REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
DU CONGO
Ministère de l'enseignement supérieur et
universitaire
Institut Supérieur de Commerce
« ISC/KINSHASA »
B.P:16596 KIN 1
Kinshasa/Gombe
CYCLE DE GRADUAT
SECTION : SCIENCES COMMERCIALES ET
FINANCIERES
DEPARTEMENT DE COMPTABILITE/VACATION/JOUR
IMPÔT COMME FACTEUR MAJEUR DU DEVELOPPEMENT DE LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
« CAS DE LA DIRECTION GENERALE DES
IMPÔTS »
DE 2011 à 2013
2011-2013
251719168
LENGI MANWANA HERITIER
Travail présenté et défendu en vue de
l'obtention du titre de gradué en sciences commerciales et
financières.
OPTION : COMPTABILITE
DIRECTEUR : P. MAKALA NZENGU
Professeur
ANNEE ACADEMIQUE 2014 - 2015
251718144
IN MEMORIAM
Pour vous, très cher père LENGI MANWANA et
très chère mère JEANETTE LUNZEMBO KITADI.
Vous que la mort a brutalement et inopinément
arrachés de cette terre, et qui seriez les invités d'honneurs
à ce rendez-vous de dégustation de la joie caractérisant
le fruit de ce travail
EPIGRAPHE
La vie est un parcours rempli d'épines, même
s'il ya des roses quelques fois. Dans le combat de la vie que nous menons, les
études sont l'une des armes qui permettent aux combattants que nous
sommes, d'espérer une victoire.
DEDICACE
A vous mes parents, ARTHUR NZEY&WIVINE LUNZEMBO,
respectivement, Père et Mère.
Pour avoir suscité en nous cette idée noble
pendant que tous nos projets étaient caractérisés par un
désespoir sans Précédent.
Pour tous les bons actes que vous avez déjà
posés mais que ce monde ingrat ne reconnaît malheureusement pas ;
afin qu'aucune force maléfique n'arrête en vous, ces
Manières combien louables,
Nous dédions ce modeste travail.
AVANT-PROPOS
Le travail que nous avons l'avantage de présenter,
à l'issue de notre premier cycle d'études supérieures, est
intitulé « Impôt comme facteur majeur du développement
de la République Démocratique du Congo ; « cas de la
Direction générale des impôts », DGI en sigle.
Sa réalisation resterait simplement une chimère
si de nombreuses personnalités ne s'étaient pas
mobilisées, comme un seul homme et au coût d'énormes
sacrifices, pour apporter, chacun en ce qui le concerne, son concours ainsi les
noms de toutes ces personnes de bonne volonté, sont restés
gravés en notre mémoire et nous tenons à leur exprimer
ici, nos sentiments de profonde gratitude.
Nous remercions infiniment le seigneur Dieu tout puissant,
pour nombreuses grâces et inspirations reçues gratuitement.
Nos remerciements et de façon particulière, au
Professeur PATRICK MAKALA NZENGU, Directeur de ce travail, qui, en dépit
de ses multiples occupations, nous a assuré une direction de
qualité. Ses remarques, suggestions et critiques constructives nous ont
été d'une grande importance, nous lui exprimons toute notre
gratitude.
Notre reconnaissance va également à l'ASS.
Aimé TSHIBANGU, à l'ASS. Héritier LUSAMBYA ASSUMANI,
à Monsieur OBANDA de la Direction Générale des
Impôts, qui nous a accordé toute aide pour notre travail.
Au C.T MAUBERT NGOY AMBA, pour ses conseils et ses
encouragements.
Nos remerciements ensuite à tout le corps professoral
de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa pour son encadrement
combien louable qui a fait de nous ce que nous sommes à ce jour.
Nous adressons, de façon spéciale, nos
gratitudes à nos oncles DAMIEN, CLAUDE, JULES, NGI, ROBERT et MARTIN
LUNZEMBO pour avoir bien accepté de nous mettre dans de bonnes
conditions d'études.
A toi, GRAND JUNIOR LUNZEMBO, pour ton endurance, ton
encadrement et tes encouragements ; afin que tu continues sans broncher sur
cette voie de faire toujours du bien et rendre service.
A papa, Charles KAHULU pour son soutien moral.
A mes camarades de lutte, HUGO KANKU, LENS KISENGA, CARLOS
KANINDA, CLAUDE BIAMA,Crispin MIKOBI, ARSENE LANDU, BRUCE BADIBANGA, JANORA
KASONGA, STIVE LENGO, EMMANUEL LUVIMBA, EMMANUEL KADIATA, GABRIEL MOLELE,
DOMINIQUE LUNGONZO, PAUL MATALA, TOUTOU LUFANKA, JEAN KANISA, BLISSE KASONGO,
MARDOCHE MOZAMA, pour leur collaboration.
Notre regard tourne de manière particulière vers
les familles, frères et soeurs dans le seigneur, il nous est difficile
de les citer tous, néanmoins à la famille LUNZEMBO, KAHULU, NZEY,
KAPITA, KAYATA, GASTON MUEMA, ANGEL SOKI, NDOLO, YEMWENI, SOKOLO...
A Vous, mes chers frères et soeurs SARIVE MAFUTA,
GLORY, DARLENE, CHRISTELE, ARNOLD, RAISSA, PATRICK, VANESSA, MARIE, CLEMENCE,
ABIGAEL ET AUTRES afin que, comme les ruisseaux font des rivières, cet
oeuvre soit pour vous la première marche du grand escalier qui vous
attend ;
Nous ne pouvons rester insensible sans remercier tous nos
condisciples parmi lesquels, nombreux sont même devenus des
frères, et qui ne nous ont pas lâché un seul instant durant
tout le parcours afin que cet oeuvre en arrive là, notamment JERIS
LESHUANGE NSELE, HUGUE KAPITA, et SYMPHORIEN SOKOLO.
Que tous les frères, amis et connaissances, partout
où ils sont à ce moment, trouvent ici, l'expression de nos
remerciements les plus sincères pour tous leurs services dont nous avons
été bénéficiaire et qui nous ont propulsé
à ce niveau.
Enfin, tout celui qui se donnera la peine de lire ce travail
fasse l'objet d'une bénédiction divine et trouve ici l'expression
de nos remerciements anticipés.
HERITIER LENGI MANWANA
INTRODUCTION
1 .ETAT DE LA
QUESTION
Nous ne sommes pas le premier à traiter ce sujet en
rapport avec l'impôt, nous ne pouvons pas prétendre en outre que
nous sommes le dernier à le traiter, plusieurs chercheurs qui nous
ontprécédé, enont déjà parlé,
plusieursautres ouvrages sur la fiscalité ont des chapitres
réservés à l'impôt et son importance.
Ainsi, nous ne pouvons pas aborder le point suivant sans
toutefois reprendrequelques-uns ayant servi comme source d'inspiration pour
afin de dégager notre ligne de démarcation ;
notamment :
1. MICHEL BOUVIER, Introduction au droit fiscal ; source
internet, édition 2014-2015, éditeur : LGDJ, date de
parution 25.03.2014, format : 14cmx21cm, consulté le O1.12.2014
à O9H34'
2. VANESSA BARBE, Essentiel de l'introduction du
système fiscalfrançais, édition : 2014-2015,
collection : carrés rouges, éditeur : Gaulino, date de
l'apparition : 19.O8 .2014, source : internet, lien :
livre.fnac.com /a 7060698 /Michel-Bou....
3. NGOY AMBA MAUBERT, Notes de cours de techniques fiscales
congolaises, édition 2014
4. FRANCIS LEFEVRE, Droit fiscal, éd.1994, source
bibliothèque ISC-KINSHASA
5. Aimé TAYAYE N'TONDA, cours de
législation fiscale, ISC-KINSHASA, 2013
Le premier, dans son ouvrage, nous parle de l'introduction au
droit fiscal général et à la théorie de
l'impôt, qui a été conçue en vue d'un double
Projets : initier le lecteur auxmécanismes, procédures et
enjeux de l'impôt, mais de le familiariser également à la
diversité des terrains d'analyse que requiert de phénomène
fiscal.
Eu égard à cela, il partage il partage avec
d'autres auteurs,la conviction que, au-delà, des techniques même
que masques parfois sa réalité fondamentale. La fiscalité
doit être comprise d'abord comme un fait politique et social,
VANESSA BARBE nous parle dans son ouvrage, de l'ensemble des
connaissances nécessairesà la compréhension du
système fiscal françaisentendu comme un ensemble d'impôts
ainsi que leur régime applicable en France.
IL en est de même pour NGOY AMBA MAUBERT qui, nous
parle des enseignements des sciences et techniques fiscales qui ont pour
objectif, de permettre aux étudiants de comprendre la genèse de
science fiscale, les raisons du prélèvement fiscal par
l'état, les techniques de l'évaluation de la matière
imposable, de liquidation et de recouvrement de l'impôt, ainsi que le
système fiscal congolais ;
Aimé TAYAYE N'TONDA dans ses notes de cours qui avait
pour but des complète les enseignements des sciences et techniques
fiscales.
EN fin, FRANCIS LEFEBVRE a écrit son ouvrage pour une
seule ambition, d'énoncer aussi clairement que possible les principes
qui régissent ce système et de fournir le maximum des
renseignements concrets aux lecteurs, afin de leur permettre : de
retrouver rapidement les principales règles d'assiettes, les tarifs et
les modalités de paiement des différents impôts et
taxes ; de remplir en temps utile des nombreuses formalités
auxquelles ils sont assujettis. Ce mémento comprends 4 parties :
1.l'impôts direct, 2.impôts indirects, 3 .droits
d'enregistrement et de timbres, 4 .les dispositions communes.
En ce qui nous concerne, Notre travail se démarque des
travaux des auteurs précités ci-haut, du fait que nous allons
traiter le sujet en rapport avec l'impôt comme facteur majeur du
développement d'une nation, cas de la DGI.
2. PROBLEMATIQUE
Comme dans tous les pays au monde, La République
Démocratique du Congo aspire au développement, pour y arriver,
elle a besoin des ressources et pourtant dans le domaine fiscal, tel que connu
des tous, les impôts sont établis par la loi et sa contribution
aux charges publiques, constitue un devoir pour toute personne physique ou
morale vivant dans une nation.
Nous constatons que, les impôtsperçusen
République Démocratique du Congo doivent être
considérés comme facteur majeur pour couvrir certaines charges en
caractère publique, pour assurer le développement
socio-économique.Raison pour laquelle, laRépublique
Démocratique du Congo ne doit pas échapper à cette
réalité.
Dans le cadre de ce travail, nous devons chercher à
savoir si l'impôt est un facteur majeur du développement de
laRépubliqueDémocratique du Congo ; considérant que
l'impôt est le moyen par lequel l'Etat procure des ressources donc il a
besoin envie de financer ses activités politique,économique,
sociale et culturelle.
Suite à la diversité d'activités, l'Etat
a mis sur place des activités techniquesenvie de drainer suffisamment
des ressources dans le trésor public. Ces ressources étant soit
permanents ou ordinaires, font l'objet du budget dans lequel sont
prévues et autorisées les recettes et les dépenses de la
collectivité publique.
Ainsi, notre préoccupation dans ce travail consiste
à étudier la contribution de la DGI dans les recettes
publiques.
Cette étude suscite les interrogations
suivantes :
- l'impôt est-il facteur majeur pour le
développement de la RDC?
- Quelles sont les difficultés rencontrées dans
la mobilisation des recettes dites des impôts ?
- Et quelles sont alors des nouvelles perspectives à
prendre pour un très bon encadrement de ces recettes ?
3. HYPOTHESE
La DGI occupe une place importante dans la perception des
recettes publiques.
L'impôt est-il facteur majeur pour le
développement de la RDC?A titre de réponse à la question
posée, elle nous conduira à analyser la contribution de
l'impôt au développement socio-économique de la RDC.
4. CHOIX ET INTERÊT DU
SUJET
Comme d'aucuns le savent, certaines circonstances peuvent
à une époque donnée, prioriser des recherches sur un
thème plutôt que sur d'autres1(*).
Nous avions fait le choix de ce sujet enfin de comprendre la
contribution de la DGI pour le développement de la République
démocratique du Congo.
Quant à l'intérêt de ce travail ; il
se situe à deux niveaux :
1. Du point de vue théorique : ce travail
constitue un important outil de recherche pour ceux qui voudront mener des
études sur la question de savoir si les impôts perçus par
la DGI constituent un facteur majeur pour le développement de la
République démocratique du Congo.
2. Du point de vue pratique, notre travail consiste à
dégager l'importance et l'impact des impôts sur le
développement de la RDC.
Cette étude nous amènera à :
connaître les termes relatifs aux impôts, connaître des
différents types des impôts perçus en RDC et les moyens mis
en disponibles pour alimenter le trésor public.
5. DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE
Afin de nous situer dans un
cadre précis, il convient cependant de délimiterl'espace et le
temps dans lesquels nous allons mener nos investigations.
Pour ce faire, notre étude portera sur la contribution
de la DGI au développement de la RDC pour la période allant de
2011 à 2013
6. METHODOLOGIE ET
TECHNIQUES UTILISEES
Les objectifs d'un travail scientifique sont atteints à
partir des méthodes et techniques élaborées et
appropriées.
6.1. METHODES
Une méthode peut être comprise
comme « un ensemble de procédés
opérationnels ou intellectuels par lesquels une discipline cherche
à étudier les vérités qu'elle poursuit,
démontre et vérifie2(*) ».
Ainsi, au regard de la configuration, de l'orientation, de
l'étendue, et de la complexité de notre objet d'étude,
nous avons recouru à la méthode suivante :
Ø La Méthode analytique
Nous a permis d'analyser et d'expliquer les données
liées à la contribution de la DGI dans les recettes publiques.
6.2. TECHNIQUES
Les techniques de recherche sont des procédés
opératoires, des moyens concrets de collecter des données
intégrées par des méthodes de recherche.
Dans le cadre de ce travail, nous avons utilisé :
a) La Technique documentaire
Cet instrument nous a conduits à la consultation des
données de la DGI, des journaux officiels, articles, ouvrages et autres
documents en rapport avec notre travail.
b) L'entretien libre
Il est définit comme, « une technique qui a
pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux
personnes : l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre
à l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquête concernant un sujet précis ».
Grâce à elle, nous avons récolté
des données nécessaires à ce travail par des entretiens
que nous avons eu avec le personnel de la DGI plusprécisément de
la Direction de formation.
6. CANEVAS
Hormis l'introduction et la conclusion, nous aurons deux
parties, contenant chacune deux chapitres, à savoir :
1ière partie : Approche
théorique
Chapitre I : Généralité sur la
science fiscale
Chapitre II : Les techniques fiscales congolaises.
