UNIVERSITE DE MBUJIMAYI
Fondation Cardinal Joseph Albert MALULA
B.P : 225 MBUJIMAYI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
« Les biens échangeables et croissance
économique en Rd. Congo »
Travail de Fin d'Etudes présenté et défendu
en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences Economiques de
Gestion
Option : Economie
Par : MALANGU KABANGU Moïse
Année Académique 2019-2020
I
Epigraphe
récolte »
« Qui parle sème ; qui
écoute
PHYTHAGORE
II
DEDICACE
Au Créateur du ciel et de la terre
A mes très Chers parents KABANGU KALALA Pierre et
Bernadette
TSHIYAMBA ;
A ma Chère Tante Jeannette MBOMBO ;
A mon Directeur Monsieur le Professeur KALONJI NSENGA Joseph
et
Rapporteur de ce travail Madame Assistante NGOMBA KABONGO
Esther Au Révérend Abbé Célestin Maurice
MBAYA Au Révérend Père Honoré KADIMA A la
Révérende Soeur Rose NTANGA A Jaël NGALULA, ma
très Chère Epouse A mes oncles et tantes A mes
Frères et Soeurs Aux amis et collègues de promotion ; A
tous ceux qui me sont chers.
MALANGU KABANGU Moïse
III
REMERCIEMENTS
Arriver au terme de ses études quel que soit le niveau
ou cycle, cela n'est pas un fait de hasard, c'est le fruit de peines et
d'endurances multiples.
Ainsi, pour batailler ce chemin quinquennal, nous n'avons pas
été seul, nous avons bénéficié le soutien de
certaines personnes à qui ce travail remercie.
Déprime à bord, notre gratitude va à
l'endroit de l'Eternel Dieu Tout puissant, Maitre de temps et de circonstances
;
A la Révérende Soeur Jeannette MBOMBO pour ses
multiples sacrifices ;
A mon Directeur Joseph KALONJI NSENGA et Rapporteur Madame
Esther NGOMBA KABONGO de ce travail qui ont donné le sens au travail
;
Aux professeurs, Chefs de travaux et Assistants de la
Faculté de Sciences Economiques et de Gestion pour leur
disponibilité dans les échanges scientifiques ;
Au Révérend Abbé Célestin Maurice
MBAYA pour ses multiples sacrifices envers nous au plan spirituel ;
A mon épouse, Jaël NGALULA KABONGO qui m'a
encouragé à persévérer quel que soit le moment;
A la Révérende Soeur Rose NTANGA qui nous a
appris à pêcher au lieu et place à mendier ;
Aux amis et collègues de promotion pour l'esprit de
partage au plan scientifique;
A tous ceux qui nous ont soutenu d'une manière ou d'une
autre, trouvent ici l'expression de notre gratitude.
MALANGU KABANGU Moïse
IV
IN MEMORIUM
Une pensée pieuse avec consternation en mémoire de
(d') :
Astrid MUSUMBA, notre chère Maman d'heureuse
mémoire ;
Augustin NGINDU, frère aimé d'heureuse
mémoire ;
Tous ceux qui nous sont arrachés de notre affection, Paix
à leurs âmes.
