I.2.3.7 Les nouveaux mouvements religieux
Il existe dans l'arrondissement de Yaoundé
IV une multitude d'Eglises portant le nom de nouveaux mouvements religieux. En
effet, ces Eglises dites révélées jonchent les rues de
Nkolndongo où nous avons noté l'existence de la vraie Eglise de
Dieu, la Baptist Church of Cameroon, l'Eglise évangélique du
septième jour. Nous avons surtout noté l'Eglise située
à quelques mètres du stade malien où les joueurs du
Kpa-Kum font leurs préparations physiques. Des anciens joueurs
du club adhèrent à ces nouveaux mouvements religieux car
disent-ils le chemin du salut s'y trouve.
I.2.4 Les infrastructures et les institutions
Dans l'arrondissement de Yaoundé
4e ; plusieurs institutions sont présentes. On a la
prison centrale de Kondengui, un centre de santé, une pharmacie, une
caisse de prévoyance sociale et le siège proprement dit du Canon
sportif ; parlant des lieux de divertissements, il existe toute une
panoplie de cabarets dont le plus célèbre est El Pachenco. De
plus, un stade de football, des boulangeries, un marché à Ekounou
etc. qui permettent aux populations notamment les joueurs de se soigner, de
s'approvisionner en denrées alimentaires pour ceux qui vivent seul, de
s'entrainer à tout moment et de divertir.
I.2.5 La situation sanitaire et les modes de traitement des
maladies
La maladie se trouve dans l'eau, dans l'air et dans
la nourriture en ce qui concerne les maladies liées à la nature.
En outre, certaines maladies émanent aussi de la société
et de la rupture d'avec un lien divin. Dans la région du Centre, chaque
maladie à son mode de traitement et c'est la raison pour laquelle cette
localité présente des atouts en matière d'ethnobotanique,
d'ethnomédecine, de médecine conventionnelle.
I.2.5.1 La situation sanitaire
Dans l'arrondissement de Yaoundé 4e, les
maladies récurrentes on trait à l'insécurité
alimentaire. Nous avons constaté dans des centres de santé, des
cas de paludisme en majorité, de fièvre typhoïde,
l'hépatite A et de dysenterie amibienne selon la période. Aussi,
certaines familles préfèrent l'ethnomédecine car disent
elles « elle est très efficace et ne comporte pas trop de
risques ». Ceci est le plus visible dans les zones rurales et
périurbaines. Il faut tout aussi noter que le traitement des maladies
est inadéquat avec les infrastructures hospitalières et le
personnel qualifié et spécialisé. Ceci joue un rôle
important dans la santé des joueurs car ceux-ci en ont besoin lors des
chocs plus ou moins sur le stade et lors des entrainements.
Les populations quant à elles utilisent l'eau du puits,
du robinet et des sources aménagées ou non. Le véritable
problème au niveau de l'eau des sources et celle du robinet de la
Camerounaise des Eaux est que : les eaux de sources sont souillées
parce que les uns l'utilisent en amont et les autres consomment en avale.
Parlant de l'eau de robinet, non seulement elle est jaunâtre, elle est
aussi et surtout rare. Les eaux de pluie entrainent les moustiques et ceux-ci
propagent le plasmodium dans l'organisme humain. Bien que le projet Knock Out
malaria (KO Palu) ai été lancé et les moustiquaires
distribuées, plusieurs ménages ne les utilisent pas.
En ce qui concerne la médecine des fractures, les
travaux de Alexandre NDJALLA (2012) ont montré que les Yanda du Centre
sont spécialistes de la réparation des os brisés et que ce
don est héréditaire et/ou acquis dans certaines familles. Cela
constituerait une aubaine pour les joueurs victimes des fractures.
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