filial
REMERCIEMENTS
Je voudrai par la présente remercier les personnes qui
m'ont permis d'avancer dans mon travail :
- M. SERISIER, Responsable de la Bibliothèque
d'Economie et Droit et Gestion d'Orléans pour ses conseils en Recherche
et Sources de documentation et dans la définition de mes axes de
recherche.
- Mme PAVIOT, professeur à
l'Université d'Orléans qui m'a suivie pendant le stage
Malgré les obligations et les contraintes propres
à leurs fonctions, ils ont su me consacrer quelques instants de leur
précieux temps pour m'aiguiller. Je voudrai vous dire que votre aide a
été grandement appréciée.
Merci à Frédéric SADARNAC (cofondateur de
Fivia), Geoffroy GUENA (cofondateur et président de Fivia) et à
Malvina KAZURO, ma responsable en entreprise, pour m'avoir accueillie au sein
de leur établissement.
Cette liste serait incomplète si je ne mentionnais pas,
Emmanuel pour son soutien moral, mes parents, mes soeurs et ma
grand-mère, toujours présents quand j'ai des
inquiétudes.
Je remercie, enfin M. Hervé BURDIN, mon responsable de
formation qui a été plus qu'un professeur cette année, par
son soutien dans nos travaux d'études ainsi que tout le corps
professoral du master. Encore merci de nous avoir initiés à
l'intelligence économique qui me semble être une bonne vision
globale du pilotage d'une entreprise.
Un grand
merci à tous !
AVANT PROPOS
Dans le cadre de ma dernière année de master en
sciences du management, option Stratégie, Veille d'Entreprise et
Technologies de l'Information et de la Communication, j'ai effectué un
stage chez FIVIA à Paris, éditeur de logiciels, présent
sur le marché de la publicité sur Internet.
J'ai été affectée au chef de produit
Ratecard, qui est une base de données des tarifs du
média internet en France.
Diverses missions avaient été définies
dont les principales sont :
La participation à l'étude 2006
La participation à la newsletter mensuelle
La gestion de la base de données Ratecard
La participation à la réalisation du guide
papier Ratecard
Le benchmarking en Europe du marché de la
publicité sur internet
La participation à l'élaboration du cahier des
charges pour le portail internet
Ce rapport décrira non seulement mes principales
tâches, mais il présentera aussi l'analyse du marché de
l'e-publicité en France pour mieux comprendre l'environnement
économique dans lequel j'ai travaillé.
ABREVIATIONS__________________________________________________________________________
CPA : Coût par action
CPC : Coût pour un clic
CPM : Coût pour mille
EIAA : European Interactive Advertising Association
E-pub : E-publicité, electronic publicity
IAB: Internet Advertising Bureau
IREP : Institut de Recherches et d'Etudes
Publicitaires
OPAE : Online Publishers Association Europe
PAP : Pages vues Avec Publicité
SRI : Syndicat des Régies Internet
UDECAM : Union Des Entreprises et Conseil en Achat
Média.
VU : Visiteurs uniques
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
2
AVANT PROPOS
3
ABREVIATIONS
4
I. LA PUBLICITE SUR INTERNET : UN
MARCHÉ EN PLEIN ESSOR
9
I.1 LA PUBLICITÉ ET MARKETING SUR
INTERNET : DE QUOI PARLE T- ON ?
9
I.1.1 Les objectifs marketing des annonceurs
9
I.1.2 Les avantages de la publicité sur
Internet
10
I.2 LE MARCHÉ FRANÇAIS DE LA
PUBLICITÉ SUR INTERNET
11
I.2.1 Les acteurs en présence
11
I.2.2 Situation du marché français
12
I.2.3 Les raisons de la croissance de l'e-pub
14
I.2.4 Les menaces et contraintes sur le marché
14
I.3 LA PUBLICITÉ SUR INTERNET ET SES TECHNIQUES
16
I.3.1 Les techniques de la publicité sur
internet
16
I.3.2 La mise en ligne des campagnes
17
I.3.3 Les formats de publicité sur Internet
17
I.3.4 Le marché mondial de l'e-publicité
19
II. RATECARD : BASE DE DONNÉES ON
LINE
21
II.1 LE PRODUIT RATECARD
21
II.1.2 La valeur ajoutée de Ratecard
22
II.1.2 La mise à jour des données
23
II.1.3 Le guide papier : Ratecard
23
II.2 POLITIQUE DE PRIX
24
II.2.1 La grille tarifaire 2006
24
II.2.2 Les services associés à
l'adhésion
24
II.2.3 Les tarifs publicitaires
25
II.3 POLITIQUE DE COMMUNICATION
25
II.3.1 La newsletter : véritable outil
stratégique
25
II.3.2 Les salons professionnels
26
II.4 MODE DE DISTRIBUTION
26
III. L'ÉTUDE 2006
30
III.1 LES DONNÉES DE L'ÉTUDE
31
III.2 LE CONTENU DE L'ÉTUDE
31
III.2.1 Analyse des formats publicitaires
31
III.2.2 Analyses des thématiques
32
III.2.3 Tarification des produits publicitaires
33
IV. VEILLE MARKETING ET BENCHMARKING A
L'INTERNATIONAL
34
IV.1 LE MARCHÉ BRITANNIQUE DE L'E-PUB
34
IV.2 LE MARCHÉ ALLEMAND DE L'E-PUB
36
IV.3 LE MARCHÉ ITALIEN DE L'E-PUB
36
IV.4 LE MARCHÉ ESPAGNOL DE L'E-PUB
37
CONCLUSION
GÉNÉRALE
41
SOMMAIRE DES
ANNEXES
42
SOURCES D'INFORMATIONS
UTILISEES
53
Introduction générale
Fivia est une société anonyme située
à Paris dans le 10ème arrondissement. L'entreprise a
été créée en 1999 par Geoffroy GUENA (ancien
ingénieur chez ATSM) et Frédéric SADARNAC (ancien
responsable marketing chez Hi-Média, l'une des plus grandes
régies publicitaires on line en France).
Ex start-up, Fivia connaît depuis sa création une
croissance et un développement soutenus grâce à une
équipe dynamique composée de stratèges (direction), de
développeurs...qui se complètent.
L'entreprise exerce son activité en France et à
l'étranger. Elle développe des solutions logicielles,
technologies et services liés à la publicité sur internet.
Elle travaille avec des acteurs oeuvrant dans le monde internet tels que les
régies, les réseaux, les éditeurs, les agences de
communication...
Plus qu'un simple acteur du marché de la
publicité sur internet, Fivia est aujourd'hui incontournable grâce
à ses trois principaux produits et services aux entreprises : son
logiciel phare (AdFront), sa base de données en ligne des tarifs du
média internet, Ratecard, et la mise en ligne des campagnes sur les
sites internet (AdNovia). Le chiffre d'affaires de l'année 2005
s'élevait à 1,2
millions d'euros.
La société dispose des bureaux à Paris et
Londres et compte un effectif de 30 personnes aujourd'hui. Elle travaille avec
les leaders de la publicité interactive en France comme à
l'étranger dont les principaux sont : ANM (UK), AOL
France, AWE, BeWeb, Boursorama, Goldbach Média (Autriche), Groupe
Express-Expansion, Hi-Média, ID Régie, Lycos, Massive Inc (USA),
Skyrégie, Telecom Italia, TF1, Tiscali Europe, Trinity Mirror (UK),
Orange Publicité, WebAds...
L'objectif de Fivia est d'être une entreprise globale
qui maîtrise les différents métiers et contraintes
liées à Internet et de proposer des produits adéquats et
performants, à la pointe de la technologie aux différents acteurs
du marché.
Cette stratégie traduit la volonté de FIVIA
d'être un acteur majeur sur le marché de l'e-publicité en
Europe. La publicité sur Internet est en passe de devenir une
alternative aux autres médias traditionnels dépassant
même l'affichage.
Dans le cadre de mon stage, j'ai travaillé avec le
chef de produit Ratecard, Malvina KAZURO.
C'est une base de données qui permet de collecter
toutes les informations (commerciales ou non) auprès des régies
et agences pour les mettre en ligne via une interface. Cette base constitue
donc un réel outil concurrentiel pour les différents acteurs du
marché.
Jusque là, Ratecard était la seule base de
données des tarifs du média internet en France. Depuis peu de
nouveaux entrants arrivent sur son créneau ; mais leurs services
restent moins complets.
Après une analyse du marché de la
publicité sur internet, partie qui traitera surtout des fondements du
marketing internet dans sa globalité, j'aborderai le produit Ratecard et
les services qui lui sont associés et ma participation à
l'étude 2006.
