TROISIÈMEPARTIE : BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE
ETLISTEE
III.1
BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE
1. DAUPHINÉ André, « Risques et
catastrophes : observer, spatialiser, comprendre, gérer, aout
2013 »,http ://livre.fnac.com/a5900358/Andre-Dauphine-Risques-et-catastrophes
Cet ouvrage compare les différents types des risques et
catastrophes. Il étudie ces derniers selon leur origine, leur impact et
leur mécanisme et ; montre leurs principales facettes :
naturelles, économiques et sociales et les milieux à
risque : la ville, les montagnes et les littoraux.
Ce document est spécifique dans la mesure où il
expose en long et en large toutes les typologies des risques etcatastrophes qui
existent au monde. Tout au long de notre étude jusqu'à la
thèse et voire même durant la vie professionnelle, nous aurons
toujours besoin de ce document qui va nous servir de référence.
2. CHAMLEY Hervé, « Environnements
géologiques et activités humaines Paris : Vuibert,
2002 »
http ://media.eduscol.education.fr/file/SVT/26/6/LyceeGT_Ressources_2_Commun_SVT_147266.pdf
Ce livre explique avec des exemples concrets les impacts de
l'activité humaine sur l'environnement. Il met en évidence, d'une
manière exhaustive, les tempêtes de 1999 en France, les
marées noires, les effets dégradants de la pollution
atmosphérique sur les monuments, le traitement des déchets urbain
à New York, les trous dans la couche d'ozone.
Ce document nous laisse savoir le rôle que jouent les
pays développés pour la destruction de notre planète. Bien
que le 21ème siècle reste le siècle de la progression,
mais l'industrialisation détruit de plus en plus la planète. Ce
risque à prendre doit être pris en compte avec des mesures
radicales pour protéger l'environnement. D'où le concept du
développement durable.
3. NATIONS UNIES, « Rapport de la
Conférence mondiale sur la prévention des
catastrophes », Kobe (Hyogo, Japon), 18-22 janvier 2005
http ://www.coe.int/t/dg4/majorhazards/ressources/Apcat2005/APCAT-2005-
26-f-rapport-kobe.pdf
Cette Conférence mondiale sur la prévention des
catastrophes qui s'est tenue dans la ville de Kobe a adopté trois
résolutions : la prévention des catastrophes ;
Pour des nations et des collectivités
résilientes face aux catastrophes, libellées comme suit :
promouvoir une approche stratégique et systématique de la
réduction de la vulnérabilitéet de l'exposition aux
aléas, elle a souligné la nécessité de bâtir
des nations et des collectivités résilientes face aux
catastrophes et a mis en évidence les moyens d'y parvenir ;
-sur recommandation de la Commission de vérification
des pouvoirs
Les conférences mondiales ne cessent d'avoir lieu.
D'après ces conférences, les catastrophes naturelles viennent
dans des brefs délais compromettre des projets mis en place depuis
plusieurs années bien que l'objectif de celles-ci est de réduire
les pertes socioéconomiques que causent ces catastrophes.
Ces genres de conférences nous ont beaucoup plus utile
dans l'élaboration de notre travail parce qu'ils défendent aussi
notre cause. Par ailleurs, nous trouvons que tous ces efforts de
réduction de risques et de catastrophes doivent être
systématiquement intégrés dans les programmes de
développement durable et de lutte contre la pauvreté, car tant
qu'il y a une bonne gouvernance et une bonne collaboration entre
citoyens ; une réduction de risques et catastrophes est
envisageable.
4. RAMADE François, «Quelques
réflexions sur la fatalité des catastrophes et leurs
conséquences pour la nature et l'environnement de l'homme, mars
2000»http ://www2.cndp.fr/secondaire/viescolaire/citoyenneté/risques/s_r_inondation.htm
Les responsables humains sont la cause de la
déforestation. Cela défavorise la biodiversité et
engendre beaucoup de dégâts qui ne peuvent pas être
gérés : le sol perd sa fertilité et occasionne les
inondations. Cependant, ce sont les arbres qui garantissent l'eau et qui
sauvegardent la biodiversité. Détruire les habitations
forestières (pour de nombreuses espèces) peut faciliter la
transmission des nombreuses maladies parasitaires à l'homme : le
contact avec les moustiques, les porteurs de bactéries ou de virus
dangereux pour l'homme par conséquent l'apparition des maladies
périlleuses comme l'Ebola, le Sida, le paludisme.
5- DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE, Rapportde
la XXXIe CONFÉRENCE INTERNATIONALE sur « Le droit et la
réduction des risques liés aux catastrophes à
l'échelon communautaire », Genève, Suisse, 28
novembre - 1er décembre 2011»
https ://www.icrc.org/fre/assets/files/red-cross-crescent-movement/31st-international-conference/...
Ce document est établi par la Fédération
internationale des Sociétés de la Croix-Rouge en consultation
avec le Comité international de la Croix-Rouge à Genève en
novembre 1011. Les catastrophes, quelles que soient sa taille et sa nature,
frappent les personnes là où elles vivent.C'est là aussi
qu'on peutmesurerl'impact de la réduction des risques.
