ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITÉ LIBRE DES PAYS DES GRANDS LACS DE BUKAVU
ULPGL/BUKAVU
BP.1691/BUKAVU
FACULTÉ DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE
L'ÉDUCATION
PROBLÉMATIQUE DE LA MOTIVATION DES RESSOURCES
HUMAINES DANS UNE ENTREPRISE PUBLIQUE. CAS DE LAREGIDESO/BUKAVU.
251695616DÉPARTEMENT DE PSYCHOLOGIE
Par : MULONDA KITOGA Jospin
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention du diplôme de licence en psychologie
251696640
: Psychologie du Travail
: Prof. Denis LUHIRIRI
: Ass.2 Karl MULUMEODERHWA
251698688
Option
Directeur
Encadreur
251697664
JUILLET 2017
DÉDICACE
À toute la famille Kitoga Mukunda.
REMERCIEMENTS
Le présent travail connait sa réalisation
aujourd'hui grâce à un long encadrement mené par nombreuses
personnes qui s'y sont investies.
C'est maintenant le moment parfait d'exprimer nos
sentiments de gratitude et de reconnaissance à vous tous parents,
éducateurs, frères et soeurs, amis et connaissances pour votre
assistance morale, spirituelle, scientifique, financière et
matérielle durant toutes nos années d'études et surtout
celles universitaires.
Notre profonde reconnaissance va particulièrement
vers le ProfesseurDenis LUHIRIRI qui a bien voulu diriger ce travail, en
dépit de ses multiples occupations, en donnant ses directives et
orientations précises qui ont donné forme à notre
étude.
Nous adressons aussi nos vifs et sincères
remerciements à l'assistant Karl MULUMEODERHWA en sa qualité
d'encadreur dont les remarques judicieuses et dévouées nous ont
permis de surmonter les multiples difficultés
rencontrées.
Nos remerciements s'adressent également à
nos enseignants de l'école primaire et secondaire ; ainsi qu'au
personnel administratif et scientifique de l'Université Libre des Pays
des Grands Lacs (ULPGL/BKV), pour nous avoir communiqué leur
expérience, leurs réflexions, leurs connaissances sans lesquelles
nous n'aurions jamais écrit ce travail.
À vous tous passionnés de poursuivre le
même but que nous aujourd'hui mieux qu'hier et demain mieux
qu'aujourd'hui de nous compléter, car ce que nous connaissons n'est
qu'une perle d'eau, mais ce que nous ignorons encore est un océan.
Trouvez ici l'expression de notre profonde gratitude.
SYMBOLES, SIGLES ET ABRÉVIATIONS
ABERME : Agence Béninoise
d'Électricité Rurale et Maîtrise d'Énergie
BKV : Bukavu
CERDAF : Centre de Recherche et de
Développement en Afrique
CORAR :Compagnie Rwandaise
d'Assurance et de Réassurance
DP : Direction Provinciale
f : Fréquence
fo : Fréquence
observée ou calculée
ft : Fréquence
théorique ou tabulaire
N : Effectif total
ONG : Organisation Non
Gouvernementale
% : Pourcentage
RDC : République
Démocratique du Congo
Recouv. : Recouvrement
REGIDESO : Régie de
Distribution d'Eaux
RH : Ressources Humaines
SA : Société
Anonyme
SNEL : Société
Nationale d'Électricité
SORAS : Société
Rwandaise d'Assurances
TFC : Travail de Fin de
Cycle
ULPGL : Université Libre
des Pays des Grandes Lacs
USK : Université Simon
Kimbangu
SRH : Service des Ressources
Humaines
x2 cal :
Chi-carré calculé
Ó : Somme
LISTE
DES TABLEAUX
Tableau 1 : La taille de l'échantillon
Tableau 2 : Identification des enquêtés par
sexe
Tableau 3 : Identification des enquêtés par
âge
Tableau 4 : Identification des enquêtés par
ancienneté
Tableau 5 : Opinion des enquêtés sur la
promotion des agents à la REGIDESO/BKV
Tableau 6: Formation du personnel à la
REGIDESO/BKV
Tableau 7 : La motivation par récompense au sein de
la REGIDESO/BKV
Tableau 8 : Administration des sanctions à la
REGIDESO/BKV
Tableau 9 : Satisfaction du personnel issue de la
motivation
Tableau 10 : Amélioration de la politique de
motivation
Tableau 11 : Propositions des enquêtés pour
améliorer la politique de motivation
0.
INTRODUCTION
0.1.
Problématique
Depuis la création du monde jusqu'à maintenant,
l'homme, étant un être doué de l'intelligence et de
pouvoir, est contraint d'être responsable de sa survie.
Raison pour laquelle partout au monde,
généralement, et plus particulièrement en Afrique, comme
en RDC, l'être humain est dans la coercition de mener des
démarches pour subvenir à ses besoins, soit en travaillant et en
créant d'emploi pouvant lui permettre de gagner quelques prix en
redevance pour assurer une réponse adéquate et efficace à
ses descendants.
Vu la situation malaise des États africains comme la
RDC en particulier, l'homme ayant l'esprit de travail sera motivé par la
recherche de la satisfaction de ses besoins dans ses engagements au service du
travail.
Dans l'ancien temps comme aujourd'hui, une organisation telle
qu'elle, gouvernementale ou non, son objectif principal est d'atteindreune
bonne performance. Quel que soit le degré d'intelligence, d'aptitude, ou
de dextérité d'une personne, sa compétence ne suffit
pas à lui permettre d'atteindre une forte productivité. Pour
y parvenir, la personne doit également être motivée. Les
motifs spécifiques auxquels obéissent les employés dans le
travail affectent leur productivité.
La plupart des organisations réussissent et d'autres
échouent. Le succès tout comme l'échec de celles-ci est
causé par différents facteurs et ceux-ci sont liés aux
aspects financiers, matériels, humains et managériaux. Bien
souvent les responsables ou chefs d'entreprises ont toujours tendance à
attribuer leur réussite ou leur échec en se basant surtout au
facteur financier et administratif seulement.
La plupart d'elles semblent ignorer la part réelle et
le rôle capital que contribue le facteur humain dans l'accroissement de
leur productivité.
Rares sont les processus de gestion qui permettent d'influer
sur le comportement des hommes et sur les performances de l'entreprise avec
autant d'efficacité que la gestion des ressources humaines. Pour toute
entreprise, la meilleure stratégie pour améliorer la performance
managériale est d'être convaincue que les hommes sont leur
principal atout. (COLLIN, EG.C. & DEVANNA, M.Q. 1991, p. 305).
C'est ainsi que NIZEYUMUKIZA J. (2009, p.2) dit que la
motivation des ressources humaines provoque le désir d'accomplissement
qui se définit comme une disposition permanente de la
personnalité qui pousse l'individu à tendre vers la performance
et le dépassement dans des situations où le rendement peut
être évalué en fonction de certains standards d'excellence.
C'est dans ce processus d'agissement que l'employé, en tant
qu'être humain, se dynamise de façon à atteindre ses buts,
de combler ses désirs, et de gravir des échelons au sein de
l'entreprise.
Les ressources humaines motivées maintiennent toujours
leurs objectifs, afin d'accroître leurs efforts dans les conditions
optimales, elles veulent toujours à tout prix réaliser leur
tâche, afin qu'elles soient au-dessus de tout reproche. Dans le but de
rester un exemple au sein du groupe, l'employé motivé consacre
son temps à l'entreprise et demeure toujours vigilant et diligent dans
ses oeuvres tout en développant ses propres stratégies et fait
porter attention sur ses compétences, afin de faire coïncider ses
objectifs avec les finalités de l'entreprise, ce qui va lui faire jouir
des avantages précieux et suivre un parcours extraordinaire de
performance. (HELLRIEGEL D. 2007, p.169).
En général, un manque de motivation des
ressources humaines cause un dysfonctionnement du système qui occasionne
un blocage dans le système de valeur, ce qui conduit à un
changement imprévu et des contraintes qui produisent des ennuis à
l'entreprise. Dans la quantité et la qualité des services qui
vont régner des vides qui menacent l'entreprise à l'avenir.
D'après TERRY, F. et FRANKLIN, G. (2000, p.575),
les organisations qui se transforment avec succès sont celles qui
intègrent la gestion de leurs ressources humaines dans
l'élaboration et déploiement de leur stratégie.
La réussite des entreprises, en général,
dépend de la façon dont le personnel est géré, car
celui-ci est le moteur dans la gestion d'une entreprise. La motivation des
ressources humaines qui est un facteur indispensable à la performance
des entreprises ; est un facteur que les managers de ces entreprises
doivent prendre en considération.
Dans tous ces aspects, l'angle que nous retenons est la
problématique de la motivation des ressources humaines dans les
entreprises publiques, pour approfondir le sujet.
Pour effectuer cette étude, nous avons choisi la
Régie de Distribution d'Eau (REGIDESO/BUKAVU) pour tenter de
répondre à quelques préoccupations de cette recherche.
0.2.
Questions de recherche
Dans tout travail de recherche il faut qu'il y ait un fil
conducteur pour guider la recherche. Ainsi donc, nous avons réparti les
questions de recherche en une question principale et trois autres
spécifiques.
0.2.1.
Question principale
Cette question est formulée de la manière
suivante :
Ø Les travailleurs de la REGIDESO/BKV connaissent-ils des
problèmes de motivation ?
0.2.2.
Questions spécifiques
Ces questions sont les suivantes :
Ø Quelles sont les difficultés liées
à la motivation chez les travailleurs de la REGIDESO/BKV ?
Ø Les travailleurs bénéficient -ils des
récompenses conformément à leurs besoins?
Ø Les travailleurs bénéficient -ils d'une
formation pouvant les aider à réaliser un travail bien
fait ?
0.3.
Hypothèses de recherche
Partant de la définition de P.PONGERE cité par
CUMA K. (2009, p.4), l'hypothèse est une proposition des
réponses aux questions posées ou que l'on se pose à propos
de l'objet de recherche formulé en terme tel que l'observation et
l'analyse puissent fournir une réponse.
Pour MASIALA M. et LUKUMBANGI (1993, p.18), l'hypothèse
est une réponse anticipée à la question que le chercheur
se pose au début de son sujet.
D'après MACE G. (1985, p.112), l'hypothèse est
une réponse anticipée que le chercheur formule à la
question spécifique de recherche.
Dans le cadre de cette étude, l'hypothèse est
considérée comme une réponse provisoire à une
question que le chercheur se pose avant la recherche.Nous avons pris les
hypothèses suivantes qui pourront être infirmées ou
confirmées à la fin de notre recherche.
0.3.1.
Hypothèse principale
Cette hypothèse est émise de la manière
suivante :
Ø Les travailleurs de la REGIDESO/BKV
connaitraient certains problèmes liés à la motivation.
0.3.2.
Hypothèses spécifiques
Pour répondre aux questions spécifiques de notre
recherche, nous cherchons à vérifier que :
Ø la REGIDESO/BKV rencontrerait certaines
difficultés dans la motivation de son personnel ;
Ø les travailleurs de la REGIDESO/BKV
recevraient des récompenses qui ne répondent pas aux besoins
personnels de chacun ;
Ø à la REGIDESO/BKV, les travailleurs
bénéficieraient d'une formation pour le renforcement de leurs
capacités, afin de fournir un travail bien fait.
0.4.
Objectifs du travail
Dans tout travail intellectuel, il faut déterminer des
objectifs permettant de mieux guider la recherche et mieux concentrer une
attention sur certains éléments précis pour ne pas
désorienter l'étude dans les inutiles. Ainsi donc, nous avons
décliné les objectifs en un objectif principal et trois
objectifs spécifiques.
0.4.1.
Objectif principal
Le présent travail poursuit comme objectif
d'étudier la problématique de la motivation des ressources
humaines dans une entreprise publique. Cas de la REGIDESO/BUKAVU.
0.4.2.
Objectifs spécifiques
Pour atteindre l'objectif principal, nous allons tenter plus
précisément de (d') :
Ø vérifier si la REGIDESO rencontre certaines
difficultés dans la motivation de son personnel ;
Ø voir si les travailleurs reçoivent des
récompenses qui répondent aux besoins personnels de
chacun ;
Ø examiner si les travailleurs
bénéficient d'une formation de renforcement de capacités
pour mieux réaliser leurs tâches.
0.5.
Choix et intérêt du sujet
0.5.1.
Choix du sujet
Le choix de ce sujet se justifie par le fait que lors de notre
descente dans certaines entreprises publiques de la ville, nous avions pu
prendre contact avec le personnel concernant la motivation. Pour en savoir
plus, nous avons jugé bon d'entreprendre cette étude.
0.5.2.
Intérêt du sujet
Cette étude présente un triple
intérêt :
1. Intérêt personnel
La prise en considération de la problématique de
motivation des ressources humaines est un thème qui nous
intéresse particulièrement à l'ère actuelle de la
mondialisation. Après avoir appris les différentes
théories relatives à la motivation tout au long de notre
formation, nous avons voulu nous rendre compte de leur application au sein
d'une entreprise.
2. Intérêt sur le plan
académique et scientifique
Nous ne produisons pas ce travail pour seulement l'obtention
du diplôme, mais aussi pour qu'il soit un miroir des autres chercheurs
qui viendront après nous.
Cette étude pourrait servir de cadre de
référence et de documentation à tout celui qui
s'intéresserait au problème de la motivation dans une entreprise.
3. Intérêt sur le plan pratique et
social
Cette recherche veut montrer comment les agents se comportent
en milieu professionnel, en général, et la manière dont la
REGIDESO arrive à remplir les facteurs de motivation pour ses RH dans la
politique d'accroitre son rendement et sa productivité.
0.6.
Délimitation du sujet
Normalement, tout travail est limité dans l'espace et
dans le temps.
0.6.1.
Sur le plan spatial
Dans l'espace, cette étude se situe dans les
entreprises publiques, en général, et la REGIDESO/BUKAVU, en
particulier, située dans la Ville de Bukavu, Province du Sud-Kivu, en
République Démocratique du Congo.
0.6.2.
Sur le plan temporel
Cette étude porte sur une période allant de 2015
à 2016. Période à laquelle nous avons la facilité
ou l'accès aux données qui sont encore récentes pour notre
étude et qui coïncide avec la réalisation de cet outil
scientifique.
0.7.
Subdivision du Travail
Hors mis l'introduction et la conclusion, la présente
étude est subdivisée en quatre chapitres :
Ø lepremier chapitre est consacré aux
considérations théoriques et porte sur le cadre conceptuel du
travail, la revue de la littérature, la motivation ainsi que les travaux
antérieurs sur la motivation ;
Ø le deuxième est axé sur la
présentation du milieu d'étude;
Ø le troisième chapitre a trait au cadre
méthodologique de la recherche et traite des points tels que la
détermination de la population d'étude, d'échantillon
d'étude, les méthodes et techniques de récolte de
données, le mode de dépouillement, la technique de traitement des
données, ainsi que les difficultés rencontrées ;
Ø le quatrième chapitre porte sur la
présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats.
PREMIER CHAPITRE :
CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES
Ce chapitre portant sur le cadre conceptuel et
théorique comprend trois sections : la définition des concepts
clés, la présentation de quelques théories de motivation
et l'état de la question.
1.1.
Définition des concepts clés du travail
Il convient à ce point de signaler que les mots peuvent
avoir plusieurs sens selon qu'ils sont utilisés dans tel ou tel autre
contexte. Pour GEORGES B. cité par CUMA K. (op.cit, p.5), un
concept est une mise sur pied d'un système trilogique, une
élaboration lexicale des notions de base, des concepts clés.