J'évoquerai enfin dans une dernière partie, la
veille marketing concernant le benchmarking réalisé sur la
possibilité de développer Ratecard dans quatre pays
européens.
I. LA PUBLICITE SUR INTERNET : un
marché en plein essor
II.
I.1 La publicité et marketing SUR internet : de quoi parle t-
on ?
L'e-pub désigne toute forme de communication
réalisée sur ou à travers le média internet. Ce
marché se compose de quatre familles de produits : l'e-mailing, les
petites annonces, la recherche payante et les formats publicitaires. Cette
nouvelle méthode de faire la publicité (marketing internet) est
le corollaire du développement d'internet.
Le marketing internet consiste à utiliser Internet pour
atteindre le consommateur et le faire réagir de manière
ciblée, dès lors que celui surfe sur la toile. Nouveau support
mais complémentaire des médias classiques, Internet sert
efficacement l'ensemble des objectifs marketing et communication des
annonceurs.
I.1.1
Les objectifs marketing des annonceurs
Le marketing internet suit les mêmes objectifs que ceux
du marketing traditionnel. Il offre cependant de réelles
opportunités aux annonceurs en quête d'innovation et
d'efficacité.
Objectifs
|
Types d'opérations
|
Communication & image
|
Opérations en vue de développer une marque. Les
annonceurs achètent des espaces publicitaires sur les portails internet.
|
Gestion de la relation client
|
Conquête de nouveaux clients, suivi et
fidélisation des clients. Envoi massif d'e-mails...
|
Promotion
|
Animation, promotions de ventes, jeux concours et coupons sont
proposés sur des sites internet.
|
E-commerce
|
Ventes de produits, de services et de contenus. Internet est
un canal de vente différenciant et impulsif.
|
I.1.2 Les avantages de la
publicité sur Internet
L'e-pub présente de nombreux avantages qui la rendent
plus percutante que la publicité traditionnelle.
Ciblage : il est possible de cibler les
internautes de façon plus efficace.
Coûts faibles
Communiquer sur Internet, est moins coûteux que sur les
autres médias. Les tarifs (CPM, CPC...) sont nettement plus
accessibles.
Internet : média et hors
média
Internet est un média polyvalent et polymorphe. Son
support numérique permet de diffuser toute sorte de messages,
écrits, animés, musicaux, vidéos, interactifs, sous forme
d'encarts publicitaires, de liens...C'est un moyen de communication hybride car
il permet la conjugaison, sur un même support, de l'impact cognitif du
média et de l'intérêt commercial du marketing direct.
L'interactivité et
l'instantanéité
Les technologies de développement publicitaire
permettent par exemple à un internaute de faire une demande de
contact sur un espace publicitaire tel qu'un skyscraper.
Statistiques
Il est possible de mesurer l'impact des campagnes de
publicité et de calculer le retour sur investissement sur Internet.
I.2 Le
marché français de la publicité sur
Internet_________________
Cette partie traitera des acteurs en présence, de la
situation du marché de la publicité en ligne en France, les
raisons de la croissance de l'e-pub, ainsi que les contraintes qui s'y
appliquent.
I.2.1 Les acteurs en
présence
Les acteurs sur ce marché forment une chaîne
cohérente, efficace et opérationnelle. On distingue trois grandes
catégories :
L'annonceur : (exemple Chanel)
Selon l'Académie des Sciences Commerciales
« un annonceur est une entreprise ou un organisme, public ou
privé qui s'adresse au public par la publicité ».
Les annonceurs sont donc des entreprises qui souhaitent communiquer leurs
produits. Pour cela, il faut définir un message publicitaire
(ex : Chanel, un parfum nommé désir !),
construire un visuel publicitaire (ex : un bandeau animé
présentant le message publicitaire en couleur) et enfin acheter un
emplacement sur un support publicitaire.
Les intermédiaires : agences de communication,
régies, éditeurs...
L'agence de publicité ou agence media :
Zénith Optimédia
Prestataire de services qui conçoit, planifie, produit,
exécute, pré et post teste les publicités. Elle
définit le message publicitaire et construit le visuel publicitaire en
collaboration avec les équipes de l'annonceur. Elle a la charge
d'élaborer le médiaplanning qui indique les emplacements
publicitaires et périodes de temps associés au visuel à
diffuser. Exemple : du 15 au 30 novembre 2006, le visuel publicitaire sera
diffusé sur l'emplacement en haut de la page d'accueil du site Yahoo.fr,
et du 30 novembre 2006 à 30 septembre 2006, sur l'emplacement en haut de
la rubrique Sport du site de Orange.fr. L'agence de publicité doit donc
acheter des emplacements sur des sites Internet (achat d'espace
éditorial) auprès des régies publicitaires.
Les régies publicitaires : (exemple
Hi-Média)
Elles assurent la commercialisation de l'espace
éditorial des sites Internet qui font partie de la régie. Elle
fixe les prix des emplacements de chaque site et doit s'assurer de leur
disponibilité. Elle joue le rôle d'intermédiaire unique
entre l'agence et l'éditeur. Le secteur de la publicité sur
Internet distingue deux types de régies : les régies internes
(TF1, Orange, NRJ...) qui sont également des éditeurs et les
régies externes ou « réseaux »
(Hi-Média, AdLink...) qui commercialisent les sites de nombreux
éditeurs.
Les éditeurs : (exemple Boursorama)
Ils possèdent des emplacements publicitaires à
vendre sur leurs sites Internet.
Agence
Régie
Annonceur
Editeur
Souhaite communiquer
Elabore le média planning
Assure la commercialisation de l'espace éditorial des
sites Internet qui font partie de la régie
Possède des emplacements à vendre sur son site
Internet
Vente d'espace publicitaire
Achat d'espace publicitaire
Schéma
Le client final : internaute. C'est la
cible à atteindre.
I.2.2 Situation du
marché français
Le marché de la publicité en ligne est en forte
croissance, qui s'explique par le fait que l'e-pub permet d'accroître
l'interactivité et qu'Internet est aujourd'hui un outil quasi
indispensable pour les consommateurs car il est utilisé pour
différentes raisons (recherche, loisirs, informations,...). L'analyse du
marché se fera selon deux aspects : la situation en valeur et la
situation en volume.
I.2.2.1 Situation en valeur : investissements en
hausse
Selon l'étude de France Pub - IREP, publiée en
mars 2006, les dépenses des annonceurs de l'e-pub ont connu une
croissance continue entre 2004 et 2005, pour atteindre
382 millions d'euros soit
une augmentation de 53% ( Annexe I : le
marché de la publicité sur Internet en France page 43, tableau
A). Ce taux dépasse de loin les taux de croissance des autres
médias dits traditionnels.
Selon Zenith Optimedia, agence médias du groupe
Publicis, l'e-pub représente 5,7% du marché
global mondial en 2006 ; 6,6% en 2007 et 7,3% en 2008. Les marchés
britanniques et suédois sont plus en avance puisqu'ils devraient
dépasser les 10% cette année.
I.2.2.2 Situation en volume : nombre d'utilisateurs
en hausse
Quelques chiffres du marché français
Le nombre d'annonceurs actifs a progressé de
30% en 2005 pour atteindre 1400. Il y a en
France, 27,5 millions d'internautes. 87,3% des accès
à Internet à domicile sont des connexions ADSL haut dédit.
Les français surfent de plus en plus longtemps (22
heures en janvier 2006 contre 18h53 en janvier 2005). Les femmes
passent de plus en plus de temps sur internet tandis que les jeunes
plébiscitent Internet.
|
|
|
|
|
27
|
47%
|
53%
|
87%
|
millions de français environ
|
mais l'écart tend à diminuer avec le temps
|
|
Jeunes entre 11 et 24 ans
|
Source :
internet.gouv.fr
I.2.3 Les raisons de la
croissance de l'e-pub
Plusieurs raisons permettent d'expliquer la croissance de la
publicité sur internet en France :
Le nombre croissant d'utilisateurs (27,5 millions
d'internautes en juillet 2006).
Le profil des internautes
Le taux de pénétration du haut débit
L'homogénéisation des standards de mesure (IAB,
intérêt des professionnels)
Le nombre d'annonceurs en ligne qui ne cesse
d'augmenter
L'e-commerce : les chiffres du commerce
en ligne explosent
Selon Médiamétrie, le nombre d'internautes ayant
déjà effectué des achats en ligne s'élève
à 13,4 millions au quatrième trimestre
2005, soit 40 % de plus par rapport à 2004. A la mi-2005, la France se
trouvait au troisième rang européen en la matière,
derrière l'Allemagne (25 millions) et le Royaume-Uni (21 millions).
