II- Coopération
politique
Le 11 septembre et le terrorisme international a eu un impact
important sur la politique sécuritaire dans la région.
Après le11 septembre 2001, l'Algérie a lié son terrorisme
à celui qui a frappé les Etats-Unis, ce qui lui a procuré
des avantages politiques, sécuritaires et technologiques. Cela est du
fait que la menace est simplifié dans par l'invocation d'Al Qaeda
à tout les coups : celui-ci devient un label englobant l'ensemble
des réseaux Djihadistes internationaux, les organisations locales comme
le GSPC, le Groupe Islamique Armée marocain, et d'autres militants
autonomes. Du temps de la guerre civile en Algérie, le GSPC n'a eu de
raisons d'existence que dans le cadre national, contre le pouvoir des
militaires.
De nombreuses mesures
étaient prises par les Etats de la région concernés. La
Convention de l'Union Africaine pour la lutte contre le terrorisme interdit
d'assister les organisations terroristes.
Rencontre multilatérale au sommet à Alger en
septembre 2002 où il y a eu l'adoption un plan d'action contre le
terrorisme (aspects policiers, judiciaires, contrôle aux
frontières, échanges d'informations).
La Communauté des États sahélo-sahariens
(Cen-Sad) a organisé le sixième sommet le 14 Mai 2004, dans
laquelle a été évoqué notamment la question du
terrorisme, et la possibilité de coopération contre ce
phénomène.
Le Sénégal et le Maroc ont crée un cadre
de coopération en matière de renseignement et de la police.
Un centre africain d'études et de recherches contre le
terrorisme, basé à Alger, a été créé
fin 2004 sur l'initiative de l'Union Africaine, avec le soutien financier
américain, onusien et européen.
1-
Recomposition des alliances après le 11 septembre
Le rapprochement entre le Maroc et l'Espagne, dont les
relations étaient devenues difficiles jusqu'alors du fait des questions
de l'immigration clandestine.
La mise en place de la Pan Sahelien Initiative par le
Département d'Etat américain, et qui a été
étendu en 2004 au Maroc, à l'Algérie et à la
Tunisie. L'approche américaine a préféré de
contourner la planification et le déploiement d'une forte et importante
présence de troupes américaines au profit d'un déploiement
de forces spéciales, plus discrètes et probablement moins
coûteuses, capables de former les forces locales.
Les Etats-Unis et l'Algérie ont
développés des relations en matière de
sécurité, considérés comme concurrentielles
à celles entre Paris et Alger.
Le 21 septembre 2004, à sa première intervention
devant l'Assemblée Générale des Nations Unis, le
Président du gouvernement espagnol, José Louis Rodrigo Zapatero,
proposa la création d'une Alliance des Civilisations entre l'Occident et
le monde Arabo Islamique, l'esprit de cette alliance est que la paix et la
sécurité ne peuvent exister que par l'intermédiaire des
Nations Unies, de la légalité internationale, des droits humains,
de la démocratie, de l'État de droit et de
l'égalité entre les hommes et les femmes.
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