1.1.1.
La motivation
Selon ROBBINS S. et JUDGE T. (2006, p.196), la motivation
est un processus par lequel un individu confère à son action une
intensité, une direction et une persistance, en vue d'atteindre un
objectif donné.
Claude LEVY-LEBOYER cité par MUCHA L. (2010, p.11),
auteur de nombreux ouvrages sur la motivation des individus au travail, nous
propose la définition suivante : «La motivation peut être
décomposée en 3 étapes qui se définissent dans le
cadre des actions visant la poursuite d'un résultat donné, donc
d'une performance :
- le choix de l'objectif ou encore l'acceptation par
l'individu d'un objectif qui lui est assigné ;
- la décision, souvent implicite, qui concerne
l'intensité de l'effort que cet individu va consacrer à atteindre
cet objectif ;
- la persévérance dans l'effort au fur et
à mesure qu'il se déroule et en fonction des retours
d'information sur ses résultats par rapport à l'objectif à
atteindre.
En d'autres termes, être motivé, c'est
essentiellement avoir un objectif, décider de faire un effort pour
l'atteindre et persévérer dans cet effort jusqu'à ce que
le but soit atteint ».
Quant à Louis BERGERON cité par idm. (2010,
p.11), la motivation : «est une force intérieure poussant
l'individu à agir dans le sens des objectifs organisationnels, tel qu'il
les perçoit. Il s'agit donc d'une optimisation de l'effort vers un but
précis et non d'une simple dépense d'énergie.»
A la lumière de toutes ces définitions,
considérons la motivation au travail dans cette étude comme toute
force d'origine interne ou externe poussant un travailleur à agir
dans une mesure possible à atteindre l'objectif assigné.
1.1.2.
Ressources humaine
A la lumière de la thématique, dans
« ressources humaines », nous avons le concept
« ressource » qui, selonGRANT, (1991, p.42), les ressources
sont des inputs entrant dans le processus productif de base, celui de
transformation des matières premières en produits finis. Ces
ressources peuvent inclure le capital physique, les ressources
financières et physiques, celles technologiques, humaines et
organisationnelles. Il continue en disant que les ressources sont des inputs du
processus de production. Il suggère six catégories des ressources
à savoir : les ressources humaines, matérielles,
financières, technologiques, de marque et réputation et celles
organisationnelles.
Quant à GIRAUD (2004, p.7), les ressources recouvrent
les moyens affectés à une organisation ou une
entité : ressources financières, ressources
matérielles, mais aussi ressources humaines comme les loyers, les
équipements ou les consommations et, le cas échéant, les
ressources immatérielles comme le savoir-faire et les brevets.
Les ressources mises à la disposition d'une entreprise
sont généralement catégorisé en quatre classes
à savoir : les ressources matérielles, les ressources
financières, les ressources informationnelles et, enfin, les ressources
humaines qui nous intéressent beaucoup pour notre travail.
Selon PERETTI J. cité par TSHIKUNA TSHITUKA (2000,
p.13), les ressources humaines représentent, pour une entité
donnée, qu'il s'agisse d'une entreprise, d'une organisation ou encore
d'une unité de production de service et/ou de commercialisation ;
l'ensemble des personnes qui participent à l'accomplissement de sa
mission.
D'une manière générale, les facteurs de
la production sont constitués du capital et de la main d'oeuvre. Dans
cette perspective, les ressources humaines font référence
à toute les composantes de la main d'oeuvre qu'il s'agisse des
dirigeants ou encore des agents d'exécution.
Avec LAY G. cité par Claude LOKUSU (2009, p.10), la
tendance actuelle est que la chaleur d'une entreprise dépend moins de
l'importance des autres ressources que de la manière dont elle emploie
les hommes. Ces sont donc les hommes et les femmes d'une organisation qui sont
envisagés comme des ressources humaines.
Pour nous, les ressources humaines sont un ensemble
d'individus qui agissent dans la manière de poursuivre la mission d'une
organisation.
1.1.3.
Entreprise publique
Le concept d'entreprise est tellement complexe qu'il renferme
plusieurs définitions qui varient selon les auteurs et les domaines dans
lesquels il est utilisé.
CHEVALIER (1976, p.26) définit l'entreprise comme
étant « Une unité sociale, économique dont l'objet
est de produire les biens et /ou des services destinés au marché
en vue de réaliser un bénéfice.
Pour sa part, ÉMILE DURKHEIM (1968, p.36) définit
l'entreprise comme étant « une association libre d'hommes qui
mettent en commun une partie de leurs épargnes ou de leurs actions en
vue de procurer leur revenu ».
De notre part, une entreprise publique est une organisation de
production des biens ou des services qui appartiennent à
l'État.
1.2.
Quelques théories de la motivation
Cette section nous permettra d'appréhender les
principales théories de la motivation au travail. Nous distinguerons,
d'une part, les théories du contenu et, d'autre part, les
théories du processus.
1.2.1.
Les théories du contenu
Une des questions de base qui a animé les recherches
sur la motivation est celle de son contenu. De quoi est-elle faite ? Qu'est-ce
qui motive les individus ? Il s'agit ici des questions qui sont à la
base de l'intérêt pour la motivation. Nous allons ainsi nous
intéresser aux différents travaux qui constituent les
théories dites du contenu.
a) La théorie de l'Homme social selon E.
Mayo
E. Mayo est un sociologue et psychologue australien à
l'origine du mouvement des relations humaines. Il est d'ailleurs
considéré comme l'un des pères fondateurs de la sociologie
du travail. E. Mayo a voulu compléter l'hypothèse taylorienne qui
ne prenait en compte que les techniques et les conditions matérielles du
travail pour améliorer la productivité, au prix d'un isolement du
travailleur. Il a étudié l'impact de l'ajout de certains
avantages pour les employés dans le cadre taylorien (salaires corrects,
environnement de travail, horaires, sentiment de sécurité sur son
lieu de travail, sécurité de l'emploi, etc.). De ses
expérimentations, il a déduit l'importance du climat
psychologique sur le comportement et la performance des travailleurs.
L'une de ses expériences la plus connue est sans doute
l'expérience de Hawthorne menée en 1930, dans l'usine Western
Electric près de Chicago.
L'usine Hawthorne, constituée de plusieurs ateliers
occupant une main d'oeuvre ouvrière principalement féminine,
assemblait des circuits électriques destinés à des
appareils de radio.
E. Mayo décida de constituer un groupe test dans un
atelier à part, afin de vérifier en quoi les modifications des
conditions de travail pouvaient influer sur la productivité du travail
des exécutants. Un autre atelier dans lequel les conditions de travail
n'étaient pas modifiées servait de groupe témoin.
Mayo vérifia que l'amélioration des conditions
matérielles de travail, l'éclairage en particulier, faisait
croître la productivité. Mais il s'aperçut aussi,
paradoxalement, que la suppression de ces améliorations (allongement des
horaires, interdiction de parler pendant le travail, etc.) ne faisait pas
baisser la productivité. D'autre part, E. Mayo et son équipe
constatèrent que la productivité des ouvrières dans
l'atelier témoin avait, contre toute attente, tendance à
s'accroître sans qu'aucune amélioration des conditions n'ait pu
l'expliquer.
Par conséquent, cette étude a permis de montrer
que les ouvriers travaillent mieux quand on s'occupe d'eux. En effet, durant
l'expérience, les employées de la Western Electric,
flattées d'être l'objet d'étude, avaient sympathisé
avec les chercheurs de l'équipe d'E. Mayo. Ils en conclurent que
l'estime de soi, la cohésion étaient plus importantes pour la
productivité que l'état matériel de l'environnement de
travail.
b) La théorie
de la hiérarchisation des besoins
Abraham Maslow, dans son ouvrage
intitulé « A Theory of Human Motivation »
paru en 1943, expose sa théorie de la motivation. Dans cet ouvrage, il y
schématise la pyramide des besoins à partir d'observations
réalisées dans les années 1940.
Maslow distingue cinq types de besoins que nous allons
définir ci-dessous :
1. Les besoins physiologiques : Ces besoins
sont directement liés à la survie des individus ou de
l'espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets comme manger, se
vêtir, se nourrir, dormir...
2. Le besoin de sécurité : Ce
type de besoin consiste à se protéger contre les
différents dangers qui nous menacent. Il s'agit donc de la protection de
soi au niveau physique mais également moral.
3. Le besoin d'appartenance : Ce besoin
révèle la dimension sociale de l'individu qui a besoin de se
sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail,
association, ...). L'individu se définissant ainsi par rapport à
ses relations. Il a donc besoin de s'intégrer à un groupe,
être reconnu et être estimé par ce groupe.
4. Le besoin d'estime, de respect et de confiance
: Celui-ci prolonge le besoin d'appartenance à un groupe.
L'individu souhaite être reconnu en tant qu'entité propre au sein
des groupes auxquels il appartient.
5. Le besoin de s'accomplir : Selon Maslow,
ce besoin est le sommet des aspirations humaines. L'homme a besoin de
s'épanouir, de se développer personnellement et de rechercher le
meilleur de soi. Il vise à sortir d'une condition purement
matérielle pour atteindre l'épanouissement.
Nous pouvons schématiser la pyramide des besoins de
Maslow de la manière suivante :
Grâce à cette pyramide de hiérarchie des
besoins, Maslow démontre donc scientifiquement que, pour motiver l'homme
dans son travail, il faut satisfaire ses besoins d'estime et d'accomplissement
de soi. Pour cela, il convient dans l'organisation du travail, de
procéder à un enrichissement des tâches qui rend le travail
plus intéressant et valorisant.
c) La théorie des facteurs d'hygiène et
de motivation de H. Herzberg.
H. Herzberg est un psychologue américain,
célèbre pour ses travaux sur l'enrichissement des tâches au
travail. H. Herzberg a tenté de repérer les
éléments de satisfaction et d'insatisfaction au travail. Ainsi
dans sa théorie, il distingue deux types de facteurs :les facteurs
d'hygiène et les facteurs de motivation.
Les facteurs d'hygiène sont liés directement
à l'environnement du travail en termes de salaires, d'oeuvres sociales,
de système d'information, de communication ou encore l'ambiance de
travail (Bruit, chaleur...). Les facteurs relatifs au contenu du travail en
termes de motivation, d'autonomie, de responsabilité et
d'évolution professionnelle. Ces facteurs relèvent de
l'individu.
Par conséquent, selon H. Herzberg, une fois les
facteurs d'hygiène assurés les facteurs de motivation peuvent
être remplis pour générer de la satisfaction dans le
travail. En d'autres termes, il démontre scientifiquement que pour
motiver l'homme dans son travail, il faut satisfaire ses besoins d'estime et
d'accomplissement de soi. Pour cela, il convient dans l'organisation de
travail, de procéder à un enrichissement des tâches rendant
le travail plus intéressant et valorisant pour le salarié.
d) La théorie X-Y de Mac
Gregor
Les théories X et Y sont des théories
développées dans les années 1960 par Douglas Mc. Gregor
utilisées en ressources humaines et en comportement organisationnel. Ces
deux théories sont issues d'observations empiriques et s'opposent entre
elles.
D'une part la théorie X considère que
naturellement, l'être humain n'aime pas le travail et l'évitera
s'il le peut. Selon cette théorie, les individus n'aiment pas les
responsabilités et désirent la sécurité avant tout.
Ainsi, du fait de leur aversion à l'égard du travail, la plupart
des individus doivent être contrôlés, voire menacés,
afin qu'ils travaillent suffisamment.
Ainsi, les travailleurs ne fournissent l'effort attendu que
sous la contrainte ou contre une récompense attendue comme le salaire
par exemple.
Par conséquent, cette théorie induit un cercle
vicieux dans lequel l'organisation est construite sur des règles
strictes et des contrôles sévères. Les employés
s'adaptent en choisissant de travailler au minimum, et en ayant une attitude
passive. Ils fuient alors les responsabilités puisque le système
est répressif, et donc non sécurisant pour les prises de
risque.
Cette théorie conforte les dirigeants dans leurs
convictions, ce qui les incite à renforcer les règles et les
contrôles. En d'autres termes, la théorie X est un type de
management assez autoritaire, souvent mal supporté par les
salariés augmentant l'aversion du travail.
D'autre part, la théorie Y considère que l'homme
cherche dans le travail une certaine satisfaction, mais également
à améliorer ses résultats et à avoir des
responsabilités au sein de son entreprise. Cette théorie montre
également que l'individu cherche à adhérer aux objectifs
de l'entreprise, ainsi que développer sa créativité.
Le contrôle et la punition ne sont pas les seules
façons de faire travailler les personnes.
L'individu est capable de se réaliser si on l'associe
aux buts de l'organisation.
Ainsi, si le travail d'un individu lui apporte satisfaction,
alors l'engagement envers l'organisation s'améliorera.
Par conséquent, cette théorie induit un
véritable cercle vertueux dans lequel l'organisation est construite
autour de principes de confiance, de délégation et
d'autocontrôle. Les employés utilisent cette liberté
supplémentaire pour mieux s'impliquer dans le travail. Ils prennent
alors des initiatives, acceptent les responsabilités et vont même
jusqu'à les rechercher.
Ceci conforte les dirigeants dans leurs convictions, ce qui
les incite à maintenir la confiance, la délégation et
l'autocontrôle. Cependant il y règne un climat peu
sécurisant, où il y a beaucoup de stress de la part des
employés.
En d'autres termes la théorie Y fait
référence à un type de management participatif.
Selon Mc Gregor, le travail n'est donc pas forcément
désagréable pour l'homme, ainsi les entreprises doivent
considérer que l'homme est capable de prendre des initiatives, de se
fixer des objectifs et de prendre des responsabilités.
Après nous être intéressés aux
théories dites du contenu, nous allons maintenant aborder les
différentes théories dites du processus.
1.2.2.
Les théories du processus
Contrairement aux théories du contenu, les
théories du processus ne recherchent pas à comprendre ce qu'est
la motivation ou de quoi elle estfaite, mais s'interrogent sur son
fonctionnement. Ce n'est plus le pourquoi qui est la question centrale, mais le
comment. Ainsi, nous allons étudier les différents apports des
chercheurs qui constituent les théories dites du processus.
a) La théorie du système
V.I.E.
La théorie du système V.I.E. ou encore
appelée la théorie des attentes a été
particulièrement étudiée par Vroom, Porter et Lawler en
1964. Le système V.I.E. prend en compte trois paramètres
importants jouant un rôle essentiel dans le processus de motivation. Il
s'agit de la valence, l'instrumentalité et l'expectation.
Ce postulat repose sur le principe que tout comportement
motivé est un choix, bâti selon certaines probabilités
d'atteindre des récompenses souhaitées. Chaque individu aura
tendance à entreprendre une action à partir du moment où
il la perçoit comme susceptible de lui permettre d'atteindre les
objectifs qu'il s'est fixés et notamment les récompenses qu'il
attend.
Dès à présent, nous allons
détailler chacun des paramètres de ce système :
1. L'instrumentalité : (l'utilité)
C'est la probabilité pour l'individu qu'un effort soit
ou non suivi d'une récompense. Pour cela deux conditions sont
nécessaires :
§ Il faut que l'individu voie un lien entre le travail
accompli et les récompenses qu'il pourra en obtenir (argent,
sécurité, reconnaissance...) ;
§ Il faut que l'individu puisse évaluer que la
performance à accomplir lui permettra d'obtenir les récompenses
qu'il souhaite.
À partir de ce moment, la motivation sera fonction de
l'efficacité perçue entre telle action à entreprendre et
telle récompense.