Ces différents points valorisent la demande
quantitativement et qualitativement. Ce qui justifie donc des investissements
de publicité à la hausse de la part des annonceurs qui
intègrent de plus en plus le média dans leurs campagnes de
communication.
Annexe I : les chiffres de la publicité sur
internet en France, page 44, tableau B).
I.2.4
Les menaces et contraintes sur le marché
La première limite à la publicité sur
internet tient au fait qu'Internet est un média très
évolutif, lié à la technologie. On assiste à
l'apparition de nouveaux formats fréquemment.
D'autres menaces sont aussi à prendre en compte
telles que :
L'intrusivité des publicités
Certaines publicités telles que les pop up
déplaisent et gênent la navigation des internautes. Les
publicités sont souvent jugées intrusives par les internautes,
donc les futurs consommateurs et la cible des annonceurs.
L'absence d'outils de mesure communs à tous les
acteurs
Il manque des outils efficaces et sophistiqués de
mesure d'audience ou d'évaluation des campagnes. Il est de coutume dans
la profession d'utiliser le nombre de Pages vues Avec Publicité et le
nombre de Visiteurs Uniques. Mais ces données diffèrent selon
l'adserver (serveur de publicité) utilisé. Il n'existe pas en
effet, une méthode de décompte commune à toute la
profession.
Internet reste un média privilégié pour
un nombre réduit des secteurs : tourisme, loisirs, informatique,
audiovisuel et les télécommunications. Ce n'est pas non plus un
média de masse à proprement parler car il correspond à une
cible particulière, instruite.
La réticence de certains annonceurs
La publicité sur internet pose le problème de la
cible à atteindre. En effet, internet touche un public plus restreint
que celui des autres médias malgré des politiques de
vulgarisation du moyen. Quant à l'e-marketing, il s'adresse à des
personnes instruites, citadines. De nombreuses entreprises (PME surtout) ont du
mal à intégrer toutes ces NTIC et les trouvent parfois
contraignantes. De même que certains grands comptes hésitent
à se lancer sur la publicité sur internet car ils jugent que le
media n'est pas adapté à leurs produits.
I.3 La
publicité sur internet et ses techniques__________________________
I.3.1
Les techniques de la publicité sur internet
Il existe trois principaux outils de mesure de
l'efficacité de la publicité sur Internet : les outils
statistiques de mesure d'audience, les serveurs de publicité ou
adservers et les outils de gestion de campagne.
Les outils statistiques de mesure d'audience
Placés sur le site de l'annonceur ou de
l'éditeur, ils servent à évaluer le trafic et à
appréhender l'intérêt des internautes pour le contenu
éditorial ou commercial d'un site. Parmi les outils du marché on
a : Xiti, E-stat, Webtrends...
Les serveurs de publicité ou adservers
Utilisés par les régies pour administrer les
espaces publicitaires vendus aux différents annonceurs, les serveurs de
publicité sont nécessaires à toute exploitation
professionnelle d'un support publicitaire. Parmi ces serveurs on trouve
Dart, OpenAdStream, Adjuggler...
Les outils de gestion de campagnes
Placés chez les agences (et rarement chez les
annonceurs, sinon très importants), ils servent à analyser en
temps réel les performances des campagnes publicitaires. En exemple, on
peut citer DFA, OpenAdStream, AdFront.
I.3.2
La mise en ligne des campagnes
Trois p
Navigateur
Serveur de
publicité agence
Agence
Régie
Internaute
Serveur de publicité Régie
Serveur
rincipales étapes concourent à la mise en ligne
d'une publicité sur internet :
1. Le serveur du site envoie la page web recherchée par
l'internaute via son navigateur
2. Le serveur de publicité de la régie
sélectionne la campagne publicitaire à activer
3. Le serveur de publicité de l'agence sélectionne
l'objet publicitaire correspondant
I.3.3 Les formats de publicité sur Internet
Il existe de nombreux types de produits publicitaires sur
internet qui se déclinent sous des formats, parmi lesquels :
L'e - mailing
La boite aux lettres électronique est rentrée
dans les usages des internautes. C'est la première à être
ouverte dès que l'internaute se connecte. Dès lors la
publicité par l'e-mailing trouve son utilité. Cependant, les
envois de mails doivent être ciblés car l'internaute peut juger
cela trop intrusif.
Les bandeaux
Ce sont des espaces publicitaires affichés sur des
pages web. Le grand attrait des annonceurs pour ce format, s'explique par le
fait qu'ils existent sous différents formats, standards IAB et sont
adoptés par l'ensemble du marché.
Les publicités interstitielles
Les interstitiels sont des pages publicitaires qui
s'intègrent entre deux pages de contenu demandées par
l'internaute. Ils fonctionnent comme un spot télévisuel qui
apparaîtrait au milieu de l'écran. Son temps de
téléchargement est long.
Les Pop Up et Pop Under
Le pop up est une page publicitaire qui se juxtapose
par-dessus une page web ouverte. Ces « champignons du web »
sont jugés très intrusifs.
Le sponsoring
Il s'agit souvent du parrainage d'un site internet par une
entreprise (annonceur). Souvent ce sponsoring se traduit par un message visuel
sur le site du type « grâce à notre sponsor X,
vous avez accès gratuitement à ces informations» ou encore
« visitez le site de nos sponsors ».
Le Rich Média
L'achat de formats classiques simples en ligne connaît
un faible recul qui s'explique par le développement du Rich média
qui combine diverses technologies (flux Xml, mini boutiques, vidéo, son,
interstitiel...).
Autres formats voir annexe IV : les formats et
taille d'inserts dans Ratecard page 47
I.3.4
Le marché mondial de l'e-publicité
Au niveau mondial, les chiffres de l'e-pub connaissent une
croissance assez régulière. Les Etats-Unis connaissent des taux
supérieurs au reste du monde. Les annonceurs américains ont
dépensé en ligne 7,9 milliards de dollars sur la première
moitié de l'année 2006.
En 2005, le montant était estimé à
14,7 milliards dollars aux
USA contre 3,2 milliards de dollars en Europe selon
les chiffres publiés par l'IAB en septembre.
Le nombre d'utilisateurs d'Internet varie
considérablement d'un pays européen à l'autre. Il reste
plus élevé dans les pays scandinaves par rapport aux pays tels
que l'Espagne, la France et l'Italie.
Conclusion première partie
Dans la première partie, j'ai
présenté les éléments généraux qui
constituent le point d'ancrage de la publicité sur Internet pour mieux
comprendre le produit Ratecard (base de données en ligne des
informations commerciales et essentielles du média internet en France)
et le travail de collecte d'informations et de gestion de cette base, que j'ai
réalisé pendant les mois de mon stage.
J'ai compris combien Internet constitue un
véritable acteur de recomposition du paysage publicitaire en France.
Bien que le marché de l'e-pub soit jeune, il est porteur et suscite
l'engouement de plusieurs acteurs.
Dans les années à venir, les internautes
comme les bloggeurs, webmasters vont être au centre de l'e-pub du fait de
l'influence qu'ils peuvent avoir sur leurs communautés.
Fivia, en pleine expansion essaie de tirer profit de ces
opportunités en proposant des produits et services adéquats et
adaptés à ses différents clients et autres
partenaires.
II. Ratecard : base de
données on line
Ratecard recense et présente l'offre des régies
publicitaires sur internet en France depuis 2001. Développée par
Fivia, cette base de données on line est devenue un produit
marché notamment sous l'impulsion des agences média membres de
l'UDECAM (Archie & d `Alembert, Carat, Magna Interactive,
Médiacom, Média Contacts, Médiaedge CIA, Mindshare, OMD,
Starcom et Zénith Optimédia).
Désormais, elle est la référence sur le
marché on-line français avec 55
régies qui regroupent plus de 1700
sites. Après une présentation de l'application,
j'aborderai les principales tâches effectuées. Mais avant je
décrypterai le mix marketing à travers ses 4 principales
variables :
Le produit
Le prix
La communication
La distribution
II.1
Le produit Ratecard
C'est une base de données des tarifs du média
internet en linge développée par l'entreprise en 2000 en
partenariat avec les agences médias et les régies. Elle comprend
:
55 régies
adhérentes,
Près de 1700 sites
2800 rubriques
5600 formats publicitaires
Les régies sont classées en 3 catégories
dans Ratecard : les éditeurs (presse, télévision,
radio et internet), les réseaux et les portails.
II.1.1 Que trouve t-on sur Ratecard en ligne ?