2ième partie : Approche pratique
Chapitre III : La présentation de la DGI
Chapitre IV : Contribution de l'impôt au
développement socio-économique de la RDC.
CHAPITRE 1 :
GENERALITES SUR LA SCIENCE FISCALE
Nous avons trouvé nécessaire, avant
d'entrée dans le vif de notre sujet et dans le souci de la
clarification, de commencer par les considérations
générales en rapport avec nos investigations.
C'est ainsi que nous aborderons dans ce
chapitre,définition, rôles et importances de l'impôt ;
son évolution historique; les concepts de base en rapport avec les
impôts, ainsi que le types et classifications des impôts en RDC.
1.1. DEFINITION, ROLES ET
L'IMPORTANCE DE L'IMPÔT
Avant de parler de rôle et de l'importance de
l'impôt, il sied de signifier d'abord ce que veut dire ce mot.
1.1.1. DEFINITION
La doctrine en matière fiscale propose plusieurs
définitions de l'impôt, selon que l'on met un accent sur l'un ou
l'autre de ses aspects. La définition la plus élaborée,
jamais contredite sur le plan du fond par les auteurs modernes, est celle de
Gaston JEZE, l'un des plus grands financiers du 18é
Siècle. « L'impôt est une prestation pécuniaire
requise des particuliers par voie d'autorité, à titre
définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges
publiques3(*) ».
1.1.2. ROLES DE
L'IMPÔT
Après éclaircissement du mot impôt,
épine dorsale de notre travail, nous pouvons épingler les
différents rôles qu'exerce l'impôt.
1.1.1.1. ROLE
FINANCIER
L'impôt est avant tout un fait financier parce qu'il a
normalement pour objectif, de procurer au trésor public, des ressources
dont il a besoin. Pour être adapté à cet objet,
l'impôt doit présenter 2 caractères : être
permanent et productif.
A. LA PERMANENCE DE L'IMPÔT
La permanence de l'impôt est une conséquence de
la permanence des dépenses publiques. C'est une exigence absolue pour
les Etats qui ont dépassé un certain stade du
développement. Par ailleurs, il convient de souligner
l'instabilité fiscale comme un handicap en soi.
B. LA PRODUCTIVITE DE L'IMPÔT
La productivité est en fait, la seconde qualité
essentielle qui doit être exigée d'un impôt, pour
répondre à cette exigence, un système fiscal doit
présenter un certain nombre des caractères, dont quatre sont
essentiels.
- il doit être
général : un système fiscal ne peut
pas comporter trop de privilège qui amène la réduction de
l'assiette. Le privilège entraine l'exclusion du bénéfice
de la franchise d'impôts pour certaines classes alors qu'il n'en est pas
pour les autres.
-il doit comprendre plusieurs impôts :
un système fiscal est rentable lorsqu'il y a
pluralité d'impôts, non seulement pour des raisons techniques
évidentes et notamment parce que le taux d'impôt unique devrait
être excessivement élevé, et avoir une assiette
réduite, mais ainsi, parce que les erreurs d'un tel impôt seraient
irréparables, insupportables et ne pourraient faire l'objet d'aucune
compensation.
-les impôts doivent être
sensibles : Etre dynamique, suivre l'évolution
économique de certains phénomènes en tenant compte des
aspects structurels, l'évolution du revenu national et les besoins de
l'Etat, et des aspects conjoncturels, l'évolution des prix et les
variations économico-monétaires.
-ils doivent être établis sur une
assiette suffisamment large : il ne faut pas que le fisc soit
distrait par l'assiette et le recouvrement des multiples petites taxes qui
empêchent le contrôle des impôts importants.
1.1.2.2. ROLE
POLITIQUE
L'impôt est un phénomène politique du fait
de son établissement lié à l'exercice de la
souveraineté et du problème qu'il pose de la conciliation du
pouvoir public et de libertés individuelles, constitue un instrument
d'une action politique. Il apparait sur le plan politique comme une
manifestation du pouvoir, cependant son paiement constitue une reconnaissance
du pouvoir exprimant matériellement un type d'allégeance.
1.1.2.3. ROLE SOCIAL
L'impôt est un instrument qui doit être
utilisé pour corriger les inégalités sociales, assure la
répartition du revenu national et permet une certaine égalisation
des conditions de vie ou des conditions sociales à travers le
nivellement susceptible des fortunes et l'imposition forte des revenus
élevés.
1.1.2.4. ROLE
ECONOMIQUE
Les relations qui existent entre l'impôt et la vie
économique peuvent être considérées de
différents points de vue. L'impôt peut modifier le comportement
des agents économiques. L'économie constitue donc un des domaines
d'élection de l'interventionnisme étatique, étant
donné que l'impôt établi des relations avec la conjoncture
économique. Aussi, l'impôt sert de régulation
économique. En effet, l'Etat utilise l'impôt comme levier ou
baguette d'orientation de l'investissement par le système de la surtaxe
ou de la détaxe.
1.2. EVOLUTION HISTORIQUE
DE L'IMPÔT
Dans la mesure où l'impôt est un
prélèvementobligatoire,récurent, et sans contrepartie sur
une quantité de biens, il a toujours existé, sous une ou une
autre formes, et depuis l'existence de l'homme en communauté4(*). Retraçons son
histoire.
1.2.1. LES SOCIETES SANS
IMPÔTS
On a longtemps considéré que les
sociétés primitives étaient des sociétés de
disette, les hommes parvenant tout juste à assurer leur substance, ils
ne pourraient produire l'excèdent nécessaire au paiement d'un
impôt. Mais Marshall sehlins a montré que d'une part, les
sociétés produisaient du surplus, Utilisé sous forme des
offrandes aux divinités ou pour des transactions du type don et contre
don et d'autre part elles limitaient volontairement leur production4(*).
L'absence d'impôt n'est donc pas due à des
contraintes économiques mais au mode d'organisation sociale de ces
populations.
1.2.2. L'APPARITION DE
L'IMPÔT
Stèle Funéraire, dite « paiement des
impôts » 2emesiècle avant Christ,
3emeAV.Jesus christ, on présente traditionnellement deux
origines possibles à l'impôt5(*).
Le premier est politique, l'impôt serait né avec
la sédentarisation et le développement de l'agriculture.
L'existence de surplus de production aurait permis à certains groupes
sociaux de se livrer au pillage, d'abord de façon épisodique puis
de plus en plus régulière.
L'impôt serait donc à l'origine d'un tribut,
versé à une classe de guerriers qui défendait le monopole,
moins pour l'activité des paysans et des artisans que les razzias qui
l'avaient précédés.
Le second est religieux, la pratique de sacrifice, des
offrandes faites au dieu est extrêmement répandue, Quand les
clercs, puis les souverains, se sont présentés comme les
intermédiaires entre le dieu et les hommes ; ils sont devenus tout
naturellement les récipiendaires de ces dons.
ü ANTIQUITE
L'impôt coexiste longtemps avec des pratiques proches de
pillage : réquisition, corvées, esclavage... .Il repose
surtout sur l'impôt foncier et la capitation ; C'est
également l'apparition des droits de douane, la fiscalité dans
l'Egypte antique touchait lourdement les paysans.
La fiscalité de la Grèce antique est
principalement indirecte, elle introduit le système de laferme dans
certaines cités.
Les plus riches devaient s'acquitter de la liturgie,
c'est-à-dire, de l'entretien d'un service public. Cypsélos
introduit la dime à Corinthe et Pisistrate à
Athènes6(*)
Dans le Rome antique, l'impôt est utilisé pour
financer l'effort de guerre et notamment le solde de l'armée de
métier. Elle connaitra plusieurs réformes fiscales par exemple
sous auguste ou sous Maximien hercules en 297.
ü MOYEN AGE
Le système n'était pas unifié et les
impôts n'étaient pas le même partout.
Parmi les plus connus, on peut citer : la corvée
qui est un impôt en nature correspondant à l'échange d'un
temps de travail contre la protection du seigneur, la gabelle impôt
indirect paye sur un certain nombre des denrées comme les draps, le vin
ou sel , le droits d'octroi et péage ou des douane ; les
banalités...
La plupart de levées d'impôts étaient
exceptionnels, pour répondre à un emprunt contracté par le
roi ; qui délivrait alors à son créancier de lever
l'impôt ; si le créancier était efficace dans sa
levée, il était remboursé ; sinon les rois estimaient
que cen'était plus leur ressort.
La mise en place de l'impôt royal entraine des
instructions comme la révolte des maillotins en France ou la
révolte de paysans en Angleterre.
En droit féodal français, le roi ne pouvait
lever l'impôt, qu'après convocation des états
généraux, et uniquement pour payer une rançon, financer
une guerre ou un mariage, Au XIVe siècle, sous la
règne de Charles V apparait l'impôt permanent ; avec la
gabelle et le fouage7(*).
L'obligation de convoquer les états
généraux pour lever l'impôt est abolie le 2 novembre 1439
par Charles VII de France8(*).
ü EPOQUE MODERNE
Les taxes et les impôts seront au coeur de
l'application de la monarchie et la centralisation que les rois de France
essaient de mettre en place à partir de François premier. Les
monarques tenteront d'uniformiser le système fiscal à
l'échelle de tous les pays et de le rendre permanant.
Le trésor de l'épargne, fondé en 1523
(sous François 1er) dessine des
généralités, les provinces fiscales. Il se chargera
d'augmenter toujours plus les impôts. Ainsi, les
levésd'impôtsrapporterontdeux millions de livres tournois en 1515
le double en 1530 et douze millions en 1560. Sur 45 ans, les recettesfiscales
ont été multipliées par six.
En Angleterre, Charles 1er est obligé de
lever les impôts pour financer la guerre et par conséquent, de
convoquer son parlement avec lequel il était en opposition (pour des
raisons religieuse et de clientèle). Cette convocation permettra au
parlementaire de s'affirmer face au pouvoir royal, de lever une armée et
de déclencher la guerre civile.
ü EPOQUE CONTEMPORAINE
Le développement de l'impôtsur les revenus
entraine un renforcement de contribution directe, la taxe sur la valeur
ajoutée est introduite en 1954 par MAURICE LAURE.
1.2.3. NATURE DE
L'IMPÔT
Selon la doctrine fiscale (ibn KHALDUM en 1378, A.SMITH 1776,
R.STOURN 1905, G.JESE 1936, E .ALLIX 1936, G. Ardant 1965, P.AMSELEK 1967,
P-M Gaude met 1969, M. Duverger 1976, P. Beltrame 1987, A. Bari lari 1992, M.
Bouvier 2004, J.Chabih 2007 etc.). L'impôt est un
prélèvement financier obligatoire , généralement
pécuniaire exigé des particuliers en fonction de leurs
capacités contributives, par la puissance publique (Etat,
collectivités locales, établissements publics ) autoritairement,
d'après une procédure et des règles fixes, à titre
définitif et sans contrepartie immédiat , en vue de la
couverture des charges publiques et de la poursuite de politique
économique et sociale.
1.2.4. ANALYSE
DEFINITIONNELLE
Ici nous allons définir le droit fiscal, et les
différents éléments qui composent l'impôt.
A. Droit fiscal
Le droit fiscal est l'étude de principes et de
règles juridiques qui régissent les opérations de la
détermination, la liquidation et le recouvrement des impôts ainsi
que celles relatives à la procédure et à l'exercice du
pouvoir fiscal9(*).
B. MATIERE IMPOSABLE
C'est l'élément économique dans lequel
l'impôt prend sa source directement ou indirectement. Cet
élément peut être un bien, un revenu, une transaction, un
service ou une personne. En d'autres termes, c'est le champ d'application de
l'impôt.
C. L'ASSIETTE DE L'IMPÔT
C'est la base de calcul de l'impôt, c'est-à-dire,
la caractéristique de la matière imposable sur lequel
l'impôt est calculé, appelé aussi base d'imposition.
D. LE TAUX DE L'IMPÔT
C'est le tarif ou le prix fixé par la loi de
l'impôt.
E. LE FAIT GENERATEUR
C'est l'évènement qui donne naissance à
la créance fiscale ou l'acte juridique qui rend exigible le paiement de
l'impôt, l'exigibilité est la date à partir de laquelle,
l'administration fiscale a droit de recouvrer l'impôt.
F. LE REDEVABLE
C'est la personne assujetti, c'est-à-dire, qui supporte
la charge de l'impôt ou la personne qui a l'obligation de payer
l'impôt. Le redevable réel, le contribuable, du redevable
légale, la personne que la loi oblige de retenir l'impôt par le
contribuable et de le reverser dans le compte du
trésor.
1.2.5. CARACTERISTIQUES DE
L'IMPÔT
Quelques traits caractéristiques permettent de
connaitre l'impôt :
IL est une prestation pécuniaire, un
paiement en argent, distincte des autres prestations en nature qui peuvent
être aussi exigées des citoyens.
IL est payé d'après la capacité
contributive, en d'autre terme, des moyens dont dispose les
contribuables et les charges supportées par eux.
Il est payé par voie d'autorité
au moyen du pouvoir de contrainte exercé par le pouvoir public.
Il a un caractère
définitif : l'argent n'est jamais restituer à
l'exception de la double imposition ou erreur matérielle.
Il est payé sans contrepartie déterminée,
il n'a aucune proportion ou relation directe entre l'impôt payé
par le contribuable et les avantages qu'il recevra de l'Etat
(sécurité, santé publique....)10(*)
1.3. LES CONCEPTS DE BASE
EN RAPPORT AVEC L'IMPÔT
A côté de l'impôt, ressource fiscale et
principale source de revenu de l'Etat, il existe d'autres ressources à
savoir : les ressources fiscales (taxes administratives, taxes
parafiscales, ressources domaniales, judiciaires et de participation) et
l'emprunt
En quoi diffère-t-il des autres
ressources ?11(*)
1.3.1. L'IMPÔT ET
L'EMPRUNT
La différence essentielle entre l'impôt et
l'emprunt réside dans le fait que l'impôt est un
prélèvement définitif tandis que l'emprunt fait l'objet
d'un remboursement à terme, généralement avec
l'intérêt au préteur.
1.3.2. L'IMPÔT ET LA TAXE
ADMINISTRATIVE
Une taxe est le prix payé par un usagé pour un
service précis et déterminé qui lui est rendu par la
collectivité publique ou tout au moins mise à la disposition du
redevable12(*). Elle peut
aussi être définie comme un procédé de
répartition des charges publiques proportionnellement aux services
rendues dont le bénéficiaire doit payer la prestation fournie par
l'autorité publique. Le terme « taxe » est
souvent employé dans un sens autre que comme définie ci-haut.
