I.6.3. Le haricot commun
(Phaseolusvulgaris)
1.6.3.1.Originedu haricot et ses
utilisations.
Le haricot, ou haricot commun (Phaseolusvulgaris L.),
est une plante de l'espèce annuelle de la famille de Fabacée
(Papilionacées), du genrePhaseolus, couramment cultivé,
comme légume. On ne consomme soit le fruit (gousse), haricot vert ou
« mange-tout », soit les graines, riches en
protéines. Le terme « haricot » désigne aussi ces
parties àconsommer, les graines (haricot secs) ou les gousses (DAGALIER,
1997 : 122).
Cette plante, originaire d'Amérique centrale et
d'Amérique du sud (Andes), joue un rôle important dans
l'alimentation humaine comme source d'amidon (féculent), de
protéines et dans la fixation biologique de l'azote. Elle fait l'objet
de culture vivrière dans certainesrégions d'Afrique et
Amérique latine, tandis que dans les pays développés,
àcôté d'une production limitée dans les jardins
familiaux, s'est développé une culture en plein champs produisant
soit des haricots secs pour la conservée, soit des haricots verts.
1.6.3.2. Plante
Le haricot est une plante herbacée, annuelle, qui peut
perdre plusieurs types de part selon les variétés. On distingue
deux grands groupes, les haricots grimpants (dits haricots a rames), au port
volubile, qui sont proches du types original, et les haricots nains à
port érigé et plus ramifiée. Le port de la plante est
principalement déterminé par son génome, mais les
conditions écologiques aux différents stades
phrénologiques peuvent influencer. Ainsi, une température chaude
(30?C) au stade de la première feuille
trifolioléedéclenche toujours le port volubile(DAGALIER, Op
Cit).
1.6.3.3.Culture
Le haricot, facile à cultiver et produisant des graines
de bonne taille et de longue conservation a connu rapidement un grand
succès en Europe, ou il s'est diversifie en
d'innombrablevariétés locales, se substituant partiellement ou
totalement à d'autres légumineuses anciennes (oies riches,
lentilles). Il s'est également bien implanté en Afrique Orientale
notamment dans la région des Grands Lacs (Kenya, Ouganda, Tanzanie) ou
il retrouvait des conditions écologiques proches de celles des montagnes
andines. Celle région est aussi devenue un centre de diversification et
le haricot y est encore de nos jours un aliment de base des populations
rurales. La plante ne s'est par contre pas imposée en Asie tropicale,
face à des légumineuses mieux adaptées au climat telles le
haricot mungo et le labour (appelé « pois attaque »
à la réunion).
Le haricot se multiplie par semis, sur un terrain
labouré durant l'hiver et après un passage de motoculteur au
printemps.
1.6.3.4. Rendement
En Europe et aux Etats-Unis, les haricots nains et
buissonnantsprédominent. Ils sont cultivées en plein champ et,
pour des cultures intensives, on peut atteindre des rendements de 1000 à
3000 kg/ha en Amérique latine et aux Antilles, 75 à 80% haricot
sont plantés en association, généralement avec du
maïs. Les rendements en culture non fertilisé sont de l'ordre de
500 kg/ha et peuvent êtredoubléspar fertilisation et
réalisation de traitements fongicides.
1.6.3.5. Aspect économique
Le haricot commun est l'espèce la plus consommé
dans le genre phase lus et parmi les haricots au sens large. Il constitue un
aliment de base pour certaine population de pays en développement,
notamment en Amérique latine et en Afrique orientale. Comme tous les
légumes secs. Il est nourrissant énergétiquement (riche en
féculent mais pauvre en graisses) et constitue un ingrédient peu
onéreux (de pauvre en graisses) de nombreuses recettes traditionnelles.
Il peut se concerter facilement et très longtemps sous forme de grain ce
qui présentent toutefois moins l'inconvénient de
nécessiter un trempagepréalable et une cuisson longue pour
être digeste (DAGALIER, Op Cit).
1.6.3.6. Apport sur l'organisme
Les haricots apportent des protéines, des glucides et
des fibres alimentaires ainsi que des sels minéraux, ils contiennent
très peu de lipide. Ils contiennent un certain nombre de
composéantinutritionnels comme les plus importants sont les phytoptes,
saponines, lectimes qui rendent leur digestion difficile et d'autres
composés dont des Degas saccharides (OKUNGO, 2013)
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