Ratecard est une base de données d'informations
commerciales essentielles de l'offre des régies et agences publicitaires
sur Internet en France. Avec toutes ces données, on retrouve en
ligne :
Le référencement des formats publicitaires
proposés
Les trafics déclaratifs des sites, rubriques et
groupes de sites
L'identité complète des régies:
coordonnées, contacts, logiciels utilisés...
Les remises commerciales appliquées (professionnelle,
cumul des mandats...)
Les conditions de commercialisation d'un emplacement
(majorations, ciblages...)
Les sites en régies associés à une
thématique
Le détail des produits commercialisés sur
chacune des rubriques des sites.
Les tarifs des emplacements selon les modes de commercialisation
proposés : CPM,
CPC, Forfait...
II.1.2 La valeur ajoutée de Ratecard
Ratecard est interfacé avec les outils de
médiaplanning des plus grandes agences médias en France telles
que Carat, MPG, OMD, toutes membres de
l'UDECAM. Des partenariats existent avec des agences de mesure d'audience
telles que Médiamétrie.
L'offre des régies est donc régulièrement
communiquée aux acteurs du marché en temps réel. Les
régies ont la possibilité de consulter les informations de la
base via un export des données.
Voici un aperçu de l'interface de Ratecard en
ligne : http//agence.fivia.com
Rubrique d'un
site
Groupe de sites Site /
portail
II.1.2 La mise à jour
des données
Elle se fait mensuellement à partir des fiches
déclaratives que nous renvoient les régies en début du
mois. Ces données et informations sont ensuite intégrées
dans la base en faisant bien attention à ce qu'elles soient
cohérentes.
II.1.3 Le guide papier : Ratecard
A côté de la base de données en ligne,
Fivia édite deux fois par an en mars et en octobre une version sur
support papier. Ce guide est diffusé à plus de 2500 exemplaires
à l'ensemble du marché (régies, agences, annonceurs). On y
trouve de manière synthétique :
Les fiches des agences : Carat, OMD...
Les fiches des régies : AdLink, Hi-Media, Orange
Publicité
Les fiches prestataires : AdNovia, Fivia...
La sortie de l'édition Automne - Hiver a eu lieu 23
octobre 2006. Le guide est rose (couleur très tendance cet hiver) et
comprend 136 pages.
Les régies, agences et les différents
partenaires commerciaux ont été conviés à la
soirée organisée pour l'occasion.
Voir Annexe VI : Invitation à la
présentation de Ratecard Automne - Hiver 2006, page 49
Son fonctionnement
Les régies (et agences) renvoient des fiches
créées par Fivia qu'elles doivent valider et remplir en donnant
leur visa « Bon à tirer ». Cette fiche comprend
l'identité de la régie, l'offre de produits, les tarifs
pratiqués, les conditions commerciales et le positionnement de la
régie ou de l'agence. Les BAT seront ensuite transmis au créatif
qui montera les fiches finales en respectant la charte graphique (code couleur,
insertion logos...). Des relectures sont ensuite nécessaires pour
éviter toute erreur.
II.2
Politique de prix
Les régies adhèrent à Ratecard pour une
année. Cet abonnement est tacitement reconduit d'une année sur
l'autre. Leur cotisation dépend de leur chiffre d'affaires net de
l'année précédente.
II.2.1 La grille tarifaire 2007
Il y a trois tranches de tarification selon le chiffre
d'affaires de la régie publicitaire ou de l'agence.
Chiffres d'affaires
|
Montant de la cotisation
|
0 - 1 000 000 euros
|
3000 euros
|
1 000 000 - 5 000 000 euros
|
4500 euros
|
5 000 000 euros et plus
|
5000 euros
|
II.2.2 Les services associés à
l'adhésion
L'adhésion à Ratecard est avantageuse pour les
régies car elle comprend :
Les mises à jour mensuelles (audiences des sites,
tarifs, contacts...)
L'accès à la base de données en ligne
24h/24
La prise de parole dans la newsletter mensuelle
L'export des données via la base en ligne,
La présence d'une fiche dans les 2 éditions du
guide papier Ratecard
II.2.3 Les tarifs publicitaires
Ratecard est financé par la publicité à
travers son guide papier. Il existe des tarifs préférentiels pour
les adhérents. (Pour les non adhérents, il faut rajouter 50%
à ces tarifs).
Logo 1ère de couverture : 1 000
euros
Page face fiche régie : 1 000 euros
Page 1er feuillet : 1 500 euros
Double page : 3 000 euros
2ème ou 3ème de
couverture : 3 500 euros
4ème de couverture : 4 500 euros
II.3
Politique de communication
Fivia assure sa communication à travers la newsletter,
les salons professionnels, les échanges de marchandises, son site
internet...
II.3.1 La newsletter : véritable outil
stratégique
Chaque mois, une infolettre est envoyée à une
base d'environ 1000 contacts. Les régies adhérentes à
Ratecard ont la possibilité d'y prendre la parole en envoyant leur texte
que l'on intègre selon un ordre bien défini (en fonction des
tranches d'adhésion). Elles envoient le texte à intégrer
à la newsletter. Le nombre de caractères est limité
à 350. Les régies ayant la tranche d'adhésion la plus
élevée apparaissent en premier.
Cette lettre d'information s'affirme de plus en plus comme un
réel outil stratégique de construction d'image et de
développement commercial pour tous les acteurs. Les régies y
participent de plus en plus. Trente régies communiquent de façon
fréquente sur les 55.
Annexe III : Les régies adhérentes
à Ratecard page 46.
II.3.2 Les salons professionnels
Fivia assure sa communication également en participant
à des salons professionnels aussi bien en France qu'à
l'étranger.
Du 12 au 14 septembre, Fivia était présent au
salon de la 3ème Convention de l'e-commerce, point de
rencontre avec les professionnels du marché, organisée au palais
des congrès Paris par la société E-business.
L'entreprise disposait d'un stand d'exposition où les 3
pôles de compétences (AdFront, AdNovia et Ratecard) étaient
bien représentés. L'objectif étant de se faire
connaître et nouer des contacts qui seront des futurs prospects.
II.4
Mode de distribution
Il s'agit particulièrement du guide Ratecard papier.
Edité à 2000 exemplaires les années
précédentes, la version papier de Ratecard a été
éditée à 2500 exemplaires cette saison. Ce guide,
distribué gratuitement aux principaux acteurs du marché de la
publicité sur internet, reste un outil indiscutable pour les
média planners.
De 2000 à 2003, Ratecard a été la seule
base de données de l'offre des tarifs publicitaires sur Internet.
Depuis, de nouvelles sociétés essaient d'intégrer ce
marché de niche.
Les principaux concurrents sont : Offre Media, CB
News.
Offremedia
Depuis 2005, le site offremedia.com propose également
l'accès en ligne à une base de données des tarifs, aux
news du marché et à des études.
Avec cependant des différences notables par rapport
à Ratecard :
Offremedia recense les tarifs web, presse,
télévision, affichage et radio et ne développe pas
d'expertise autour du media Internet
Si les régies ont la possibilité d'entrer
gratuitement certaines données en ligne, celles- ci ne sont pas
exhaustives : 1 ligne de tarifs, nom, adresse et téléphone
de la régie.
La mise en ligne de tous les tarifs, des trafics, des
CGV...est facturée 1500 € par an. La régie peut
elle-même prendre en charge ses mises à jour, demander un
support à Offremédia (50€ / session de mise à
jour).
On ne trouve pas à proprement parler d'études
sur le site : il s'agit de liens vers les communiqués de presse
des régies.
Enfin, Offremédia n'édite aucune version
papier de ses données.
CB news et le guide papier de la publicité
sur Internet
CB news, édite depuis 18 ans un coffret de guides
« Short List » qui réunit
en 5 tomes tous les experts de la communication. Chaque guide présente
un métier : publicité, marketing, communication
d'entreprise, design et études ; les sociétés y sont
présentées sous forme de fiches techniques.
A partir de mai 2006, le volume publicité va être
enrichi d'une partie dédiée à la publicité sur
Internet avec une présence des régies et portails Internet en
simple ou double page.
Sites et portails
|
Régies on-line
|
2500 euros la simple
|
2000 euros la simple
|
3500 euros la double page
|
3000 euros la double
|
Le coffret Short List est adressé gratuitement aux 4000
entreprises ayant le plus investi en plurimédia (Presse, Radio, TV,
Internet, publicité Extérieure, Media Tactique et Cinéma),
et disponible par ailleurs au prix de 105 euros.
CB news lance également une nouvelle plateforme
shortlist.com (portail de la communication) qui donne accès, en ligne,
à certaines informations présentes dans les fiches techniques
papier. Des mises à jour peuvent être effectuées par les
sociétés si elles le souhaitent.