MALANGU KABANGU Moïse
V
LISTE DES ABREVIATIONS B.C.C : Banque Centrale
du Congo
D.W : Durbin Watson
F : Test de Ficher
F.M.I : Fonds Monétaire International
GATT : Accord Général sur les Tarifs douaniers et
le Commerce
I.D.E : Investissement Direct à l'Etranger
I.N.S : Institut National de Statistique
M.P : Matières Premières
M.P. : Matières Premières
O.C.D.E : Organisation de Coopération et de
Développement Economique
P.I.B : Produit Intérieur Brut
P.N.U.D : Programme National des Nations Unies pour le
DéveloppementProd : Production
R.D.C : République Démocratique du Congo
Rec.Agri : Recettes de produits agricoles
Rec.Ind : Recettes de produits industriels
Rec.MinHyd : Recettes de produits miniers et hydrocarbures
T : test de student
U.E : Union Européenne
U.S.A : Etas unis d'Amérique
U.S.D : Dollars américains
LISTE DE TABLEAUX ET FIGURES
Tableau 001 : Cours de principaux minerais
Tableau 002 : cours mondiale du Cuivre Coté
Tableau 003 : Cours du zinc-cobalt-or
Tableau 004 : Cours du pétrole
Tableau 005 : Evolution de cours de produits
végétaux
Tableau 006 : Cours de principaux produits végétaux
exportés
Tableau 007 : Exportations de la RDC par destination
Tableau 008 : Répartition de recettes issues des
exportations
Tableau 009 : Importations de la RDC par pays ou région de
provenance hausse
Tableau 010 : termes de l'échange
Tableau 011 : Recettes des importations
Tableau 012 : Balance de paiement en millions de dollars
Tableau n° 013 : Recettes issues des exportations de
produits miniers et hydrocarbures
Tableau n°014 : Recettes de produits agricoles
Tableau n°015 : Recettes de produits industriels
Tableau n°016 : Part en pourcentage des exportations dans le
P.I.B
Tableau 017 : Balance commerciale
Tableau 018 : Estimation des paramètres
Tableau n°019 : Test de stationnarité de la
série P.I.B
Tableau n°020 : Les autres tests de validation
GRAPHIQUES
Graphique 001 : Evolution de cours mondiale du cuivre Graphique
002 : Cours de 3 minerais
Graphique 003 : cours de produits végétaux
exportés Graphique 004 : Evolution des recettes des exportations
Graphique 005 : Le terme de l'échange
DIAGRAMMES
VI
Diagramme n°001 : Répartition des recettes des
exportations
1
0.1. INTRODUCTION
De nos jours, aucun pays ne peut vivre en autarcie. A
l'avènement de l'ère industrielle, plusieurs nations avaient pour
préoccupation la croissance et le développement de leurs
économies comme l'un des objectifs du carré magique de Nicolas
Kaldor.
C'est dans ce contexte qu'Adam Smith se lance sur la
scène et publie : «La richesse des
nations», principal ouvrage dans lequel il évoque
plusieurs théories notamment : la théorie de sentiments moraux
d'une part et d'autre part celle des avantages absolus qui justifie le commerce
extérieur ; c'est dans cette dernière qu'il évoque la
notion du commerce international.
Le commerce extérieur devenu mode par excellence
d'échange de biens, services et capitaux entre les nations, n'est
possible qu'avec la division du travail devenu un paradoxe auquel les
entreprises ne peuvent s'échapper. Soutient cet économiste
écossais.
La division du travail a trois avantages :
Premièrement, l'accroissement de l'habileté de l'ouvrier augmente
la quantité de produits qu'il peut réaliser ;
Deuxièmement, le gain de temps qui se perd en passant d'un ouvrage
à l'autre peut être réutilisé dans une autre
activité ; Troisièmement, la division du travail serait à
l'origine de l'invention de toutes les machines propres à abréger
et à faciliter le travail.
C'est dans la même visée, que David Ricardo
publie : «Principes d'économie politique et des
impôts», pour affiner la théorie des avantages
comparatifs en apportant une nouvelle dimension qui est la
spécialisation du travail. Pour cet économiste, mêmes les
nations les moins nanties, peuvent profiter du gain de l'échange
international par ce procédé et cela a été
prouvé à travers le tableau d'échange de draps et vin
entre le Portugal et l'Angleterre1. Dès lors, beaucoup
d'Etats se sont donnés aux échanges internationaux et ce commerce
est devenu la source de prospérité.
A l'ère de la première mondialisation, le volume
des échanges internationaux a connu une croissance
accélérée, occasionnée par la révolution
industrielle et la mondialisation. Ce fut la période de succès de
pensées classiques telles que : « laisser-faire,
laisser-passer ».