2. Le niveau d'expectation : (le niveau d'attente)
C'est l'attente par rapport aux efforts que l'on se pense
capable d'effectuer, c'est-à-dire les chances de réussite que
l'on s'attribue compte tenu de nos propres capacités.
En d'autres termes, chaque travailleur va apprécier ses
chances d'atteindre l'objectif proposé, en évaluant sa
capacité à effectuer le travail demandé. À partir
de là, si l'auto-évaluation qu'il effectue est négative ou
insuffisante, la motivation sera nulle.
3. La valence : (valeur)
C'est la valeur subjective de la récompense. C'est
à dire qu'il ne suffit pas que les récompenses soient clairement
perçues, il faut que l'individu souhaite réellement les obtenir,
qu'elles aient de la valeur pour lui.
Bien sûr, les résultats de son travail auront
d'autant plus de valeur pour l'individu qu'ils seront proches de ses besoins ou
de ses désirs du moment.
Cependant, si la récompense attachée à la
performance n'a pas une valeur suffisante aux yeux de l'individu, la motivation
sera nulle.
Pour que ces trois notions forment un système, pour que
la motivation fonctionne en tant que processus, il faut que ces trois
paramètres fonctionnent ensemble car si l'un des facteurs est absent ou
nul, c'est l'ensemble de la motivation qui sera nulle.
On peut montrer cette condition sous forme d'équation
telle que :
Motivation = V x I x E
On peut donc conclure que la motivation se trouve à
l'intersection de ces trois paramètres.
b) La théorie de l'équité de J.S.
Adams
La théorie de l'équité a
été développée par J.S. Adams dans les
années 1960. Elle constitue un élément très
important dans le processus de la motivation.
Selon J.S. Adams, un individu est motivé lorsqu'il
considère que la rétribution de son travail est en ligne avec sa
contribution.
La rétribution peut être d'ordre
financière (rémunération, primes...) ou non
(reconnaissance, fierté, sécurité de l'emploi,
promotion...).
La contribution se fait par le biais non
seulement du travail fourni mais aussi par d'autres biais tels que la
compétence, les aptitudes personnelles, la confiance dans le chef...
La justice et l'équité perçues
proviennent aussi de la comparaison que fait l'individu entre sa contribution
et sa rétribution personnelles et celles de ses collègues ou de
salariés d'autres entreprises. Si l'individu juge que, à
contribution égale, un de ses collègues reçoit une
rétribution supérieure, cela est facteur de démotivation.
De même, s'il juge qu'un collègue reçoit une
rétribution équivalente à la sienne alors que la
contribution du collègue est inférieure, il sera enclin à
se démotiver. D'ailleurs de nombreuses recherches ont clairement
démontré ce point.
En effet, des expériences ont été
menées avec des groupes de sujets effectuant un travail similaire, mais
dans des conditions de rémunération différentes : Un
groupe payé normalement, un groupe surpayé et un groupe
sous-payé. Ces recherches ont permis de mettre en évidence ce
mécanisme de réajustement, le groupe sous-payé a ralenti
son travail alors que le groupe surpayé l'a
accéléré. On voit donc bien que dans chaque situation, les
sujets s'efforcent de se comporter d'une manière qui leur paraît
juste, compte tenu des informations qu'ils possèdent sur le travail et
sur la rémunération des autres.
c) La théorie de la fixation des objectifs de
Locke
La théorie de la fixation des objectifs a
été développée par Locke en 1968. Locke a
démontré qu'un individu est motivé lorsqu'on lui fixe des
objectifs clairs et qu'on lui fournit un retour (feedback) approprié sur
sa capacité à les atteindre. Le fait de travailler pour atteindre
un objectif est une source majeure de motivation, mais cela aussi permet
d'améliorer les performances de l'individu : des objectifs bien
définis et difficiles à atteindre conduisent à une
meilleure performance que des objectifs vagues ou aisés à
atteindre. L'individu est stimulé par la recherche d'un accomplissement.
Il a le sentiment de développer ainsi ses capacités
professionnelles.
Par la suite, Locke a travaillé avec Latham en 1990.
Ils ont précisé les conditions pour qu'un objectif soit motivant
pour le salarié.
La fixation d'un objectif doit remplir plusieurs conditions :
Ø CLARTÉ : Les objectifs doivent être
clairs et mesurables.
Ø CHALLENGE : L'objectif doit représenter
un challenge, une forme de difficulté, pour que l'individu anticipe le
sentiment d'accomplissement qu'il retirera de l'atteinte de cet objectif. La
motivation est renforcée lorsque l'individu comprend la signification de
l'atteinte de l'objectif.
Ø ENGAGEMENT : Il est plus probable qu'un individu
déploie des efforts pour atteindre un objectif s'il est convaincu de la
pertinence de ce dernier. L'individu sera particulièrement engagé
à atteindre l'objectif s'il a participé à le fixer. Le
management participatif se base sur cette idée : l'individu doit
être impliqué dans la prise de décision.
Ø FEEDBACK : Il doit être régulier
et approprié, c'est indispensable pour maintenir la motivation des
salariés. Le feedback permet de renforcer les comportements
performants.
Locke a également montré que les objectifs
devaient être S.M.A.R.T pour que les salariés soient
motivés. En d'autres termes, les objectifs doivent répondre
à plusieurs conditions telles que :
S : Simple
M : Mesurable
A : Acceptable
R : Réalisable
T : défini dans le Temps
1.3.
État de la question
Étant donné que le champ d'investigation
scientifique est illimité et évolutif dans son contenu et dans
ses formes, toutes questions qui se poseraient, leur solution apparait comme
une goutte d'eau dans l'immensité d'eaux scientifiques.
L'état de la question s'engage dans une démarche
à deux dimensions consistant d'une part, à prendre connaissance
des travaux qui ont été réalisés par d' d'autres
chercheurs sur le thème spécifique qui fait l'objet de sa
recherche et, d'autre part, à se forcer de mettre la main sur des
ouvrages de synthèse qui font le point sur les grandes questions de
l'état de la question retenue.
Eu égard à ce qui précède, notre
travail scientifique nous a obligé de consulter la documentation
d'autres chercheurs tels que :
Ø La recherche de Claude LOKOSSOU (2009)
intitulée «Problématique de la motivation du personnel
dans les entreprises publiques du Benin : Cas de l'ABERME ». Son
objectif était d'analyser le système de motivation des agents de
l'ABERME, afin de faire des propositions pour son amélioration.
Il cherchait à répondre aux questions
suivantes:
§ Quels sont les réels facteurs de motivation du
personnel de l'ABERME ?
§ Les facteurs de motivation seuls favoriseraient-ils
l'implication réelle des employés dans la réalisation de
l'objectif de l'ABERME ?
Il a émis les hypothèses
ci-après :
§ La démotivation du personnel de
l'ABERME serait liée aux irrégularités dans le
paiement des salaires et au partage inéquitable des primes et
indemnités diverses constatées ;
§ La mise en oeuvre d'un système de
rémunération (tangible et intangible) équitable et de
formation adéquate du personnel favoriserait l'implication des
employés dans la réalisation des objectifs de l'entreprise.
L'analyse des résultats l'a fait constater que cette
entreprise ne fait pas une bonne gestion axée sur les RH à
travers les facteurs de la motivation des salariés. En cela, le
personnel ne joue pas son rôle moteur et tout comportement
démotivant de sa part peut porter préjudice au rendement et par
conséquent à l'atteinte des objectifs. Pour cela, il fallait
gérer au mieux les RH, les motiver davantage, afin de les rendre plus
productives.
Ø L'étude de Jean d'Amour NIZEYUMUKIZA (2009)
intitulée « Impact de la motivation de ressources humaines
pour une meilleure performance de l'entreprise de service. Cas de la
Société Rwandaise d'Assurances, SORAS » dont l'objectif
consistait à démontrer comment la motivation des ressources
humaines dans une entreprise joue un rôle important dans sa
performance.
Il tentait de répondre aux questions
suivantes :
§ Les facteurs de motivation appliqués à la
SORAS sont-ils satisfaisants ?
§ De quelle manière la motivation des ressources
humaines influence-t-elle la performance de ladite entreprise ?
Pour répondre à ces questions, les
hypothèses ci-après ont été émises :
§ Les facteurs de motivation appliqués à la
SORAS seraient très satisfaisants ;
§ La motivation des ressources humaines influencerait
significativement la performance de l'entreprise (SORAS).
Après l'analyse des résultats, sa conclusion est
que la motivation des ressources humaines est une préoccupation
importante et qu'elle conditionne la performance et influence significativement
la performance de l'entreprise.
Ø L'étude de Jean Paul MAJORO (2008)
intitulée «Influence de la motivation des employés sur la
productivité et la performance des entreprises privées du Rwanda.
Cas de la CORAR ». Il poursuivait comme objectif
général d'exposer l'influence de la motivation des
employés sur la productivité des entreprises et en particulier la
CORAR.
Les questions ci-après conduisaient la poursuite de
cet objectif :
§ Existe-t-il à la CORAR une pratique
motivationnelle pour les employés en vue de promouvoir la
productivité et la performance de cette institution ?
§ La motivation des employés a-t-elle un impact
sur la productivité et la performance de la CORAR ?
Il a émis des hypothèses selon
lesquelles :
§ Il existe une pratique motivationnelle des
employés de la CORAR basé sur la considération sociale, la
rémunération, la formation professionnelle, etc.
§ La motivation des employés jouerait un
rôle capital à l'amélioration de la productivité et
la performance de la CORAR.
Il ressort des analyses que les employés de la CORAR
influent positivement sur la productivité et la performance de
l'entreprise, quoiqu'à un niveau moyen, mais, il a remarqué
aussi, que nombre d'agents de la CORAR parviennent à satisfaire leurs
besoins primaires grâce à leur salaire. Ce qui montre que les
facteurs matériels et financiers sont plus considérés que
les facteurs humains. Ce qui revient à dire que considérer les
deux au même degré contribuerait beaucoup plus à
améliorer la productivité et la performance de l'entreprise.
Disons que ces travaux ressemblent au nôtre du fait que
tous, traitons le même sujet de la motivation du personnel en milieu
professionnel. Néanmoins, nous nous dissemblons dans le temps ainsi que
dans l'espace d'étude.
Les ouvertures sont donc nombreuses pour des travaux de
recherche futurs sur la motivation des salariés. À cet
égard, deux points semblent importants, afin d'apporter une contribution
scientifique à la connaissance d'un problème concret de
motivation.
D'une part, il convient d'être sensible à la
question du sens du problème étudié car, il n'existe
probablement pas un problème simple de la motivation au travail.
D'autre part, la prise en compte de la dimension individuelle
et de la dimension collectivedans cette recherche permet de souligner
l'importance de chacune d'entre elles pour susciter la motivation des
salariés. La dimension collective permet de nuancer l'impact des
considérations individuelles : on ne peut pas motiver quelqu'un en
dépit, ou au-delà, de ses caractéristiques personnelles.
Mais, inversement, la mise en place d'une politique de motivation propice et
efficace permet de nuancer, atténuer ou utiliser les
caractéristiques individuelles. Toute étude de motivation devrait
prendre en compte les deux ordres de phénomènes.
Après avoir présenté les
considérations théoriques du travail dans ce chapitre, il sera
question maintenant de présenter notre milieu d'étude dans les
lignes qui suivent.
DEUXIÈME CHAPITRE : PRÉSENTATION DU MILIEU
D'ÉTUDE
Dans ce chapitre, il sera question de présenter la
REGIDESO/BKV à travers sa dénomination, son statut juridique, sa
localisation, son historique, ses objectifs, ses ressources, ainsi que sa
structure organisationnelle et fonctionnelle.
2.1.
Dénomination, Statut juridique et localisation
La société prend la dénomination
suivante : Régie de Distribution d'Eaux de la RDC
« REGIDESO SA ». Ainsi, tous les actes et documents
émanant de la société et des tiers, la dénomination
sociale devra toujours être précédée ou suivie de la
mention « Société Anonyme » SA en sigle, du
numéro d'identification nationale, du numéro d'immatriculation au
nouveau registre de commerce, ainsi que des indications requises par la loi et
les règlements en vigueur.
Elle est représentée au Sud-Kivu par la
Direction Provinciale. Elle a son siège sur l'Avenue Maniema n°38,
dans la Commune Ibanda, Ville de Bukavu, au Sud-Kivu, en République
Démocratique du Congo.
C'est une entreprise à caractère technique
jouissant de la responsabilité juridique régie par la disposition
de la loi n°78-002 portant disposition applicable aux entreprises
publiques.
La REGIDESO est une entreprise publique à
caractère industriel et commercial dotée de personnalité
juridique et jouissant du monopole.
Elle est placée sous tutelle du Ministère de
l'énergie et du Ministère du portefeuille.
Le Ministère de l'énergie assure la tutelle
technique et porte notamment sur :
Ø la conclusion des marchés des travaux ou des
fournitures ;
Ø l'organisation des services, le cadre organique, le
statut du personnel, le barème de rémunération, le rapport
annuel ;
Ø l'établissement d'agences et bureau à
l'intérieur de la RDC ;
Ø les acquisitions et aliénations autres
qu'immobilières.
Le Ministère du portefeuille assure la tutelle
financière et recouvre :
Ø les acquisitions et aliénations
immobilières ;
Ø les emprunts et prêts ;
Ø la prise et cessions des participations
financières ;
Ø le plan comptable ainsi que les États
financiers.
2.2.
Historique de la REGIDESO
La distribution d'eau à l'époque était
assurée de manière désordonnée sans organisation
proprement-dite. Chaque colon avait son propre système de la
distribution dans sa concession ; et les indigènes se procuraient
l'eau dans un cours d'eau. Vu la croissance démographique et la
création de la ville, l'État colonial fut contraint de prendre en
charge la gestion des systèmes d'adduction et de distribution d'eau par
l'entreprise de service des travaux publics et du territoire et ceci par
l'arrêté royal du 28 mars 1933 sous le nom
« Régie de distribution d'eau » de la colonie pour
combattre les maladies hydriques dont souffraient les Congolais
indigènes.
Voulant avoir un cadre juridique pour la production, le
traitement et la distribution de l'eau et l'électricité en vue de
satisfaire les besoins et améliorer les conditions d'hygiène,
l'autorité coloniale avait créé le 30 décembre 1939
la Régie des Distributions d'Eau et d'électricité du Congo
Belge et du Rwanda - Urundi. La REGIDESO a été fondée le
30 décembre 1939 par Arrêté Royal.
Cette institution avait comme mission :
- la réunification d'une entreprise nationale
unique ;
- la distribution d'eau potable et
d'électricité ;
- la protection de la population contre les maladies ;
- la promotion du développement à travers
l'électrification de certaines régions ;
- la lutte contre toute difficulté possible auxquelles
pouvaient se heurter cette population lors de la recherche d'eau potable.
Cette entreprise avait comme objectif celui de l'exploitation
de service de distribution d'eau et d'électricité du Congo -
Belge et Ruanda - Urundi et de mener des études et travaux
nécessaires à l'établissement et à l'extension de
ces services relatifs à l'eau et à
l'électricité.
En 1960, lors de l'accession du Congo à
l'indépendance, il y avait des perturbations qui avaient affecté
l'institution. Ces dernières étaient dues aux ruptures avec la
puissance coloniale, aux guerres civiles qui ont entrainé le
départ énormes des expatriés et aussi du personnel
qualifié. Les activités d'exploitation de cette entreprise ont
été améliorées suite aux textes légaux
édités après la période de trouble. L'ordonnance -
loi n°66 - 460 août 1966 portant création sous nouvelle
formule de « Régie de Distribution d'Eau et
d'électricité de la RDC ».
