LEXIQUE
Ø Balance des paiements: document
présentant dans un cadre comptable toutes les opérations
effectuées pendant une période (trimestre, année) entre
les résidents d'une économie nationale et les non
résidents.
Ø Balance commerciale :
récapitulation des importations (FAB) et exportations (FAB) de
marchandises faisant apparaître le solde commercial c'est-à-dire
la différence entre les exportations et les importations. La balance
commerciale est excédentaire lorsque son solde est positif.
Ø Pays d'achat : pays de
résidence du vendeur de la marchandise.
Ø Pays de vente : pays de
résidence de l'acheteur de la marchandise.
Ø Compétitivité à
l'exportation d'un pays : aptitude d'un pays à faire face
à la concurrence internationale en conservant ses parts de
marchés internationaux ou en conquérant de nouvelles parts. Elle
se mesure ex post par l'observation de l'évolution des parts de
marché.
Ø Elasticité :
sensibilité d'une variable X à une variable Y, mesurée par
le rapport de la variation relative de X à celle de Y (approximation
acceptable pour une faible variation de Y, la définition relative de
l'élasticité faisant référence à des
dérivées).
Ø Price takers : dans le contexte
d'un marché de concurrence pure et parfaite, ce sont les agents
économiques qui sont preneurs de prix c'est-à-dire que les prix
s'imposent à eux. Autrement dit, le producteur peut vendre autant qu'il
le souhaite au prix du marché sans que celui-ci ne baisse et le
consommateur acheter autant qu'il le désire sans que le prix
n'augmente.
Pour le commerce extérieur et relativement à un
produit donné, les price takers représentent les pays
exportateurs ou importateurs dont les prix de vente et d'achat internationaux
s'imposent à eux en ce sens qu'ils ne peuvent pas influencer leur
évolution soit en raison de l'atomicité des marchés, soit
alors en raison de la faiblesse de leur niveau d'offre ou de demande sur
lesdits marchés.
Ø Zone monétaire :
ensemble de pays généralement regroupés autour d'un pays
central et dont les monnaies sont convertibles entre elles à taux fixes
et les réserves de change mises en commun.
Ø Parité des pouvoirs
d'achat : c'est un concept qui a deux applications :
- il a été utilisé par Gustav Cassel en
1918 comme théorie de détermination du taux de change moyennant
la loi du prix unique. Cette loi stipule qu'en l'absence des coûts de
transaction, les prix des biens et services sont identiques entre pays au taux
de change près c'est-à-dire :
P' = E * P avec P' = prix d'un panier de biens
échangeables dans le pays A ;
P = prix du même panier de
biens dans le pays B ;
E = taux de change au certain de la monnaie du
pays B par rapport à celle du pays A.
Cette version de la théorie de la parité des
pouvoirs (PPA) d'achat est appelée PPA absolue. Elle a montré
certaines limites notamment dues aux coûts de transaction parfois
considérables qui accompagnent souvent les échanges et à
l'existence des biens et services non échangeables qui ne sont pas pris
en compte.
- Ensuite, elle permet de faire les comparaisons inter
nationales sur les niveaux de vie entre différents Etats en
évitant les problèmes posés par les taux de change et par
le fait que la structure des prix relatifs n'est pas la même partout.
Ø Taux de change d'une monnaie :
prix auxquels s'échange une monnaie nationale relativement aux autres
sur les marchés de change.
Parmi les taux de change, on distingue entre autres le taux de
change effectif nominal (TCEN), le taux de change effectif réel (TCER)
et le taux de change d'équilibre.
- Le TCEN : c'est la
moyenne des indices du taux de change de la monnaie d'un pays, cette moyenne
étant exprimée dans les monnaies des différents pays avec
lesquels il est économiquement en relation et étant
pondérée par le poids respectif des pays partenaires dans ces
échanges. Ainsi :
Avec Tin = nombre d'unités de devises du pays par
unité de monnaie nationale à l'époque n, et Ti0, le
même prix à l'année de base. Wi = poids relatif du pays
étranger i dans les échanges du pays considéré en
moyenne sur la période.
Avec Tin = nombre d'unités de devises du pays i par
unité de monnaie nationale à l'époque n, et Ti0, le
même prix à l'année de base. Wi = poids relatif du pays
étranger i dans les échanges du pays considéré en
moyenne sur la période.
TCEN = .
- Le TCER : c'est un indicateur
de compétitivité obtenu en corrigeant le TCEN par le rapport
entre l'indice des prix intérieurs et la moyenne des indices des prix
externes. D'où :
Avec Pc = indice des prix à la consommation dans le
pays. Pce = moyenne des indices de prix à la consommations dans les pays
étrangers.
Avec Pc = indice des prix à la consommation dans le
pays. Pce = moyenne des indices de prix à la consommations dans les pays
étrangers.
Avec Pc = indice des prix à la consommation dans le
pays. Pce = moyenne des indices de prix à la consommations dans les pays
étrangers.
TCER = TCEN *
- Le taux de change d'équilibre entre deux
monnaies : c'est le taux de change auquel le prix d'un ensemble de biens
exprimés dans ces deux monnaies s'équilibre. Selon l'organisation
de coopération et de développement économique (OCDE), le
taux de change d'équilibre est donné par la notion de
parité de pouvoir d'achat (PPA).
Ø Monnaie forte : monnaie qui a
un taux de change au certain élevé relativement à celui
des autres monnaies.
Ø Monnaie
sous-évaluée : monnaie dont la valeur nominale sur
les marchés de change est en deçà de sa parité
économique par rapport à une autre monnaie. Comme l'a
affirmé Nicolas Hartog à propos de la
sous-évaluation : « Elle entraîne une augmentation
du prix des importations qui peut avoir un effet inflationniste pour
l'économie. Elle baisse aussi artificiellement le prix des biens
exportés, ce qui stimule leur compétitivité, pour autant
que l'inflation interne reste maîtrisée ».
Ø Monnaie
surévaluée : monnaie dont la valeur nominale sur
les marchés de change est au dessus de sa parité
économique par rapport à une autre monnaie. A l'inverse de la
sous-évaluation, elle peut entraîner une baisse des prix à
l'importation et une hausse des prix des biens exportés qui peut faire
perdre en compétitivité prix à l'exportation.
Ø Arrimage d'une monnaie sur une
autre : une monnaie est arrimée sur une autre lorsqu'elle
est en régime de change fixe avec cette dernière qui lui apporte
de par des accords de convertibilité la garantie internationale
nécessaire aux opérations de change avec les autres monnaies.
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