Nous observons que certains impôts sont qualifiés
des taxes, qui en réalité ne les sont pas au sens de sa
définition. c'est ainsi que l'on parle parfois de la taxe sur le chiffre
d'affaire ou de la taxe sur la valeur ajoutée alors qu'il s'agit des
impôts qui sont des prélèvements obligatoire
effectués par voie d'autorité , à titre définitif
et sans contrepartie , en vue de la couverture des charges publiques, et, non
des taxes au vrai sens du mot.
A. CARACTERISTIQUES COMMUNES ENTRE L'IMPÔT ET LA
TAXE
L'impôt et la taxe présentent quelques
caractéristiques communes que nous pouvons épingler,
notamment :
- L'impôt, tout comme la taxe est un
prélèvement pécuniaire opéré sur les
personnes pour les besoins d'intérêt public.
- Les prélèvements de ces deux ressources sont
perçus par voie de contrainte du pouvoir public.
- Les deux sources de revenu de l'Etat sont établies
normalement par la loi.
- La taxe et l'impôt ont un caractère
commun : le caractère unilatéral c'est-à-dire aucun
consentement n'est demandé ni au contribuable ni à l'usager.
Bien que présentant quelques caractéristiques
communes, nous pouvons tout de même différencier l'impôt de
lataxe.
B. DIFFERENCE ENTRE L'IMPÔT ET LA TAXE
- La taxe parfois a un caractère non obligatoire,
c'est-à-dire que, le redevable a la faculté d'utiliser ou non le
service public tandis que l'impôt a un caractère obligatoire.
- La taxe est liée à la prestation d'une
contrepartie, c'est-à-dire son paiement doit-être
proportionnellement à celui du service rendu.
1.3.3. L'IMPÔT ET LA TAXE
PARAFISCALE
Une taxe étant considérée comme le prix
à payer par un usager pour un service précis et
déterminé qui lui est rendu par la collectivité publique
ou tout au moins mise à la disposition du redevable. En d'autres termes,
elle est aussi un procédé de répartition des charges
publiques proportionnellement aux services rendus dont le
bénéficiaire doit payer la prestation fournie par
l'autorité publique.
Les taxes parafiscales ont le plus souvent un caractère
absolument obligatoire en ce sens que tout le redevable ne peut s'y soustraire
d'une part et d'autre part, il n'y a pas de proportionnalité entre la
redevance payée et le service rendu. Donc, la taxe parafiscale à
se rapprocher de l'impôt mais la différence réside en ce
que la taxe est souvent instituée au profit d'organismes publics ou
privés par des actes règlementaires et l'impôt par des
actes législatifs au profit du trésor public.
1.3.4. L'IMPÔT ET LES
RESSOURCES DOMANIALES
Les ressources domaniales sont nombreuses, on peut
citer : les redevances d'occupation du domaine public de l'Etat, les
revenus de services publics à caractère industriels et
commerciaux ... Ces revenus sont affectés selon les cas ; au budget
de l'Etat, aux budgets des collectivités locales ou celui des
établissements publics. Quels que soient leur affectation, leur taux ou
leurs montants, ces ressources sont fixées par l'Etat, et à
quelques exceptions leur perception est effectuée selon les
prérogatives, et la sanction de droit public13(*). A la différence des
revenus domaniaux, l'impôt ne fait pas l'objet d'une affectation
spéciale.
1.3.5. L'IMPÔT ET LA
REDEVANCE
La redevance est la rémunération pour un service
rendu mais l'impôt qui n'est due que si la contre-prestation est
effectivement utilisée par le redevable et non seulement mis à sa
disposition. C'est le cas de redevance téléphonique ; des
droits d'inscription dans les écoles publiques....
1.3.6. IMPÔT ET LA
CROISSANCE
La croissance est une expansion de moyenne période,
c'est une phase d'augmentation durable des activités d'une
économie14(*).
Quant à l'impôt il couvre des charges en caractère publique
pour but d'amener un pays au développement.
1.4. TYPES ET
CLASSIFICATIONS DES IMPÔTS EN RDC
1.4.1. TYPES D'IMPÔTS
Le droit fiscal congolais, comme beaucoup d'autres
systèmes fiscaux dans le monde, regroupe les impôts en deux
grandes catégories : les impôtsdirects (impôts
réels et impôts cédulaires sur les revenus), et les
impôts indirects.
Pour le professeur MAURICE COZIAN, les impôtsdirects
sont ceux qui sont assis sur des données constantes, revenus ou
capitaux, permettant la perception à un intervalle
régulier ; une fois par An en principe, tandis que les
impôts indirects portent les faits intermittents, les dépenses et
leurs perceptions se produisent tout au longue de l'année15(*).
Le professeur BUABUA Wa KAYEMBE considère que les
impôtsdirects sont ceux dont la charge demeure définitivement
supportée par celui qui en est assujetti, le contribuable n'ayant pas la
possibilité de la répercuter sur autrui que les impôts
indirects sont ceux dont la charge est percutée sur autrui16(*).
Ces deux définitions font ressortir la
particularité des impôts indirects :
- Leur incidence sur le pouvoir d'Achat du consommateur qui
les supporte ;
- La possibilité du cumul du fait de la
répétitivité du fait générateur
Cependant, pour le professeur KOLA GONZE, dans la
difficulté de dégage un critère de distinction entre les
impôts directs et les impôts indirects, estima avec raison que
l'impôt direct correspond au verbe « être » au
verbe « avoir » et l'impôt indirect au verbe
« faire »17(*) .
En ce qui concerne les types des impôts, nous allons les
présenté sur bases d'un tableau récapitulatif des
impôts perçus par déclaration en RDC dans les lignes qui
suivent.
1.4.2. CLASSICATION DES
IMPÔTS
Les impôts selon le système fiscal congolais,
sont classés selon leurs caractères intrinsèques,
placés les uns à côté des autres, de la
manière suivante :
A. Impôt Personnel et impôt impersonnel
L'impôt est dit personnel lorsqu'il atteint les biens et
les revenus en considération de la personne du contribuable. Il s'agit
de l'impôt personnel minimum en République Démocratique du
Congo.
L'impôt impersonnel est celui qui est assis sur les
biens ou les revenus, les activités des agents économiques sans
tenir compte de la considération de la personne du redevable. En RDC,
C'est le cas des impôts réels.
B. Impôt spontané et impôt
constaté
L'impôt spontané est un droit dû au
trésor, à une échéance déterminée,
dont le redevable a l'obligation de déclarer et payer sans qu'il ne soit
établi un titre par l'administration. Cet impôt est payé
à partir d'un document de l'administration mis à la disposition
du redevable appelé « déclaration »
L'impôt constaté est un droit émis par les
services d'assiette pour défaut de déclaration d'impôt, par
les services de contrôle à l'issue d'un contrôle fiscal ou
en cas de régularisation de la situation fiscale d'un nouveau
contribuable.
Cet impôt est payé par voie d'avis de mise en
recouvrement « AMR » ou par avertissement extrait de
rôle « AER » ; qui sont des titres de
perception crée par l'administration elle-même.
C. impôts d'Etat et impôts
locaux : Les impôts d'Etat sont des ressources du budget du
gouvernement central tandis que les impôts locaux sont des ressources des
provinces ou des entités territoriales décentralisés.
Les impôts d'Etat et locaux, dans le système
fiscal congolais, sont prélevés :
ü sur les biens (impôts réels) ;
ü sur les revenus (impôts sur le revenu)
et ;
ü sur la dépense (impôt sur la
consommation).
En république démocratique du Congo, les
impôts locaux sont ceux dont le gouvernement central a cédé
aux provinces. Il s'agit : de l'impôt foncier, de l'impôt sur
les véhicules et de l'impôt sur le revenu locatif.
D. impôts ad valorem et impôt
spécifique
L'impôt ad valorem frappe le produit taxable
exprimé en valeur, se calcule en pourcentage et se définit par
rapport à la base imposable (les droits des douanes, impôt
perçu à la frontière ou impôt de porte).
L'impôt spécifique est celui qui est
calculé d'après la spécificité du bien taxé.
Il est assis sur les grandeurs physiques. En d'autre terme, le taux
spécifique est exprimé en unité monétaire et en
unité de mesure de masse de la base imposable.
E. impôt fixe, proportionnel et progressif
L'impôt fixe est celui dont le taux d'imposition est
uniforme, quelle que soit la variation de la matière imposable.
L'impôt proportionnel est celui qui frappe la
matière imposable suivant un taux constant, quelle que soit l'importance
des revenus imposés. L'on observe une certaine proportionnalité
sur le montant de l'impôt et le revenu du contribuable. Ainsi, le taux
proportionnel reste inchangé quelle que soit la quantité de la
matière soumise à l'impôt (l'impôt sur le
bénéfice).
L'impôt progressif est celui dont le taux d'imposition
varie en fonction de la base d'imposition. La progressivité est globale
lorsque les taux d'imposition croissent en même temps que les bases
imposables.
Il y a progressivité par tranche ou par palier lorsque
tous les bases imposables, quelle que soit leur importance, sont
découpés à certain nombre de tranches. Chaque tranche est
atteinte par un taux qui va croissant de tranche par tranche.
Ce système est conçu pour éviter
l'inconvénient de la totalité ou des sauts brusques
convoqués par la progressivité globale (impôt proportionnel
sur les rémunérations).
CHAPITRE 2 : LES
TECHNIQUES FISCALES CONGOLAISES
La technique de l'impôt comprend l'ensemble des
opérations par laquelle l'impôt est établi et perçu,
l'établissement et la perception de l'impôt se font sur base des
étapes que nous allons traiter dans le présent chapitre.
SECTION 1 :
L'EVALUATION DE LA MATIERE IMPOSABLE
L'Etat est demandeur de l'impôt et devait, à
ce titre, établir l'existence et le montant de la matière
imposable pour pouvoir exiger l'impôt. Mais, la complexité de la
matière imposable rend cette épreuve impossible (sauf recours
à un personnel énorme et à une inquisition fiscale
insupportable) ; d'où le recours à des
procédés indirects d'évaluation (méthode
indiciaire, signe extérieur) employés à titre principal ou
auxiliaire et surtout à la collaboration du contribuable de
l'impôt18(*).
La matière imposable peut donc être
évaluée par différente méthode, notamment : la
déclaration contrôlée, la méthode forfaitaire, la
méthode indiciaire et l'évaluation directe par
témoignage.
§1. La déclaration
contrôlée
La déclaration contrôlée apparait
aujourd'hui, comme le mode normal d'évaluation de matière
imposable. C'est l'acte par lequel le contribuable fait connaitre au fisc,
l'existence de la matière imposable, son montant et
éventuellement tous les éléments nécessaires au
calcul de l'impôt ou au contrôle.
§2. La méthode
forfaitaire
Le forfait est une technique d'évaluation
simplifiée qui vise à substituer à la détermination
exacte d'une donnée. Il s'agit en fait, d'un accord entre le
contribuable et l'administration du fisc sans procéder à une
évaluation directe de la matière imposable.
L'impôt est ainsi évalué sur base des
renseignements fournis par le contribuable à l'administration, et cette
dernière lui notifie le montant à payer.
§3. La méthode
indiciaire
La méthode indiciaire consiste à évaluer
la matière imposable à partir de certains signes
extérieurs aisément constatables et auxquels est
attribuée une valeur présentative donnée.
Par cette méthode on évalue la matière
imposable à partir des indices divers. Par exemple, le nombre et la
puissance des véhicules automobiles, le personnel de maison, etc.
§4. L'évaluation
directe par témoignage
Avec cette méthode, l'administration fiscale oblige
à ceux qui connaissent la matière imposable de lui
déclarer la valeur exacte. Il peut s'agir du contribuable lui-même
mais le plus souvent, c'est un tiers, ce qui est plus objectif.
A. La déclaration par un tiers
Elle est faite par une personne autre que le contribuable,
celle qui verse le revenu au contribuable et qui connait la consistance du
revenu : à titre d'exemple, l'employeur pour les
employés(IPR) ; le locataire pour les bailleurs.
Ce système est en pratique efficace mais il est n'est
pas généralisable, car plusieurs agents économiques n'ont
pas d'intermédiaires capables de définir leurs revenus dans les
professions libérales.
B. La déclaration par le contribuable
Par la déclaration, le contribuable
révèle lui-même, le montant du revenu sous peine des
sanctions en cas de fausse déclaration. L'efficacité d'un tel
procédé de la valeur morale du contribuable.
SECTION 2 : LA
LIQUIDATION DE L'IMPÔT
La liquidation de l'impôt a pour objectif de fixer le
montant de la dette fiscale. Liquider l'impôt, c'est déterminer le
montant par l'application du taux à la matière imposable. C'est
lors de la liquidation que se réalise les abattements et
déduction de la matière imposable ainsi que certaines
réductions ou majorations sur l'impôt brut obtenu afin de
déterminer le montant dû au fisc par le redevable.
Les opérations de liquidation proprement dites sont
donc assurées à partir de ces calculs19(*).
§1. LA DETERMINATION DU
TAUX DE L'IMPÔT20(*)
Le principe est que le taux de l'impôt doit être
fixé de telle manière que le rendement de l'impôt assure
à l'Etat, les ressources nécessaires à ses besoins.
L'Etat doit chercher à déterminer un taux
optimum tel que l'impôt ait un rendement le plus élevé
possible sans pour autant que les contribuables subissent une pression fiscale
élevée susceptible de le pousser à la fraude.
Le mode de calcul de l'impôt peut varier selon la nature
de la technique utilisée. Ainsi ; la fixation du tarif de
l'impôt pose le problème du choix entre :
- Le taux de répartition et Le taux de quotité
- Le taux spécifique et le taux ad valorem
- Le taux proportionnel et le taux progressif
A. Le taux de répartition et le taux de
quotité
· Le taux de répartition
Dans le système de la répartition, l'Etat fixe
le rendement global de l'impôt à plusieurs degrés
administratifs. Le tarif de l'impôt se dégage de la
répartition c'est-à-dire que le produit est
déterminé sur le plan national et reparti entre les provinces,
les districts, les communes et enfin entre les contribuables.
En d'autres termes, le législateur fixe le produit
global de l'impôt qui sera ensuite partager selon le système de
répartition.
- Avantages
Le rendement de l'impôt est connu à l'avance, il
est certain et indépendant des fluxassions économiques.
- Inconvénients
L'impôt manque de dynamique, c'est-à-dire qu'il
ne suit qu'avec retard le développement de la matière
imposable.
La perte de la plus-value d'impôt peut être
à la fin de l'exercice. Le trésor ne peut profiter du
développement de la matière imposable en période de
prospérité puisque le rendement global est établi en
avance.