Cette ordonnance stipule que la REGIDESO fait partie du
patrimoine de l'État et est placée sous la tutelle du Ministre
ayant les Travaux Publics dans ses attributions. L'Administration Centrale mise
sur pied par le Conseil de Gestion répartit la firme entre trois zones
notamment :
· La zone Est avec la Ville de Bukavu comme
siège ;
· La zone Sud - Ouest avec les régions de Bas -
Congo et Kinshasa ;
· La Zone Sud - Est avec comme siège social
Lubumbashi et renfermant les régions de Katanga et du Kasaï.
L'ordonnance - loi n°68-116 février 1968 qui
suspend la loi organique numéro 66-640 et autorise le Ministère
des Travaux Publics à conclure au nom de État du 1er
avril 1968 pour une durée de 5 ans renouvelables, une convention ayant
pour objet de confier la gestion de la régie à la
comminée, société privée belge.
La convention avait le mérite de redresser la gestion
de cette entreprise, mais le contrat fut résilié par
l'État congolais en date du 30 janvier 1971.
La loi n°73 - 33 portant le statut de régie et
fixant un ordre institutionnel et organique promulgué par le Conseil
Législatif le 20 juillet 1973. La régie intègre alors le
groupe de l'Institut de gestion de Portefeuille du Commissaire d'État
à l'Énergie et c'est ce dernier qui confère la tutelle de
la région à l'État.
L'ordonnance - loi n°77-019 pris en exécution de
la n°73-026 et signée le 22 février 1973 précise le
cahier de la règle de la distribution d'eau et
d'électricité en République du Zaïre jusqu'en
1973.
En 1978, la Société a éclaté en 2
entreprises à savoir la Société Nationale
d'Électricité (SNEL) et la REGIDESO qui s'occupe uniquement de la
production, du traitement, de la distribution et de la vente d'eau.
L'ordonnance - loi n°77-022 de janvier 1978 portant
dispositions générales applicables aux entreprises publiques
zaïroises. Le 24 avril 1978. Le Commissaire d'État de
l'Énergie, par la lettre n°004/COMENER/78, a séparé
le mandat de la SNEL et de la REGIDESO ; la décision du Conseil
Exécutif a consisté à transférer à la
nouvelle Société Nationale d'Électricité SNEL en
sigle, l'ensemble de secteurs électriques jusqu'alors exploité
par la REGIDESO. Le transfert fut effectif le 30 décembre 1979 avec la
cession de 14 centres d'exploitation disséminés à travers
le pays. Désormais, la REGIDESO exploita exclusivement le secteur d'eau
et laissa ainsi la gestion d'électricité à la SNEL :
toutes les deux sociétés restent cependant sous tutelle du
Ministère de l'Énergie.
L'État a transformé la REGIDESO en
société commerciale en application de la loi 08/008 du 07 juillet
2008 portant dispositions générales relatives à la
transformation des Entreprises Publiques.
L'État et la REGIDESO s'engagent, au titre du
présent contrat, chacune en ce qui le concerne, à tout mettre en
oeuvre pour clôturer les travaux en cours relatifs à cette
transformation ; notamment en ce qui concerne la détermination du
régime de propriété des actifs.
L'apurement du passif et l'établissement du bilan
d'ouverture. L'État garantit que cette transformation n'emporte aucune
discontinuité juridique et fiscale de la personnalité morale de
la société REGIDESO, pas plus qu'elle ne saurait affecter la
continuité de ses engagements et conventions de toute nature en cours
d'exécution. À cette occasion, la REGIDESO s'engage à
réaliser un inventaire exhaustif et documenté des engagements
qu'elle a souscrits et des conventions dont elle est signataire et/ou partie
prenante.
La REGIDESO est installée à Bukavu en 1954 avec
la construction de l'usine de MURHUNDU à KABARE, à peu
près 28 km de la Ville de Bukavu. Le siège de Bukavu à
l'époque ne comptait qu'une seule agence et c'est celle d'Ibanda. Mais
avec l'agrandissement de la ville suite à la surpopulation, elle compte
maintenant 7 agences et 2 bureaux auxiliaires notamment :
- Agence d'Ibanda (781) ;
- Agence de Kadutu (782) ;
- Agence de Bagira (783) ;
- Agence de Panzi (787) ;
- Agence de Muhungu (780) ;
- Agence de Nguba (788) ;
- Deux bureaux auxiliaires : BA Indépendance et BA
Cimpunda ;
- Agence Gros Compteurs et Clients Spéciaux : Ils
s'occupent des abonnés dont la consommation en eau potable est à
caractère lucratif. 785 et 786. Ils ont leur agence propre. Les
utilisateurs sont des clients des grandes maisons à savoir :
Hôtels, ONG, BRALIMA, PHARMAKINA, etc. ;
- Agence Instances Officielles : 784 sont des
abonnés dont leurs consommations sont payés par le gouvernement
national, il s'agit de : écoles, camps militaires, services
publics, etc. ;
- Les centres : sont dans les territoires à
savoir : KAMITUGA 741, KILIBA 716, Uvira 715.
Pour la facturation, la REGIDESO catégorise ses
abonnés selon l'activité exercée dans la parcelle. Voici
quelques catégories suivantes :
- les bornes fontaines ;
- l'usage domestique ;
- les intermédiaires
- commerciale ;
- les agents REGIDESO ;
- l'industrielle ;
- services REGIDESO.
La REGIDESO a plusieurs modes de paiements notamment :
· Le paiement au comptant en espèce ;
· Paiement par banque ;
· Paiement par compensation ;
· Paiement par chèque.
Les stratégies de
recouvrement
Le recouvrement de la créance sur ces abonnés
sera confié à l'équipe mobile, tandis que celui des autres
sera confié aux équipes permanentes qui iront de porte à
porte, quartiers cibles en fonction de paramètres.
Paramètres de
recouvrement
· Montant cible à recouvrer ;
· Chiffre d'affaire mensuel ;
· Impact des abonnés fidèles au paiement
sur le résultat mensuel ;
· Volume d'impayés ;
· Nombre d'abonnés à contacter ;
· Manière dont les abonnés
réagissent à la réception des avis de coupure ;
· Date ou période à laquelle les
abonnés paient.
2.3.
Objectifs de la REGIDESO
2.3.1.
Objectifssociaux
En vue d'alimenter en eau potable les populations de la RDC,
la REGIDESO s'est fixé comme objectifs sociaux :
· la production, la distribution et la commercialisation
d'eau potable ;
· l'étude de l'exécution de travaux
d'aménagement des ouvrages de production et de distribution d'eau
potable ;
· toutes les autres opérations, industrielles,
commerciales et financières, ainsi que mobilières et
immobilières se rapportant directement ou indirectement à l'objet
social ou susceptible d'en faciliter l'extension ou le développement.
Elle pourra ainsi s'intéresser par voie d'apports, souscription,
fusions, participation financière ou sous toute autre forme dans des
sociétés ou entreprises ayant un objet similaire de nature ou
développer directement ou indirectement ses activités.
2.3.2.
Objectif commercial
La REGIDESO SA se fixe comme objectif commercial de maximiser
les recettes avec comme unique activité la vente de l'eau potable.
2.4.
Ressources de la REGIDESO
La REGIDESO n'a que des ressources provenant de la vente de
l'eau, des subventions émanant de l'État et peuvent aussi
provenir de certains dons des organisations internationales avec lesquelles
elle a des partenariats.
Les principaux partenaires financiers de la REGIDESO
sont :
Ø Partenaires multilatéraux :
Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement et Fond Africain de
développement, Union Européenne, Agences des Nations
Unies ;
Ø Partenaires bilatéraux :
Gouvernement français (AFD), Gouvernement Belge (AGCD, MEMISSA),
Gouvernement Italien, Gouvernement Allemand, Gouvernement du Royaume-Uni.
2.5.
Structure fonctionnelle et organisationnelle de la REGIDESO
2.5.1.
Structure fonctionnelle
La REGIDESO, Direction Provinciale du Sud-Kivu, fonctionne
selon les attributions de chaque service.
1. La Direction
Provinciale
C'est l'organe de coordination, de supervision, de
coopération, de planification, d'organisation et de contrôle de
toutes les activités de la REGIDESO sur toute l'étendue de la
Province du Sud-Kivu.
2. Le Secrétariat de
Direction
Placé sous l'autorité fonctionnelle d'un
secrétariat de direction. Cet organe se charge de la rédaction,
de l'enregistrement, de la saisie, de la réception de classement, ainsi
que de l'expédition des courriers. Il dresse les comptes rendus et
procès-verbaux de réunions de la Direction.
3. Le Centre
Informatique
Les attributions de ce service sont placées sous la
responsabilité du chef de centre. Parmi elles, nous pouvons citer :
· gérer en bon escient les matériels
consommables informatiques ;
· gestion informatisée des abonnés
(facturations, saisie des index et des encaissements) ;
· gestion informatisée des cautions, des
raccordements, de la comptabilité générale, analytique
d'exploitation, du personnel et des statistiques diverses.
4. Le service de
contrôle de gestion
a. La notion du
contrôle de gestion
Le contrôle de gestion est un processus permettant aux
gestionnaires de s'assurer que les ressources humaines, matérielles et
financières sont combinées de façon optimale pour
réaliser les objectifs à court terme qui ne sont,
eux-mêmes, qu'une fraction des objectifs à long terme.
C'est un outil, une pratique qui consiste à s'assurer
que chaque chose s'exécute conformément au plus adopté,
aux ordres donnés et aux principes admis et que les objectifs sont
atteints suivant un planning arrêté, des actions ou mesures
d'encadrement sont spécifiées pour la réalisation des
objectifs fixés dans chaque domaine.
b. La fixation des
objectifs
La REGIDESO fixe en début de chaque année ses
objectifs à atteindre à court terme, moyen terme et à long
terme. Ces objectifs peuvent être qualitatifs et quantitatifs. En ce qui
concerne les objectifs quantitatifs, nous pouvons parler de budget
d'exploitation d'investissement, de trésorerie, ou
d'approvisionnement.
Les indicateurs de performances sont choisis pour
l'appréciation des résultats. Que ce soit dans le domaine
d'exploitation, d'investissement, de trésorerie, les objectifs sont
considérés comme cibles à atteindre, soit d'une
manière permanente soit par période déterminée
(mensuellement, trimestrielle, semestrielle ou annuelle).
c. Rôle du
contrôleur de gestion
Une fois que les objectifs sont fixés, planifiés
et adoptés, le comportement de contrôleur de gestion consistera
à :
· s'assurer que les situations d'exécution budget
(exploitation, investissement et trésorerie), ainsi que les indicateurs
de gestion sont dûment établis par le gestionnaire dans le respect
de périodicités arrêtées (hebdomadaire, mensuelle,
trimestrielle, semestrielle ou annuelle) ;
· le contrôle de gestion ne se limite pas seulement
à évaluer les réalisations, mais il a pour finalité
d'amener les responsables à déclencher à temps des mesures
correctives appropriées permettant d'aboutir aux objectifs fixés
ou aux normes admises.
5. La division commerciale,
administrative et financière
Elle comprend deux services :
- le Service Commercial ;
- le Service Administratif et Financier.
a) Le service commercial
Ce service comprend 3 sections :
- la section ventes ;
- la section gestion clientèle ;
- la section recouvrement et litiges.
i. La section ventes
s'occupe de (d') :
- élaborer le planning de facturation et en assurer
l'exécution ;
- appliquer et faire appliquer les procédures de
gestion des abonnés en matière des Ventes ;
- établir des demandes d'édition des listings de
relevé à transmettre au service de l'informatique pour
édition ;
- assurer la facturation de tous les clients et garantir la
prise en facturation des nouveaux clients ;
- produire et analyser les états de
facturation ;
- gérer le fichier des clients et veiller à leur
mise à jour ;
- appliquer les tarifs ;
- procéder à la ventilation et à
l'analyse des ventes et au recyclage des anomalies ;
- présider les réunions d'encadrement de la
facturation et d'analyse des ventes ;
- traiter, faire valider les factures IO ;
- mettre à jour les plannings de relevé d'index
de la Direction ;
- participer activement aux réunions d'encadrement des
ventes ;
- assurer le contrat objectif ;
- établir les statistiques de ventes (consolidation) et
l'inventaire des branchements ;
- proposer toutes les mesures susceptibles d'améliorer
la qualité de la facturation ;
- traiter les correspondances et les
réclamations ;
- élaborer les prévisions budgétaires des
ventes.
ii. La Section Gestion
Clientèle s'occupe de (d') :
- gérer quotidiennement et justifier mensuellement le
compte « clients et cautions » par agence et
présenter les états consolidés ;
- veiller journellement à la transmission des
bordereaux des encaissements des agences pour apurement du compte
« client » ;
- enregistrer, traiter et suivre les
réclamations ;
- contrôler et certifier toutes les recettes
réalisées dans les agences ;
- contrôler mensuellement les journaux des
encaissements, les balances des comptes clients et en dégager les
soldes ;
- assurer le traitement des preuves de paiement et les doubles
paiements ;
- proposer le redressement des cas d'omissions des notes de
débit et de crédit ;
- participer aux travaux périodiques de conciliation
des comptes clients entre la comptabilité générale et la
comptabilité abonnés ;
- participer activement aux réunions d'encadrement des
ventes ;
- s'assurer de la certification des encaissements et exiger
des justifications en cas d'écarts ;
- assurer la gestion des carnets des reçus ;
- collecter les informations relatives aux
préoccupations de la clientèle et en mesurer
périodiquement le degré de satisfaction pour évaluer la
qualité de service ;
- appliquer et faire appliquer la politique marketing de
l'entreprise ;
- faire le suivi du respect des conventions signées
avec la clientèle ;
- rédiger les rapports d'activités
périodiques et circonstanciels.
iii. La section
Recouvrement et Litiges s'occupe de (d') :
- assurer le suivi des activités de
recouvrement ;
- assurer les instructions en matière de
recouvrement ;
- assurer la transmission journalière des Bordereaux
des Encaissements ;
- tenir et exécuter un planning de
recouvrement ;
- assurer le contrôle et l'encadrement des
encaissements ;
- assurer la conservation des supports informatiques et
signaler l'évolution du stock des imprimés nécessaires au
recouvrement ;
- exécuter le contrat objectif ;
- rédiger les rapports d'activités
périodiques et circonstanciels ;
- négocier, suivre et exécuter les conventions
spéciales de paiement ;
- assurer la gestion du portefeuille impayé.
b) Le Service Administratif et Financier
Ce service comprend 3sections :
· La Section Communication et Protocole ;
· La Section Comptabilités ;
· La Section Ressources Humaines.
i. La Section
Communication et Protocole s'occupe de (d') :
- définir les objectifs de communication et
décrire les moyens d'information (plan de communication) ;
- réaliser et diffuser un journal
d'entreprise ;
- réaliser diverses publications : bulletins
quotidien, hebdomadaire, mensuel ou trimestriel ;
- organiser régulièrement des journées
portes ouvertes sur la REGIDESO ;
- assurer la gestion et l'accueil des agents et membres de
famille en partance ou provenance des missions de service, congé,
etc. ;
- assurer l'organisation des manifestations de
l'entreprise ;
- organiser les déplacements et
événements d'ordre protocolaire ainsi que les visites
officielles ;
- analyser les déplacements et événements
d'ordre protocolaire ainsi que les visites officielles ;
- analyser, valider et contrôler les informations
diffusées par la presse ;
- participer aux activités à connotations
sociales de concert avec le Chef direct.
ii. La Section
Comptabilités s'occupe de (d') :
- maîtriser les échéanciers de
déclarations fiscales ;
- négocier et respecter les échéanciers
de paiement taxes et impôts, (Fournisseurs, Créditeurs sociaux,
décomptes finaux, etc.) ;
- analyser les états comptables et financiers ;
- faire le suivi de l'état d'avancement des travaux
comptables ;
- participer aux travaux de conciliation des comptes
fournisseurs et abonnés ;
- participer aux travaux des inventaires et clôture
comptables ;
- assurer la sécurité de fonds (Caisse &
Coffre-fort) ;
- rédiger les rapports d'activités
périodiques et circonstanciels.
iii. La section
Ressources Humaines s'occupe de (d') :
- assurer la gestion administrative du personnel
(congé, dossiers administratifs, certificats et attestations, maladies,
accidents de travail, décomptes finaux, sanctions disciplinaires,
recrutements, retraites, etc) ;
- appliquer et faire appliquer la réglementation et les
instructions en matière du travail ;
- mettre en oeuvre la Gestion Prévisionnelle des
Emplois et des Compétences conformément à la politique de
l'Entreprise ;
- les ressources humaines en place et tenir compte des
besoins en formation ;
- appliquer les dispositions légales,
réglementaire et les instructions en matière de travail ;
- procéder au pointage du personnel, au calcul de la
rémunération, des décomptes finaux et autres
avantages ;
- analyser et donner suite aux réclamations et
doléances des agents permanents et occasionnels ;
- proposer les dates des réunions trimestrielles avec
la délégation syndicale et préparer les documents de
travail y relatifs ;
- élaborer et transmettre mensuellement le rapport et
le moniteur de gestion des ressources humaines ;
- préparer les prévisions budgétaires
annuelles en matière de rémunérations et autres charges
sociales, à la tenue des inventaires des comptes des ressources
humaines, du bilan social et de la déclaration de la main
d'oeuvre ;
- entretenir des bonnes relations avec les partenaires
sociaux ;
- gérer l'octroi des prêts et avances ;
- organiser et mettre en oeuvre l'accueil et
l'intégration des nouveaux recrus.
