Le développement personnel, un levier à l’évolution du leadership fémininpar Nawel Haddad my business school - MBA MANAMENT BUSINESS 2021 |
3.3.2 Le leadership et son impact sur le bien-être de l'équipeUne des conditions de réussite d'un leader dans sa fonction est sa confiance en soi. Sa confiance en soi dégage une énergie positive et exerce une action puissante sur les personnes et les groupes avec qui il travaille. Le levier de la confiance est critique et ne doit jamais le perdre de vu. Il doit toujours penser à travailler sur sa confiance. Tout cela passe par une relation satisfaisante entre l'individu et son environnement. Ces collaborateurs vont aussi se mettre en confiance et naturellement produire plus efficacement dans un environnement de travail saint. 44 Le leader quand il est mis en confiance, qu'il utilise son savoir faire d'une manière optimale et qu'il reste souple peut facilement contribuer à la performance de son équipe ou son entreprise. Dans Leaders, inspirez confiance (2017) de Alain DULUC33, l'auteur pointe une contradiction dans les entreprises en France. Elles comprennent qu'il faut investir dans le capital humain parce qu'il est la clé du développement et de la réussite de l'entreprise. Le leadership de confiance est brandi comme la méthode appliquée aujourd'hui. Cependant, la réalité est autre dans des structures peu participatives des entreprises. L'individu se trouve aujourd'hui mal mené par l'entreprise qui cherche par tous les moyens de dégager le maximum de son employé et adapter ainsi des méthodes de management et de leadership pas trop basée sur la confiance. 3.3.3 Transmission des valeurs dans la génération future grâce l'inconscient collectif« Nous sommes le point de départ de tout succès. Au fil des expériences, la réussite prend racine en nous et fleurit sous le regard du public. » Jessica Mbangila Dans cette dernière partie, j'ai souhaité évoquer 3 axes fondamentaux qui permettent une meilleure anticipation du leadership féminin dans des générations futures. Premièrement, supprimer le syndrome de l'imposteur qui nous empêche d'être pleinement nous-même afin de plaire à une société, deuxièmement, la faculté d'instaurer un leadership participatif et bienveillant au sein de son organisation en favorisant la cohésion des femmes entres elles et en ayant un cadre de travail solidaire et convivial. Et enfin, apporter une réflexion sur l'impact de l'influence 33 https://www.cairn.info/leaders-inspirez-confiance--9782100758623.htm 45 qu'une mère pourrait avoir aux yeux de son enfant, une influence qui peut modifier dans la vie d'un adulte, tout un mécanisme de défense que ce soit dans la carrière professionnelle, mais également dans la vie personnelle et sociale. Nous vivons dans une société patriarcale, ou les femmes ne sont pas forcement perçue partout comme les hommes, surtout dans le monde entrepreneurial, où les femmes à postes de dirigeantes seront jugées différemment que les autres dans leurs responsabilités, et cela Janie Duquette34, auteur, productrice et conférencière l'a bien compris. Dans son livre « LES 7 CLÉS DU LEADERSHIP FÉMININ », Janie partage avec nous son parcours, elle nous indique les 3 étapes primordiales afin d'accéder au leadership féminin et réussite sa carrière professionnelle et dans la société d'aujourd'hui. Également Anne a créé une association pour femme : ALMA MA TERRE, qui a pour but d'aider les femmes à prendre le pouvoir et à affirmer leur féminité au travail. Pour elle, de nombreuses femmes dans le monde ont su accomplir énormément de chose dans l'ombre, et cette association est également un moyen de les faire connaitre au grand public. Dans plusieurs de ses interviews elle insiste sur le fait que la femme a le don de prendre soin de l'autre, de par son instinct maternel, elle possède une vision empathique et sociale. Elle conseille aux jeunes femmes qui souhaitent se lancer dans l'entreprenariat, de s'orienter vers des métiers liés à l'entreprenariat social, une entreprise qui a pour but d'aider la communauté, de transformer une société de par l'inconscient collectif. Elle ajoute à cela que dans une société en pleine surconsommation, les personnes sont de plus en plus sensibles aux entreprises qui défendent une cause, d'où l'importance d'avoir une entreprise qui possède une conscience et des valeurs pour le bien de la société et de la nouvelle génération. Enfin, elle souhaite que toutes les femmes et tous les hommes deviennent solidaires entre eux, car les compétences