I.5.4
Contraintes fiscales
Selon DAVIDSON (2003) cité par KASERUKA (2008), la
fiscalité, malgré le fait qu'il soit un outil de
souveraineté de l'Etat, de l'amélioration de ses revenus et de la
justice sociale, se conçoit comme source de pauvreté et
d'entrepreneuriat limité. Un conflit existe entre le pouvoir public et
le redevable (contribuable). L'opinion voudrait collectivement plus de services
publics et moins de taxes, partout, les premiers ne vont sans les seconds. Le
souci est de trouver une fiscalisation optimale répondant à la
fois aux aspirations de l'Etat, sans décourager les entrepreneurs petits
comme grands.
I.5.5
Obstacles liés au niveau d'instruction
Selon HISRICH et PETERS (1991), on dit souvent que les
entrepreneurs sont bien informés que l'ensemble de la population [...].
L'éducation joue un rôle important dans l'éveil des
entrepreneurs. Le niveau de formation acquis n'est pas seul en cause. Le niveau
de formation tient aussi à ce qu'elle permet tout au long de sa vie de
faire face aux problèmes et de pallier ses propres insuffisances. En
effet, le succès d'entrepreneurs qui n'ont pas dépassé le
niveau secondaire prouve certes qu'il n'est pas indispensable d'avoir
reçu une éducation officielle, néanmoins, celle-ci assure
de bonnes bases, surtout lorsque elle a un lien avec le type d'activité
exercé.
Il est à noter alors qu'un déséquilibre
numérique entre les sexes s'observe et s'accentue tout au long du
système scolaire formel. Le taux de scolarisation de la fille et de la
femme demeure très faible dans notre pays.
I.5.6
Absence d'un environnement incitatif
Selon KOPIKAMA (2008), les interventions destinées
à promouvoir l'entrepreneuriat féminin n'obtiennent pas de
résultats satisfaisants car l'environnement économique n'est pas
propice. Il s'agit particulièrement des politiques
générales de développement, des politiques fiscales et
monétaires et de la législation.
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