L'époque comprise entre les deux guerres mondiales a
été plus marquée par la recrudescence des échanges
commerciaux dérivant de la montée de protectionnisme
1 RICARDO D. (1817), Des principes de
l'économie politique et de l'impôt,
Réédition, Flammarion, 1977, p87.
2
commercial entre les nations en faisant soit recours aux
barrières tarifaires ou celles non tarifaires. Cette politique
commerciale avait pour thèse la protection de l'industrie naissante
d'une part et d'autre part permettre aux Etats d'obtenir les moyens de
fonctionnement en passant par le canal de la douane.
Dans le but de venir au chevet des échanges
commerciaux, il a été mis en place un processus devant supprimer
de barrières économiques qui alla du GATT jusqu'à la
création de l'Organisation Mondiale du Commerce pour libéraliser
le commerce international. Toutefois, certains auteurs pensent que ce commerce
est enrichissant pour les économies développées et
appauvrissant les petites économies.
Nous basant sur la notion de la périphérie et du
centre, il sied de rappeler que les pays détenant une grande part de
matières premières sont assimilés aux zones d'exploitation
et ceux ayant la facilité de la technologie comme zone de
transformation.
Par ailleurs, certains pays possèdent nombreuses
richesses et ne parviennent pas à décoller alors qu'ils sont
potentiellement riches.
Le cas le plus choquant est celui de la République
Démocratique du Congo, réputée pays scandale
géologique de par ses nombreux gisements en Or, Coltan, Diamant et bien
d'autres. Ces atouts non négligeables ont permis la nation d'occuper la
première place au monde dans la production du Cobalt, un des minerais
stratégiques le plus recherché.
Depuis plusieurs décennies, la croissance
économique demeure l'un des objectifs incontournables de toutes les
économies du monde en générale et de la RDC en particulier
qui est soutenue majoritairement par le secteur primaire qui est voué
à l'exportation de matières premières et de produits
agricoles à l'état brut. Notons que cette économie est
beaucoup plus soutenue par le secteur primaire seul contribue à la
formation du P.I.B national avec un taux qui se lève qu'à hauteur
de 72,4%2.
Cependant, le constat reste amère au regard de la
proportion de contribution du secteur secondaire à la croissance
économique qui reste très faible se justifiant par la faible
niveau d'industrialisation du pays dans la capacité à transformer
ces minerais en produits finis
2 Ministère des affaires
étrangères-RD. Congo, Programme d'Action en faveur des Pays les
Moins Avancés (PMA) pour la décennie 2011-2020, p20.
3
au plan local. Ainsi, la contribution du secteur secondaire
à la croissance économique reste quasiment basse avec 0,7% contre
4,7% provenant du secteur primaire3.
Le solde de la balance de paiement étant
déficitaire, cela a entrainé un déficit de toutes ses
composantes. Cette dépendance externe se manifeste par un niveau
d'importation très accentué se situant à 47,6%4
en faisant recours aux biens d'investissements et autres biens. Ce qui a pour
conséquence la fuite des capitaux vers l'étranger.
Restant dans le même contexte de relations externes, le
programme Mise en oeuvre en faveur de pays les moins avancées renseigne
que le volume des échanges commerciaux de la R.D.C avec ses voisins est
en déficit, La République démocratique du Congo occupe,
que ce soit à l'import/export ou en volume/valeur, la 4ème place
par rapport à ses voisins avec en termes de croissance du commerce
(index synthétique du commerce), après la Zambie, le Rwanda et
l'Uganda. Les exportations ont connu une augmentation bien que les volumes
soient faibles. Selon le World Development Indicators, Banque Mondiale
citée par ce document.