Différence notable avec Ratecard : aucune offre
tarifaire n'est présentée. On trouve, dans les guides, une
présentation des sociétés et leurs principaux budgets.
Cette concurrence étant faible et indirecte, Fivia n'en
ressent pas encore les effets. De plus ces différentes
sociétés ne présentent pas de services aussi complets que
Ratecard.
Conclusion deuxième
partie
Ratecard est un service en ligne unique en France. Il met
à disposition des acteurs du marché, l'ensemble des conditions
commerciales du média internet. Cette base de données leur sert
de référence pour faire de la veille concurrentielle,
élaborer des plans médias...
L'immense majorité des régies interactives
et agences de renom (Médiamétrie...) font confiance à
Ratecard pour relayer leurs offres ou encore pour trouver des
informations.
Des évolutions techniques de l'application sont
prévues pour rendre le service encore plus performant. Un projet de
création de portail internet est en cours.
Ratecard est un produit qui ne cesse d'évoluer pour
être en adéquation avec les attentes et besoins des régies
et agences de communication.
La base de données Ratecard est donc un catalogue
de produits publicitaires et d'informations essentielles pour les responsables
marketing et stratégiques des entreprises.
III. L'étude 2006
Lorsque je suis arrivée, une étude était
en cours de réalisation dans l'entreprise, à partir des
informations contenues dans la base Ratecard, véritable mine
d'informations que l'on peut décrypter en détail. La
réalisation des études constitue un nouvel enjeu pour Fivia.
L'objectif de l'étude est d'aider les acteurs à
comprendre l'offre e-pub en France de façon globale. Cette étude
permettra donc :
De connaître et de mieux appréhender le
marché de l'e-pub
D'analyser en profondeur les produits publicitaires et l'offre
des régies
De comprendre les différents mécanismes de
fixation des prix
L'étude répond à des questions aussi
diverses que variées telles que :
Quels sont les formats publicitaires en vogue ?
Quels sont les tarifs pour un format publicitaire
donné ?
Quels sont les sites à forte audience pour une
thématique donnée ?
Quelle est la thématique la plus chère (ou la
moins chère) sur le marché ?
Existe t-il une corrélation entre la taille d'un
insert publicitaire et son prix ?
III.1
Les données de l'étude
Ce sont les données de la base pour la période du
31/12/2005 au 31/01/2006. L'étude porte donc sur les 44
régies (26 éditeurs, 12 réseaux et 6 portails)
adhérentes à cette date.
Les régies peuvent ainsi comprendre les tendances et
autres évolutions du média internet en France car l'étude
leur apporte des éléments précis pour leur permettre de
définir leurs offres de 2007 et de mieux évaluer la
concurrence.
III.2
Le contenu de l'étude
L'étude porte sur l'analyse des formats,
thématiques et des remises pratiquées par les régies.
III.2.1 Analyse des formats publicitaires
Il existe 24 types de formats publicitaires dans Ratecard.
Mais seuls les formats les plus en vogue ont été analysés
en vue de dégager les principales tendances pour cette étude.
Les bandeaux : haut (468x60), expand (468 x 300) et large
(728x90)
Le carré : médium (250x250)
Le flash transparent
L'interstitiel 800x600
Le pop up 250x250
Le skyscraper : marge droite (120x600) et méga
(120x600)
Ces formats constituent à eux seuls plus de 80% de
l'offre des régies et sont classés parmi les formats standards
d'e-publicité de l'IAB. Compte tenu des évolutions du
marché, ces standards IAB devront évoluer et intégrer les
nouvelles créations.
Briefing des résultats
A travers des cartes perceptuelles et graphiques
réalisés, il ressort que le bandeau
468x60 reste le format de référence
dans Ratecard. Son CPM moyen (30,49 euros) n'a pas connu de variations
significatives en 2005.
La tendance des prix est donc à la stabilité. Ce
format se retrouve dans 89% des sites dans Ratecard et dans 94% des offres des
régies.
Les skyscrapers (marge droite 120x600 et large 160x600)
arrivent en deuxième position en termes de présence dans les
sites.
Le pop up connaît, quant à lui, des
difficultés du fait de sa très forte intrusivité. De plus,
des logiciels anti pop up existent sur le marché. Il est de moins en
moins présent dans l'offre des régies.
Le flash transparent et l'interstitiel restent les formats les
plus chers et ont aussi une forte intrusivité comme le bandeau expand
(bandeau qui se déroule) et le rectangle 300x250.
III.2.2 Analyses des thématiques
Il existe 24 catégories thématiques dans
Ratecard. L'étude nous a permis d'établir une
hiérarchisation en termes de trafic sur les sites, de prix. Cette
analyse révèle les thématiques les moins chères,
celles ayant un fort trafic...
Thématiques dans Ratecard
|
Actualités
|
Immobilier
|
Auto-moto
|
Jeunes & adolescents
|
Business to Business
|
Jeux
|
Cinéma / TV / DVD
|
Loisirs
|
Communautés
|
Multimédia
|
Culture
|
Musique
|
E-commerce
|
Régions
|
Economie
|
Santé
|
Emploi
|
Services Internet
|
Famille
|
Sports
|
Femmes
|
Téléphonie
|
Finances et droit
|
Voyages
|
Les services internet occupent la première place en
terme de trafic avec près de 7 millions de PAP. Les annonceurs
s'affichent majoritairement sur les portails français, tandis que les
sites thématiques spécialisés sont appréciés
pour leur qualité de ciblage.
III.2.3 Tarification des produits publicitaires
L'étude révèle qu'il n'existe pas de
critères précis pour fixer les prix des formats publicitaires sur
le marché. Ils sont fixés arbitrairement. Seules quelques
régies semblent retenir le critère de la taille du format
publicitaire pour les définir.
Autrement, le CPM (coût pour
mille) et le CPC restent à ce jour, les
indicateurs de référence pour la commercialisation de l'espace
publicitaire. Il existe aussi une tarification par forfait et un coût par
action (CPA).
IV.
VEILLE MARKETING ET BENCHMARKING A L'INTERNATIONAL
La veille est un processus continu de recherche, d'analyse et
de diffusion d'informations pertinentes et sélectionnées, et qui
apportent des avantages concurrentiels à l'entreprise.
L'environnement économique est sans cesse mouvant. Il
devient chaque jour indispensable pour une entreprise de maîtriser
certaines données essentielles.
Fivia souhaiterait à terme positionner Ratecard sur les
marchés de la publicité sur internet dans les pays
suivants :
L'Allemagne
L'Espagne
La Grande Bretagne
L'Italie
J'ai cherché les informations sur le marché
publicitaire tant au niveau régional, national qu'international. Ces
informations collectées, issues de diverses sources ont ensuite
été analysées et structurées. Voici la
synthèse.
IV.1 Le marché britannique
de l'E-PUB
La publicité sur internet connaît une croissance
soutenue alors que le marché global de la publicité est
morose.
Indicateurs de valeur
Le marché britannique de l'e-pub est le plus gros
marché au regard des investissements consacrés à la
publicité en ligne. Les annonceurs britanniques ont
dépensé près d'un 1,4
milliard d'euros au premier trimestre 2006 en terme
d'investissements, soit une hausse de 40% par rapport à 2005. La grande
Bretagne reste le 1er marché du secteur de la
publicité sur internet en Europe.
Indicateurs de volume
La
publicité en ligne représentait en 2004,
3.9% des dépenses de publicité au
Royaume Uni, toujours d'après IAB UK. Le Royaume Uni comptait
36 millions
d'internautes.
Top des annonceurs en Grande Bretagne
|
Vodafone
|
Philips
|
British Gas
|
Capital One
|
Skybet
|
O2 Viag Interkom
|
Sky TV
|
AOL
|
Dell
|
Virgin - Virgin Money
|
Toutefois, les annonceurs britanniques sont ceux qui ont
enregistré le moins d'impressions publicitaires en ligne en 2005
(37,9 milliards).
Secteurs les plus en vogue
Les sociétés de services financiers (23%) sont
celles qui ont le plus utilisé l'e-pub. Viennent ensuite la vente
à distance (13%) et les loisirs (10%), les voyages, le
télécommunications, l'informatique / multimédia et
l'Automobile.
Tendances sur le marché
Forte croissance du Rich
média et adoption du très haut débit. Au
royaume Uni, toutes les 10 secondes, une personne s'inscrit pour avoir une
connexion. Au dernier trimestre 2004, une publicité en ligne sur quatre
au Royaume Uni était basée sur la technologie Rich Média.
