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Contribution a l'éducation aux catastrophes naturelles en la Grande Comore: cas des eruptions vocaniques et des inondations


par Dr Soilihi DJAE Abderemane
Ecole normale supérieure de Tuléar - Master 2 recherche en science de l'éducation 2014
  

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TROISIÈMEPARTIE :
BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE ETLISTEE

III.1 BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE

1. DAUPHINÉ André, « Risques et catastrophes : observer, spatialiser, comprendre, gérer, aout 2013 »,http ://livre.fnac.com/a5900358/Andre-Dauphine-Risques-et-catastrophes

Cet ouvrage compare les différents types des risques et catastrophes. Il étudie ces derniers selon leur origine, leur impact et leur mécanisme et ; montre leurs principales facettes : naturelles, économiques et sociales et les milieux à risque : la ville, les montagnes et les littoraux.

Ce document est spécifique dans la mesure où il expose en long et en large toutes les typologies des risques etcatastrophes qui existent au monde. Tout au long de notre étude jusqu'à la thèse et voire même durant la vie professionnelle, nous aurons toujours besoin de ce document qui va nous servir de référence.

2. CHAMLEY Hervé, « Environnements géologiques et activités humaines Paris : Vuibert, 2002 » http ://media.eduscol.education.fr/file/SVT/26/6/LyceeGT_Ressources_2_Commun_SVT_147266.pdf

Ce livre explique avec des exemples concrets les impacts de l'activité humaine sur l'environnement. Il met en évidence, d'une manière exhaustive, les tempêtes de 1999 en France, les marées noires, les effets dégradants de la pollution atmosphérique sur les monuments, le traitement des déchets urbain à New York, les trous dans la couche d'ozone.

Ce document nous laisse savoir le rôle que jouent les pays développés pour la destruction de notre planète. Bien que le 21ème siècle reste le siècle de la progression, mais l'industrialisation détruit de plus en plus la planète. Ce risque à prendre doit être pris en compte avec des mesures radicales pour protéger l'environnement. D'où le concept du développement durable.

3. NATIONS UNIES, « Rapport de la Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes », Kobe (Hyogo, Japon), 18-22 janvier 2005

http ://www.coe.int/t/dg4/majorhazards/ressources/Apcat2005/APCAT-2005- 26-f-rapport-kobe.pdf

Cette Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes qui s'est tenue dans la ville de Kobe a adopté trois résolutions : la prévention des catastrophes ;

Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes, libellées comme suit : promouvoir une approche stratégique et systématique de la réduction de la vulnérabilitéet de l'exposition aux aléas, elle a souligné la nécessité de bâtir des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes et a mis en évidence les moyens d'y parvenir ;

-sur recommandation de la Commission de vérification des pouvoirs

Les conférences mondiales ne cessent d'avoir lieu. D'après ces conférences, les catastrophes naturelles viennent dans des brefs délais compromettre des projets mis en place depuis plusieurs années bien que l'objectif de celles-ci est de réduire les pertes socioéconomiques que causent ces catastrophes.

Ces genres de conférences nous ont beaucoup plus utile dans l'élaboration de notre travail parce qu'ils défendent aussi notre cause. Par ailleurs, nous trouvons que tous ces efforts de réduction de risques et de catastrophes doivent être systématiquement intégrés dans les programmes de développement durable et de lutte contre la pauvreté, car tant qu'il y a une bonne gouvernance et une bonne collaboration entre citoyens ; une réduction de risques et catastrophes est envisageable.

4. RAMADE François, «Quelques réflexions sur la fatalité des catastrophes et leurs conséquences pour la nature et l'environnement de l'homme, mars 2000»http ://www2.cndp.fr/secondaire/viescolaire/citoyenneté/risques/s_r_inondation.htm

Les responsables humains sont la cause de la déforestation. Cela défavorise la biodiversité et engendre beaucoup de dégâts qui ne peuvent pas être gérés : le sol perd sa fertilité et occasionne les inondations. Cependant, ce sont les arbres qui garantissent l'eau et qui sauvegardent la biodiversité. Détruire les habitations forestières (pour de nombreuses espèces) peut faciliter la transmission des nombreuses maladies parasitaires à l'homme : le contact avec les moustiques, les porteurs de bactéries ou de virus dangereux pour l'homme par conséquent l'apparition des maladies périlleuses comme l'Ebola, le Sida, le paludisme.

5- DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE, Rapportde la XXXIe CONFÉRENCE INTERNATIONALE sur « Le droit et la réduction des risques liés aux catastrophes à l'échelon communautaire », Genève, Suisse, 28 novembre - 1er décembre 2011»

https ://www.icrc.org/fre/assets/files/red-cross-crescent-movement/31st-international-conference/...