6. La division technique
s'occupe de :
- proposer les objectifs de production d'eau à
atteindre eu égard à la capacité de production des usines
et stations de repompage ;
- proposer les moyens à mettre en place pour atteindre
les objectifs de production assignés à la Direction
Provinciale ;
- coordonner les activités de production et mettre en
oeuvre les moyens disponibles en vue d'atteindre les objectifs
fixés ;
- exploiter les rapports techniques des unités de
production, identifier les faiblesses et prendre des mesures correctives en vue
de l'amélioration de la qualité de l'eau et de l'accroissement de
la productivité ;
- mettre au point les programmes de réhabilitation des
unités de captage et de production, animer l'exécution de ces
programmes, en évaluer les résultats et procéder aux
corrections appropriées ;
- gérer les ouvrages et équipements par des
actions de maintenance tant préventive que curative ;
- gérer les réactifs mis à disposition
pour les unités de production sous sa responsabilité ;
- suivre l'évolution des ratios, normes et indicateurs
de gestion et tenir les tableaux de bord permettant d'évaluer
périodiquement les résultats atteints dans la réalisation
des objectifs de production et de distribution assignés à la
Direction Provinciale ;
- veiller à la réalisation des objectifs retenus
au Contrat-plan en matière de production et maintenance ;
- faire rapports périodiques et circonstanciels au
Directeur Provincial sur le fonctionnement de la Division et la
réalisation des objectifs lui assignés.
a) Le service production
i. Section exploitation usine a comme tâche de
(d') :
- veiller à la production ainsi qu'à la
maintenance des équipements et ouvrages de traitement ;
- produire les quantités d'eau définies dans le
cadre du Plan d'Entreprise ;
- assurer en permanence la qualité requise de l'eau
produite, conformément aux normes en vigueur par un contrôle
permanent du processus de traitement ;
- exécuter le planning de maintenance préventive
des ouvrages et des équipements ;
- assurer la sauvegarde des sites de captage ;
- veiller au bon fonctionnement des ouvrages et
équipements de production ;
- veiller à la propreté des unités de
production ;
- gérer rationnellement les produits chimiques et
rechanges d'exploitation ;
- tenir les statistiques de production, livraison
réseau consommation de réactifs, pertes en eau, rendement usine,
consommation énergétique, fréquence des pannes, etc.
ii. Section
qualité de l'eau et laboratoire se charge de (d')
:
- s'assurer de la qualité de l'eau livrée au
réseau par rapport aux normes de l'OMS ;
- effectuer les analyses physico-chimique et
bactériologique de l'eau traitée ;
- fixer les taux de traitement des produits
chimiques ;
- contrôler périodiquement la qualité de
l'eau brute (captage et puits) ;
- veiller à la gestion des matériels du
laboratoire ;
- veiller à l'approvisionnement des centres
d'exploitation en produits chimiques et réactifs d'analyses ;
- établir les rapports périodiques et
circonstanciels à transmettre à la hiérarchie sur la
qualité de l'eau, le fonctionnement du service et la réalisation
des objectifs lui assignés.
b) Le service distribution
i. Section exploitation réseau s'occupe
à :
- établir les devis estimatifs des travaux ;
- assurer la mise à jour des plans des réseaux de
distribution du Siège et des Centres d'Exploitation ;
- tenir les statistiques sur la production, livraison
réseau, ventes, nombre de points des ventes, etc... du Siège et
des Centres d'Exploitation ;
- matérialiser sur terrain, par l'implantation des
bornes fontaines, les canalisations importantes du réseau
primaire ;
- suivre la réparation par l'atelier du siège,
des compteurs en provenance des Centres d'exploitation ;
- réquisitionner les matériels et outillage
nécessaire à la réparation des compteurs pour l'ensemble
de la Direction Provinciale ;
- établir les réquisitions à adresser
à la DG pour l'achat des matériels en importation ;
- suivre l'évolution des commandes d'importation
introduites auprès de la Direction Logistique et réquisitionner
ce matériel en provenance du magasin Central ;
- suivre et contrôler les stocks de matériels et
fournitures de bureau des magasins pour en assurer l'approvisionnement suivant
les tendances de consommation ;
- gérer rationnellement les stocks de carburant et
lubrifiants ;
- assurer l'approvisionnement régulier des Agences en
matériels de raccordements, réparation des fuites ainsi que les
imprimés et fournitures de bureau de la gestion commerciale ;
- tenir les statistiques d'approvisionnement et les rapports
relatifs aux achats et aux livraisons.
ii. Section maintenance
réseau s'occupe à :
- distribuer les meilleures conditions, l'eau potable
refoulée au réseau du SIEGE ;
- programmer les entretiens préventifs des
équipements des réseaux et en assurer l'exploitation :
chambres de vannes, vannes, bouches d'incendie, réservoirs,
etc. ;
- relever les pressions dans les réseaux et en
dégager les conditions de fonctionnement et l'utilisation ;
- assurer le bon fonctionnement des stations de
repompages ;
- assurer l'équilibrage des réseaux pour
améliorer le service dans les secteurs desservis ;
- détecter et réparer les fuites pour
éliminer les pertes d'eau et améliorer le rendement réseau
et, par voie de conséquence, l'image de marque de l'entreprise ;
- tenir à jour les fichiers des réparations des
fuites pour en déduire leurs natures et causes et décider, les
cas échéant, du remplacement des canalisations et
équipements vétustes ;
- réquisitionner le matériel nécessaire
à la maintenance, à l'entretien du réseau et à la
réparation des compteurs défectueux ;
- assurer le contrôle et la maintenance des compteurs de
distribution ;
- coordonner les activités techniques des
agences ;
- assurer la maintenance et l'entretien préventif des
équipements des stations de repompage ;
- enregistrer les demandes d'extensions introduites par les
Agences et programmer leur exécution ;
- étudier les extensions et renforcement du
réseau en vue d'améliorer la desserte ;
- exécuter les travaux de pose des extensions des
réseaux ;
- réquisitionner le matériel et outillage
nécessaires de raccordements ;
- tenir les dossiers de remboursement de quote-part sur les
extensions financées par les clients ;
- présenter les rapports périodiques et
circonstanciées sur le fonctionnement du service et la
réalisation des objectifs lui assignés.
c) Le service logistique et
moyens généraux s'occupe à :
- assurer la gestion et la maintenance permanente et
préventive des matériels roulants et équipements de
bureau ;
- assurer la gestion et la maintenance des biens meubles et
immeubles ;
- réquisitionner les pièces de rechange,
matériels et matériaux nécessaires à la maintenance
des matériels roulants, des biens meubles et immeubles ;
- obtenir, en collaboration avec le Service Juridique, et
conserver les titres de propriété des terrains et immeubles
appartenant à l'entreprise ;
- respecter les instructions et textes légaux en
matière de gestion immobilière ainsi que les clauses des contrats
en vigueur ;
- gérer rationnellement les stocks des carburants et
lubrifiants (essence, gasoil, huiles, etc.) ;
- établir le planning des travaux d'entretien des biens
meubles et immeubles, ainsi que de réparation des matériels
roulants ;
- contrôler les consommations de carburant et
lubrifiants conformément aux instructions en vigueur ;
- veiller à la sécurité des biens
meubles, immeubles et matériels roulants de la Direction
Provinciale ;
- présenter les rapports périodiques et
circonstanciels sur le fonctionnement du service et la réalisation des
objectifs lui assignés.
2.5.2.
Structure organisationnelle
En vue d'atteindre avec efficacité les
objectifs de l'entreprise et pour assurer la satisfaction des abonnés,
la REGIDESO s'efforce de fournir régulièrement de l'eau potable
à la population aussi bien urbaine que rurale.
Pour ce faire, la mise en oeuvre d'une bonne structure au sein
d'une entreprise s'avère indispensable pour qu'il y ait un meilleur
rendement, un meilleur suivi, les facteurs de production étant
réunis et harmonieusement constitués.
C'est dans ce sens que la gestion de la REGIDESO a
procédé depuis longtemps à l'autonomie de gestion pour
rendre plus aisée l'indépendance d'exécution et prise des
décisions de ceci à faire naître la structure de la
société générale ayant son siège centrale
à Kinshasa, aux centres d'exploitations situés dans
différentes villes à l'intérieur du pays via les
représentants provinciales ayant leurs sièges aux chefs-lieux de
provinces.
La Direction Provinciale (DP) du Sud-Kivu ayant son
siège à Bukavu et les centres d'exploitation de Kamituga, Uvira
et Kiliba. Généralement, la structure de l'entreprise se
présente sous forme d'un graphique appelé
« organigramme ».
Organigramme des Directions Provinciales
Catégories B (Orientale, Sud-Kivu)
251629056
Direction Clientèle & Marketing
251631104
Dir. Centrale de l'Exploitation
251630080
Direction Provinciale (Orientale, Sud-Kivu)
251632128
Service Contrôle de Gestion
251616768
Centre Médical
251633152
- Section Budget
- Section Évaluation Performance
- Section Évaluation Statistiques
251617792
251694592
Section Paie
251693568
Section Admin. du Personnel
251648512251688448
Section Comptabilités
251647488251687424
Section Commun. & Protocole
251646464251686400- Section Technique
- Section Ventes
- Section Recouvrement
- Section Travaux
251650560Liens hiérarchiques
251691520
Agences
251649536251682304
Centres d'Exploitation
251642368251671040Section Qualité Eau & Laboratoire
251638272
Section Maint. Usines
251637248251670016
Section Exploit. Usines
251636224251668992
Section Maint. Réseau
251635200
Section Exploit. Réseau
251634176251673088251678208
Section Gestion des stocks
251641344
Section Moyens Généraux
251640320
Section Achats Locaux
251639296251676160
Service Logistique & Moyens
Généraux
251618816
Service Distribution
251619840
Service Production
251620864251680256
Section Recouv. Litiges
251645440
Section Gestion Clientèle
251644416251677184
Section Vente
251643392
Service Commercial
251621888
Service Administratif & Financier
251622912251690496
Division Technique
251623936
Division Commerciale, Administrative&
Financière
251624960
Secrétariat de Direction
251625984
Centre Informatique
251627008
Section Juridique
251628032
TROISIÈME CHAPITRE : CADRE MÉTHODOLOGIQUE
Dans cette partie de notre travail, nous présenterons
les différentes stratégies choisies pour atteindre l'objectif
assigné à cette recherche. Il s'agit de la population
d'étude, l'échantillon d'étude, les méthodes et
techniques de récolte des données, le mode de
dépouillement, la technique de traitement des données ainsi que
les difficultés rencontrées sur terrain pendant la
réalisation de cet outil scientifique.
3.1.
Population d'étude
C'est l'ensemble d'éléments parmi lesquels on
aurait pu choisir un échantillon, c'est-à-dire l'ensemble
d'éléments qui possèdent les caractéristiques qu'on
veut observer (BERTLIER, N. cité par Jean Paul MAJORO 2008, p.55).
Selon R. MUCCHIELLI (1941, p.26), la population
d'étude est un ensemble des groupes concernés par les objectifs
de l'enquête.
Quant à ce qui concerne cette recherche, les agents de
la REGIDESO /Bukavu, constituent notre population d'étude.
Signalons qu'une population peut être finie ou infinie.
Elle est finie lorsque le nombre est bien connu par le chercheur,
c'est-à-dire le nombre est bien déterminé. Elle sera alors
infinie lorsque le nombre n'est pas connu par le chercheur, c'est-à-dire
illimité.
Pour ce qui est de cette recherche, signalons que notre
population est finie parce qu'elle est constituée de 130 personnes.
3.2.
Échantillon d'étude
Selon DEKELE(1991, P.112), échantillonner c'est choisir
un nombre limité d'individus dont on va observer et mesurer un
caractère dans le but de tirer des conclusions applicables à la
population entière dans laquelle le choix a été fait ou
à laquelle on s'intéresse. Le mode de constitution de
l'échantillon est d'une importance capitale, son choix est fondamental,
car il conditionnera, en particulier, la validité d'induction.
La REGIDESO possède un grand nombre d'agents de
façon que nous ne pouvons pas les considérer tous comme
échantillon. La population mère est de 130 agents.
Selon GHIGLIONE, L. et MATALON, T. cité par J. d'Amour
NIZEYUMUKIZA (op.cit. p.54), étudier exhaustivement une population ou
étudier tous ses membres est pratiquement impossible, car cet exercice
est long et couteux voir même inutile ; il faut interroger un nombre
restreint de personnes à condition qu'elles aient été
correctement choisies, peut apporter autant d'information, à une
certaine erreur près, erreur calculable, et qu'on peut rendre
suffisamment fiable.
De ce fait, choisir un nombre restreint de personnes au sein
de la population parente, c'est échantillonner qui, d'après G. De
LANDSHEERE cité par idem. (op.cit.), signifie choisir un nombre
limité d'individus, d'objets ou d'événements dont
l'observation permet de tirer des conclusions applicables à la
population entière à l'intérieur de laquelle le choix a
été fait.
Ainsi, comme il n'est pas toujours possible voire même
nécessaire d'étudier toute la population pour bien la
connaître, le chercheur se contente de recueillir les informations
nécessaires sur un échantillon. Par conséquent, les
résultats obtenus auprès d'un sous-groupe doivent
nécessairement refléter l'opinion de toute la population.
