évaluation du commerce extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013 à 2018.par Germain BYAOMBE MIHALI Institut Supérieur de commerce de Goma - Licence 2020 |
CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITÉS SUR LE COMMERCE EXTÉRIEUR ET INTÉGRATIONÉCONOMIQUEI.1 LE COMMERCE INTERNATIONALLe commerce international est constitué par la fraction du commerce extérieur concernant les échanges en dehors d'une zone monétaire donné. C'est ainsi qu'au commerce entre les pays de la zone franc s'ajoute le commerce avec les autres pays, c'est-à-dire le commerce international ; l'ensemble constituent le commerce extérieur de chacun des pays intéressés20(*). I.1.1 LES THÉORIES CLASSIQUES1. Adam SMITH Dans son livre «La richesse des nations ». Adam Smith a consacré une grande partie à l'analyse du Rôle du commerce extérieur dans l'activité économique et le développement des nations21(*). L'élargissement de la division du travail dépassant le cadre national, un accroissement de la productivité de travail et du rythme de croissance du capital. L'intérêt donné par Smith à l'investissement du capital dans le commerce extérieur est exprimé dans sa définition du gain de l'échange « par avantage ou gain, je n'entends pas l'accroissement de la quantité d'or, mais celui de la valeur d'échange du produit de la terre et du travail du pays, ou celui du revenu annuel de ses habitants. », Adam Smith ajoute que le commerce international d'une nation dépend de l'efficacité économique de la libre concurrence, du rôle de l'épargne dans l'accumulation du capital, de l'impact de l'utilisation du capital dans les différents secteurs économiques notamment le commerce extérieur. Adam Smith conclu que le commerce extérieur est lié à l'excédent d'une nation et donc signe d'une grande richesse. C'est-à-dire que seulement lorsqu'un pays dispose d'un capital excèdent qui l'investi dans le commerce extérieur, il pose aussi le principe que la nation ne peut acheter de l'extérieur que les biens qu'elle ne pourrait elle-même produire avec un coût élevé, d'où la théorie de la spécialisation, donc si pour les mercantilistes le commerce extérieur est un jeux à somme nulle, c'est-à-dire qu'il profite que pour le pays qui ,permet son enrichissement, l'autre partenaire ne profite pas de l'échange qui représente pour lui un aspect négatif, car le gain est transféré d'un pays à l'autre pour Adam Smith, ce commerce extérieur est un jeux à somme positive car il est profitable pour les deux pays pratiquant l'échange : c'est la théorie de l'avantage absolu. Cependant, un pays dont la productivité est inférieure (coût de production élevé dans les 3 productions ne peut que participer à l'échange international puisqu'il serait conduit, selon Adam Smith, à importer tous les produits nécessaires à sa consommation. C'est face à cette limite et à ce problème que David Ricardo va intervenir par sa théorie des avantages comparatifs, en insistant sur le fait que les 2 pays faisant l'échange peuvent en profiter, et même en tirer un gain. 2. David RICARDO Ricardo inclus le commerce extérieur dans la dynamique de l'accumulation. Selon lui, même si un pays ne dispose d'aucun avantage absolu, peut profiter de l'échange et obtenir un gain comme ses partenaires, en participant au commerce extérieur. Il établit ainsi la loi de la spécialisation qui devrait être basée sur les avantages comparatifs dans le cadre de sa théorie de la valeur et des prix de la vente des marchandises de chaque pays à l'extérieur. La démonstration numérique de David Ricardo est considérée en économie comme un exercice relativement simple. Elle répond cependant à de nombreuses hypothèses, explicites ou implicites, qui la rendent contestable. * 20 Le Larousse en 3 volumes en couleurs, p. 697 * 21 A. SMITH, richesses des nations, tome deuxième, libraires, Paris, France, 1859, p 296 |
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