Les publicités sont plus efficaces. Le plus gros annonceur de rich
média en Grande Bretagne était Flash d'Europe qui est
également le plus grand d'Europe. Les taux de CPM en Grande Bretagne,
resteront supérieurs à ceux des autres pays, selon les
prévisions.
D'ici la fin 2006, le marché de la publicité on
line devrait même dépasser celui de la presse écrite pour
atteindre 2,9 milliards d'euros. (Source IAB UK)
IV.2 Le marché allemand de
l'e-pub
Indicateurs de valeur
Selon une étude de l'IAB Europe, le marché
allemand de la publicité sur internet en Allemagne s'élevait
à 555 millions
d'euros. Il se classe ainsi au 3ème rang des plus gros
marchés en Europe.
Indicateurs de volume
L'Allemagne est le pays qui compte la plus importante
population d'internautes (47
millions en 2005). Elle comptait environ 3369
sociétés qui annonçaient sur le web, soit 20% de plus
qu'en 2004. Ce qui confirme la bonne santé du marché allemand et
le fort niveau d'activité des annonceurs.
Top des annonceurs en Allemagne
|
eBay
|
Directline
|
Tchibo
|
Postbank Germany
|
Deli
|
Douglas
|
Finansbank
|
Immonet.de
|
RTL
|
Expedia
|
Tendances et
perspectives
Le Rich média est très populaire. Fin 2004 une
publicité en ligne sur 4 était créée avec une
technologie avancée plutôt qu'avec une technologie classique. eBay
est les plus gros annonceur de rich média en Allemagne.
IV.3
Le marché italien de l'e-pub
Indicateurs de
valeur
En 2005, les dépenses en ligne des annonceurs italiens
s'élevaient à 137 millions d'euros,
soit une augmentation de 18% par rapport à 2004. Entre 2003 et 2004, les
investissements en publicité sur internet ont augmenté de
près de 8%. Ces investissements restent toutefois inférieurs aux
autres pays européens.
Indicateurs de
volume
En Italie les agences de publicité sont très
nombreuses. On en comptait 15700 déjà en 2004. Les plus grandes
agences sont : Armando Testa, Erickson, Euro RSG, Mc Cann, Publicis Havas,
Young & Rubicam Italia.
Secteurs les plus en
vogues
Les principaux annonceurs se regroupent autour de trois
secteurs : les télécommunications, l'automobile et les biens
de consommation.
Produits
publicitaires
Les formats publicitaires les plus utilisés restent la
bannière avec près de 38.9% des
campagnes en ligne avec un chiffre de 53 millions d'euros ; le sponsoring
et les boutons (18,2%) et les mots clés (13,1%).
L'Italie est l'un des pays où les règles en
matière de publicité sont les plus rigides en Europe.
IV.4
Le marché espagnol de l'e-pub__________________________________
Comme
partout en Europe, l'Espagne connaît une croissance après quelques
années de crise.
Indicateurs de valeur
L'e-pub a connu en 2005 une croissance annuelle de
71,7% soit près de 162,42
millions d'euros en investissements publicitaires. Cette tendance
continuera en 2006.
Année
|
Investissements en millions d'euros
|
Croissance (%)
|
2001
|
70 ,30
|
31,6
|
2002
|
71,18
|
+ 1,2
|
2003
|
72,57
|
+ 1,9
|
2004
|
94,59
|
+ 30,3
|
2005
|
162,42
|
+71,7
|
IAB Espagne, PriceWaterHouse, 2006
|
Indicateurs de volume
L'e-pub est un marché en pleine maturité qui
montre des signes de croissance encourageants. Le secteur reste toutefois
très concentré puisque les dix premiers annonceurs en ligne (Ing
Bank en tête de liste) représentent 82,5 % du marché
de l'e-pub. En 2005, 59 % des espaces publicitaires
sur internet ont été vendus en Espagne par les 10 premiers
annonceurs.
Top 5 des annonceurs
|
1
|
Telefónica
|
2
|
BBVA
|
3
|
Vodafone
|
4
|
Match.com
|
5
|
ING Direct
|
Secteurs les plus en vogue
Parmi les secteurs les plus dynamiques sur ce marché,
on trouve : les télécoms, les produits et services
financiers, la culture, l'enseignement, les médias, les transports et le
tourisme. Les services publics sont très présents sur le
marché.
Rang
|
Secteurs
|
Investissements e-pub (millions d'euros)
|
1
|
Télécommunications
|
32,16
|
2
|
Tourisme, transports
|
16,73
|
3
|
Medias, éducation, culture
|
13,97
|
4
|
Automobile
|
13,80
|
5
|
Portails
|
12,67
|
6
|
Services publics / privés
|
6,17
|
7
|
Boissons
|
4,87
|
8
|
Energie
|
3,08
|
Les 5 premières agences de publicité
par investissements
Agences
|
Investissements (millions €)
|
Publicis España
|
176,35
|
Señora Rushmore
|
147,42
|
Tiempo BBDO Madrid
|
142,06
|
Publicis Casadevall Pedreño & PRG M
|
89,01
|
Tiempo BBDO Barcelona
|
58,350
|
Source : Infoadex.es
Tendances et perspectives
Contrairement aux autres pays européens, les
investissements en e-pub restent moins élevés en Espagne. Au
niveau des formats publicitaires, les liens sponsorisés dominent le
marché selon l'IAB (43,6%). Viennent ensuite les bannières,
l'e-mailing et les campagnes Rich media.
SYNTHÈSE SUR L'EXISTENCE D'UNE BASE DE DONNES DES
TARIFS DU MEDIA INTERNET
|
France
|
Grande Bretagne
|
Allemagne
|
Espagne
|
Italie
|
Existence d'une base de données du média
internet
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Oui / Non
|
Nom produit / service
|
Ratecard on line
|
Non identifié
|
AGOF
|
InfoAdex
|
Audiweb
|
Positionnement
|
Base de données des tarifs du média internet
|
.../...
|
Base de données on line
|
Base de données de tous les médias
|
Base de données média
|
Description
|
Services complets qui permettent aux régies
d'élaborer leurs plans de médiaplanning
|
.../...
|
Base de données en ligne
|
Ne propose pas les audiences des sites. Informations surtout
sur les investissements des agences publicitaires interactives.
|
Accès gratuit après inscription aux PAP et VU
d'une quarantaine de sites seulement. Absence des informations tarifaires et
des coordonnées des régies
|
Remarques
|
|
Aucune base trouvée
|
Correspond à Ratecard
|
Rien à avoir donc avec RC
|
Peut correspondre à RC
|
Existence d'un guide de tarifs du media internet
|
Oui (Ratecard Papier)
|
.../...
|
Non
|
Non. Edite des études annuelles sur le marché de
la publicité en général
|
Non
|
Contacts
|
Interne
|
Laurence@iabuk.net
Mission Economique UK
|
IAB Allemagne :
M. Henning : henning@bvdw.org
|
www.infoadex.es
Patricia Sanchez
Mission Eco. Espagne
antonio@iab-spain.net;
aquilino.pena@es.wanadoo.com
|
Mauro Lupi, mlupi@admaiora.com
|
(Données et informations 2005 et début
2006)
Synthèse benchmark à
l'international
Les quatre marchés étudiés dans le
benchmarking sont les plus gros d'Europe d'où leur importance pour
FIVIA.
Au terme des recherches, il apparaît que seule
l'Allemagne (avec la base de données AGOF) semble proposer une base de
données des tarifs du média internet qui peut correspondre
à Ratecard.
En Italie, il existe une base de données
Audiweb qui propose de consulter les audiences et
trafics d'une quarantaine de sites internet. Les informations sur les
régies sont absentes.
Dans ces quatre pays, le volume des publicités sur
internet augmente. Le format publicitaire phare reste le bandeau tandis que le
rich media continue de progresser partout.
On observe également le développement de
nouvelles offres comme le pay per call, les liens contextuels
insérés dans les fils RSS, ou encore des publicités
incluant les technologies Java, Dhtml (Html dynamique)...
Les publicités sur les moteurs de recherche sont
populaires. Cependant, l'environnement multilingue et les règles de
droit posent parfois des problèmes.
Annexe VII : Benchmark - contacts page 50
Conclusion générale
Ce stage a été enrichissant pour moi sur les
plans professionnel et humain. J'ai pu observer certains aspects du
métier de Chef de produit que je n'avais pas intégrés
jusque là. C'est un métier évolutif car souvent, le
produit est amené à changer pour être plus attractif et
rester en adéquation avec les attentes des clients finaux. Ainsi les
principales qualités qui me paraissent nécessaires pour un chef
de produit sont : un sens relationnel, une écoute
particulière, une réactivité face aux différentes
problématiques qui peuvent subvenir.