2. Le taux de
quotité
Dans le système de la quotité, le taux de
l'impôt est déterminé à l'avance par le
législateur ; il est invariable quelle que soit la quantité
totale de la matière imposable par l'ensemble des contribuables du pays,
on ne connait pas le rendement global de l'impôt, qui dépend
précisément de cette quantité de la matière
imposable.
· avantages
L'impôt est dynamique et permet de suivre le
développement de la matière imposable, et l'impôt est
équitable ; permet d'assurer l'égalité de traitement
entre les contribuables.
· inconvénients
Le rendement n'est pas déterminé en avance,
s'effectue avec moins des précisions que celui de l'impôt parce
que les prévisions sont beaucoup plus délicates à
élaborer.
B. LE TAUX SPECIFIQUE ET LE TAUX AD VALOREM
1. TAUX SPECIFIQUE
Ce taux est assis sur une base exprimée en
quantité physique des matières imposables. Cette quantité
est définie soit par le nombre d'unité matérielle, soit
en volume de surface ou soit encore en poids.
Autrement dit, le taux est exprimé en unité
monétaire ou en quantité de la base imposable. Ainsi, pour les
véhicules ; le taux applicable tient compte de la puissance fiscale
et du poids.
· Avantages
L'évaluation est facile et il se prête
difficilement à la fraude.
· Inconvénients
Il est statique, il est injuste et il ne s'adapte pas aux
fluxassions de prix.
3. TAUX AD
VALOREM
Le taux ad valorem est exprimé en pourcentage de la
matière imposable évaluée en argent. Il est d'usage en
matière douanière.
· Avantages
Il parait plus juste et il est plus élastique que le
taux spécifique.
· Inconvénients
Il est moins simple, il se prête beaucoup plus à
la fraude et il engendre beaucoup de réclamation.
C. TAUX PROPORTIONNEL ET TAUX PROGRESSIF
1. TAUX
PROPORTIONNEL
L'impôt proportionnel est celui qui frappe la
matière imposable suivant un taux constant, quelle que soit l'importance
des revenus imposés.
La proportionnalité ne traduit pas toujours la justice
fiscale dans ce sens qu'il ne conduit pas à l'égalité
devant l'impôt. Ainsi, il n'est pas aisé de faire payer le
même impôt à deux contribuables ayant le même revenu
mais dont les charges de chacun sont très différentes.
2. TAUX
PROGRESSIF
L'utilisation du taux progressif fait appel à deux
modalités de progressivité. Il s'agit de la progressivité
globale ou par classe et de la progressivité par tranche ou par
palier.
§2. LA LIQUIDATION
PROPREMENT DITE
La liquidation différée selon qu'il s'agit des
impôts spontanés (droit au comptant) ou impôts
constatés.
Pour les impôts spontanés, la liquidation est
fait lors du dépôt de la déclaration par le redevable. En
général, les droits spontanés font l'objet de la retenue
à la source.
Pour les droits constatés, la liquidation n'est faite
par les agents du fisc lors de la constations du fait
générateur qui peut être soit le défaut de la
déclaration du redevable, soit une fausse déclaration
constatée lors de l'exercice du contrôle fiscal ou par la
découverte d'un contribuable non recensé.21(*)
§3. LES ABATTEMENTS, LES
DEDUCTION ET LES REDUCTIONS
a. Les abattements à la base de
déduction
Sont des mécanismes fiscaux en vue d'exonérer
l'impôt, une partie de la matière l'imposable,
considérée comme vital. Ce souci est celui qui sous - entend du
moins en théorie, l'exonération de la première tranche des
revenus de 524 160 ,00 FC des impôts cédulaires sur les
revenus, aux termes de l'ordonnance - loi n°13 /008 du 23 février
2013 modifiant et complétant certaines dispositions de l'ordonnance -
loi n° 69/ 009 du 10 février relative aux impôts
cédulaires sur les revenus.
b. Les réductions
Les réductions sont des méthodes de
personnalisations qui diminuent le montant de la cotisation « valeur
ou pourcentage » à raison des charges de famille. Le système
fiscal congolais consacre ce mécanisme lorsqu'il stipule à l'art
du 1er de l'ordonnance - ci - haut reprise que la cotisation est
réduite pour chacune des personnes à charges avec minimum de 9
personnes de 2% de la fraction de cette cotisation se rapportant à la
partie du revenu imposable22(*) .
SECTION 3 : LE
RECOUVREMENT DE L'IMPÔT
Le recouvrement est l'ensemble des opérations qui ont
pour but de faire passer l'argent de l'impôt des poches du contribuant
dans les coffres du trésor.
3.1. LES ORGANES DE
RECOUVREMENT
Actuellement, les impôts sont généralement
recouvrés par l'administration : c'est le système dit la
régie. Mais il y a eu le système de collecte et celui de la ferme
qui ont précédé de la régie
1. LE SYSTEME DE LA
COLLECTE
Ce système suppose que les contribuables élisent
des délégués qui recouvrent l'impôt pour le compte
du trésor (ce sont les collecteurs).
Les dangers de ce système sont évident :
les collecteurs risquent d'être partiaux dans l'exercice de leur
autorité vis - à - vis des contribuables de leur
collectivité et auront tendance à protéger ces
contribuables. D'où le faible rendement à moins qu'il ne s'agisse
d'un impôt de réception. En pratique, répartition et
collecte sont souvent liées.
2. LE SYSTEME DE LA
FERME
Il consiste dans un accord entre l'Etat et un particulier, en
vente duquel, celui-ci verse à celui-là une somme forfaitaire
qu'il récupère sur les contribuables de la ferme.
Ce système a des grands inconvénients. Au point
de vue du rendement, le trésor perd toute la différence entre la
somme forfaitaire qu'il lui verse sur les contribuables d'une part, d' autres
part, les fermiers doivent créer une immense administration pour
organiser le recouvrement. La ferme devient ainsi un Etat, la situation de
monopole lui permet de dicter ses conditions au gouvernement, qui se trouve
alors plus libre de ses ressources.
3. LE SYSTEME DE LA
REGIE :
La régie a été
généralisée par la révolution française, qui
a créé après quelques tâtonnements, les grandes
administrations fiscales ; impôts directs et impôts
indirects(DGI) et les douanes (DGDA). C'est le système actuel du
Congo.
3.2. PAIEMENT DE
L'IMPÔT
Le principe en matière fiscale, est que la dette
fiscale est portable et non quérable. Cela signifie que le redevable de
l'impôt a l'obligation de se rendre au fisc pour le paiement de
l'impôt et non le contraire.
Le versement de l'impôt peut être effectué
directement par le contribuable ou indirectement par un tiers.
A. LE VERSEMENT DIRECT PAR LE CONTRIBUABLE
Il consiste à ce que le contribuable réalise le
paiement de l'impôt dû personnellement ou par un mandataire
auprès du fisc. Ce mode de versement s'applique
généralement aux impôts indirects.
B. LE VERSEMENT PAR UN TIERS :
Il consiste dans le fait qu'une personne autre que le
contribuable verse l'argent de l'impôt entre les mains du fisc et
répercute sur le contribuable. Le système présente
plusieurs modalités.
L'utilisation de la répercussion est la plus
répandu et s'applique à la plupart des impôts indirects.
En matière d'impôt sur le revenu, le versement
par un tiers a pris la forme de « la retenue à la
source » : l'impôt est défalqué du revenu
par celui qui la paie ; avant le paiement.
Le système a l'avantage de rendre l'impôt
beaucoup moins visible pour le contribuable et supprime également toute
fraude.
3.3. LES PROCEDURES DE
RECOUVREMENTS
3.2.1. SCHEMA
NO 1 : Le circuit de recouvrement
Déclaration auto liquidative sans paiement ou avec un
paiement insuffisant
251599360
Impôt, supplément d'impôt et d'autre droit,
établis par l'administration
251596288
251608576251607552251606528
Non-exécution de l'AMR
251605504
Exécution de l'AMR et interets moratoire
251604480
Exécution de la MED avec paiement des
intérêts
c
251603456
Non-exécution de MED
c
251602432
M.E.D : délai de paiement 8 jrs
251600384251598336
Emission d'AMR délais de paiement de 15 jours
251597312 Phase de Recouvrement spontané
Mesures de
251619840251624960251623936
Vente
251620864Saisie mobilière et immobilière
251621888
ATD
251622912251618816251617792
Non-exécution du commandement
251616768
Exécution du commandement avec paiement des
intérêts moratoires
251615744
Contrainte décernée par le receveur et
signification du commandement par l'huissier (délai de paiement 8
jrs)
251610624Phase de recouvrement
forcé
SOURCE : COURS DE SCIENCES ET TECHNIQUES
FISCALES, ISC 2014
3.3.2. Recouvrement de droit
commun ou spontané
Du point de vue droit commun, il convient de distinguer le
recouvrement par voie de déclaration auto liquidative et le recouvrement
par voie D'avis de mise en Recouvrement(AMR).
Il importe par ailleurs, de préciser que le
recouvrement par voie de rôle subsiste dans certains services de
l'administration fiscale où les nouvelles procédures introduites
par la loi no004/2003 du 13 mars portant réforme des
procédures fiscales ne sont pas encore applicable.
A. Le recouvrement par voie de déclaration auto
liquidative
Il consiste au paiement de l'impôt en même temps
que le dépôt de la déclaration. Il s'applique notamment, en
matière d'impôt sur les bénéfices et profits,
d'impôt sur les revenus locatifs etc.....
L'impôt sur les bénéfices est
acquitté par voie d'acomptes provisionnels.
Les acomptes provisionnels sont dus par les contribuables
relevant de la Direction des grandes entreprises(DGE) et des centres des
impôts(CDI). Ils représentent chacun 40% de l'impôt
déclaré au titre de l'exercice précédent,
augmenté des suppléments établis par l'Administration des
impôts et sont versés à l'aide d'un bordereau de versement
avant le 1erDecembre pour le second. Le solde de cet impôt
devant être versé au moment des dépôts de la
déclaration y afférente.
En dehors des acomptes provisionnels, certains impôts
sont recouvrés par voie de retenue à la source. C'est le cas de
l'impôt professionnel sur les rémunérations, de
l'impôt mobilier, de l'impôt sur les revenus locatifs et de
l'impôt sur les chiffres d'affaires.
L'impôt professionnel sur les
rémunérations est à charge des employés et retenu
à la source par les employeurs qui ont l'obligation de le verser au
compte du receveur des impôts dans le dix jours qui suivent le mois au
cours duquel les rémunérations ont été
versées ou mises aux dispositions des bénéficiaires.
L'impôt mobilier est retenu par les personnes physiques
ou morales qui paient les revenus d'actions ou de parts quelconques, des
obligations, les redevances, des intérêts des capitaux
empruntés etc.....
La retenue ainsi opérée est à reverser au
compte du receveur des impôts dans les dix jours qui suivent le mois au
cours duquel les revenus ont été payés ou mis à la
disposition des bénéficiaires.
L'impôt sur les revenus locatifs dont les taux est
fixé à 22% est dû annuellement par le bailleur sur le loyer
brut. Il est acquitté par voie de retenue à la source
opérée par le locataire, personne physique ou morale
exerçant un commerce, au taux de 20% calculé sur le loyer
versé. La retenue sur loyers est versée dans les dix jours du
mois qui suit celui du paiement de loyer, à l'aide d'un relevé
conforme au modèle par l'administration des impôts. Le solde de
cet impôt est acquitté par le bailleur au plus tard le
1erFevrier de l'année qui suit celle des réalisations
des revenus.
C. Le recouvrement par voie d'avis de mise en
recouvrement
Il concerne les impôts, suppléments
d'impôts et autres droits établis par l'administration des
impôts. Il faut entendre par là, les impôts qui n'ont pas
été payés dans les délais légaux ainsi que
ceux établis lors d'un contrôle fiscal (redressement ou taxation
d'office).
L'avis de mise en Recouvrement est un titre par lequel
l'administration des impôts rend exigibles les créances dues par
le contribuable au titre d'impôt ou d'autres droits. Il est signé
par le receveur des impôts compétent et doit comporter les
mentions ci-après :
Ø l'identification précise du redevable et le
receveur d'impôt ;
Ø la nature de l'impôt et autres droits
dus ;
Ø la base imposable ;
Ø le montant principal des droits mis à sa
charge ;
Ø le montant des pénalités
Ø le délai de paiement
L'Avis de mise en Recouvrement est employé au redevable
sous plus recommandé avec accusé de réception ou remis en
mains propres sous bordereau de décharge.
Les redevables sont tenus d'acquitter les montants dus, en
numéraire, par chèque ou virement bancaire dans un délai
de quinze jours à compter dès la réception de l'Avis de
Mise en Recouvrement.
C. Recouvrement par voie de rôle
Ce mode de recouvrement est appliqué transitoirement
dans les services des impôts qui ne sont pas encore dotés des
structures permettant l'application des nouvelles procédures.
Le rôle est un acte administratif qui fixe la somme
à payer par chaque contribuable et l'oblige à la verser au compte
du receveur des impôts, Il s'agit en effet, d'une liste des
contribuables soumis à l'impôt, comportant pour chacun d'eux, la
base de l'impôt et le montant de l'impôt à payer.
Le délai de paiement des impôts varie entre 30
à 60 jours à compter dès l'envoi de l'Avertissement
Extrait de Rôle en ce qui concerne les droits émis. Il correspond
à la date de la réception de l'AER pour ce qui est des droits
spontanés.
3.3.3. Le recouvrement
forcé
La procédure du recouvrement forcé est
utilisée lorsque le contribuable n'a pas acquitté sa dette
fiscale dans les délais légaux. L'administration des impôts
enclenche alors des poursuites précédées des quelques
actions. Le Trésor dispose d'un certain nombre de garanties en
matière de recouvrement d'impôts et autres droits.
A .Les actions préalables aux mesures de
poursuites
Il s'agit de la mise en demeure, de la contrainte et du
commandement.
La mise en demeure concerne les impôts recouvrés
par voie de la déclaration auto liquidative et intervient dans le cas de
déclaration sans paiement ou de déclaration avec paiement
insuffisant. Elle est adressée aux redevable pour les invités
à payer les impôts endéans huit jours à comptes de
sa réception.
Le commandement est le document par lequel l'huissier enjoint
un contribuable qui n'a pas acquitté sa dette dans les quinze jours
suivant la réception de l'Avis de Mise en recouvrement, de le faire
endéans huit jours.
Il est signifié au contribuable par l'agent de
l'Administration des impôts muni d'une commission d'huissier
signée par le Ministre de La Justice et porteur de contraintes à
la requête du Receveur des impôts.