De notre part nous avons fait recours à
l'échantillonnage stratifié, qui d'après Z .MUKE
(2011, p.123), consiste d'abord à subdiviser la population cible en
sous-groupes relativement homogènes ou "strates", puis à tirer de
façon aléatoire un échantillon dans chaque
strate. Alors, l'ensemble des échantillons ainsi choisis constitue
l'échantillon final qui sera l'objet de l'étude.
Ainsi, pour choisir l'échantillon qui fait l'objet
d'étude, afin de nous permettre d'adresser les questionnaires à
nos enquêtés, nous nous sommes servi de l'échantillon
stratifié pondéré. Sachant que la population
d'étude est représentée par 130 employés, la taille
de l'échantillon (niveau de confiance de : 95 ; niveau de
précision de : #177; 5 %) est de 97 personnes (idem.
op.cit. p.407).
En s'appuyant sur la théorie de L.D'HAINAUT cité
par idem. (op.cit. p.124), qui souligne en disant que l'on peut quand on
constitue un échantillon, s'assurer que les strates de la population
sont bien représentés dans l'échantillon ;
c'est-à-dire qu'il faut que les effectifs des strates de
l'échantillon soient proportionnels aux effectifs des strates de la
population.
Alors, la formule est la suivante :
Où :
Ø P= Proportion ;
Ø n= Effectif de l'échantillon et
Ø N= Effectif total.
Partant de cette formule, nous avons ainsi :
= 0.75
Tableau n°1 : La taille de
l'échantillon
N°
|
STRATES
|
NOMBRE DES EMPLOYÉS
|
ÉCHANTILLON
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
|
Secrétariat Dp.
Centre Médical
Centre Informatique
Contrôle de Gestion
Administration et Finance
Service Commercial
Service Production
Service Distribution
Logistique
|
2
8
2
3
10
60
16
15
14
|
2×0,75=1
8×0,75=6
2×0,75=1
3×0,75=2
10×0,75=8
60×0,75=45
16×0,75=12
15×0,75=11
14×0 ,75=11
|
TOTAL
|
|
130
|
97
|
Source : nos
enquêtes
Partant des données de ce tableau, nous constatons que
le Secrétariat Dp. et le Centre Informatique ont le même nombre
réduit d'agents 2 et c'est pourquoi ils ont un nombre réduit de
l'échantillon 1 et le Service Commercial a le grand effectif des agents
60, c'est pourquoi il a aussi un grand nombre d'échantillon 45
agents.
3.3.
Méthodes et techniques utilisées
3.3.1.
Méthodes
D'après GRAWITZ (1983, p.350), la méthode est un
ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie: la méthode est une
procédure inhérente à toute démarche scientifique.
Selon Loshar et Chevalier, Cité par Jean Paul MAJORO
(op. cit. p.53) : « Les méthodes sont les
différents procédés d'analyse susceptible de conduire
à une explication des phénomènes
observés ».
Quant à P.PONGERE cité par idem. (op.
cit.) , la méthode se définie comme une procédure
particulière utilisée à l'une ou l'autre phase de la
recherche.
Pour cette recherche, la méthode est définie
comme un chemin, une procédure que doit suivre un chercheur à
chaque phase de sa recherche.
De ceci, les procédures suivantes nous ont servi dans
cette recherche.
a) Méthode
analytique
Selon GRAWITZ cité paridem. (op. cit.), cette
méthode est définie comme une analyse systématique de
toutes les données et les informations récoltées. Elle
insiste sur chaque cas et considère les choses dans leurs détails
plus tôt que dans leur ensemble.
Elle nous a été bénéfique dans
l'analyse systématique de chaque donnée et information
recueillies.
b) Méthode
qualitative
C'est une approche qui produit et analyse des données
descriptives, telles que les paroles écrites ou dites et le comportement
observatoire des personnes. Elle renvoie à une méthode de
recherche intéressée par le sens et l'observation d'un
phénomène social en milieu naturel. Elle traite des
données difficilement quantifiables. Elle ne rejette pas les chiffres ni
les statistiques mais ne leur accorde tout simplement pas la première
place (Taylor et Bogdan, 1984, p.117).
Cette méthode nous a été utile dans
l'appréciation de la qualité des informations obtenues et
comportements observés auprès de nos enquêtés.
c) Méthode
statistique
Selon AKTOUK cité par J. d'Amour NIZEYUMUKIZA (op.
cit. p.51), la méthode statistique est une méthode qui consiste
de concilier les démarches qualitatives et quantitatives. Elle vise
à quantifier le qualificatif et le rendre accessible à des
traitements mathématiques rigoureux. Elle nous a aidé à
présenter nos résultats sous forme des tableaux.
En effet, après avoir récolté les
données, nous avons procédé à leur collection,
analyse et présentation sous une forme des tableaux, en vue de donner
les interprétations et explications qui y sont relatives.
3.3.2.
Techniques utilisées
Selon GRAWITZ (1983, p.601), une technique est un moyen
d'atteindre un but, mais qui se situe au niveau des faits ou des étapes
pratiques. Les techniques sont des outils qui permettent au chercheur de
recueillir des données sur son sujet de recherche.
Pour recueillir les données dans cette recherche, nous
avons fait recours à quelques techniques qui nous ont été
utiles. Il s'agit des techniques telles que :
a) La technique
documentaire
Quant à TINDAL L. cité par Claude LOKUSU (2009,
p.47), cette technique consiste à consulter les documents ayant trait au
phénomène que le chercheur veut étudier.
GRAWITZ (1990, p.115), souligne que cette technique est
orientée vers une fouille systématique de ce qui est en rapport
avec le domaine de la recherche. C'est-à-dire tout ce qui constitue la
source écrite d'un thème de recherche. Elle consiste en
l'utilisation des documents écrits ayant une liaison avec le sujet
choisi.
Il est d'usage que toutes les recherches recourent à la
documentation écrite. Selon GRAWITZ (1983, p.35), le document offre
l'avantage d'être un matériel objet en ce sens que s'il
soulève des interprétations différentes, il est le
même pour tous et ne change pas. Alors que l'individu interrogé
donne une réponse qui vaut seulement le moment où elle est
donnée, le document demeure et permet une étude dans le temps
(évolution, comparaison....).
En conséquence nous avons exploré la
littérature scientifique afin de définir le problème de
recherche et préciser les fondements théoriques du thème
en étude. Cependant, pour obtenir des informations sur le sujet de
recherche que nous avons choisi, il nous a fallu consulter les documents
existants hors et au sein de notre institution. C'est ainsi que nous avons
fouillé et sillonné quelques bibliothèques de la
place : en premier lieu celle de l'Université Libre des Pays des
Grands Lacs (ULPGL/BUKAVU), CERDAF, USK, ainsi que celle du RIO/ECC. Nous avons
également effectué des recherches sur internet, plus
particulièrement au Google qui est actuellement le grand moteur de
recherche dans tous les domaines.
Cette technique nous a été utile en ce sens
qu'elle nous a permis d'analyser certains documents et d'obtenir d'une
manière facile et accessible un ensemble des données existantes
qui intéressent notre travail concret.
b) L'observation
Selon Joëlle BERREWAERTS (2000, p.19), l'observation est
un processus incluant l'attention volontaire et l'intelligence, orienté
par un objectif terminal ou organisateur et dirigé sur un objet pour en
recueillir des informations.
Afin de recueillir le maximum d'informations pour enrichir
notre recherche, nous avons organisé mainte fois des décentes sur
terrain (REGIDESO/BUKAVU) pour observer les différents facteurs de
motivation qui stimulent les comportements que manifestent les agents à
la poursuite d'un certain objectif ou à la réalisation d'une
tâche donnée.
c) L'interview
Selon le mode QQOQCCP (abréviation d'une méthode
qui a pour but d'obtenir un ensemble d'informations pour comprendre quels sont
les causes et aspects à traiter, puis de ne rien oublier dans
l'exécution) cité par Hayat AHIKKI (2003, p.52), l'interview est
une conversation entre deux ou plusieurs personnes où des questions sont
posées pour obtenir des informations de la part de
l'interviewé.
Quant à Joëlle BERREWAERTS (2000, p.23),
l'entretien est une technique de recueil d'informations qui consiste en des
entretiens oraux, individuels ou de groupes, avec plusieurs personnes
sélectionnées soigneusement, afin d'obtenir des informations sur
des faits ou des représentations, dont on analyse le degré de
pertinence, de validité et de fiabilité déterminé
en regard des objectifs du recueil d'informations.
Eu égard à ce qui précède,
considérons l'interview dans cette recherche comme étant une
technique permettant au chercheur d'obtenir les informations auprès des
interviewés à travers les entretiens collectifs ou individuels
sur le sujet à traiter. C'est ainsi que nous avons organisé une
descente sur terrain, dans le but de nous entretenir librement et
individuellement avec certains agents de la REGIDESO.
Signalons que ces entretiens nous ont été
très bénéfiques en ce sens qu'ils nous ont fourni un
maximum d'informations sur le système de motivation des ressources
humaines de la REGIDESO.
d) Le
questionnaire
Selon GRAWITZ M. (1974, p.71), le questionnaire est
défini comme un moyen de communication essentielle entre
l'enquêteur et l'enquêté, qui comprend une série des
questions concertant les problèmes sur lesquels on attend de
l'enquêté une information.
Pour M. BAMWISHO cité par CUMA K. (2009, p.22), le
questionnaire est un guide préfabriqué, précis et
détaillé, identique pour tous les questionnaires.
Pour cette recherche, un questionnaire est
considéré comme étant un moyen pour l'enquêteur de
parvenir aux informations des enquêtés à travers une
série des questions concernant un phénomène à
étudier.
Le seul recours aux documents ne pouvait pas garantir la
collecte optimale des informations complètes en rapport avec le
problème traité. Pour pallier cette défectuosité
des ressources écrites, nous avons élaboré un
questionnaire d'enquête, afin de recueillir le maximum d'informations sur
notre sujet de recherche.
La motivation du sujet est le but que doit avoir
l'introduction du questionnaire.
Il s'agit de montrer au sujet pourquoi on sollicite sa
collaboration, d'indiquer les avantages généraux ou particuliers
qui peuvent résulter de l'enquête et de donner toutes les
garanties de discrétion nécessaires.
En effet, notre objectif ne serait pas atteint sans nous
adresser aux agents de la REGIDESO/BUKAVU qui sont supposés mieux
placés à connaître les limites de la politique
motivationnelle au sein de leur entreprise.
C'est ainsi que nous avons dû élaborer un
questionnaire de recherche constitué de 7 items, afin d'avoir des
informations nécessaires sur le thème de recherche.
* Constitution du
questionnaire
La constitution du questionnaire a consisté à
traduire l'objectif de notre travail en des questions bien formulées,
afin d'appréhender les réponses de nos enquêtés sans
difficulté.
Ceci nous a conduit à l'étape de
l'administration du questionnaire qui s'est réalisée en suivant
deux options :
1. Soit il était rempli sur place par le sujet
disponible. C'est l'administration directe ;
2. soit le sujet non disponible immédiatement mais
manifestant le désir de participer, l'emportait et nous donnait un
rendez-vous pour le reprendre. C'est l'administration indirecte. (C. JAVEAU
cité par MUSHAGALUSA, 2007, P.26).
Signalons que sur les 97 questionnaires distribués
auprès de nos enquêtés, nous avons eu un retour de 85
protocoles, mais vu les nombreuses omissions, seulement 82 étaient
exploitables, soit un taux de réponses de 84.5%.
3.4.
Mode de dépouillement
Quant à J.E. HUMBLET cité par CUMA K. (2009,
p.24), le dépouillement consiste à résumer, à
analyser et à classer les données recueillies en tenant compte de
divers facteurs du problème, notamment de la description, des origines,
des causes et conséquences.
CUMA K. (2009, p.25), pour sa part, signale que le
dépouillement est une opération qui consiste à analyser
les phénomènes observés (informations recueillies) en
suivant un certain ordre d'interprétation qui doit être
acceptée de toute ambigüité.
C'est dans ce même ordre d'idées que le
dépouillement de nos protocoles nous a incité à faire
recours au logiciel Epi info 2008 version 3.5.1 pour l'encodage des
données et le cross-tabulation des variables ; puis aux calculs du
chi-carré ci-après :
Cal=
D'où : Ó= Somme
= Chi-carré calculé
fo= fréquence observée ou
calculée
ft= fréquence théorique ou
tabulaire
3.5.
Difficultés rencontrées
Au cours de notre descente sur terrain, nous nous sommes
buté à diverses difficultés que nous ne savons pas
énumérer, mais signalons seulement quelques-unes qui sont
majeures :
Ø le refus de certains agents de répondre
à notre questionnaire d'enquête ;
Ø la perte de certains de nos questionnaires par les
agents qui entraînait l'accroissement du coût financier et de
nombreuses omissions en répondant à certains questionnaires;
Ø l'insuffisance des moyens financiers, qui
pourrait même engendrer l'échec total de notre recherche.
Cependant, nous avons travaillé durement pour surmonter
ces difficultés, en collaborant d'abord avec les chefs influents de
cette entreprise, afin qu'ils nous aident à convaincre leurs
collègues sur la nécessité de leurs informations à
l'égard de cette recherche. Nous avons mis à l'écart
certains questionnaires perdus et surtout ceux qui présentaient des
omissions et nous avons procédé aussi à l'exercice de
divers travaux physiques et mentaux dans le but de renforcer nos moyens
financiers, afin de parvenir à la réalisation de cet outil
scientifique.
Dans ce chapitre, il était question de présenter
la méthodologie utilisée dans cette recherche après quoi,
la présentation des données, l'analyse et l'interprétation
des résultats de recherche seront détaillées dans les
lignes qui suivent.
QUATRIÈME CHAPITRE :
PRÉSENTATION DES DONNÉES, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES
RÉSULTATS
Après la collecte des données, il s'agit, dans
ce chapitre, de présenter les données, d'analyser et
d'interpréter les résultats de nos enquêtes à partir
du dépouillement.
Les résultats sont présentés dans des
tableaux en thèmes et en fonction des items traités dans notre
recherche en utilisant le calcul de chi-carré d'indépendance.
Ces thèmes sont les suivants :
Ø Thème 1 : Opinions des
enquêtés sur la promotion et la formation professionnelle. Il
comporte les items 1 et 4 ;
Ø Thème 2 :
Récompenses et sanctions au travail. Il comporte
les items 2 et 5 ;
Ø Thème 3 : Avis des
enquêtés sur le problème de motivation au travail. Il
comporte les items 3, 6 et 7.
4.1. Présentation des
données et analyse des résultats.
4.1.1.
Identification des enquêtés
Tableau n°2 : Identification des
enquêtés par sexe
Sexe
|
f
|
%
|
|
|
M
|
60
|
73
|
F
|
22
|
27
|
|
|
Total
|
82
|
100
|
Source : nos
enquêtes
De ce tableau, il apparaît que dans notre
échantillon, les hommes (73%) sont plus nombreux que les femmes (27%).
Tableau n°3 : Identification des
enquêtés par âge
Age
|
f
|
%
|
20-30 ans
|
11
|
13
|
30-40 ans
|
49
|
60
|
Plus de 40 ans
|
22
|
27
|
Total
|
82
|
100
|
Source : nos
enquêtes
Les données de ce tableau indiquent que notre
échantillon est plus composé des enquêtés
représentant l'âge compris entre 30 et 40 ans (60%), moyennement
composé des enquêtés représentant l'âge de
plus 40 de ans (27%), et moins composé des enquêtés
représentant l'âge compris entre 20 et 30 ans (1 3%).