J'ai travaillé dans un secteur économique
très dynamique, la publicité sur internet. Au regard des
principes du marketing général et des recherches
effectuées, les prévisions sur la croissance des chiffres du
marché (en termes de chiffres d'affaires et de variétés de
formats...), sont positives et à la hausse.
J'ai noté cependant, qu'il n'existe pas encore de
business modèle sur ce marché. On dénombre une multitude
d'acteurs : petites entreprises comme grands groupes de communication tels
que Lagardère, TF1... Il va devenir plus sain avec la disparition de
nombreux petits acteurs car l'e-pub exige une maîtrise des technologies.
On assistera également à une professionnalisation des
métiers.
En ce qui concerne la veille, il est nécessaire de bien
définir les axes de recherche pour répondre à la
problématique soulevée. Parfois l'information recherchée
est difficile à trouver pour la simple raison qu'elle n'existe.
Redéfinir sa problématique s'imposera.
SOMMAIRE DES
ANNEXES_________________________________________________________________
Annexe I : Le marché de la
publicité sur internet en France
43
Annexe II : La publicité en ligne, une
histoire récente (IAB)
45
Annexe III : Les Régies adhérentes
à Ratecard
46
Annexe IV: Les formats et tailles d'inserts dans
Ratecard
47
Annexe V : Organigramme FIVIA
48
Annexe VI : Invitation à la
présentation de Ratecard Automne - Hiver
49
Annexe VII : Benchmarking - Contacts
50
Annexe I : Le
marché de la publicité sur internet en France
IREP 2006
Tableau A
Dépenses de communication des annonceurs
français en 2005
(en milliards d'euros)
|
Médias
|
Montants
|
Evolution 2005/2004
|
Part de marché
|
Médias
|
Presse
|
4,430
|
+ 1,1 %
|
13,9 %
|
Télévision
|
4,028
|
+ 1,0 %
|
12,6 %
|
Affichage
|
1,411
|
- 0,2 %
|
4,4 %
|
Radio
|
0,986
|
+ 1,5 %
|
3,1 %
|
Internet*
|
0,382
|
+ 53,4 %
|
1,2 %
|
Cinéma
|
0,120
|
+ 17,0 %
|
0,4 %
|
Hors médias
|
Marketing direct
|
10,085
|
+ 0,4 %
|
31,7 %
|
Dont mailings
|
4,897
|
-
|
15,4 %
|
Dont prospectus
|
0,764
|
+ 4,5 %
|
2,4 %
|
Dont éditions publicitaires
|
3,618
|
- 1,0 %
|
11,4 %
|
autres
|
0,805
|
+ 5,2 %
|
2,5 %
|
Promotion (PLV)
|
4,939
|
+ 2,4 %
|
15,5 %
|
Relations publiques
|
1,748
|
+ 4,5 %
|
5,5 %
|
Salons et foires
|
1,401
|
+ 2,5 %
|
4,4 %
|
Annuaires**
|
1,133
|
+ 5,0 %
|
3,6 %
|
Parrainage
|
0,828
|
+ 2,1 %
|
2,6 %
|
Mécénat
|
0,354
|
+ 1 %
|
+ 1,1 %
|
Total marché
|
31,844
|
+ 1,9 %
|
100 %
|
Source : France Pub, mars 2006, Journal du Net *Achat
d'espaces et liens sponsorisés **Annuaires papier et Internet
|
Tableau B
Investissements publicitaires par média en
2005 (en millions d'euros)
|
Média
|
Recettes
|
Evolution 2005/2004
|
Part de marché
|
Evolution 2005/2004
|
Presse
|
6.414
|
+ 2,8 %
|
33,5 %
|
- 1,0 point
|
Télévision
|
5.789
|
+ 1,3 %
|
30,2 %
|
- 1,4 point
|
Radio
|
3.140
|
+ 6,9 %
|
16,4 %
|
+ 0,2 point
|
Publicité extérieure
|
2.479
|
+ 3,6 %
|
12,9 %
|
- 0,3 point
|
Internet
|
1.134
|
+ 73,9 %
|
5,9 %
|
+ 2,3 points
|
Cinéma
|
179
|
+ 33,8 %
|
0,9 %
|
+ 0,2 point
|
Médias tactiques
|
15
|
+ 63,4 %
|
0,07 %
|
stable
|
Total
|
19.150
|
+ 5,9 %
|
-
|
-
|
Source : TNS Média Intelligence, janvier 2006
|
Tableau C
Le nombre d'internautes en France
(Individus de 11 ans et plus qui se sont connectés au cours
du dernier mois,)
|
Date
|
Nombre (en millions)
|
Date
|
Nombre (en millions)
|
Juillet 2006
|
27,551
|
Octobre 2004
|
23,18
|
Juin 2006
|
27,289
|
Septembre 2004
|
23,23
|
Mai 2006
|
26,491
|
Août 2004
|
20,49
|
Avril 2006
|
26,52
|
Juin 2004
|
23,93
|
Mars 2006
|
26,78
|
Mars 2004
|
23,05
|
Février 2006
|
26,06
|
Janvier 2004
|
21,72
|
Janvier 2006
|
26,71
|
Décembre 2003
|
21,90
|
Décembre 2005
|
27,21
|
Novembre 2003
|
21,72
|
Novembre 2005
|
25,84
|
Octobre 2003
|
21,6
|
Octobre 2005
|
25,41
|
Septembre 2003
|
19,6
|
Septembre 2005
|
25,05
|
Août 2003
|
18,4
|
Août 2005
|
23,60
|
Juillet 2003
|
20,8
|
Juillet 2005
|
24,30
|
Juin 2003
|
21,4
|
Juin 2005
|
25,60
|
Mai 2003
|
21,2
|
Mai 2005
|
24,80
|
Avril 2003
|
20,4
|
Avril 2005
|
25,23
|
Mars 2003
|
20,3
|
Février 2005
|
24,58
|
Janvier 2003
|
20,1
|
Janvier 2005
|
24,14
|
Décembre 2002
|
18,7
|
Décembre 2004
|
23,91
|
Juillet 2002
|
16,9
|
Novembre 2004
|
24,06
|
Juin 2002
|
16,6
|
Source : Médiamétrie, Mis à jour le
12/09/2006
|
Annexe II : La
publicité en ligne, une histoire récente (IAB)
La publicité sur Internet est une activité
très récente : moins de deux décennies se sont
écoulées depuis l'apparition de la première image
publicitaire sur le Web en 1994.
Dates
|
Evènements
|
27 octobre 1994
|
- Création de la
première
bannière sur Internet pour la campagne AT&T.
Réalisée par l'agence Modem Média, elle est publiée
sur le site HotWired.com
|
1995
|
- Sun lance le langage de programmation Java. Premières
publicités sur Yahoo !
|
1996
|
- Création de l'Advertising Bureau aux Etats-Unis
- Diffusion de la première bannière
publicitaire en France
- Netgravity présente le premier système de
gestion de serveurs
de publicité pour sites Internet
- Première publicité interactive : le jeu
Pong pour Hewlett
Packard
- Lancement de la première version de Flash par
Macromédia
|
1997
|
- Apparition des premiers interstitiels et lancement Realplayer
G2
|
1998
|
- Lancement de Google, premier moteur de recherche mondial
- Fondation de
l'IAB
France
- Direct Hit calcule la popularité d'un site par le
nombre de passages des internautes sur celui-ci
|
1999
|
- Apparition des bandeaux publicitaires à gratter (jeux
en ligne)
- Le service AdNetTrack permet de repérer, d'identifier
et de répertorier, selon la nomenclature SECODIP, les bannières
de publicité présentes sur les sites web.