A. Les mesures de poursuites
Elles visent les contribuables qui, malgré la mise en
demeure, la contrainte et le commandement, ne s'acquittent pas de leurs dettes
fiscales. Elles comprennent les Avis à Tiers Détenteurs, les
saisies mobilières et immobilières ainsi que les ventes.
1. Les Avis à Tiers
Détenteurs(ATD)
Les tiers détenteurs sont les personnes morales ou
physiques dépositaires, détentrices ou débitrices des
fonds à l'égard des redevables des impôts. Les
procédures de L'ATD consistent en l'obligation faite à ces
personnes de verser directement sur ces fonds et sur simple demande du Receveur
des impôts, le montant des impôts dus au redevable.
Parmi ces personnes, celles qui sont ainsi visées
sont : les fermiers, les locataires, les receveurs, les agents, les
économes, les banquiers, les notaires, les avocats, les huissiers, les
greffiers, les curateurs ainsi que les représentants et autres
dépositaires et débiteurs des revenues, sommes, valeurs
affectées au privilège du Trésor public.
La demande du Receveur des impôts est faite par pli
recommandé avec accusé de réception ou remise en mains
propres sous bordereau de décharge.
2. Les saisies mobilières et
immobilières
La saisie des biens mobiliers et immobiliers intervient
après l'expiration du délai fixé dans le commandement. Les
biens saisissables fond l'objet d'un inventaire par l'huissier qui dresse
à cet effet, un procès-verbal de saisie selon les formes
prescrite par la loi.
Les saisies mobilières et immobilières peuvent
être précédées des mesures conservatoires,
administratives.
3. LA VENTE
Les biens saisis font l'objet huit jours après la
signification au contribuable du procès-verbal de saisie, d'une vente
par l'huissier jusqu'à concurrence des sommes dues et des frais. La
vente peut connaître plusieurs ajournements successifs pour défaut
d'adjudication et ne peut se faire qu'à vil prix.
Un procès-verbal de non adjudicateur est dans ce cas
dressé. Les ventes des biens mobiliers saisis sont faites par le
notaire. Les saisies conservatoires sont transformées en saisies
exécution sur décision du responsable du service
opérationnel.
Après versement au compte du trésor du produit
de la vente en concurrence des impôts et frais dus, le surplus doit
être tenu à la disposition du redevable pendant deux ans. A
l'expiration de ce délai, ces fonds sont acquis au Trésor s'ils
ne sont pas réclamés. Il convient de souligner que la loi permet
au contribuable de bonne foi, en difficulté de trésorerie, de
solliciter la suspension des mesures de poursuites engagées contre lui
et d'obtenir l'échelonnement du paiement de sa dette de
pénalités de retard .
Ce délai de paiement ne peut excéder six mois et
la suspension des poursuites peut être levée si le contribuable ne
respecte pas les engagements pris.
3.3.4. La Garantie du
Trésor
Par garantie du Trésor, il faut entendre, les moyens
qui permettent à celui-ci de s'assurer de la perception de ses droits au
mieux de faire face aux risques de non-paiement des impôts par les
redevables. Il s'agit du privilège du trésor, de
l'hypothèque et de la solvabilité.
3.3.4.1. Privilège du
Trésor
Le privilège du Trésor s'étend du droit
que les créances de celui-ci d'être payées avant toutes
autres. Il concerne aussi bien le recouvrement des impôts, des factures
émises par le gouvernement, et des autres droits et taxes que des
pénalités y afférentes.
Le privilège du Trésor grève les biens
meubles tant au redevable que de sa femme, sauf si les biens de cette
dernière étaient possédés avant le mariage ou si
les fonds au moyens desquels ils ont été acquis, proviennent de
succession de donation par des personnes autres que le mari ou de ses revenus
personnels.
Le privilège s'exerce pendant deux ans à compter
de la date de la déclaration ou de l'émission de l'Avis de Mise
en Recouvrement. Toutefois, en ce qui concerne les biens saisis, l'expiration
de ce délais ne met pas fin au privilège. Ceci vaut
également pour les demandes du receveur des impôts
adressées aux tiers détenteurs.
3.3.4.2. Hypothèque du
Trésor
L'hypothèque est un droit réel, dont est
grève un immobilier au profit du Trésor pour garantir le paiement
de ses créances.
Il concerne aussi bien le recouvrement des impôts, des
factures émises par le gouvernement et des autres droits que les
pénalités y afférentes. Il grève les biens tant du
mari que de la femme dans la mesure où le recouvrement des impôts
peut être poursuivi sur les biens appartenant à celle-ci en vertu
de l'article 81 de la loi noOO4/2003 du 13 mars 2003 portant
réforme des procédures fiscales.
Le Trésor peut exercer ce droit dès le moment
où les droits deviennent exigibles conformément à la loi
sus évoquée et au plus tard le31 décembre de
l'année qui suit celle de l'exigibilité des sommes dues.
3.3.4.3. La
solidarité
La solidarité est le droit de poursuivre le
recouvrement des droits du Trésor auprès de tierces personnes
compte tenu des relations qui les lient aux redevables si, pour raison ou une
autre, ceux-ci ne peuvent pas être poursuivis eux-mêmes.
Ainsi, les personnes suivantes peuvent être poursuivies
pour le paiement des impôts dus par les contribuables. Il
s'agit :
Ø Du liquidateur d'une société en cas de
défaut de notification de la décision de liquidation ou de
dissolution à l'administration des impôts ;
Ø Du bénéficiaire de services en cas des
prestations d'assistance étrangère ;
Ø Des représentants des sociétés
étrangères et des redevables qui n'ont pas de domicile ou de
résidence au Congo, mais y possèdent un ou plusieurs
établissements ;
Ø Du cessionnaire en cas de cession complète de
l'ensemble des éléments d'actifs des entreprises ou d'un secteur
d'activité pouvant être considéré comme constituant
une exploitation autonome ;
Ø De femme pour ses biens meubles et immeubles à
moins qu'elle prouve qu'elle possède ces biens avant le mariage ou que
lesdits biens ou les fonds ayant servi à son acquisition proviennent de
succession de donation par des personnes autres que son mari ou de ses revenus
à la connaissance de l'administration fiscale.
3.3.5. Les
pénalités fiscales
Les pénalités fiscales comprennent, les
pénalités d'assiette ou majorations, les
pénalités de recouvrement ou intérêts moratoires,
les astreintes, les amendes administratives et les sanctions pénales.
3.3.5.1. Les
pénalités d'assiette
Il s'agit des pénalités qui sanctionnent le
défaut des déclarations au regard des délais
légaux, les déclarations inexactes, incomplètes ou
fausses ;
3.3.5.2. Les
pénalités de recouvrement
Sont celles qui sanctionnent le retard dans le paiement des
impôts et autres droits dus.
3.3.5.3. Amandes
administratives
Sont des sanctions qui répriment le non-respect des
formalités comptables et fiscales ainsi que le mauvais comportement du
contribuable du redevable ou de toute personne tendent à faire perdre au
Trésor public les droits dus, soit par le contribuable ou le redevable
légal, soit parles tiers.
3.3.5.4. Astreinte
Par Astreinte, nous entendons, une sanction pécuniaire
frappant les personnes mises en demeure par pli recommandé avec
accusé de réception ou remis en mains propres, sous bordereaux
de décharge pour n'avoir pas donné suite dans le délais
à une demande de renseignement de l'administration des impôts dans
le cadre du droit de communication.
3.3.5.5. Récidive
Le fait de commettre une même infraction
déjà sanctionnée dans un délai de deux ans ou de 6
mois en ce qui concerne respectivement les impôts annuels ou les autres
impôts.
3.4. TABLEAU RECAPITULATIF DES IMPÔTS PERCUS PAR
DECLARATIONS EN RDC
Ici nous tenons à signaler que la perception des
impôts réels (impôts foncier, sur le véhicule et sur
le revenu locatif), qui était à la compétence de
l'administration fiscale centrale (DGI), a été
cédée aux gouvernements provinciaux à l'avènement
de la constitution du 18 février qui consacre la
décentralisation territoriale, cet ainsi que les assemblées
provinciales ont créée des administrations fiscales provinciales
pour mobiliser les ressources fiscales cédées. Pour ce faire,
elles se sont attribuées le droit de modifier certaines dispositions,
contenues dans l'ordonnances- loi no 69/006 du10 février
1969, régissant les impôts réels.
NO
|
IMPÔT
|
TEXTE DE BASE
|
MATIERE IMPOSABLE
|
FAIT GENERATEUR
|
ECHENCE
|
TAUX
|
CONTRIBUABLE
|
REDEVABLE
|
AFFECTATION
|
01
|
Impôt foncier
|
OL 69/006 du 10/02/1969
|
Superficie des bâtiments et des terrains situés dans
les circonscriptions urbaines(RDC)
|
Détention du titre de propriété
|
Au plus tard le 01 Février de chaque année
|
Forfait dont le montant varie suivant le rang de
localité
|
propriétaires
|
propriétaires
|
ETD
|
02
|
Impôt sur le véhicule
|
IDM
|
Motos, camions, véhicules, avions, Bateaux
|
Le fait d'être propriétaire
|
Avant la mise en Usage
|
Varie suivant la puissance fiscale exprimée en cheval
vapeur (cv) ou poids exprimée en KG
|
Propriétaires ou utilisateurs
|
Propriétaires ou utilisateurs
|
ETD
|
03
|
Impôt sur les concessions minières et
hydrocarbures
|
IDM
|
Superficie des concessions, tant pour la recherche que pour
l'exploitation
|
Le fait d'être titulaire
|
Au plus tard le 01 février de chaque année
|
Varie par hectare des concessions
|
Titulaires des concessions
|
Titulaires des concessions
|
Trésor public
|
04
|
Impôt sur les revenus locatifs(IRL)
|
IDEM
|
Revenu brut de la location et le profit de la sous location
|
Paiement loyer et/ou la mise en location à titre gratuit
d'un bâtiment ou terrain à usage commercial
|
Chaque mois(le 10 du moi qui suit celui de paiement du loyer
|
22%
|
Propriétaire des bâtiments et des terrains
loués
|
Propriétaire ou son mandataire
|
ETD
|
05
|
Impôt professionnel sur les
rémunérations(IPR)
|
IDM
|
Rémunération des personnes
Retenue à la source effectuée chaque mois par
l'employeur
|
Paiement des rémunérations ou des primes
|
Dans le 10 jours qui suivent le mois de la retenue à la
source
|
Calculé suivant un barème au taux progressif
compris entre 0 à 40%
|
Bénéficiaires des salaires
|
employeurs
|
Trésor public
|
06
|
Impôt exceptionnel sur les rémunérations du
personnel expatrié(IERE)
|
IDM
|
Retenue à la source de l'employeur
|
Paiement des rémunérations ou des primes
|
Dans le 10 jours qui suivent le mois de la retenue à la
source
|
25% sur la rémunération imposable
|
employeur
|
Employeur
|
Trésor public
|
07
|
Impôt sur les bénéfices et profits (IBP) ou
encore impôt sur les revenus professionnels
|
IDM
|
Bénéfice d'une entreprise industrielle,
commerciale, artisanale, agricole, immobilière et le profit de
profession libérale
|
Clôture de l'exercice comptable
|
Au plus tard le 31 mars de l'année qui suit celle de la
réalisation des revenus
|
35% du bénéfice déclarée,
1/1000 du chiffre d'affaires déclaré lorsque le
résultat est déficitaire
|
-sociétés
- Personne physique commerçante
|
Société, personne physique commerçante ou
leurs mandateurs
|
Trésor public
|
08
|
Impôt mobilier(IM)
|
IDM
|
Revenus des capitaux mobiliers
|
Paiement de revenus
|
Le 10 du mois qui suit celui du versement des revenus de la mise
à disposition des bénéficiaires, et le 31 mars pour les
sociétés étrangères (SARL et les SPRL)
|
20%
|
Bénéfices des revenus (détentions des
actions et obligations ayant généré les revenus)
|
Les entreprises et les personnes physiques (elles retiennent
à la source à la distribution aux bénéficiaires)
|
Trésor public
|
09
|
Impôt sur la consommation TVA
|
IDM
|
-Montant des ventes faites en RDC des produits de fabrication
locale
-Montant des factures émises pour les travaux
immobiliers
-Montants des factures émises pour les prestations de
service
|
-Prestation de service
-Livraison des produits transformés au dernier stade de
fabrication
-Facture de la tranche terminée.
|
Le 15 du mois qui suit celui de la réalisation de
l'affaire
|
16% à l'importation et l'intérieur
0% à l'exportation
|
Le consommateur final ou bénéficiaire de service
|
-Fabricant
-Prestation de service
-Entreprise des travaux immobiliers
|
Trésor public
|
10
|
Taxe spéciale de circulation Routière(TSCR)
|
OL 88/029 du 15/07/88
|
Véhicule admis à circuler dans le réseau
routier public de la RDC
|
Le fait d'être propriétaire
|
-Avant le 31/03 de chaque année pour les véhicules
acquis avant le1er janvier
-A la date d'immatriculation des véhicules pour ceux
acquis au cours de l'année
|
Varie suivant la puissance fiscale exprimée en CV
|
Propriétaire de véhicule admis à circuler
dans le réseau routier de la RDC
|
Propriétaire de véhicule admis à circuler
dans le réseau routier de la RDC
|
ETD
|
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA DGI
Dans le présent chapitre, nous présenterons
d'une manière brève, la Direction Générale des
Impôts. Il s'agit d'un bref aperçu historique de la genèse
de la DGI, de son objet ou mission, de sa structure et de son organigramme.
Section I : Aspect
historique
L'administration fiscale congolaise est aussi vieille que le
Congo lui-même.
L'histoire récente indique trois périodes de
l'évolution de l'administration fiscale.
§1. La période
avant 1988
A cette époque, il existait à cette
époque une direction des contributions au sein du Ministère des
finances. Cette direction était placée sous l'autorité
directe du secrétaire général aux finances et
évoluait à côté d'autres directions telles que, les
douanes, le trésor.
§2. La période de
1988 à 2003
Durant cette période, la direction a été
érigée en direction générale par l'ordonnance
n°88/039 du 10 mars 1988, portant création de la direction
générale des impôts placée sous tutelle du
ministère des finances et dotée d'une autonomie administrative et
financière, une administration spécialisée en vue de
maximiser les recettes fiscales.
§3. La période de
2003 à ce jour
Cette période est marquée par la création
de la Direction Générale des Impôts par le décret
n°017/2003 du 02 mars 2003, administration qui remplace la Direction
Générale de Contribution et qui institue une nette distinction,
entre les directions centrales, d'une part, chargées de la conception et
de la direction opérationnelle et les services extérieurs,
d'autre part, chargés de la gestion quotidienne de l'impôt.