Tableau n°4 : Identification des
enquêtés par ancienneté
Ancienneté
|
f
|
%
|
0-2 ans
|
10
|
12
|
2-5 ans
|
39
|
48
|
Plus de 5 ans
|
33
|
40
|
Total
|
82
|
100
|
Source : nos
enquêtes
Il découle de ce tableau que la majorité de
l'échantillon a une ancienneté comprise entre 2-5 ans (48 %) et
plus de 5 ans (40%) et que la minorité a une ancienneté comprise
entre 0-2 ans (12 %).
4.1.2.
Thème 1 : Opinions des enquêtés sur la promotion et la
formation professionnelle
Ce thème comporte les items 1 et 4.
Item 1 : Cet item est formulé de la manière
suivante :
« À la REGIDESO, les travailleurs recevant des
promotions, afin d'occuper les postes vacants proviennent-ils de la
REGIDESO/BKV ? Oui ou Non. Justifiez votre réponse ».
Les résultats à cet item sont
présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau no 5 : Opinions des
enquêtés sur la promotion des agents à la
REGIDESO/BKV
Opinions
Justifications
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Pour les motive
|
18(17.6)
|
0(0.4)
|
18
|
Avoir les compétences requises de ce
poste
|
43(42)
|
0(1)
|
43
|
Avec favoritisme
|
8(7.8)
|
0(0.2)
|
8
|
Pas de justification
|
11(12.6)
|
2(0.4)
|
13
|
Total
|
80
|
2
|
82
|
Source : nos
enquêtes
Cellule 1= 0, 45
Cellule 2= 2
Cellule 3= 0, 0476
Cellule 4= 1
Cellule 5= 0, 051
Cellule 6= 2
Cellule 7= 0, 25
Cellule 8= 8
cal = 0, 45+ (-2) + O, O476+1+0, 051+ (-2) + (-0, 25) +8 = 5, 2986
ddl = (2-1) (4-1) = (1) (3) = 3
Commentaire : En comparant cal= 5,2986 < tab=7,81, nous constatons que la différence est non significative
au seuil de 05 avec un degré de liberté de 3, ceci nous permet
d'accepter l'hypothèse nulle selon laquelle à la REGIDESO, les
travailleurs recevant des promotions, afin d'occuper les postes vacants
proviennent de la REGIDESO/BKV.
Item 4: Cet item est formulé de la manière
suivante :
« Bénéficiez-vous
régulièrement d'une formation professionnelle pouvant vous aider
à réaliser bien vos tâches au sein de
l'organisation ? Oui ou Non. Justifier votre réponse
».
Les résultats à cet item sont
présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau no 6 : Formation du
personnel à la REGIDESO/BKV
Opinions
Justifications
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Affiliation à l'INPP
|
28(23)
|
0(5)
|
28
|
Tout est préétabli par la DG
|
16(13)
|
0(3)
|
16
|
J'occupe un poste qui ne nécessite pas de
formation
|
0(2)
|
3(1)
|
3
|
Pas de justification
|
22(28)
|
13(7)
|
35
|
Total
|
66
|
16
|
82
|
Source : nos
enquêtes
Cellule 1= 0, 43
Cellule 2=
Cellule 3=
Cellule 4=
Cellule 5=
Cellule 6=
Cellule 7=
Cellule 8=
cal= 0, 43+ (-2) + O, 46 + (-2) + (- 2) +4+ ( = 0, 16
ddl = (2-1) (4-1) = (1) (3) = 3
Commentaire : En comparant cal=0, 16< tab=7,81, nous constatons que la différence est non significative
au seuil de 05 avec un degré de liberté de 3, ceci nous permet
d'accepter l'hypothèse nulle selon laquelle les agents de la
REGIDESO/BKV bénéficient régulièrement de formation
pouvant les aider à bien réaliser leur tâche au sein de
l'organisation.
4.1.3.
Thème 2 : Récompenses et sanctions au travail.
Ce thème comporte les items 2 et 5.
Item 2: Cet item est formulé de la manière
suivante :
« En cherchant à motiver son personnel par
des récompenses après un travail bien fait, la REGIDESO vous
demande-t-elle quel genre de récompense vous donner correspondant aux
besoins de chacun ? Oui ou Non. Expliquer correctement ».
Les résultats à cet item sont
présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau no 7 : La motivation par
récompense au sein de la REGIDESO/BKV
Opinions
Justifications
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Il n'y a même pas de
récompense
|
0(1)
|
14(13)
|
14
|
On se réfère à la convention
collective
|
0(2)
|
38(36)
|
38
|
Pas de justification
|
4(1)
|
26(29)
|
30
|
Total
|
4
|
78
|
82
|
Source : nos
enquêtes
Cellule 1=
Cellule 2=
Cellule 3=
Cellule 4=
Cellule 5=
Cellule 6=
cal= (-1) + O, 15 + (-2) +0, 1+9 (- 0, 2) = 6, 05
ddl = (2-1) (3-1) = (1) (2) = 2
Commentaire : En comparant cal=6, 05> tab=5,99, nous constatons que la différence est significative au
seuil de 05 avec un degré de liberté de 2, ceci nous permet
d'infirmer l'hypothèse nulle et confirmer l'hypothèse alternative
selon laquelleen cherchant à motiver son personnel par des
récompenses après un travail bien fait, la REGIDESO/BKV ne
demande pas quel genre de récompense à donner aux agents
correspondant aux besoins de chacun, mais elle se réfère
plutôt à la convention collective.
Item 5: Cet item est formulé de la manière
suivante :
« Les sanctions à la REGIDESO/BKV sont-elles
administrées aux agents sans discrimination de grade, de sexe ou d'une
autre quelconque variable ? Oui ou Non. Expliquez-vous ».
Les résultats à cet item sont
présentés dans le tableau ci-dessous.
Tableau no 8 : Administration des
sanctions à la REGIDESO/BKV
Opinions
Justifications
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Tout est mentionné dans la convention
collective et autres notes d'instruction
|
32(29)
|
0(3)
|
32
|
Il y a l'injustice parfois
|
0(4)
|
4(0)
|
4
|
Pas de justification
|
43(42)
|
3(4)
|
46
|
Total
|
75
|
7
|
82
|
Source : nos
enquêtes
Cellule 1=
Cellule 2=
Cellule 3=
Cellule 4= 16
Cellule 5=
Cellule 6=
cal= + (-2) + (- 2) +16+0, 0476+ ( = 11,7476
ddl = (2-1) (3-1) = (1) (2) = 2
Commentaire : En comparant cal=11,7476 > tab=5,99, nous constatons que la différence est significative au
seuil de 05 avec un degré de liberté de 2, ceci nous permet de
rejeterl'hypothèse nulle selon laquelle les sanctions à la
REGIDESO/BKV sont administrées aux agents sans discrimination de grade,
de sexe ou d'une autre quelconque variable.
4.1.4.
Thème 3 : Avis des enquêtés sur le problème de
motivation au travail.
Ce thème comporte les items 3, 6 et 7.
Item 3: Cet item est formulé de la manière
suivante :
« Selon vous, êtes-vous satisfait de la
manière dont le personnel est motivé au sein de la
REGIDESOBKV ? Oui ou Non. Justifiez-vous ».
Les résultats à cet item sont
présentés dans le tableau ci-dessous.
Tableau no 9 : Satisfaction du
personnel issue de la motivation
Opinions
Justifications
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Quand on manque ce qu'on aime, on aime ce qu'on
a
|
4(2)
|
0(2)
|
4
|
Il y a satisfaction de certains besoins
primaires
|
12(5)
|
0(7)
|
12
|
Il y a un salaire régulier
|
7(3)
|
0(4)
|
7
|
Conjoncture actuelle
|
0(8)
|
19(11)
|
19
|
Certains avantages ne sont pas perçus
|
0(7)
|
16(9)
|
16
|
Pas de justification
|
13(11)
|
11(13)
|
24
|
Total
|
36
|
46
|
82
|
Source : nos
enquêtes
Cellule 1=
Cellule 2=
Cellule 3=
Cellule 4=
Cellule 5=
Cellule 6=
Cellule 7=
Cellule 8=
Cellule 9=
Cellule 10=
Cellule 11= 0, 36
Cellule 12=
cal= + (-2) +2, 8+ (- 2) +2, 6+ (- 2) + (- 2) +1, 45+ (- 2) +1, 5+0, 36+ (-
0,3) = 0,41
ddl = (2-1) (6-1) = (1) (5) = 5
Commentaire : En comparant cal=0,41 ? tab=11,07, nous constatons que la différence n'est pas
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 5,
ceci nous permet de confirmer l'hypothèse nulle selon laquelle les
agents sont satisfaitsde la manière dont le personnel est motivé
au sein de la REGIDESO/BKV,mais il serait mieux de revoir cette motivation car
actuellement avec la conjoncture due à la montée du dollar, les
données ont changé.
Item 6: Cet item est formulé de la manière
suivante :
« Pensez-vous que la politique de motivation du
personnel doit être améliorée à la REGIDESO ?
Oui ou Non. Pourquoi ? »
Les résultats à cet item sont
présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau no 10 :
Amélioration de la politique de motivation
Opinions
Justifications
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Pour une meilleure productivité
|
38(36)
|
0(2)
|
38
|
Par ce qu'elle n'est pas satisfaisante
|
6(6)
|
0(0)
|
6
|
Par ce qu'elle n'est plus conforme à la
conjoncture actuelle
|
11(10)
|
0(1)
|
11
|
Les besoins humains sons illimités
|
0(2)
|
2(0)
|
2
|
Pas de justification
|
22(23)
|
3(2)
|
25
|
Total
|
77
|
5
|
82
|
Source : nos
enquêtes
Cellule 1=
Cellule 2=
Cellule 3=
Cellule 4=
Cellule 5=
Cellule 6=
Cellule 7=
Cellule 8=
Cellule 9=
Cellule 10=
cal= 0, 1+ (- 2) +0+0+0, 2+ (- 1) + (- 2) + 4+ (- 0,087) +1 = 0,213
ddl = (2-1) (5-1) = (1) (4) = 4
Commentaire : En comparant cal=0,213? tab=9,94, nous constatons que la différence est non
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 4, ceci
nous permet de confirmer l'hypothèse nulle selon laquelle la politique
de motivation du personnel doit être améliorée à la
REGIDESO/BKV pour une meilleure productivité et aussi pour se
conformer à la conjoncture actuelle.
Item 7: Cet item est formulé de la manière
suivante :
« Avez-vous autre chose à dire concernant le
problème de motivation des travailleurs dans votre entreprise ? Oui
ou Non. Si oui, quoi ?»
Les résultats à cet item sont
présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau no 11 : Propositions des
enquêtés pour améliorer la politique de
motivation
Opinions
Justifications
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Augmentation de salaire
|
22(14)
|
0(8)
|
22
|
Amélioration des conditions de
travail
|
12(8)
|
0(4)
|
12
|
Justice en matière de sanction et de
promotion
|
4(3)
|
0(1)
|
4
|
Qu'il ait des récompenses en tenant compte des
besoins de chacun
|
15(10)
|
0(5)
|
15
|
Pas de justification
|
0(18)
|
29(11)
|
29
|
Total
|
53
|
29
|
82
|
Source : nos
enquêtes
Cellule 1=
Cellule 2=
Cellule 3=
Cellule 4=
Cellule 5=
Cellule 6=
Cellule 7=
Cellule 8=
Cellule 9=
Cellule 10=
cal= 1, 14+ (- 2) +1+ (- 2) +0, 6+ (- 1) +1+ (- 2) + (- 2) +3, 27 = -
1 ,99
ddl = (2-1) (5-1) = (1) (4) = 4
Commentaire : En comparant cal=-1,99 ? tab=9,94, nous constatons que la différence est non
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 4, ceci
nous permet de confirmer l'hypothèse nulle selon laquelle les agents
ontautre chose à dire concernant le problème de motivation des
travailleurs au sein de laREGIDESO/BKV entre autres l'augmentation de salaire,
l'amélioration des conditions de travail, la justice en matière
de sanction et de promotion, ainsi que la mise en oeuvre des récompenses
en tenant compte des besoins de chacun.
4.2.
Interprétation des résultats
Dans ce travail, l'objectif est d'étudier la
« problématique de la motivation des ressources humaines dans
une entreprise publique. Cas de la REGIDESO/BKV», les résultats
sont interprétés suivant les thèmes ci-haut
présentés.
Pour le thème 1 concernant les opinions des
enquêtés sur la promotion et la formation professionnelle (items
1& 4,) la majorité de nos enquêtés ont montré
qu'à la REGIDESO, les travailleurs recevant des promotions, afin
d'occuper les postes vacants proviennent de la REGIDESO/BKV, à condition
qu'ils remplissent les exigences du poste à pourvoir et ceci c'est dans
le but de les motiver (item 1) et que dans cette entrepriseles agents
bénéficient régulièrement de formation pouvant les
aider à bien réaliser leur tâche au sein de l'organisation,
car le programme de formation est préétabli par la Direction
Générale. En plus, l'entreprise est affiliée à
l'INPP (item 2).
Pour le thème 2 qui évoque les
récompenses et les sanctions au travail (items 2&5), la
majorité de nos enquêtés ont prouvé qu'ils ne sont
pas récompensés selon les besoins de chacun d'où s'il faut
récompenser les agents, on se réfère à la
convention collective et, ensuite, les résultats obtenus de la part de
nos enquêtés ont prouvé que les agents ne reçoivent
même pas des récompenses par fois (item 2). Au sujet des
sanctions, les résultats obtenus de la part de nos enquêtés
ont prouvé qu'à la REGIDESO/BKV, les sanctions sont
administrées aux agents avecdiscrimination de grade, de sexe et autre
variable ce qui veut dire qu'il y a injustice en matière de sanctionau
sein de la REGIDESO/BKV(item 2).
Enfin, dans le troisième thème qui concerne les
avis des enquêtés sur le problème de motivation au travail
(items 3, 6 et 7), les résultats obtenus auprès de nos
enquêtés ont prouvé que les agents sont satisfaits de la
manière dont le personnel est motivé au sein de la REGIDESO/BKV,
mais il serait mieux de revoir cette motivation, car actuellement avec la
conjoncture due à la montée du dollar, les données ont
changé (item 3). Ensuite, les résultats obtenus ont prouvé
que les agents souhaitent que la politique de motivation du personnel à
la REGIDESO/BKV soit améliorée dans la mesure de faire
face à la conjoncture actuelle et aussi d'atteindre une meilleure
productivité(item 6). C'est ainsi qu'à l'item 7, les
résultats obtenus auprès de nos enquêtés ont
prouvé que les agents souhaitent que le salaire soit augmenté,
qu'il y ait amélioration des conditions de travail, la justice en
matière de sanction et de promotion, ainsi que la mise en oeuvre des
récompenses après un travail bien fait en tenant compte des
besoins de chacun, afin d'améliorer la politique de motivation des
ressources humaines dans cette entreprise.
Par ailleurs, l'attitude plus ou moins active envers
l'atteinte des objectifs de l'entreprise est un déterminant non
négligeable dans le comportement du salarié. Si cela est
peut-être encore lié une fois à la politique de motivation
des RH de l'entreprise qui tend à responsabiliser les agents vis-vis de
leur emploi, cette attitude peut provenir, comme le suggère Claude
LOKOSSOU (op.cit. p.53), du renforcement des capacités, des
décorations et récompenses, de la régulation de la
rémunération surtout l'attribution de certains avantages, qui
font référence au souhait des salariés.