- Lancement de Windows Média Player 6 par Microsoft et
de Quicktime 4.0 par Apple
|
2000
|
- Essor du pop up et des rectangles en Flash
|
2001
|
- Début de la publicité Rich Média :
lancement de la célèbre campagne IBM «Web site blues" (voir
la
bannière)
- L'IAB Américain définit des formats standard
comme le rectangle ou le skyscraper.
|
2002
|
- BMW utilise une nouvelle technologie pour identifier la
vitesse de connexion des internautes et leur délivrer des alternatives
de formats publicitaires selon le débit utilisé.
|
2003
|
- Lancement de Windows Média Player 9
|
2005
|
- Sortie de Flash 8
|
Source IAB Europe (Synthèse)
Annexe III : Les
Régies adhérentes à Ratecard
Annexe IV: Les formats et
tailles d'inserts dans Ratecard
Type d'insert
|
Taille
|
Type d'insert
|
Taille
|
Type d'insert
|
Taille
|
Bandeau
|
234*60
|
Calque
|
-
|
Rectangle
|
260*360
|
315*40
|
Carré
|
125*125
|
300*100
|
330*60
|
130*130
|
300*250
|
428*230
|
150*150
|
330*180
|
440*150
|
160*160
|
630*90
|
468*60
|
200*200
|
Skyscraper
|
100*200
|
468*120
|
250*250
|
100*360
|
468*180
|
260*360
|
120*240
|
468*230
|
260*500
|
120*450
|
468*240
|
300*100
|
120*600
|
468*300
|
384*320
|
130*540
|
468*460
|
425*600
|
130*600
|
468*60
|
450*350
|
140*600
|
728*180
|
Corner
|
-
|
148*555
|
728*300
|
Flash transparent
|
-
|
148*800
|
728*90
|
Full
|
300*250
|
150*300
|
755*97
|
Habillage
|
-
|
160*300
|
771*30
|
Interstitiel
|
336*500
|
160*600
|
780*80
|
400*300
|
250*600
|
Billboard
|
600*240
|
450*500
|
360*600
|
Bouton
|
50*50
|
500*400
|
Sponsoring
|
-
|
50*72
|
569*250
|
Superstitiel
|
-
|
70*70
|
600*250
|
Text Link
|
25*1
|
80*40
|
605*375
|
72*1
|
88*31
|
750*500
|
80*1
|
100*25
|
800*600
|
160*1
|
100*50
|
800*700
|
Vidéo
|
-
|
120*45
|
Lien
|
-
|
16/9ème
|
300*250
|
120*60
|
Out of the Box
|
-
|
|
320*180
|
120*80
|
Page Evènements
|
-
|
|
|
120*120
|
Players
|
529*355
|
|
|
120*130
|
Pop Under
|
250*250
|
|
|
120*150
|
300*400
|
|
123*62
|
400*400
|
|
123*176
|
500*250
|
|
125*25
|
600*480
|
|
140*25
|
700*400
|
|
148*60
|
720*300
|
|
152*47
|
Pop Up
|
200*200
|
|
159*80
|
250*250
|
|
170*58
|
300*300
|
|
174*44
|
300*400
|
|
180*150
|
PréHome
|
800*600
|
|
200*60
|
Publi rédactionnel
|
-
|
|
200*80
|
|
|
215*80
|
|
|
370*69
|
|
|
Annexe V : Organigramme
FIVIA
Mon rôle dans l'entreprise
SAN
Annexe VI : Invitation
à la présentation de
Ratecard Automne - Hiver
Annexe VII :
Benchmarking - Contacts
[...]
----------------------------------------------
De: Sandra Nsikahana [mailto:snsikahana@fivia.com] Date:
vendredi 29/09/2006 11:47 À: Hoang, Bruce Objet : RE: Veille sur
la publicité sur Internet
Bonjour Bruce,
Merci de m'avoir répondu assez rapidement. J'ai encore
une question pour confirmer les résultats et analyses de mon
étude. Existe t-il des guides des tarifs du média
Internet dans les pays ci-après :
- Allemagne,
- Espagne
- Grande Bretagne et
- Italie.
D'avance Merci !
De: Hoang, Bruce [BHoang@harrisinteractive.com]
Envoyé: vendredi 29 septembre 2006 10:27
À: Sandra Nsikahana
Objet: RE : Veille sur la
publicité sur Internet
Bonjour Sandra,
A ma connaissance il n'y a pas d'organisme centralisateur de
ce genre d'information. Les régies déclarent leurs tarifs et
conditions comme n'importe quel éditeur, ce n'est pas une obligation
mais plutôt une motivation de leur part.
Vous pouvez trouver dans certains pays des syndicats de
régies qui fixent certains standards au niveau de leurs conditions de
ventes... mais cela est assez marginal et le marché autorégule
cela.
Cordialement,
Bruce HOANG
Director Service Bureau Europe- Vice-president IAB Europe
----------------------------------------------
Glossaire
Adserver : outil logiciel permettant
d'exploiter de manière rationnelle la commercialisation de l'espace
publicitaire sur un site internet. Il rapporte en temps réel les
performances exhaustives, précises et détaillées de chaque
emplacement. Il sert de preuve du bon affichage des objets publicitaires et
donc de base de facturation.
CPA (Coût par action) :
l'annonceur paye quand la visite se transforme en action (achat, prise de
contact, abonnement newsletter,...)
CPC (Coût pour un
clic) : l'annonceur paie la campagne à un prix
déterminé de x € par clic. Il ne paye que lorsque que
l'internaute clique sur la publicité
CPM (Coût pour mille) : le
CPM est très souvent utilisé pour facturer les achats de formats
publicitaires sur internet. On achète le fait de montrer mille
impressions de publicité aux internautes.
DHTML : Dynamic HTML,
littéralement « HTML dynamique ». Le DHTML, est un nom
générique donné à l'ensemble des techniques
utilisées par l'auteur d'une page Web pour que celle-ci soit capable de
se modifier elle-même en cours de consultation dans le navigateur Web.
E-pub : mot formé par analogie
à e-business qui signifie electronic publicity ou publicité sur
internet.
Internaute : Personne qui utilise
Internet, quel que soit le lieu de connexion (foyer, bureau, école...)
et la fonction utilisée (messagerie, consultation de sites,
téléchargement de fichiers...).
Médiaplanning : il consiste
à choisir les médias et supports ainsi que le calendrier de
campagne de communication global.
Pages vues avec publicité : pages
vues, sur lesquelles figurent une ou plusieurs annonces publicitaires. C'est un
indicateur de la mesure d'audience d'un site.
Portail : site web proposant un panel de
services internet de nature différente tels que moteur de recherche,
météo, bourse, e-mail).
Rich Média : nouvelle forme de
publicité sur internet qui intègre plusieurs technologies. La
publicité est plus enrichie en terme de contenu car elle intègre
la vidéo, le son, les images dynamiques...
Site-centric : indicateur de mesure
d'audience d'un site. On parle de mesure d'audience
« site-centric » lorsqu'on mesure les pages
téléchargées sur le serveur. Voir aussi user-centric.
User-centric : indicateur de mesure
d'audience. On parle de mesure d'audience « user-centric »,
lorsque l'on mesure les pages vues par les utilisateurs.
Visiteurs Uniques : nombre total d'individus
ayant visité un site au moins une fois pour une période
donnée. Les individus ayant visité le même site plusieurs
fois ne sont comptés qu'une seule fois.
Webplanning : il consiste à
choisir les sites supports utilisés tels que des bouquets
thématiques, des sites, des rubriques, des mots-clés, lors d'une
campagne en ligne ainsi que le calendrier de délivrance des messages.
SOURCES D'INFORMATIONS UTILISEES
Sources
|
Description
|
Internes
|
Rapports de stage
Fiches produit Ratecard
Newsletter Ratecard
|
Mlle Nathalie Maille, M. Abu Rabi
Documents réalisés par le chef de produit
|
Livres
|
La publicité sur internet.
Comment tirer parti efficacement
de l'e-pub
Communiquer sur Internet 2005
et 2006
Les médias en France
|
Ouvrage collectif coordonné par Xavier Husserr. Dunod -
2000
Brochures éditées par l'IAB
Jean-Marie Charon.
Repères 2004-128 pages
|
Newsletter
|
CB News
JDN, JDM, Internaute magazine
ZD Net
|
Informations quotidiennes sur le marché des NTIC en
général et de la publicité sur Internet en particulier.
|
Officiels
|
IAB (cabinet d'études)
EIAA
SRI
On line Publisher Association
(OPAE)
UDECAM
Missions économiques
|
Rapports IAB :
On line advertising breaks 4bn in Europe;
Online marketing Europe 2006
AL, ES, GB et IT
|
Outils utilisés
|
Base de données de la
bibliothèque de droit d'Orléans
Dico du Net
|
Service de documentation de la faculté
d'Orléans
Définitions des termes techniques
|
Publications
|
Article :
« La mesure d'audience
sur internet Octobre 1999, Yves
Costes. Cahier n°278 »
|
Université Paris Dauphine DMSP. Cahiers de recherche
|
Organismes de mesure d'audience
|
Médiamétrie / TNS
Netvalue
CESP
|
Etudes et autres rapports
|
Sites internet
|
Sites institutionnels
Portails des régies
|
Adlink.com, Bestofmedia, Ciao, Doctissimo,
|
Autres sites internet
|
Internet.gouv
ABC netmarketing
|
|