Section
II : ATTRIBUTIONS
La Direction Générale des Impôts est un
service public doté d'une autonomie administrative et financière.
Créée par l'ordonnance n°88-039 du 10 mars 1988, la DGI a
pour mission essentielle d'accroître la mobilisation des recettes
fiscales.
C'est ainsi qu'elle est appelée à exercer, dans
le cadre des lois et des règlements en vigueur, toutes les missions et
prérogatives en matières fiscales ci-après :
l'assiette, le contrôle, le recouvrement et le contentieux des
impôts, taxes, redevances et prélèvements à
caractère fiscal.
La DGI est chargée d'étudier et de soumettre
à l'autorité compétente, les projets de lois, de
décrets et d'arrêtés en la matière.
Elle doit consulter pour tout texte ou toute convention
à incidence fiscale ou tout agrément d'un projet d'investissement
à un régime fiscal dérogatoire.
La Direction Générale des Impôts exerce
ses compétences, de la manière exclusive sur toute
l'étendue du territoire national23(*) .
Section III : La
structure
La direction générale des impôts est
dirigée par un directeur général, assisté de deux
directeurs généraux adjoints, nommés et le cas
échéant, relevés de leurs fonctions par le
Président de la République, sous proposition du ministère
ayant les finances dans ses attributions24(*).
Elle comprend une administration centrale, une direction
opérationnelle, une direction urbaine dans la ville de Kinshasa, une
direction provinciale dans chaque province ainsi que des services
extérieurs.
L'administration centrale est composée de la direction
générale et des directions centrales suivantes :
1) La direction des ressources humaines
2) La direction de gestion budgétaire et des services
généraux
3) La direction de l'informatique
4) La direction des études, de la législation et
du contentieux
5) La direction du contrôle fiscal
6) La direction de la taxation et de la documentation
7) La direction de recouvrement.
La direction opérationnelle et les services
extérieurs : la direction des grandes entreprises, les centres des
impôts et les centres des impôts synthétiques.
Les directions centrales, la Direction des Grandes
Entreprises, la direction urbaine et les directions provinciales sont
hiérarchiquement soumises à l'autorité du Directeur
Général.
Elles sont subdivisées en divisions et bureaux, la
direction générale des impôts dispose d'une institution des
services sous l'autorité directe du DG25(*).
§1. Structure
administrative
A. Fonctions de commandement
1. Direction Générale : dirigée par
un DG, assisté de deux D.G.A.
2. Direction : dirigée par un directeur ;
3. Division : dirigée par un chef de division
4. Bureau : dirigé par un chef de bureau.
B. Fonctions de collaboration et d'exécution
1. Attaché de bureau
Nous avons : attaché de 1ière
classe et attaché de bureau de la 2ième classe.
2. Agents du bureau
Nous avons : des agents de bureau de
1ière classe et les agents de 2ième
classe.
3. Agents auxiliaires
Nous avons : les agents auxiliaires de
1ière classe et agents auxiliaires de 2ième
classe.
4. Huissiers.
§2. Structure
organique
La DGI s'organise en services centraux, direction
opérationnelle, direction urbaine de Kinshasa, directions provinciales
et services extérieurs.
A. Les services centraux
Dans ces services, on peut distinguer, la Direction
Générale et des directions centrales.
1. Direction générale
Celle-ci est composée d'un DG assisté de deux
directeurs généraux adjoints et des services rattachés
à la direction générale qui sont subdivisés en
divisions.
1) La division administrative ayant à sa tête un,
chef de division qui est coordonnateur des secrétariats du directeur
Général et des directeurs généraux
adjoints ;
2) Division cellule technique : composée de 10
inspecteurs d'impôts qui sont des chefs de division ;
3) Inspection des services : composée d'un
inspecteur coordonnateur qui est directeur, d'un secrétariat et des
brigades de 60 inspecteurs qui sont des chefs de division.
2. Directions Centrales :
7 directions constituent les directions dites centrales.
Chacune d'elles est dirigée par un Directeur et subdivisée en
divisions. Celles-ci sont subdivisées chacune en bureaux.
B. La direction opérationnelle : Direction
des Grandes Entreprises
Dirigée par un directeur, subdivisée en
division, bureaux.
Elle comprend 7 divisions, à savoir :
- Division d'appoint et des contentieux ;
- Ressources humaines et services généraux
- Informatique ;
- Informations et Liaisons ;
- Gestion ;
- Contrôle fiscal ;
- Recouvrement.
C. Direction Urbaine de Kinshasa.
Cette direction est dirigée par un directeur,
subdivisée en division et compte 10 inspecteurs Chefs de division.
Elle comprend 8 divisions ; à savoir :
- Ressources humaines ;
- Affaires sociales ;
- Gestion budgétaire et services
généraux
- Informatique ;
- Assiette ;
- Recouvrement ;
- Contentieux ;
- Véhicule.
D. Direction provinciale
Un directeur dirige la direction provinciale et comprend 5
inspecteurs, chefs de division tandis qu'en direction urbaine, il en a
10.
Elle a les mêmes divisions que la direction urbaine.
E. Services extérieurs
1. Centre d'Impôts
Dirigé par un chef de division, subdivisé en
bureau et chaque bureau en cellule, à savoir :
- Appoint et Contentieux ;
- Ressources humaines et Services
Généraux ;
- Informatique ;
- Accueil et Informatique ;
- Gestion ;
- Contrôle Fiscal ;
- Recouvrement.
2. Centre d'Impôts
Synthétiques
Il est dirigé par un chef de division, et renferme les
bureaux de :
- Appoint et Contentieux ;
- Informatique ;
- Accueil et Vulgarisation ;
- 4 Brigades de recouvrement.
Section IV. SCHEMA
NO2 : Organigramme de la direction générale
desimpôts
251636224
DIRECTION GENERALE
251628032
251638272251639296251637248
SECRETARIAT DG
251629056
DGA CHARGE DE L'ADMINISTRATION ET FINANCE
251631104
DGA CHARGE DE REFORME FISCALE
251645440251640320251641344
SEC. DGA CHARGE DE LA REFORME
SEC DGA CHARGE DE L'ADM ET FIN.
251633152
251646464
CELLULE TECHNIQUE
251643392
INSPECTION DES SERVICES
251644416
251648512251647488
DIVISION ADMINISTRATIVE
251642368
251651584251650560251649536
251686400251664896
DIRECTIONS OPERATIONNELLES
251634176
ADMINISTRATION CENTRALE
251635200
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
251678208251694592251677184
DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES
251652608
DIRECTION DE GESTION BUDGETAIRE ET SERVICES GENERAUX
251679232251676160
DIRECTION URBAINE DE KINSHASA
251653632
DIRECTION INFORMATIQUE
251680256251693568251675136
DIRECTION PROV. DU SUD-KIVU
251663872
DIRECTION STATISTIQUES ET COMMUNICATION
251681280251692544
DIRECTION PROV. DU BAS-CONGO
251661824
DIRECTION PROV. DU NORD KIVU
251662848251674112
251691520251673088251672064
DIRECTION PROV. DE L'EQUATEUR
251660800
DIRECTION DE L'ASSIETE FISCALE
251683328
DIRECTION DE LA LEGISLATION
251682304251690496251671040
DIRECTION PROV. DU KASAI OCCIDENTAL
251659776
251689472
DIRECTION PROV. DU KATANGA
251657728251670016
DIRECTION PROV. DU KASAI ORIENTAL
251658752
DIRECTION DE RECHERCHE ET DES REGROUPEMENTS
251684352251688448251668992251667968
DIRECTION PROV. DE LA PROV. ORIENTALE
251656704
DIRECTION DU RECOUVREMENT
251685376251687424251666944
DIRECTION PROV. DU MANIEMA
251655680
251665920
DIRECTION PROV. DU MANIEMA
251654656
SOURCE : DIRECTION GENERAL DES
IMPÔTS
CHAPITRE4 :
CONTRIBUTION DE L'IMPÔT AU DEVELOPPEMENTSOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC
4.1. INTRODUCTION
L'intérêt de ce quatrième chapitre est
de savoir si les recettes fiscales (impôts), ont un impact
considérable dans l'interventionnisme, à la couverture des
charges publiques et à la reconstruction de la RDC, pays occupant
l'avant dernière place selon le dernier rapport de la PNUD.
La RDC englobe en son sein des richesses naturelles (tant
végétales que minières) insondables. Ce qui fait dire que
la RDC est un scandale géologique. A côté de la multitude
des ressources naturelles existant, différents opérateurs
économiques exerçant leurs activités commerciales ou
lucratives sur l'ensemble de son territoire économique desquels l'Etat
congolais peut collecter des ressources pour répondre aux besoins de la
population et réaliser de grands projets pour son bienêtre.
Ce faisant, L'Etat congolais recourt aux services
générateurs des recettes pour collecter les recettes fiscales sur
son territoire, à des fins interventionnistes pour le
développement socio-économique de sa population. .
« Il n'est que trop évident que l'Etat dépend pour
son financement des capacités productives du pays. Les ressources qu'il
se procure sont très largement fonction de niveau de l'activité
économique ainsi que du niveau des
particuliers »26(*). Avec la prestation pécuniaire
perçue auprès des contribuables, il relève la situation
socio-économique du pays. Ce prélèvement de recettes
fiscales est considéré comme un agrégat de produit
intérieur brut, PIB que l'administration fiscale présente
à l'économie nationale pour le développement.
Il s'avère important de connaître l'apport de la
DGI au produit intérieur brut PIB, indicateur du développement de
la République Démocratique du Congo de 2011-2013, période
de reconstruction de notre pays où le chef de l'Etat a
prôné les cinq chantiers.
4.2. APPORT DE LA DGI AU BUGET DE
L'ETAT
Nos recherches auprès de la DGI, nous ont conduit
à présenter les tableaux statistiques des recettes
ci-après, de les analyser afin d'en tirer les conséquences quant
à l'impact des recettes tant au budget de l'Etat qu'au niveau du
développement socio-économique sur une période allant de
2011 à 2013.
4.2.1. STATISTIQUESDES
PRÉVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES DE LA DGI EN 2011
TABLEAU NO2 : Evolution des prévisions et
réalisation de recettes de la DGI par rubrique en 2011
Nature
|
2011
|
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Impôt sur les revenus des personnes physiques
|
259.257.754.474,58
|
274.948.429.634,24
|
Impôt sur bénéfice des
sociétés et autres entreprises
|
335.714.327.957,48
|
226.784.623.906,97
|
Impôt sur les gains en capital.
|
28.488.181.220,99
|
27.052.845.394,49
|
Amendes et pénalités sur impôt S/les
revenus. Bénéfice et gain en capital
|
24.138.853.978,11
|
14.737.450.439,59
|
Impôt sur les salaires et la main d'oeuvre
|
27.216.389.750,36
|
18.107.428.588,03
|
Impôt et taxes sur les biens et services
|
430.259.552.385,41
|
387.753.985,32
|
Taxes sur l'utilisation ou l'autorisation d'utiliser des biens
ou d'exercer des activités
|
4.619.169.689,07
|
3.622.639.293,44
|
Ventes résidentielles des établissements non
marchands
|
4.304.944.620,00
|
3.117.597.230,96
|
Recettes totales hors TVA
|
1.114.355.174.076,00
|
956.125.000.000,00
|
Taxes sur la valeur ajoutée
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
1.114.355.174.076,00
|
956.125.000.000,00
|
Source : Direction
Générale des Impôts, (DGI)
4.2.2.STATISTIQUES DES PRÉVISIONS ET REALISATIONS DES
RECETTES DE LA DGI EN 2012
TABLEAU NO 3 : Evolution des
prévisions et réalisations de recettes de la DGI par rubrique en
2012
Nature
|
2012
|
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Impôt sur les revenus des personnes physiques
|
420.100.636.926,14
|
398.395.848.383,26
|
Impôt sur bénéfice des
sociétés et autres entreprises
|
232.457.105.999,72
|
196.367.173.966,68
|
Impôt sur les gains en capital.
|
28.252.446.487,59
|
37.918.290.617,62
|
Amendes et pénalités sur impôt S/les
revenus. Bénéfice et gain en capital
|
32.502.795.709,42
|
37.316.910.797,42
|
Impôt sur les salaires et la main d'oeuvre
|
32.502.795.709,42
|
37.316.910.797,42
|
Impôt et taxes sur les biens et services
|
55.158.084.536,57
|
61.851.744.790,08
|
Taxes sur l'utilisation ou l'autorisation d'utiliser des biens
ou d'exercer des activités
|
4.628.097.496,80
|
2.513.426.201,17
|
Ventes résidentielles des établissements non
marchands
|
1.908.146.667,60
|
1.292.055.486,78
|
Recettes totales hors TVA
|
798.039.162.457,39
|
761.351.115.940,55
|
Taxes sur la valeur ajoutée
|
626.802.688.359,80
|
475.277.328.160,03
|
TOTAL GENERAL
|
1.427.841.850.817,19
|
1.236.628.444.100,58
|
Source : Direction
Générale des Impôts, (DGI)
4.2.3.
STATISTIQUES DES PRÉVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES DE LA DGI EN
2013
TABLEAU NO4 : Evolution des
prévisions et réalisations de recettes de la DGI par rubrique en
2013
Nature
|
2013
|
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Impôt sur les revenus des personnes physiques
|
497.226.990.491,20
|
480.066.251.802,78
|
Impôt sur bénéfice des
sociétés et autres entreprises
|
277.762.110.887.68
|
251.997.465.749,44
|
Impôt sur les gains en capital.
|
38.667.848.724,26
|
45.671.565.599,06
|
Amendes et pénalités sur impôt S/les
revenus. Bénéfice et gain en capital
|
46.715.300.008,80
|
30.848.411.973,17
|
Impôt sur les salaires et la main d'oeuvre
|
48.637.910.677,06
|
49.092.377.570,49
|
Impôt et taxes sur les biens et services
|
9.456.329.903,03
|
27.749.016.506,65
|
Taxes sur l'utilisation ou l'autorisation d'utiliser des biens
ou d'exercer des activités
|
4.938.288.160,00
|
2.353.444.713,50
|
Ventes résidentielles des établissements non
marchands
|
1.942.083.256,00
|
1.312.430.329,73
|
Recettes totales hors TVA
|
925.346.832.108,31
|
889.090.964.244,82
|
Taxes sur la valeur ajoutée
|
663.906.943.232,69
|
583.798.192.221,92
|
TOTAL GENERAL
|
1.589.253.775.341,00
|
1.472.889.156.466,74
|
Source : Direction
Générale des Impôts,(DGI)
Tableau n°5 : Les prévisions
budgétaires assignées à la DGI
Année
|
Prévision en CDF
|
2011
|
1.114.355.174.076,00
|
2012
|
1.427.341.850.817 ,19
|
2013
|
1.589.253.775.343,00
|
Total
|
4.130.950.800.236,19
|
Source : Réalisé
par nous-mêmes à partir des tableaux n° 2 ; 3 et 4
Les prévisions budgétaires assignées
à la DGI varient d'une année à une autre en fonction des
objectifs du gouvernement.