Dans ce document, Il est important de souligner que la
réduction des risques liés aux catastrophes devrait être
une priorité à la fois nationale et locale.Par rapport à
notre thème, ce rapport renforce notre stratégie qui consiste
à impliquer davantage la population locale dans l'ensemble des processus
de gestion et de réduction de risque de catastrophe.
Du point de vue personnel, bien que les autorités
gouvernementales soient les premières responsables de
l'élaboration des textes, la consultation de la population
exposée par le risque indique quenous sommes fortement impliques et
préoccupéspar cette question d'une haute importance humanitaire.
6- DJABIR ABDOU, LE DROIT COMORIEN, entre
tradition et modernité ; édition le Baobab, 19 P.
Cet ouvrage essaye d'expliquer que l'effectivité, La
qualité et l'érudition de l'ouvrage de juristeplaident seules en
sa faveur. Une grande partie de cet ouvrage a été
consacrée aux aspects qui caractérisent la société
ancienne, la tradition souveraine du MilaNa Ntsi et certaines de ses
coutumes générales ou particulières.
L'histoire récente montre que l'ignorance ou le
mépris de la tradition et de son système de régulation
sociale compromet de façon durable les réformes sociales
engagées par l'action publique.
L'échec des réformes se traduit
inévitablement par le retour en force du mythe de la tradition dans ses
aspects les plus rétrogrades et obscurantiste. C'est ce qui s'est
passé en 1978, lorsque le coup d'État du 13 mai mit fin aux
réformes des structures et des mentalités, entreprises par la
révolution sociale d'Ali Soilihi Mtsachiwa.
Il veut alors faire connaitre que le droit ne va sans la
sociologie. C'est ainsi que la colonisation avait par assimilation,
ramené le droit local au plus bas de la hiérarchie des normes,
considérant qu'il est condamné à disparaître.
L'État indépendant des Comores reprit cette
démarche et en fit une stratégie de développement
national, considérant que le droit traditionnel et ses institutions sont
exclus par les impératifs de la modernité.
L'apparition de cette ouvrage pourrait combler les lacunes
à tous lecteurs de bonne foi et améliore également les
recherches pour l'application effective du droit de
protégerl'environnement par l'éducation dans la
société comorienne tout entière. L'ouvrage est à la
foi juridique et sociale et nous encourageons à tout est un chacun de
l'acquérirafin de découvrir la réalité de la
culture comorienne. Ce témoignage apparaît notamment dans
l'évolution du droit de la famille, du statut personnel et la
connaissance du contexte local. C'est dans ce domaine qu'un droit uniforme est
en train de naître, faisant disparaître le dualisme des
juridictions et des règles applicables.
7- LES COMORES AU JOUR LE JOUR - Chronologie (Ahmed
OULEDI, Mahmoud IBRAHIME, KOMEDIT, 2007,
122p)
Cet ouvrage est la première tentative
d'établissement d'une chronologie des événements qui se
sont déroulés dans l'archipel des Comores depuis les origines
jusqu'à nos jours. Cette chronologie fait revivre les instants
oubliés du passé et restitue, dans la mesure du possible, leur
enchaînement. Elle présente, d'une manière linéaire,
les faits historiques dans tous les domaines (politique, culture,
société, économie et religion).
Cet ouvrage ne nous laisse pas la possibilité de croire
que les catastrophes naturelles sont fréquentes aux Comores sont des
punitions de Dieu suite aux péchés de la population.
8. SOPHIE BLANCHY, Cités, citoyenneté et
territorialité dans l'île de Ngazidja (Comores), Journal des
Africanistes, 2004, p. 341-38017(*)
Dans l'île de Ngazidja (Comores), les cités,
organisées selon une hiérarchie complexe mêlant divisions
sociales, lignages, classes d'âge, constituent des unités
politiques et territoriales fortes. Elles ont survécu à la
royauté puis à la colonisation et se maintiennent face aux
institutions de l'État moderne.
La hiérarchie qui règle encore les rapports
sociaux a des effets sur l'accès à la citoyenneté et sur
les modes d'assemblés, perceptibles jusque dans l'organisation de la
migration des Comoriens de Ngazidja en France.
Or, si les sources historiques montrent avant tout la
participation des Comores aux réseaux de commerce maritime, les
traditions évoquent quant à elles le rôle des rois qui
dominaient des territoires ou « pays » dans lesquels les
cités étaient regroupées. Une reconstitution des processus
de développement des cités permet de faire apparaître le
rôle des dynamiques internes à l'origine de l'étonnante
vitalité de ces entités dans le monde contemporain.