Eu égard à ce qui précède,
l'économie congolaise reste extravertie avec la production plus
orientée à l'exportation brute de matières
premières. La situation socio-économique désastreuse
caractérisée par un niveau d'emploi essentiellement agricole en
raison de 71,2 % des actifs occupés ; 24,4 % des gens évoluent
dans le commerce ou les services, et 4,4 % dans l'industrie (INS,
2014)5. Chômage accentuée s'élevant à
47,9%, une pauvreté aigue, une forte proportion du taux de
mortalité estimé à 91,1%6, et autres faits non
cités nous en passons.
Face au tableau mitigé de la vie économique du
pays sous étude, la curiosité scientifique après analyse
de problèmes, a suscité en nous les questions suivantes :
? Quel est l'apport de biens échangeables à
l'économie congolaise ? ? Quels sont les produits moteurs de ces biens
?
3 BCC, Rapport annuel 2018, Kinshasa,
p6.
4 Idem, p102.
5 PNUD, Rapport annuel : Croissance
inclusive, développement durable et défi de la
décentralisation en République démocratique du Congo,
2016, p71.
6 Ngonga, N. et Tombola, C.,
Vulnérabilité économique et résilience : Comment
la RDC résiste !, In Revue cingolaise de politique
économique, vol. 1, N°. 1, mars 2015, p61.
4
0.2. HYPOTHESE
Eu égard aux questions posées dans la
problématique, nous proposons les réponses provisoires
ci-après :
? Selon les nombreux rapports lus tels que le rapport de PNUD,
ceux de la BCC et d'autres, il ressort que les biens échangeables sont
porteurs de la croissance économique en RDC.
? Après lecture et autres analyses, l'expérience
montre que le Cobalt, le Cuivre, le Zinc et autres minerais qui sont au coeur
de cette croissance étant donné que leur demande ne cesse de
croitre.
Telles sont les réponses provisoires qui peuvent
être confirmées ou infirmées par
ce travail.
0.3. CHOIX DU SUJET
Le choix de cette thématique est motivé par le
souci de rendre la RDC compétitive sur le marché international
comme les autres pays, en dénichant les principaux goulots
d'étranglements de son décollage économique à
travers les richesses qu'elle dispose par rapport aux autres nations.
0.4. Intérêt du sujet
L'intérêt de ce sujet peut être perçu
sous deux angles :
Sur le plan personnel : il me permet de proposer de
remèdes aux problèmes ou réalités
économiques qui semblent être délicates ;
Sur le plan pratique, il permet aux décideurs de
prendre de mesures importantes pour résoudre les problèmes
économiques évoqués par ce travail.
0.5. Objectifs de l'étude
0.5.1. Objectif général
La mission principale que se confie ce travail est de montrer
et promouvoir la croissance économique de la RDC à travers le
commerce international ;
0.5.2. Objectifs spécifiques
? Analyser la balance commerciale de la RDC ;
? Montrer la part de biens échangeables de la RDC dans son
économie ;
5
? Proposer des mesures pour l'avenir. 0.6. METHODES ET
TECHNIQUES
0.6.1. METHODES
Les méthodes peuvent être comprises comme un
ensemble des procédés opérationnels ou intellectuels par
lesquels une discipline cherche à étudier les
vérités qu'elle poursuit, démontre et
vérifie.7
Pour être précis et claires dans ce travail, nous
avons usé les méthodes et techniques ci-après pour
atteindre notre objectif.
? La méthode historique nous a permis de faire un bref
aperçu sur les évènements passés et leurs
évolutions dans le temps et l'espace cas du processus ayant conduit
à la mise en place de l'O.M.C et les théories
économiques.
? La méthode analytique a contribué à la
rédaction de ce travail dans l'analyse de faits sociaux observés
et le gain à profiter. Ici, nous avons passés en revue
l'évolution de certains paramètres dans le temps ;
? La méthode comparative nous a permis d'établir
une comparaison entre les données présentées par les
rapports de la BCC pour différentes périodes exploitées
dans ce travail.
0.6.2. TECHNIQUES
Selon J.W. GODE, les techniques sont des outils
utilisés dans la collecte des informations (chiffrées ou non) qui
devront plus tard être soumises à l'interprétation et
à l'explication grâce aux méthodes8.