Ce document est établi par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge en consultation avec le Comité international de la Croix-Rouge à Genève en novembre 1011. Les catastrophes, quelles que soient sa taille et sa nature, frappent les personnes là où elles vivent.C'est là aussi qu'on peutmesurerl'impact de la réduction des risques.

Dans ce document, Il est important de souligner que la réduction des risques liés aux catastrophes devrait être une priorité à la fois nationale et locale.Par rapport à notre thème, ce rapport renforce notre stratégie qui consiste à impliquer davantage la population locale dans l'ensemble des processus de gestion et de réduction de risque de catastrophe.

Du point de vue personnel, bien que les autorités gouvernementales soient les premières responsables de l'élaboration des textes, la consultation de la population exposée par le risque indique quenous sommes fortement impliques et préoccupéspar cette question d'une haute importance humanitaire.

6- DJABIR ABDOU, LE DROIT COMORIEN, entre tradition et modernité ; édition le Baobab, 19 P.

Cet ouvrage essaye d'expliquer que l'effectivité, La qualité et l'érudition de l'ouvrage de juristeplaident seules en sa faveur. Une grande partie de cet ouvrage a été consacrée aux aspects qui caractérisent la société ancienne, la tradition souveraine du MilaNa Ntsi et certaines de ses coutumes générales ou particulières.

L'histoire récente montre que l'ignorance ou le mépris de la tradition et de son système de régulation sociale compromet de façon durable les réformes sociales engagées par l'action publique.

L'échec des réformes se traduit inévitablement par le retour en force du mythe de la tradition dans ses aspects les plus rétrogrades et obscurantiste. C'est ce qui s'est passé en 1978, lorsque le coup d'État du 13 mai mit fin aux réformes des structures et des mentalités, entreprises par la révolution sociale d'Ali Soilihi Mtsachiwa.

Il veut alors faire connaitre que le droit ne va sans la sociologie. C'est ainsi que la colonisation avait par assimilation, ramené le droit local au plus bas de la hiérarchie des normes, considérant qu'il est condamné à disparaître.

L'État indépendant des Comores reprit cette démarche et en fit une stratégie de développement national, considérant que le droit traditionnel et ses institutions sont exclus par les impératifs de la modernité.

L'apparition de cette ouvrage pourrait combler les lacunes à tous lecteurs de bonne foi et améliore également les recherches pour l'application effective du droit de protégerl'environnement par l'éducation dans la société comorienne tout entière. L'ouvrage est à la foi juridique et sociale et nous encourageons à tout est un chacun de l'acquérirafin de découvrir la réalité de la culture comorienne. Ce témoignage apparaît notamment dans l'évolution du droit de la famille, du statut personnel et la connaissance du contexte local. C'est dans ce domaine qu'un droit uniforme est en train de naître, faisant disparaître le dualisme des juridictions et des règles applicables.

7- LES COMORES AU JOUR LE JOUR - Chronologie (Ahmed OULEDI, Mahmoud IBRAHIME, KOMEDIT, 2007, 122p) 

Cet ouvrage est la première tentative d'établissement d'une chronologie des événements qui se sont déroulés dans l'archipel des Comores depuis les origines jusqu'à nos jours. Cette chronologie fait revivre les instants oubliés du passé et restitue, dans la mesure du possible, leur enchaînement. Elle présente, d'une manière linéaire, les faits historiques dans tous les domaines (politique, culture, société, économie et religion).

Cet ouvrage ne nous laisse pas la possibilité de croire que les catastrophes naturelles sont fréquentes aux Comores sont des punitions de Dieu suite aux péchés de la population.

8. SOPHIE BLANCHY, Cités, citoyenneté et territorialité dans l'île de Ngazidja (Comores), Journal des Africanistes, 2004, p. 341-38017(*)

Dans l'île de Ngazidja (Comores), les cités, organisées selon une hiérarchie complexe mêlant divisions sociales, lignages, classes d'âge, constituent des unités politiques et territoriales fortes. Elles ont survécu à la royauté puis à la colonisation et se maintiennent face aux institutions de l'État moderne.

La hiérarchie qui règle encore les rapports sociaux a des effets sur l'accès à la citoyenneté et sur les modes d'assemblés, perceptibles jusque dans l'organisation de la migration des Comoriens de Ngazidja en France.

Or, si les sources historiques montrent avant tout la participation des Comores aux réseaux de commerce maritime, les traditions évoquent quant à elles le rôle des rois qui dominaient des territoires ou « pays » dans lesquels les cités étaient regroupées. Une reconstitution des processus de développement des cités permet de faire apparaître le rôle des dynamiques internes à l'origine de l'étonnante vitalité de ces entités dans le monde contemporain.

