3.2.3 Période de dégât
A l'unanimité dans les villages, ils disaient que la
période où les cultures sont les plus dévastées par
les hippopotames est la saison sèche. En effet, pendant la saison
sèche les animaux vont plus loin à la recherche du
pâturage. Ainsi, la coupe du bourgou est intensifiée pour
l'alimentation des animaux domestiquent. D'où des fréquentes
rencontres des hippopotames avec l'homme.
3.2.4 Les raisons des attaques des hippopotames
La figure 15 révèle les causes des attaques
d'hippopotames.
manque de bourgoutiere;
10%
manque d'aire de paturage;
4%
manque d'espace; 20%
augmentation des hippos;
66%
Figure 15: Les raison d'attaque et divagation
des hippopotames
Les personnes enquêtées à 66% affirment
que les raisons d'attaque des hippopotames sont dues à l'augmentation
des individus d'hippopotames, 20% au manque d'espace. Les 10% et 4% pensent
qu'il y a insuffisance de bourgoutière et d'aire de pâturage pour
les hippopotames.
En ce qui concerne les raisons de cohabitation des
hippopotames avec la population insulaire est due tout simplement aux
augmentations des nombres d'hippopotames et à la raréfaction des
ressources naturelle dans certaine zone d'après les
enquêtés. Mais aussi le besoin en espace cultivable de cette
population en pleine croissance continuelle.
3.2.5 Moyens de protection des cultures
Pour se prémunir des attaques des hippopotames dans
leurs activités agricoles 54% font la surveillance et/ou le gardiennage,
25% font le refoulement de ces hippopotames. Pour 12%, il
36
n'y a rien à faire face à ces attaques vues les
moyens de défense vétuste qu'ils possèdent comme l'indique
la photo 5 de dessous et 9%, pense que c'est le devoir des services Eaux &
Forêts.
9%
25%
12%
54%
refoulement abattage rien
surveillance et ou gardiennage
Figure 16 : Répartitions des types de
moyens de protection des cultures selon les enquêtés
Photo 5:une maison sur laquelle il est
fixé un tonneau servant de répulsif sonore firgoum (M. Bassirou,
2018).
Les paysans utilisent une grande variété de
bruits (tambours, boîtes de conserves, hurlements et sifflement) pour
repousser les hippopotames. Les populations utilisent également des
lances
37
pierres, des harpons contre les hippopotames au péril
de leur vie, un hippopotame effrayé revient toujours à la charge
pour savoir le pourquoi de sa fuite.
3.2.6 Aperçu de l'hippopotame par la population des
villages insulaire
Les personnes interviewées ont dans leur
majorité (75%) déclarés que la présence des
hippopotames n'a aucun intérêt pour les terroirs, 20% sont
indifférents et seulement 5% constitués essentiellement par les
guides touristiques pensent que la présence des hippopotames est
bénéfique pour la Commune d'Ayorou (figure 17).
Les raisons évoquées par le premier groupe se
résument aux propos du chef de canton d'Ayorou, qui dit : « Nous
subissons impuissamment les dégâts des hippopotames. Aucune voie
de recours, ni aucune compensation ne nous sont offertes, même en cas de
mort d'homme. Quant aux autorités, elles ne font rien ».
Série1; Idifférent;
20; 20%
Série1; Inconvenient;
75; 75%
Série1; Avantage; 5;
5%
Avantage Inconvenient Idifférent
Figure 17. : Aperçu de la présence des
hippopotames par la population insulaire
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