Ces résultats rejoignent ceux de Claude LOKOSSOU
(op.cit.) qui envisageaient qu'il fallait gérer au mieux les RH, les
motiver davantage, afin de les rendre plus productives ; ceux de Jean
d'Amour NIZEYUMUKIZA (op.cit.) ont montré que la motivation des
ressources humaines est une préoccupation importante et qu'elle
conditionne la performance et l'influence de l'entreprise. Nous avons
remarqué également que le contexte de conjoncture actuelle est
une dimension à prendre en compte dans la politique de motivation des RH
de l'entreprise.
4.3. Conclusion
générale et recommandations
4.3.1.
Conclusion générale
Une étude sur la motivation des ressources humaines
présente de nos jours un intérêt particulier du fait que le
courant moderne tend à placer l'homme ou les ressources humaines au
coeur du succès économique et social d'une entreprise.
Notre travail porte sur la «problématique de la
motivation des ressources humaines dans une entreprise publique. Cas de la
REGIDESO/BKV».
En menant cette recherche, notre objectif principal
était d'étudier la problématique de la motivation des
ressources humaines dans une entreprise publique. Cas de la REGIDESO/BKV.
En effet, pour mieux étudier le problème de
motivation des ressources humaines au sein de cette entreprise, nous sommes partis d'une problématique constituée de trois
questions notamment :
Ø Quelles sont les difficultés liées
à la motivation chez les travailleurs de la REGIDESO/BKV ?
Ø Les travailleurs bénéficient -ils des
récompenses conformément à leurs besoins?
Ø Les travailleurs bénéficient -ils d'une
formation pouvant les aider à réaliser un travail bien
fait ?
Pour atteindre nos objectifs, nous avons formulé les
hypothèses de la manière suivante :
Ø la REGIDESO/BKV rencontrerait certaines
difficultés dans la motivation de son personnel ;
Ø les travailleurs de la REGIDESO/BKV recevraient des
récompenses qui ne répondent pas aux besoins personnels de
chacun ;
Ø à la REGIDESO/BKV, les travailleurs
bénéficieraient d'une formation pour le renforcement de leurs
capacités, afin de fournir un travail bien fait.
Pour vérifier ces hypothèses, nous nous sommes
servi d'une démarche méthodologique basée sur le
questionnaire d'enquête, instrument important pour la récolte des
données auprès de nos enquêtés. Le questionnaire a
été administré sur un échantillon de 97 agents de
la REGIDESO/BKV, mais, 82 protocoles seuls ont été traités
pour raison des mesures palliatives aux difficultés rencontrées
sur terrain.
Les données récoltées ont
été encodées par le logiciel epi Info version 3.5.1 et le
test de khi-carré était utilisé pour le traitement de ces
données dans le but de prélever les fréquences
observées et théoriques.
Le questionnaire d'enquête composé de 7 items
groupés à leur tour en 3 thèmes, nous a permis de nous
diverger dans nos études.
Ces thèmes sont les suivants :
Ø Thème 1 : Opinions des
enquêtés sur la promotion et la formation professionnelle (items 1
& 4) ;
Ø Thème 2 :
Récompenses et sanctions au travail (items 2 & 5) ;
Ø Thème 3 : Avis des
enquêtés sur le problème de motivation au travail (items 3,
6 et 7).
Eu égard à ce qui précède, nous
avons trouvé les résultats ci-dessous :
Pour le thème 1 à l'item 1, en comparant cal= 5,2986 < tab=7,81, nous avons constaté que la différence est non
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 3, cela
nous a permis d'accepter l'hypothèse nulle selon laquelle à la
REGIDESO, les travailleurs recevant des promotions, afin d'occuper les postes
vacants proviennent de la REGIDESO/BKV (cfr. tableau n°5).
À l'item 4, la comparaison de cal=0, 16< tab=7,81, nous a fait constater que la différence est non
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 3, cela
nous a permis d'accepter l'hypothèse nulle selon laquelle les agents de
la REGIDESO/BKV bénéficient régulièrement de
formation pouvant les aider à bien réaliser leur tâche au
sein de l'organisation (cfr. tableau n°6).
Pour le thème 2 à l'item 2, en comparant cal=6, 05> tab=5,99, nous avons constaté que la différence est
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 2, cela
nous a permis d'infirmer l'hypothèse nulle et confirmer
l'hypothèse alternative selon laquelleen cherchant à motiver son
personnel par des récompenses après un travail bien fait, la
REGIDESO/BKV ne demande pas quel genre de récompense à donner aux
agents correspondant aux besoins de chacun, mais elle se réfère
plutôt à la convention collective(cfr. tableau n°7).
À l'item 5, la comparaison de cal=11,7476 > tab=5,99, nous a fait constater que la différence est
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 2, cela
nous a permis de rejeterl'hypothèse nulle etcorroborer
l'hypothèse alternative selon laquelle les sanctions à la
REGIDESO/BKV sont administrées aux agents avec discrimination de grade,
de sexe ou d'une autre quelconque variable(cfr. tableau n°8).
Pour le thème 3 à l'item 3, en comparant cal=0,41 ? tab=11,07, nous avons constaté que la différence n'est
pas significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 5,
cela nous a permis de confirmer l'hypothèse nulle selon laquelle les
agents sont satisfaitde la manière dont le personnel est motivé
au sein de la REGIDESO/BKV (cfr. tableau n°9).
À l'item 6, la comparaison de cal=0,213? tab=9,94, nous a fait constater que la différence est non
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 4, cela
nous a permis de confirmer l'hypothèse nulle selon laquelle la politique
de motivation du personnel doit être améliorée à la
REGIDESO/BKV pour une meilleure productivité et aussi pour se
conformer à la conjoncture actuelle (cfr. tableau n°10).
À l'item 7 enfin, en comparant cal= -1,99? tab=9,94, nous avons constaté que la différence est non
significative au seuil de 05 avec un degré de liberté de 4, cela
nous a permis de confirmer l'hypothèse nulle selon laquelle les agents
ont autre chose à dire concernant le problème de motivation des
travailleurs au sein de la REGIDESO/BKV entre autres l'augmentation de
salaire, l'amélioration des conditions de travail, la justice en
matière de sanction et de promotion, ainsi que la mise en oeuvre des
récompenses en tenant compte des besoins de chacun(cfr. tableau
n°11).
De tout ce qui précède, nous confirmons nos
hypothèses et soulignons que :
Ø la REGIDESO/BKV rencontre certaines
difficultés dans la motivation de son personnel (items 5,6 et
7) ;
Ø les travailleurs de la REGIDESO/BKV reçoivent
des récompenses qui ne répondent pas aux besoins personnels de
chacun (item 2) ;
Ø à la REGIDESO/BKV, les travailleurs
bénéficient d'une formation pour le renforcement de leurs
capacités, afin de fournir un travail bien fait (items4).
4.3.2.
Recommandations
A. A la REGIDESO/BKV
Ø d'améliorer sa politique de motivation des RH
en mettant en oeuvre un système de récompense qui tient compte
des besoins de chacun ;
Ø d'adapter sa politique de motivation des RH à
la conjoncture actuelle ;
Ø d'améliorer les conditions de travail de ses
agents ;
Ø de renforcer la politique de motivation en
matière de rémunération et surtout sur l'aspect des
«avantages sociaux et extra salariaux » qui ne sont presque pas
considérés ;
Ø deconsidérer l'aspect de la motivation des
employés comme un facteur capital pour l'atteinte de ses objectifs.
Ø enfin, de sanctionner, sans discrimination de sexe,
de grade ou d'une autre quelconque variable.
B. A l'ULPGL-BUKAVU
Ø d'enrichir davantage sa bibliothèque, afin de
permettre aux étudiants et surtout à ceux qui font des recherches
de consulter les différents manuels en rapport avec leurs sujets de
recherche.
Nous ne prétendons pas avoir tout épuisé
à ce sujet. Nous avons seulement ouvert la voie à d'autres
chercheurs d'aborder les études à ce sujet en se servant de cet
outil comme appui. Toutefois nous sommes ouverts pour toutes les remarques
possibles.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. CHEVALIER, A. (1976), Bilan social de l'entreprise,
Paris, Masone.
2. DEKELE, J. (1991), Méthodologie du recueil
d'information, Bruxelles,Edition de Boeck.
3. DURKHEIM, E. (1968), Éducation et sociologie,
Paris, Les presses.
4. GIRAUD, F. et al. (2004), Contrôle de gestion et
pilotage de la performance, 2ème
Edition, Paris, [s.n.].
5. GRAWITZ, M. (1986). Méthodes en sciences
sociales, 11ème Edition, Paris,
Dalloz.
6. HELLRIEGEL D. (2007), Management des
organisations : 2ème
Edition,Bruxelles,Edition de Boeck.
7. LEBOYER, C. (1998), La motivation dans les
entreprises, [s.l.], Edition d'Organisation.
8. LEBOYER, C. (2006), Les apports de la psychologie du
travail, [s.l.], Edition Groupe Eyrolles.
9. MARTORY. R (1982), Gestion des ressources humaines,
Paris, Edition Nathan.
10. MICHEL, M. (1985), Peut-on gérer les
motivations ?, [s.l.], Edition PUF Gestion.
11. MUCCHIELI, R. (1941), Le questionnaire dans
l'enquête psychosociale : Paris, ESFI.
12. MUKE. Z (2011), La recherche en sciences sociales et
humaines, Paris, Edition le Harmattan.
13. PINTO, R. et GRAWITZ, M. (1964), Méthode de
science sociale, Paris, Edition Dalloz.
14. ROBBINS, S. et JUDGE, T. (2006), Comportement
organisationnel, 12èmeedition, [s.l.],
Pearson.
15. TAYLOR, J et BOGDAN, R (1984), Introduction aux
méthodes de recherche qualitative, 2ème Edition, New
York, [s.n.].
16. TERRY, R. &FRANKLIN, G. (2000), Les principes du
management, 18ème édition, Paris,
Economica.
MEMOIRES, TFC ET COURS
1. Claude LOKOSSOU (2009), Problématique de la motivation
du personnel dans les entreprises publiques de Benin : Cas de
l'ABERME, mémoire inédit DE BOECK
UNIVERSITÉ/BRUXELLES.
2. Clément KAFIRONGO (2011), Analyse des facteurs
influençant la motivation du personnel dans une société
étatique cas spécifique de la SONAS agence de Goma,
mémoire inédit ISM/GOMA.
3. Jean d'amour NIZEYUMUKA (2009), Impact de la motivation des
ressources humaines pour une meilleure performance cas de la SORAS S.A,
mémoire inédit UAAC/RWANDA.
4. Jean Paul MAJORO (2008), Influence de la motivation des
employés sur la productivité et la performance des entreprises
privées du Rwanda: cas de la CORAR S.A, mémoire
inédit SFB/RWANDA.
5. Laura MUCHA (2010), La motivation des salariés et la
performance dans les entreprises, mémoire inédit UNIVERSITE DE
REIMS/PARIS.
6. Gaston KIMBUANI (2016), Questions approfondies de
psychologie industrielle et commerciale, cours, inédit ULPGL/BUKAVU.
7. Karl MULUMEODERHWA (2014), Statistique inductive 1, cours,
inédit ULPGL/BUKAVU.
DICTIONNAIRES
1. ROBERT, P. (1967), Le nouveau petit robert, paris.
2. LAROUSSE. (1970), Dictionnaire de nouveau Larousse. Paris,
Librairie Larousse.
3. LA ROUSSE(2008), Larousse le nouveau petit robert ; paris,
librairie La rousse.
WEBOGRAPHIE
1. Sciences Humaines.Com. La crise de la motivation au
travail, disponible sur
http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_dossier_web=45
2. Sciences Humaines.Com. La reconnaissance au
travail, disponible sur
http://www.scienceshumaines.com/la-reconnaissance-autravail-fr_22737.html
3. Techno-science.net. définition de la
motivation, disponible sur
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=741
4. www.wikipedia.org.
Gestion des ressources humaines, disponibles sur
http://fr.
wikipedia.org/wiki/Gestion
5. www.wikipedia.org.,
Motivation et théories, disponibles sur
http://www.natationpourtous.com/entrainement/motivation.php
TABLE DES MATIÈRES
DÉDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
SYMBOLES, SIGLES ET ABRÉVIATIONS
iii
LISTE DES TABLEAUX
v
0. INTRODUCTION
1
0.1. Problématique
1
0.2. Questions de recherche
2
0.2.1. Question principale
2
0.2.2. Questions spécifiques
2
0.3. Hypothèses de recherche
3
0.3.1. Hypothèse principale
3
0.3.1. Hypothèses
spécifiques
3
0.4. Objectifs du travail
3
0.4.1. Objectif principal
4
0.4.2. Objectifs spécifiques
4
0.5. Choix et intérêt du
sujet
4
0.5.1. Choix du sujet
4
0.5.2. Intérêt du sujet
4
0.6. Délimitation du sujet
5
0.6.1. Sur le plan spatial
5
0.6.2. Sur le plan temporel
5
0.7. Subdivision du Travail
5
PREMIER CHAPITRE : CONSIDÉRATIONS
THÉORIQUES
6
1.1. Définition des concepts clés
du travail
6
1.1.1. La motivation
6
1.1.2. Ressources humaine
6
1.1.3. Entreprise publique
7
1.2. Quelques théories de la
motivation
8
1.2.1. Les théories du contenu
8
a) La théorie de l'Homme
social selon E. Mayo
8
b) La théorie de la
hiérarchisation des besoins
8
c) La théorie des
facteurs d'hygiène et de motivation de H. Herzberg.
9
d) La théorie X-Y de Mac
Gregor
10
1.2.2. Les théories du
processus
11
a) La théorie du
système V.I.E.
11
b) La théorie de
l'équité de J.S. Adams
12
c) La théorie de la
fixation des objectifs de Locke
12
1.3. État de la question
13
DEUXIÈME CHAPITRE : PRÉSENTATION
DU MILIEU D'ÉTUDE
16
2.1. Dénomination, Statut juridique et
localisation
16
2.2. Historique de la REGIDESO
16
2.3. Objectifs de la REGIDESO
20
2.3.1. Objectifs sociaux
20
2.3.2. Objectif commercial
20
2.4. Ressources de la REGIDESO
20
2.5. Structure fonctionnelle et
organisationnelle de la REGIDESO
20
2.5.1. Structure fonctionnelle
20
2.5.2. Structure organisationnelle
28
TROISIÈME CHAPITRE : CADRE
MÉTHODOLOGIQUE
30
3.1. Population d'étude
30
3.2. Échantillon d'étude
30
3.3. Méthodes et techniques
utilisées
32
3.3.1. Méthodes
32
a) Méthode
analytique
32
b) Méthode
qualitative
33
c) Méthode
statistique
33
3.3.2. Techniques utilisées
33
a) La technique
documentaire
33
b) L'observation
34
c) L'interview
34
d) Le questionnaire
35
3.4. Mode de dépouillement
36
3.5. Difficultés
rencontrées
36
QUATRIÈME CHAPITRE :
PRÉSENTATION DES DONNÉES, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES
RÉSULTATS
38
4.1. Présentation des données et
analyse des résultats.
38
4.1.1. Identification des
enquêtés
38
4.1.2. Thème 1 : Opinions des
enquêtés sur la promotion et la formation professionnelle
39
4.1.3. Thème 2 : Récompenses
et sanctions au travail.
41
4.1.4. Thème 3 : Avis des
enquêtés sur le problème de motivation au travail.
44
4.2. Interprétation des
résultats
47
4.3. Conclusion générale et
recommandations
49
4.3.1. Conclusion
générale
49
4.3.2. Recommandations
52
BIBLIOGRAPHIE
53
TABLE DES
MATIÈRES.....................................................................................................................55
|