Nous avons fait recours aux techniques suivantes :
? La technique documentaire, consistant à nous donner
les orientations sur l'usage de l'ensemble de documents ayant trait au sujet
traité. Dans ce travail, elle nous a permis de passer en revue les
ouvrages touchant à l'étude ;
7 KUYUNSA Gilbert et SHOMBA Sylvain,
Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales,
éd. PUZ, Kinshasa, 2007, p.11.
8 GODE. J.W., Méthod in social
research, MC Graw Hill company, New York, 1952,
p5.
? La technique statistique, elle consiste à
présenter les données de manière quantitative et
homogène dans une période donnée9. Elle nous a
aidé à analyser et quantifier les données recueillies en
vue d'une prise des décisions rationnelles.
0.7. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Le présent travail, a pour champ d'étude le
territoire national, la RDC dans l'espace de temps compris entre 2009-2018,
soit dix (10 ans).
0.8. PLAN DU TRAVAIL
Ce travail comporte 3 chapitres subdivisés en sections
:
? Le premier chapitre est celui de l'approche théorique et
conceptuelle ;
? Le deuxième chapitre traite le comportement de biens
échangeables de la RDC ;
? Et enfin, le troisième chapitre traite de biens
échangeables et croissance économique en R.D.C.
6
9 Idem, p5.
7
Chapitre I : Approche conceptuelle et
théorique
Ce chapitre a deux sections, la première est
consacrée aux concepts évoqués par ce travail et la
deuxième aux théories sut le commerce international.
Section 1 : définition de concepts
1.1.1. Le commerce extérieur
Est celui qui comprend l'ensemble des échanges entre
habitants des pays différents. Il se subdivise en commerce
d'exportation, d'importation et de transit.
Le commerce d'exportation consiste à vendre en dehors
de limites frontalières les biens produits dans un autre pays.
1.1.2. Les biens échangeables
Selon le cours de monnaie et crédit, on appelle biens
échangeables, tout bien faisant objet de transactions
internationales.
1.1.3. La croissance économique
Selon le cours de croissance et fluctuations
économiques, on définit la croissance économique comme
toute variation de la production durant une période donnée
généralement un an.
1.1.4. La douane
La DGDA est une Entreprise publique chargée de la
perception des droits et taxes sur les marchandises importées,
exportées et certains produits fabriqués localement et jouit
d'une personnalité juridique .ce service des douanes est le premier
pourvoyeur des recettes de l'Etat10.
1.1.5. Recette douanière
La recette douanière est l'ensemble des droits et taxes
perçus par la douane pour le compte de l'Etat. Elles sont
considérées également comme le niveau d'entré des
deniers publics dans le trésor public. Elles constituent le niveau de
participation de la douane dans le budget de l'Etat .Elles sont donc
considérées comme apport pécuniaire de la douane dans la
caisse de l'Etat.
10 BOZOBI Ekaboko, le système douanier en RDC,
Ed CRP, Kinshasa, 2007, pp6_7.
8
1.1.6. Tarifs douaniers
La loi tarifaire contient toutes les modalités de
taxation, c'est-à-dire pour taxer la marchandise à l'importation
ou à l'exportation la douane se réfère au tarif des droits
et taxes à l'import et export. Les marchandises sont
dédouanées en vertu d'une déclaration
détaillée souscrite par de déclarant ou opérateur
économique lui-même.
1.1.7. Politique commerciale : c'est
l'ensemble des mesures prises par le gouvernement dans le cadre du commerce
international. A cet effet, nous pouvons parler du libéralisme et du
protectionnisme.
1.1.7.1. Libéralisme : est une
politique commerciale qui consiste à faire circuler librement les
produits et services sans obstacles frontalières entre les Etats.
1.1.7.2. Protectionniste : est une politique
commerciale visant à imposer aux biens étrangers certains
obstacles à l'entrée dans un territoire étranger.
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