de chacun feront en sorte de faire grandir plus rapidement une société. Elle n'hésite pas à signaler aux femmes de commencer à se soutenir entre elles et à s'investir 34 https://www.janieduquette.com/produit/livre-les-7-cles-du-leadership-feminin/ 46 dans des réseaux féminins au lieu de revendiquer sans cesse le féminisme et l'inégalité des sexes. Elle offre 3 conseils aux femmes qui veulent développer leur leadership féminin : - Accepter le fait d'être importante dans la vie : affirmer sa féminité et l'impact que l'on pourra avoir dans ce monde est un indicateur important pour la réussite et sérénité de chaque femme souhaitant s'épanouir - Solidarité entre femmes : les femmes devront se soutenir et s'encourager afin de créer un monde meilleur, les femmes devront agir avec douceur, délicatesse lors de leur discours, de leur réunion et durant leur échanges social ou professionnel, elles devront casser les codes afin de propulser le leadership qui se cache en chacune d'entre elles. - Sortir du rôle de l'imposteur : enlever les masques et s'affirmer complètement est cruciale si une femme souhaite manager et devenir inspirante au sein de son entreprise et auprès de son entourage. Elle devra assumer d'être une femme et de non pas passer son temps à vouloir plaire aux exigences masculines. Dans l'article de Sophie Belghiti-Mahut, « Quand des femmes au sommet se racontent. Femmes au sommet et leadership »,35 l'auteure nous raconte l'expérience de 4 femmes, leader d'entreprise qui a pu atteindre l'excellence au sein de leur travail, elle explique et approuve à travers son article que ces 4 répondantes se distingues par leur leadership féminin qui tend à se rapprocher d'un leadership interactif ( Rosener, 1990), une méthode qui favorise l'encouragement, l'écoute active, la bienveillance et le partage du pouvoir avec les autres membres. Également ses femmes ont excellé dans un travail qu'elle avait choisi et pour lesquelles elles se sentaient à l'aise, car elles répondaient à un besoin primaire que la femme possède qui est : prendre soin de l'autre, défendre une cause, et être empathique. Parmi ces 4 femmes, Dorothée, jeune entrepreneuse et présidente dans sa région, elle détient également un groupement d'entreprises oeuvrant pour la lutte contre la discrimination s'est exprimé sur sa philosophie afin de mener à bien son équipe au sein de son travail : " à travers plein de petites choses simples, on a essayé ensemble de faire en sorte que les femmes - dominantes dans l'équipe - puissent équilibrer bien les choses"; " Grace à un Brainstorming collectif, nous avons décoré les pièces, créer un jardin, un potager, une cuisine, une salle de détente...On a essayé de faire quelque chose où les gens venaient et se sentaient bien au travail, et ainsi travailler en harmonie" 35 Belghiti-Mahut, Sophia, et al. « Quand des femmes au sommet se racontent. Femmes au sommet et leadership », @GRH, vol. 10, no. 1, 2014, pp. 59-85. Cependant si parmi les interviewés on constate que pour Claude et Dorothé qui sont des jeunes femmes ambitieuses ont due opter pour un profil proactif, car elles estiment qu'elles ont réussi à graver les échelons grâce à leur force et leur persévérance, pour Brigitte et Agnès, cela n'a pas été le cas, en effet, elles sont reconnaissantes sur le fait que leur réussite était due en partie grâce à des mentors et des responsables qui ont dû booster leur carrière. Enfin, les chercheurs Henning et Jardim ( 1977 ) ont pu observer de par leur approche auprès des femmes leaders afin de comprendre leur motivation et les événements de leur enfances qui ont dû jouer un rôle important dans la décision de leur carrière professionnelle, ils constatent que les femmes qui ont eu des pères et mères autoritaires durant leurs enfances vont développer un style de management autoritaire et plus rigide que celles qui ont eu été bercé par une mère aimante et un père compatissant, elles en revanche, opteront pour un style de leadership participatif et accès sur l'énergie féminine étant donnée que depuis leur jeune âge elles ont grandie en observant le modèle maternel de leur mère. Alors la question se pose ici : Faut-il pour l'intérêt futur des enfants que la mère revoit son influence auprès de son enfant ? Est-ce que le fait, durant la petite enfance, d'être exposée à des mères leaders et dotée d'une énergie féminine éviterait aux futures entrepreneuses de tomber dans le syndrome de l'imposteur ? 48 |
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