Tableau n°6 : Les réalisations
budgétaires de la DGI
Année
|
Réalisations en CDF
|
2011
|
956.125.000.000,00
|
2012
|
1.236.628.444.100,58
|
2013
|
1.472 .889.156.466.74
|
Total
|
3.604.877.835.565,96
|
Source :Réalisé par
nous-mêmes à partir des tableaux n° 2 ; 3 et 4
Le tableau ci-dessus fait voir l'ossature des recettes
fiscales de la DGI de 2011 à 2013. Le constat est que suite aux effets
de la grande réforme fiscale de 2003 ; il y a accroissement
des recettes fiscales en la période de 2011 à 2013, avec tout
effet le lancement par le gouvernement du projet des cinq chantiers, pour
reconstruire nos routes et financer d'autres grands projets de la
République.
En outre, les données dans les deux tableaux ci-dessus
n° 5 et 6 ne peuvent avoir le sens que lorsqu'elles sont exprimées
en des termes susceptibles d'établir une comparaison entre elles. En les
superposant, nous obtenons le tableau ci-après, qui nous permet de
calculer les écarts entre prévisions et réalisations,
ainsi que le taux d'exécution du budget.
Tableau n°7: Les Prévisions,
Réalisations et Ecart budgétaires de la DGI
Année
|
Prévision(1)
|
Réalisation(2)
|
Ecart (2)-(1)
|
Taux d'Exécution (Réal./Prévision x
100)
|
2011
|
1.114.355.174.076,00
|
956.125.000.000,00
|
-158230174076
|
85 ,8 %
|
2012
|
1.427.341.850.817 ,19
|
1.236.628.444.100,58
|
-190713406716,6
|
86,6
|
2013
|
1.589.253.775.343,00
|
1.472 .889.156.466,74
|
-1163618876, 4
|
92,6%
|
Cumul.
|
4.130.950.800.236,19
|
3.665.642.600.567, 3
|
|
|
Source : Réalisé
par nous-mêmes à partir des tableaux n° 5 et 6.
Taux de réalisation x
Taux de réalisation = X 100 = 88,7%
Commentaires :
Ce qui veut dire que les prévisions étaient
supérieures aux réalisations moyennant un taux de 11.3% ;
ou encore
Prévisions sont supérieures aux
réalisations, 4.130.950.800.236,19 3.665.642.600.567,3.
Sur l'ensemble de la période considérée
de 2011-213, c'est-à-dire pendant 3ans, le taux moyen d'exécution
est favorable de 88,7%,En 2011, l'écart est négatif, la DGI a
enregistré une moins-value pour le compte du Trésor de
-158230174076 CDF soit -14,2% par rapport aux
prévisions.
En 2012, la DGI a réalisé une moins-value pour
le compte du Trésor de
-190713406716,6CDF,soit -13,4%par rapport aux
prévisions,et une régression de 0,8% d'écarts par rapport
à l'année 2011. Et, En 2013, l'écart est aussi
négatif, les prévisions dépassent les réalisations
de la DGI, c'est-à-dire, elle a mobilisée moins des recettes que
prévues, il s'est dégagé une moins-value de
-1163618876, 4CDFsoit -7,4%.Et encore une
régression d'écart de 6% par rapport à l'année
passée 2012 et 6,8 pour l'année 2011.
Même si les écarts sont négatifs, la DGI
fait le mieux pour alimenter le trésor public.La preuve
en est que chaque année, les écartsnégatifs font une
régression.
Bref, nous disons que la DGI a eu une bonne politique
financière pendant cette période de 2011-2013 par rapport au taux
d'exécution , Nous pouvons représenter cette situation sur
base d'un graphique.
TAUX
Graphique no1 :Exécution des
recettes fiscales de la DGI
251695616
25170483225170278425170176095
92,6
90
_86,6
251703808251700736251699712251698688
85,8
25169766485
80
ANNEES
70
SOURCE : Réaliser par
nous-mêmes à partir du tableau No 7
2013
2011
2012
Participation de la DGI au budget de l'Etat en
CDF
Dans ce point, à l'aide des tableaux, nous
dégagerons la part des recettes recouvrées par la DGI dans les
recettes publiques en CDF.
Tableau no8 : recettes
recouvrés par la DGI sur les recettes publiques de
2011à2013
Année
Nature
|
2011
|
2012
|
2013
|
Recettes publiques
|
2.679.893.180 .104,72
|
3.639.437.537.941,42
|
4.143.292.306.769,00
|
Recettes Recouvrées par la DGI
|
956.125.000.000,00
|
1.236.628.444.100,58
|
1.472 .889.156.466,74
|
Taux d'accroissement des recettes recouvrées par la DGI
÷ à une année plus tôt
|
22,82
|
29,3
|
19,10
|
SOURCE : Ministère du budget
Taux de participation en %
En
2011, les recettes mobilisées par la DGI se sont établies
à 956 125 000 000 CDF contre 778 456 531 944,1
CDF une année plus tôt, soit un taux d'accroissement de 22, 82%,
La DGI a participé à hauteur de 35,6% aux recettes
publiques.Celles - ci résultentpar les performances observées au
niveau de la DGI.
En 2012,les recettes
mobilisées par la DGI se sont établies à
1 236 628 444 100,58 CDF contre
956 125 000 000 CDF une année plus tôt, soit un
taux d'accroissement de 29,3%, La DGI a participé à hauteur de
33.9% aux recettes publiques, et
En 2012, recettes mobilisées par la DGI se sont
établies à 1 472 889 156 466, 74 CDF contre
1 236 628 444 100,58 CDF une année plus tôt, soit
un taux d'accroissement de 19,10%, La DGI a participé à hauteur
de 35,6 aux recettes publiques.
4.3.
IMPACT DE LA FISCALITE SUR LA SITUATION ECONOMIQUE DE LA RDC PENDANT LA
3ème REPUBLIQUE
Il est vrai que chaque Etat
effectue par voie d'impôts, un prélèvement sur le revenu
social du fait que l'impôt constitue une arme, un instrument efficace
pour promouvoir la croissance et le développement
socio-économique de la nation. L'impôt fournit des ressources
nécessaires pour la réalisation de la politique de grands travaux
dans notre pays, à savoir : la construction des routes, des ponts,
des écoles, des hôpitaux, des barrages
hydro-électriques...
Pourtant la prospérité de beaucoup d'affaires
dépend de la façon dont l'impôt est appliqué. Ce
dernier est susceptible de favoriser ou freiner le développement des
entreprises et il peut aussi être voué à l'échec en
entraînant des grands projets d'investissement. « Personne
ne peut mettre en doute que la fiscalité puisse avoir des
répercussions étendues sur la situation économique selon
que cette fiscalité est bien ou mal conçue, qu'elle est d'un
import raisonnable ou excessif, l'économie peut s'en trouver
stimulée ou paralysée »27(*)
Le prélèvement fiscal doit être fait de
manière à ne pas entraver les initiatives privées. L'Etat
est appelé à utiliser un bon mécanisme fiscal pour
encourager les initiatives privées de contribuables. Car sans leurs
apports, l'Etat ne serait pas à mesure de collecter les recettes
nécessaires pour couvrir ses dépenses publiques. C'est pourquoi,
il faut une grande stratégie pour exhorter les opérateurs
économiques au paiement de l'impôt.
Afin de promouvoir les activités économiques de
manière à ne pas compromettre la rentabilité des
investissements, l' article 13 de la loi n°004/2002 du 21 février
2002 portant code des investissements à l'avantage
ci-après : « Les bénéfices
réalisés par les investissements nouveaux agrées sont
totalement exonérés de l'impôt professionnel sur les
revenus prévus au titre VI à l'ordonnance loi n°69-009 du 10
février 1969, telle que modifiée à ce jour ».
L'activité économique ne peut atteindre son apogée
que si l'opérateur économique se retrouve après a
répartition de tous les coûts après le cycle de son
exploitation. D'où, l'Etat congolais a mis sur place les institutions
qui s'occupent de la gestion des impôts.
4.4. IMPÔT COMME FACTEUR
D'INTERVENTIONNISME
4.4.1. L'Interventionnisme dans la
vie sociale
L'Etat est appelé à intervenir dans certains
domaines de la vie sociale notamment en octroyant des bourses d'études,
soutenant la population qui souffre des affres de guerres et des
calamités etc. Le gouvernement a remarqué que le taux de
l'alphabétisation a diminué dans la RDC, grand nombre de la
population est analphabète. Une question se pose à quoi est due
cette situation et comment y remédier ? Nombre de parents à
cause du maigre pouvoir d'achat sont en passe d'assurer la scolarité de
leurs enfants. Au fil des temps, la population non scolarisée augmente
et entrainent la hausse du taux d'analphabètes. Rendre le degré
élémentaire de l'enseignement primaire gratuit grâce
à une subvention permet aux parents qui n'ont pas assez de moyens de
scolariser leurs enfants et réduire le taux d'analphabète car
chaque citoyen sera à mesure de lire et écrire. C'est un grand
progrès dans le développement d'un pays.
4.4.2. Interventionnisme dans les
Entreprises privées ou paraétatiques
Certaines entreprises sollicitent une intervention de l'Etat
pour continuer leurs activités économiques ou quand elles veulent
commencer un nouveau projet. L'Etat représenté par le
gouvernement octroie des subventions aux entreprises qui en difficulté
ou accorde des facilités aux entreprises qui veulent investir dans
certains projets en le soumettant aux avantages du code des investissements.
4.5. L'Impôt, moyen
d'investissement
La situation économique de la RDC s'est
fragilisée aux années de la
2èmeRépublique. Elle a connu un recul de croissance
imputable aux pillages continuels. Ce qui a entrainé la fuite des
investisseurs tant nationaux qu'étrangers. Plusieurs entreprises
commerciales et industrielles ont arrêté leurs activités
économiques. Ce qui a eu comme conséquence la diminution des
recettes fiscales.
De 2006-2011, les mesures fiscales prises par le gouvernement
prônent sur la maximisation des recettes de l'Etat, l'incitation aux
investissements et l'accroissement du pouvoir d'achat de la population pour un
développement socio-économique du peuple congolais.
Une bonne partie de recettes fiscales est octroyée aux
personnes physiques et morales par voie des subventions, une autre est
utilisée comme investissement dans la création des entreprises
paraétatiques en vue du développement économique durable
de la nation. « L'impôt et l'investissement se
révèlent comme facteurs par excellence de la croissance
économique et du développement qui consiste dans l'augmentation
des grandeurs économiques » Ordonnance loi
n°004/2002 du 21 février 2002, portant code des investissements,
journal officiel n°6 du 15 mars 2002. L'impôt contribue beaucoup
à l'investissement tant privé que public.
Les avantages fiscaux attirent beaucoup d'opérateurs
économiques à investir dans un pays. Actuellement, les pays
occidentaux redoutent la concurrence des pays en voie du développement
qui attirent beaucoup d'investisseurs grâce aux exonérations des
impôts accordés. C'est le cas de la France où lors d'une
conférence de presse, le Président François Hollande a
attiré l'attention de ses concitoyens de faire attention avec l'exil
fiscal de certains hommes d'affaires français fuyant l'impôt qui
vont aller investir ailleurs. Ce phénomène appauvrit la France.
Ceci nous permet d'affirmer que l'impôt a un impact majeur sur
l'investissement d'un pays.
4.6. IMPOTS : INSTRUMENT DE
COUVERTURE DES CHARGES PUBLIQUES
4.6.1. Budget de l'Etat
Contrairement à la pensée des économistes
classiques du 18ème et 19èmesiècle
avec Adam SMITH comme chef de fil qui prônent la non intervention de
l'Etat dans la vie économique et sociale et que les dépenses de
l'Etat devraient correspondre strictement aux recettes
générées par l'impôt, les seules recettes provenant
des impôts sont insuffisantes pour couvrir les dépenses du budget
de l'Etat, se faisant, l'Etat congolais recourt à d'autres sources des
recettes courantes non fiscales provenant des taxes, mines, Fonds de promotion
des industries... et au financement extérieur comme dettes
octroyées par l'Etranger ou encore des financements des organismes
internationaux.
4.6.2. L'Impôt, moyen
d'aménagement du territoire national
L'impôt constitue un moteur du développement
dans un pays dans la mesure où avec une bonne gestion des recettes
fiscales, l'Etat congolais peut réaliser des grands projets
d'intérêt commun tels que la construction des routes, ponts,
hôpitaux, écoles, bureaux administratifs... les quels travaux ne
peuvent pas être réservés aux particuliers.
Il y a un grand progrès dans notre pays. Avec les
recettes fiscales prélevées depuis 2006 jusqu'à nos jours,
l'Etat construit des routes. Les routes qui étaient étroites sont
transformées en boulevards. La RDC tend vers la modernisation. Ces
recettes issues de l'impôt, PIB, un agrégat qui contribue au
facteur du développement socio-économique. La population qui
était enclavée dans certains coins de la République peut
aujourd'hui entrer en contact avec le reste du monde.
4.6.3. L'Impôt, moyen
favorisant la création de l'emploi
L'Etat a une fin interventionniste à la vie
socioéconomique de la nation. L'Etat accorde des subventions aux
opérateurs économiques pour créer des emplois. S'il y a un
bon investissement dans le pays, il y a aussi une création d'emploi.
Les entreprises ont besoin de la main d'oeuvre, une ressource humaine qui est
un facteur de production incontournable pour la réussite des
activités économiques. Les unités de production
réduisent le sous-développement par l'embauche ment. Chaque Etat
combat ce maux.
4.6.4. La
Rémunération et Soldes des Agents de l'Etat
L'Etat a une mission de créer les emplois et rendre
service à sa population. Il n'exerce aucun but lucratif dans toutes ses
activités économiques ni les services rendus. Il s'avère
important que ceux qui sont aux services de cette population soient
rémunérés. C'est pourquoi grâce à des
recettes fiscales, les finances publiques permettent de rendre visibles aux
milieux de la population et effectives sur tout le territoire national les
actions de l'Etat par la paie des fonctionnaires et les soldes des militaires
qui sécurisent la nation.
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre travail sur
l'étude de « Impôt comme facteur majeur du
développement de la République Démocratique du
Congo », cas de la Direction Générale des Impôts,
pour la période allant de 2011 à 2013 ».