9. LES COMORES DE 1975 à 1990 (Nakidine MATTOIR, L'HARMATTAN, 2004, 192p)
Nakidine Mattoir revient sur des épisodes marquants de la vie sociopolitique des Comores, s'attardant sur des événements tels que le massacre de Majunga, leur apportant un nouvel éclairage. Servi par sa très grande connaissance de la réalité comorienne, il ausculte avec simplicité et profonde rigueur les institutions politiques comoriennes, le pouvoir des "notables", "la révolution permanente et manquée", le "Royaume de Bob Denard", sans oublier le rôle de la France dans tout ce remue-ménage.

Cet ouvrage nous renforce les problématiques par lesquelles la France par sa puissance coloniale et l'utilisation des mercenaires n'a jamais tenté d'évoquer une solution aux problèmes comoriens tels que les catastrophes naturelles, les inégalités sociales, l'analphabétisme...

10. COMORES : L'ENCLOS ou une existence en dérive (Mohamed CHAMOUSSIDINE, KOMEDIT, 2002, 65p) 
Mohamed Chamoussiddine nous fait ici partager, de manière particulièrement incisive et volontairement feutrée, sa vision à la fois réaliste et singulièrement humaniste de son pays bien aimé, prisonnier de ses traditions qui n'ont d'autre effet que d'entretenir le paupérisme.

Cet ouvrage se veut à la fois un cri de souffrance et de détresse envoyé à la face des hommes de bonne volonté, et un appel appuyé au réveil des mentalités locales, nécessaires à la juste émergence de cet archipel en déshérence...ce cri de détresse peut être destiné aux acteurs locaux et internationaux soucieux des problèmes environnementaux que le pays fait face sans pour autant oublier les autres domaines tels que la santé, l'éducation entre autres.

11. L'ÉLOQUENCE COMORIENNE AU SECOURS DE LA RÉVOLUTION,
Les discours d'Ali Soilihi (1975-1978), (Michel LAFON, L'Harmattan, 1995, 224p) 

cet ouvrage nous montre qu'Ali Soihili, comme Socrate, a beaucoup parlé, mais peu écrit. Ce volume rassemble donc en édition bilingue ses discours qui restent dans les mémoires, mais méritent aussi d'être consignés par la plume.
Il est indéniable pourtant que, plus que les régimes qui lui ont succédé, Ali Soilihi aura laissé son empreinte sur les mentalités des Comoriens, même si actuellement, c'est l'influence de ses successeurs qui domine l'évolution actuelle du pays installé dans un sous-développement et une dépendance chroniques.
Ange ou démon, selon les uns ou les autres, Ali Soilihi était à coup sûr un révolutionnaire volontariste qui s'égara, parfois, dans une violence dont sa connaissance de la mentalité comorienne, sinon la simple humanité, aurait du le prévenir, fut aussi sans nul doute un visionnaire sincère convaincu d'oeuvrer pour l'avenir de son pays.
La parole ne saurait se substituer aux actes, et il convient, en politique, de juger un pouvoir sur ce qu'il a fait plutôt que sur ses intentions proclamées. Il n'en demeure pas moins que la connaissance des textes d'Ali Soilihi reste un élément indispensable d'appréciation d'une période essentielle de l'histoire comorienne contemporaine.

Ce qui nous intéresse dans ce document est que parmi les projets phare du révolutionnaire comorien est l'universalisation de l'éducation qu'on peut le traduire aujourd'hui sur le concept » éducation pour tous » qui fait partie de notre stratégie.

Mohamed ISSIMAÏLA, Ministre de l'Education Nationale, plan intérimaire de l'éducation 2013-2015,janvier 2013 51 p.

Ce rapport nous montre que le Gouvernement comorien a choisi de faire de l'éducation un moteur du développement socio-économique du pays. Cette politique devra accroître la contribution de vos secteurs de compétence au développement durable de l'Union des Comores, à travers l'accumulation, avec équité, du capital humain à travers l'atteinte des OMD en termes de scolarisation, de rétention et de réduction des disparités de genres et spatiales, ainsi que l'amélioration de la qualité, à tous les niveaux, de l'éducation nationale, la promotion de la recherche scientifique, la sauvegarde, la valorisation et la diffusion du patrimoine culturel national, l'épanouissement de notre jeunesse et le développement du sport ».

Ce document est très utile, car il est un outil d'orientation politique que les autorités locales doit être mis en place élaborer réformer de l'ensemble du système éducatif y compris l'éducation aux catastrophes naturelles.

Au travers des différents sous-secteurs qui composent l'éducation comorienne telle que le préélémentaire, le primaire, le secondaire général, l'enseignement technique et la formation professionnelle, l'alphabétisation, l'enseignement supérieur, la recherche ainsi que le partenariat pour l'éducation et la gestion sectorielle, la GRC et l'école coranique doivent y figurer.

* 17Cités, citoyenneté et territorialité dans l'île de Ngazidja ...In africanistes.revues.org Numéros 74-1/2 En Afrique de l'Est et au-delà

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand