Un geste multidimensionnelpar Florent Aillaud Université Paris VIII - Master 1 2014 |
Annexe n°8 : Lexique des signes solfégiques non conventionnels utiliséspar Roland Dyens dans son Lulla by Melissa p. Annexe n°9 : Entretien avec Alain Romagnoli, compositeur, arrangeur et professeur de guitare classique au C.N.R.R. Toulon-Provence- Méditerranée (réalisé le 2 Novembre 2013 à Toulon) p. Annexe n°10 : Sonate en ré majeur K. 178, Domenico Scarlatti(transcription personnelle pour guitare solo) p. Annexe n°11 : All in Twilight, 2nd mouvement « Dark », Tôru Takemitsu(partition originale : Tokyo, Schott, 1989) p. Annexe n°1 : Trajet des messages nerveux dans la commande des muscles12591 125 Schéma consultable via : http://www.vandongenlagny.ac-creteil.fr/spip/IMG/pdf/Diaporama_Chapitre_2-2.pdf Annexe n°2 : Causes et conséquences de la plasticité du cortex cérébral moteur12692 126 Schéma consultable via : http://martial.svt.free.fr/index_fichiers/cours-chap15-TS.pdf Annexe n°3 : La commande volontaire du mouvement12793 127 Schéma consultable via : http://martial.svt.free.fr/index_fichiers/cours-chap15-TS.pdf 94 Annexe n°4 : Insertions des muscles de l'avant-bras (vue antérieure)128128Frank H. Netter, Atlas d'anatomie humaine, 4e édition, Tr. Fr. Pierre Kamina, Paris, Masson, 2009, p. 450 Annexe n°5 : Insertions des muscles de l'avant-bras (vue postérieure)12995 129 Frank H. Netter, Idem, p. 451 96 130 Jorge Cardoso, Ibid, pp. 9-16 Annexe n°6 : Muscles principaux requis par le jeu guitaristique - côté du manche130 97 Annexe n°7 : Muscles principaux requis par le jeu guitaristique - côté caisse de résonnance131 98 131 Jorge Cardoso, Ibid, pp. 9-16 99 100 Annexe n°8 : Lexique des signes solfégiques non conventionnels utilisés parRoland Dyens dans son Lulla by Melissa132 132 Roland Dyens, Lulla by Melissa, Paris, Henri Lemoine, 2005 101 Annexe n°9 : Entretien avec Alain Romagnoli, compositeur, arrangeur et professeur de guitare classique au C.N.R.R. Toulon-Provence-Méditerranée Réalisé le 2 Novembre 2013 à Toulon Question 1 : En littérature, on dit parfois « Traduire, c'est trahir ». Peut-on dire, selon vous, que « transcrire, c'est trahir » l'oeuvre, le compositeur ou encore le contexte historique ? Alain Romagnoli : Si le musicien qui réalise la transcription se contente de recopier la partition d'origine en ne s'intéressant pas véritablement aux techniques de jeu, aux sonorités, aux possibilités organologiques propres à l'instrument destinataire, alors oui, je pense qu'il trahit l'oeuvre et son compositeur. Cependant, si l'arrangeur l'adapte réellement à l'instrument tout respectant la partition d'origine et son contexte, ce n'est pas une trahison, bien au contraire, mais plutôt un enrichissement de l'oeuvre. Il lui donne une nouvelle manière d'exister. Q2 : Pensez-vous qu'il y a des oeuvres ou des compositeurs qu'il serait davantage légitime de transcrire pour la guitare classique ? A.R. : Non, pas du tout. En ce qui me concerne, je pense que la musique, c'est avant tout la liberté. Il n'y a donc pas de légitimité à transcrire telle ou telle oeuvre. Tout peut être arrangé lorsque l'on a les capacités, le génie, de transcrire. Il est vrai que parfois, une oeuvre apparaît comme plus difficile, voire même impossible à être adaptée pour un autre instrument, mais l'on est jamais à l'abri - et heureusement ! - que quelqu'un ait une bonne idée à laquelle on n'avait pas encore pensé. Il n'y a qu'à écouter l'arrangement de Night in Tunisia de Baden Powell réalisé par Roland Dyens pour guitare seule ! Grâce à l'utilisation des percussions, du tapping, Roland Dyens parvient à surprendre l'auditeur et adapter une oeuvre fascinante pour guitare classique. Et cela nous montre bien qu'en musique, il n'y a pas d'interdit, tout est réalisable et reste encore à réaliser. 