9. LES COMORES DE 1975 à 1990 (Nakidine MATTOIR,
L'HARMATTAN, 2004, 192p) Nakidine Mattoir revient sur des
épisodes marquants de la vie sociopolitique des Comores, s'attardant sur
des événements tels que le massacre de Majunga, leur apportant un
nouvel éclairage. Servi par sa très grande connaissance de la
réalité comorienne, il ausculte avec simplicité et
profonde rigueur les institutions politiques comoriennes, le pouvoir des
"notables", "la révolution permanente et manquée", le "Royaume de
Bob Denard", sans oublier le rôle de la France dans tout ce
remue-ménage.
Cet ouvrage nous renforce les problématiques par
lesquelles la France par sa puissance coloniale et l'utilisation des
mercenaires n'a jamais tenté d'évoquer une solution aux
problèmes comoriens tels que les catastrophes naturelles, les
inégalités sociales, l'analphabétisme...
10. COMORES : L'ENCLOS ou une existence en
dérive (Mohamed CHAMOUSSIDINE, KOMEDIT, 2002,
65p) Mohamed Chamoussiddine nous fait ici partager, de
manière particulièrement incisive et volontairement
feutrée, sa vision à la fois réaliste et
singulièrement humaniste de son pays bien aimé, prisonnier de ses
traditions qui n'ont d'autre effet que d'entretenir le paupérisme.
Cet ouvrage se veut à la fois un cri de souffrance et
de détresse envoyé à la face des hommes de bonne
volonté, et un appel appuyé au réveil des
mentalités locales, nécessaires à la juste
émergence de cet archipel en déshérence...ce cri de
détresse peut être destiné aux acteurs locaux et
internationaux soucieux des problèmes environnementaux que le pays fait
face sans pour autant oublier les autres domaines tels que la santé,
l'éducation entre autres.
11. L'ÉLOQUENCE COMORIENNE AU SECOURS DE LA
RÉVOLUTION, Les discours d'Ali Soilihi (1975-1978), (Michel LAFON,
L'Harmattan, 1995, 224p) cet ouvrage nous montre qu'Ali
Soihili, comme Socrate, a beaucoup parlé, mais peu écrit. Ce
volume rassemble donc en édition bilingue ses discours qui restent dans
les mémoires, mais méritent aussi d'être consignés
par la plume. Il est indéniable pourtant que, plus que les
régimes qui lui ont succédé, Ali Soilihi aura
laissé son empreinte sur les mentalités des Comoriens, même
si actuellement, c'est l'influence de ses successeurs qui domine
l'évolution actuelle du pays installé dans un
sous-développement et une dépendance chroniques. Ange ou
démon, selon les uns ou les autres, Ali Soilihi était à
coup sûr un révolutionnaire volontariste qui s'égara,
parfois, dans une violence dont sa connaissance de la mentalité
comorienne, sinon la simple humanité, aurait du le prévenir, fut
aussi sans nul doute un visionnaire sincère convaincu d'oeuvrer pour
l'avenir de son pays. La parole ne saurait se substituer aux actes, et il
convient, en politique, de juger un pouvoir sur ce qu'il a fait plutôt
que sur ses intentions proclamées. Il n'en demeure pas moins que la
connaissance des textes d'Ali Soilihi reste un élément
indispensable d'appréciation d'une période essentielle de
l'histoire comorienne contemporaine.
Ce qui nous intéresse dans ce document est que parmi
les projets phare du révolutionnaire comorien est l'universalisation de
l'éducation qu'on peut le traduire aujourd'hui sur le
concept » éducation pour tous » qui fait partie
de notre stratégie.
Mohamed ISSIMAÏLA, Ministre de l'Education
Nationale, plan intérimaire de l'éducation
2013-2015,janvier 2013 51 p.
Ce rapport nous montre que le Gouvernement comorien a choisi
de faire de l'éducation un moteur du développement
socio-économique du pays. Cette politique devra accroître la
contribution de vos secteurs de compétence au développement
durable de l'Union des Comores, à travers l'accumulation, avec
équité, du capital humain à travers l'atteinte des OMD en
termes de scolarisation, de rétention et de réduction des
disparités de genres et spatiales, ainsi que l'amélioration de la
qualité, à tous les niveaux, de l'éducation nationale, la
promotion de la recherche scientifique, la sauvegarde, la valorisation et la
diffusion du patrimoine culturel national, l'épanouissement de notre
jeunesse et le développement du sport ».
Ce document est très utile, car il est un outil
d'orientation politique que les autorités locales doit être mis en
place élaborer réformer de l'ensemble du système
éducatif y compris l'éducation aux catastrophes naturelles.
Au travers des différents sous-secteurs qui composent
l'éducation comorienne telle que le préélémentaire,
le primaire, le secondaire général, l'enseignement technique et
la formation professionnelle, l'alphabétisation, l'enseignement
supérieur, la recherche ainsi que le partenariat pour l'éducation
et la gestion sectorielle, la GRC et l'école coranique doivent y
figurer.
* 17Cités, citoyenneté et
territorialité dans l'île de Ngazidja ...In
africanistes.revues.org Numéros 74-1/2 En Afrique de l'Est et
au-delà
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