IV.2 - La gestion des ressources humaines après la
fusion :
Tout d'abord, il faut noter que la fusion de la Sudinvest
Fininvest n'a pas suscité un grand effort de gestion spécifique
aux fusions, de part la taille de l'entreprise absorbée (7 cadres) d'une
part, et de part la non gravité des problèmes rencontrés
pendant l'intégration de l'autre. Le fait d'intégrer 7 personnes
au sein d'une entreprise qui comptée une trentaine n'est pas aussi
difficile que le fait d'intégrer des centaines comme c'est le cas des
grandes fusions internationales. D'où, les problèmes qu'on a
évoqués dans la section précédente n'étaient
que de courte duré et étaient disparus avec le temps
malgré le fait qu'aucun effort réel d'intégration n'a
était entrepris par les responsables de la fusion. « Au
début on croyaient que ces problèmes persisteraient, mais une
année était suffisante pour qu'ils disparaissent » (Ex
Sudinvest).
Après des années, l'équilibre s'est
établit tout seul entre les deux entités le critère de
compétences a pris le dessus sur le critère de rapport de force
acquéreur /acquis. Cet équilibre s'est renforcé avec le
recrutement de nouveaux cadres et le détachement de certains à la
banque du sud.
Mais on tient à préciser que les
problèmes liés à l'identité persistent encore
même après presque huit ans de la fusion, les employés font
toujours la distinction Fininvest Sudinvest et se considèrent toujours
meilleurs par rapport à leurs compétences. Mais ce
problème est latent et n'apparaît que lors d'incidents.
Il est évident qu'en fonction du contexte de la fusion
les responsables de la fusion peuvent parvenir à résoudre
certains problèmes mieux que d'autres. Dans ce cas de fusion les
différences de politiques de ressources humaines ont été
bénéfiques à l'intégration.
Validation de l'hypothèse 4 : Les
différences de politiques ressources humaines entre les fusionnés
sont à l'origine des difficultés rencontrer.
La Sudinvest représentait une opportunité aux
employés de la Fininvest vu qu'elle était plus importante que
leur entreprise d`origine dans le secteur et donc présentait plus
d'avantages, les nouveaux venus avaient de l'attrait à la nouvelle
entreprise vu sa place prestigieuse au sein du secteur et de part les avantages
qu'elle offrait. Etant filiale d'une banque la rémunération et
les avantages sociaux y étaient plus intéressants.
De ce fait les différences entre les deux politiques
ressources humaines n'ont pas étaient à l'origine des
difficultés rencontrer, au contraire les employés de l'entreprise
absorbée étaient favorable à l'ajustement entrepris par la
Sudinvest à cet égard et ceci a atténué leur
sentiment d'inconfort vis-à-vis la fusion.
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