Nous nous sommes bornés au premier chapitre à
l'examen des généralités sur la science fiscale, le
deuxième chapitreparle sur les techniques fiscales congolaises, le
troisième présente la Direction Générale des
Impôts et le quatrième la contribution de l'impôt au
développement socio-économique de la RDC.
Pour mener à bien ce travail, nous avons utilisé
la méthode et techniques suivantes : la méthode analytique,
la technique documentaire et l'entretien libre.
L'étude que nous avons entreprise, nous a aidé
à comprendre que l'impôt est l'un des facteurs majeurs que l'Etat
congolais pourrait bel et bien utiliser pour développer le pays
grâce au civisme fiscal et à une bonne gérance de recettes
qui y sont issues.
L'Etat congolais à l'instar d'une personne physique
approuve des besoins à satisfaire : la paie des fonctionnaires de
l'Etat, de la police, de l'armée, assurer la sécurité de
citoyens et l'intégrité du territoire national, la construction
des écoles, des routes, des ports, des hôpitaux, des usines, etc.
l'intervention de l'Etat s'avère de plus en plus importante pour assurer
ainsi le bien être de sa population. Pour y parvenir, il convient que
l'Etat soit doté des moyens conséquents lui permettant de bien
mener sa politique laquelle est bien tracée dans un document
spatio-temporel qui est le budget de l'Etat. C'est un acte par lequel sont
prévues et autorisées les recettes et les dépenses des
organismes publics pour une période déterminée,
généralement un an28(*).
- Dans la négative quelles sont les difficultés
rencontrées dans la mobilisation des recettes dites des
impôts ?
- Et quelles sont alors des nouvelles perspectives à
prendre pour un très bon encadrement de ces recettes ?
Ces différentes interrogations ont résumé
en quelque sorte notre problématique et nous pensons avoir
répondu à toutes ces préoccupations dans cette
étude. Après l'analyse du sujet, nous avons relevé les
faits saillants ci-après :
1). Il y a deux raisons essentielles qui justifient notre
étude sur les régies financières :
Ø Il y a immixtion de certaines autorités
politico-administratives aux procédures du recouvrement des
impôts ;
Ø Il y a émergence des fléaux fiscaux
tels que la fraude fiscale, l'évasion fiscale due au manque de
vulgarisation de la culture fiscale, du civisme fiscal qui constitue des
véritables obstacles à la maximisation et la canalisation des
recettes fiscales de l'état. Par contre, durant ces trois
dernières années la D.G.I a beaucoup contribué dans le
budget de l'Etat. Ce qui a permis à ce dernier d'améliorer
sensiblement la paie des fonctionnaires, de rémunérer davantage
la police et l'armée d'une part et d'autre part, de réaliser la
révolution de la modernité prônée par le Chef de
l'état à travers la réalisation de la politique des grands
travaux : construction des routes, des ponts, des écoles, des
hôpitaux ... ainsi que la réhabilitation de certains boulevards,
des aéroports dans toute l'étendue du territoire national.
Cependant, compte tenu de tout ce qui précède,
sans pourtant prendre le risque de proposer des solutions figées pour la
mobilisation des recettes de l'Etat, compte tenu de tout ce qui
précède, nous suggérons ce qui suit :
- Le non immixtion de certaines autorités
politico-administratives aux procédures de recouvrement des recettes
fiscales ;
- Le respect du terme de l'exercice d'un mandat politique quel
que soit les motifs ;
- La non-ingérence des autres services de l'Etat dans
les attributions de la D.G.I ;
- L'optimisation du dispositif adéquat de lutte contre
la fraude fiscale, l'évasion fiscale, la corruption, la culture
d'impunité, l'incivisme fiscal, la contrefaçon, la piraterie et
le blanchissement d'argent ;
Pour terminer nous n'avons pas la prétention d'avoir
fait une étude exhaustive mais l'essentiel de ce qui a été
écrit a suscité néanmoins un intérêt
scientifique en tous. C'est pourquoi nous sollicitons votre indulgence pour les
imperfections observées dans le travail. Voilà pourquoi notre
étude porte sur la mobilisation des recettes fiscales en mettant un
accent particulier sur l'IMPOT, l'un des facteurs majeurs de
développement socio-économique de la R.D.C.
BIBLIOGRAPHIE
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fiscale, ISC-KIN 2013
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flash-impôts, revue no 24 du 20 janvier 2006.
2. KAPY, « le civisme fiscal, une vertu
ignorée », in flash-impôts, revue no 01 du 20
au 30 septembre 2004.
3. KAPY, « le sens des réformes fiscales
à la DGI », in flash-Impôt, revue no 01 du 22
janvier 2005.
4. KAPY, « le pari risqué de la
DGI », in flash-impôts, revue no 17 mars au 14
avril 2005.
5. OL NO 69/OO9 DU 10 FEVRIER 1969
6. JOURNAL OFFICIEL NOO6 DU 15 MARS 2002
III. AUTRES TEXTES
1. http.//aed.Fede-uld. org/ Cours/ Droit20fiscal/ (O4-O5).
PDF
2. http. Classe. Bnf.fr / francs/nav/ droite, pol.htm
(archive).
3. http. www. Heredote.net/histoire/évènement.
PHP ?
4. Claude MOSSE, Dictionnaire de la civilisation grecque,
p.22, 1198
5. Cadre Organique de la DGI
6. Rapport ministre du budget de l'Etat
7. Rapport DGI
8. Stone. Age economics, 1992, préface de pierre
clastres, Nrf Gallimard, 1976 ISBN.
Table des
matières
In
memoriam..................................................................................................................
I
Epigraphe........................................................................................................................II
Dédicace.........................................................................................................................III
Avant-propos...............................................................................................................IV
INTRODUCTION
1
1 .ETAT DE QUESTION
1
2. PROBLEMATIQUE
2
3. HYPOTHESE
3
4. CHOIX ET INTERÊT DU SUJET
3
5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
4
6. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES UTILISEES
4
6.1. METHODES
4
6.2. TECHNIQUES
5
6. CANEVAS
5
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LA SCIENCE
FISCALE
6
1.1. DEFINITION, ROLES ET L'IMPORTANCE DE
L'IMPÔT
6
1.1.1. DEFINITION
6
1.1.2. ROLES DE L'IMPÔT
6
1.1.2.1. ROLE FINANCIER
7
1.1.2.2. ROLE POLITIQUE 7
1.1.2.3. ROLE SOCIAL
8
1.1.2.4. ROLE ECONOMIQUE
8
1.2. EVOLUTION HISTORIQUE DE
L'IMPÔT
8
1.2.1. LES SOCIETES SANS IMPÔTS
9
1.2.2. L'APPARITION DE L'IMPÔT
9
1.2.3. NATURE DE L'IMPÔT
11
1.2.4. ANALYSE DEFINITIONNELLE 11
1.2.5. CARACTERISTIQUES DE L'IMPÔT
12
1.3. LES CONCEPTS DE BASE EN RAPPORT AVEC
L'IMPÔT
13
1.3.1. L'IMPÔT ET L'EMPRUNT
13
1.3.2. L'IMPÔT ET LA TAXE
ADMINISTRATIVE
13
1.3.3. L'IMPÔT ET LA TAXE
PARAFISCALE
15
1.3.4. L'IMPÔT ET LES RESSOURCES
DOMANIALES
15
1.3.5. L'IMPÔT ET LA REDEVANCE
15
1.3.6. IMPÔT ET LA CROISSANCE
16
1.4. TYPES ET CLASSIFICATIONS DES
IMPÔTS EN RDC
16
1.4.1. TYPES D'IMPÔTS
16
1.4.2. CLASSICATION DES IMPÔTS
17
CHAPITRE 2 : LES TECHNIQUES FISCALES
CONGOLAISES
19
SECTION 1 : L'EVALUATION DE LA MATIERE
IMPOSABLE
19
§1. La déclaration
contrôlée
20
§2. La méthode forfaitaire
20
§3. La méthode indiciaire
20
§4. L'évaluation directe par
témoignage
20
SECION 2 : LA LIQUIDATION DE L'IMPÔT
21
§1. LA DETERMINATION DU TAUX DE
L'IMPÔT
21
2. Le taux de quotité
22
1. TAUX SPECIFIQUE
23
3. TAUX AD VALOREM
23
1. TAUX PROPORTIONNEL
24
2. TAUX PROGRESSIF
24
§2. LA LIQUIDATION PROPREMENT DITE
24
§3. LES ABATTEMENTS, LES DEDUCTION ET LES
REDUCTIONS
24
SECTION 3 : LE RECOUVREMENT DE
L'IMPÔT
25
3.1. LES ORGANES DE RECOUVREMENT
25
1. LE SYSTEME DE LA COLLECTE
25
2. LE SYSTEME DE LA FERME
26
3. LE SYSTEME DE LA REGIE :
26
3.2. PAIEMENT DE L'IMPÔT
26
3.3. LES PROCEDURES DE RECOUVREMENTS
27
3.3.1. SCHEMA NO 1 : Le
circuit de recouvrement
27
3.3.2. Recouvrement de droit commun
ou spontané
28
3.3.3. Le recouvrement forcé
30
3.3.4. La Garantie du Trésor
32
3.3.4.1. Privilège du Trésor
32
3.3.4.2. Hypothèque du Trésor
32
3.3.4.3. La solidarité
33
3.3.5. Les pénalités fiscales
33
3.3.5.1. Les
pénalités d'assiette 33
3.3.5.2. Les pénalités de
recouvrement
34
3.3.5.3. Amandes
administratives
34
3.3.5.4. Astreinte
34
3.3.5.5. Récidive 34
3.4. TABLEAU RECAPUTILATIF DES IMPÔTS PERCUS
PAR DECLARATION EN RDC
35
TABLEAU NO1
36
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA DGI
38
Section I : Aspect historique
38
§1. La période avant 1988
38
§2. La période de 1988 à
2003
38
§3. La période de 2003 à ce
jour
38
Section II : ATTRIBUTIONS
39
Section III : La structure
39
§1. Structure administrative
40
§2. Structure organique
41
2. Centre d'Impôts Synthétiques
43
Section IV. SCHEMA NO2 :
Organigramme de la direction générale des impôts
43
CHAPITRE 4 : CONTRIBUTION DE L'IMPÔT AU
DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC 44
4.1. INTRODUCTION 44
4.2. APPORT DE LA DGI AU BUGET DE
L'ETAT 44
4.2.1.STATISTIQUES DES PRÉVISIONS ET
REALISATIONS DES RECETTES DE LA DGI EN 2011 45
4.2.2. STATISTIQUES DES PRÉVISIONS ET
REALISATIONS DES RECETTES DE LA DGI EN 2012 46
4.2.3. TABLEAU DES PRÉVISIONS ET
REALISATIONS DES RECETTES DE LA DGI EN 2013 47
4.3. IMPACT DE LA FISCALITE SUR LA SITUATION
ECONOMIQUE DE LA RDC PENDANT LA 3ème REPUBLIQUE
51
4.4. IMPÔT COMME FACTEUR
D'INTERVENTIONNISME 52
4.4.1. L'Interventionnisme dans la vie sociale
52
4.4.2. Interventionnisme dans les Entreprises
privées ou paraétatiques 52
4.5. L'Impôt, moyen d'investissement
52
4.6. IMPOTS : INSTRUMENT DE COUVERTURE DES
CHARGES PUBLIQUES 53
4.6.1. Budget de l'Etat 53
4.6.2. L'Impôt, moyen d'aménagement du
territoire national 54
4.6.3. L'Impôt, moyen favorisant la
création de l'emploi 54
4.6.4. La Rémunération et Soldes
des Agents de l'Etat 54
CONCLUSION 55
BIBLIOGRAPHIE 57
Table des matières 59
* 1 SHOMBA K,
méthodologie de recherche, étapes, contraintes et perspectives,
éd. MES, 2003, P.23
* 2 BRUNO, cité par
MULOMBATT .N. dans manuel de sociologie générale, éd.
AFRICA zaïre1997, p.28
* 3 P. LOÏC; Finances
publiques; Paris 5ème éd. GUJAS ; 1995 ;P
85
*
3http://aed.fede-uld.org/cours/Droit20fiscale(04-05)2.pdf
(archive)
* 4Stone Age economics.1972,
traduction française Age de pierre âge d'abondance. Economie des
sociétés primitives. Préface de Pierre Clastres.
NRF Gallimard. 1976 ISBN 2-07-029285-1
* 5Michel Bouvier, introduction
au droit fiscal p.136
* 6Claude
MosséDictionnaire de la civilisation grecque, 1998, (archive)
p .226
* 7
http://classes.bnf.fr/francs/nav/droite/pol.htm(archive)
*
8http://www.heredote.net/histoire /evenement.php?jour
14391102 (archive)
* 9 KOLA GONZE, cours de droit
fiscal, 1ère Licence, Faculté de Droit, UNIKIN,
2005-2006, p.6 ; inédit
* 10 MAUBERT NGOY AMBA, cours
de science et techniques fiscales, ISC-KINSHASA, 2013-2014, p .4 ;
inédit
* 11 Ibidem,
* 12 N .KABANGE, Grands
services publics, en droit congolais éd. PUC,KIN 1997
* 13 FUTA.A .Procédures
comptables relatives aux recettes courantes du trésor public, in
flash-impôt, revue no24 du 20 janvier au 03 Février
2006, P.13.
* 14 Kilembe SESSA, cours de
l'économie de développement, ISC-KIN, 2émegraduat jours
2014. p.19
* 15 COZIAN M. précis de
fiscalité des entreprises, 18 éd, litex, Paris 1993.p.3.
* 16 BUABUA WA KAYEMBE,
traité de droit fiscal zaïrois, Kinshasa 1993 p.19
* 17 KOLA GONZE, op.cit
page11
* 18 BAKANDEJA WA MPUNGU,
Droit des finances publiques, Ed. NORAF, p.65,2006
* 19 TAYAYE N'TONDA A, cours de
science et techniques fiscales, 2èmegraduat, ISC-KIN
2008-2009
* 20 NGOY AMBA M. op cit,
* 21 DUVERGER M, Fin publique,
P.U .F. paris 1988, p.382
* 22NGOY AMBA M. op.cit
* 23 KAPY,5cité par
GUILLAUME KULONGA « les sens des reformes à la
DGI » in flash-impôt, revue no01 du 22 janvier
2005, page5
* 24Ibidem, p.24
* 25KAPY. Op.cit.
* 26MAKALA NZENGU P.Cours
de Finances Publiques, Kinshasa, 2012-2013, P. 14.
* 27BAUDHUIN F. Précis
des Finances publiques, 4ème édition, Bruxelles, P.
81.
* 28 BAKANDEJA WA MPUNGU,
G.op.cit.
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