102 Q3 : En 2012, vous avez réalisé une transcription du thème du « Cygne » extrait du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns pour guitare seule, en adoptant la technique très particulière du tremolo. Pourquoi avoir utilisé ce mode de jeu, qui n'est pas présent dans la partition originale pour orchestre ? A.R. : J'ai choisi d'écrire cette pièce en tremolo pour une raison simple : il est difficile de faire tenir le son avec une guitare classique, qui plus est non amplifiée. Le tremolo permet de créer l'illusion d'un son tenu. De plus, c'est un mode de jeu particulièrement expressif. Q4 : Diriez-vous que la transcription devrait être un acte de l'interprète, ou celui-ci peut-il se fier, un peu « aveuglément », à la transcription d'un autre musicien ? A.R. : Tout s'apprend. Il en est de même pour transcrire ou arranger, ce n'est pas inné, et encore moins facile. A mon avis, si l'interprète n'a pas appris ou ne se sent pas capable, mieux vaut pour lui faire confiance à un autre musicien et à sa transcription. Après tout, un architecte n'est pas un maçon ! Q5 : Quelles similitudes ou quelles différences voyez-vous entre l'acte de transcrire et celui de composer ? A.R. : Ce sont deux actes différents. Lorsque le musicien compose, c'est pour dire ce qu'il a dans la tête et dans le coeur, il ne rend de compte à personne. De l'autre côté, la transcription est une technique spécifique, qui s'apprend, et le musicien qui s'y adonne doit prendre en compte la partition, le contexte d'écriture, la volonté du compositeur... Il en est de même pour l'arrangement, que je considère personnellement comme encore plus complexe. Il y a un compositeur derrière l'oeuvre, on ne peut pas faire n'importe quoi, si bien que lorsque cet exercice est mal fait, arranger peut vite devenir déranger ! Encore une fois, Roland Dyens est, pour moi, le plus doué des musiciens pour arranger, en tout cas pour guitare classique. Tout ce qu'il fait ou presque sonne si bien pour la guitare classique que l'on a l'impression que les oeuvres qu'il arrange ont été composées pour cet instrument, et c'est certainement là que réside son génie. On redécouvre l'oeuvre grâce à son travail d'arrangement. 103 Q6 : Pour finir, comment différencieriez-vous une bonne d'une mauvaise transcription ? A.R. : La pire des transcriptions serait une transcription non adaptée à l'instrument destinataire. Il faut rester fidèle à l'oeuvre originale, bien entendu, mais transcrire n'est pas reproduire la partition à l'identique pour un autre instrument. Sinon, c'est une perte de temps pour l'arrangeur et pour l'interprète qui jouera sa réalisation. Pourquoi avoir toujours peur de modifier ? Jean-Sébastien Bach, dont on prend très souvent les oeuvres avec des pincettes, réadaptait pourtant complètement ses propres textes musicaux lorsqu'il arrangeait une oeuvre d'un instrument vers un autre. On le retrouve par exemple dans la 3e suite pour luth, composée à l'origine pour violoncelle, ou encore dans la Fugue de la 1ère partita pour violon transcrite par la suite pour luth : certaines entrées de voix sont totalement bouleversées, des harmonies modifiées, même le nombre de mesures n'est pas le même ! La noblesse de l'oeuvre ne tient pas, à mon sens, à sa proximité textuelle vis-à-vis de la partition originale, mais avant tout à son niveau d'adaptation à l'instrument destinataire. 104 Annexe n°10 2 1I2BII1 I12BV 41
3 2 j n.3 M` -1 0 1-2 1 M -1 2 1-2 (5) 44 3 IIP Emm,, 1-2 (5) 1 7 z 2 1 1 f -1 0 ir 47 1 1 3 4 BIV 53
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