1.1: Véhicule thermique 1.2: Véhicule
électrique
La planche 1 nous montre que la communauté urbaine dans
le cadre du PCAET mène des actions pour réduire le taux de
carbone à travers les transports en commun électrifiés
à l'échelle de l'EPCI au détriment des bus thermique qui
ont un taux de carbone plus élevé.
- Dans le secteur des parcs bâti et le cadre de
vie, la communauté travail pour :
· Concevoir des bâtiments neufs, vertueux et
énergétiquement performants
· Rénover des bâtiments pour assurer leur
efficience thermique donc énergétique
· Réduire les besoins énergétiques
grâce à la sobriété des pratiques
· Améliorer la gestion des installations du froid
individuelles et collectives
· Élaborer une stratégie de gestion des
risques naturels en milieu urbain
· Préserver les milieux naturels et la
biodiversité en milieu urbain et péri urbain.
Soulignons ici que ces actions sont en cours et le blocage
rencontrer dans la mise en place est l'insuffisance d'accompagnement de
l'État.
- Dans le secteur industriel :
· Encourager les industries à la
décarbonations de leur mix énergétique
· Favoriser le développement d'activité
durable et soutenable sur le territoire
· Promouvoir l'écologie industrielle et la
préservation des milieux (aquatiques)
- Dans le secteur de l'agriculture et la sylviculture :
· Mise en place d'une gestion foncière responsable
au vu des enjeux climatiques
· Développement des systèmes alimentaires
locaux
· Adaptation des pratiques agricoles et sylvicoles pour
protéger la biodiversité naturelle.
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- Dans le secteur de la gestion des
déchets, 11 déchèteries communautaires ont
été installées sur
les 20 communes de l'EPCI. La planche 2 nous montre les
déchèteries de Limoges et de Couzeix :
2.1: Déchèterie de Limoges 2.2:
Déchèterie de Couzeix
Planche 2 : Déchèteries de Limoges
et de Couzeix
Prise de vue : Gnonlonfoun,
avril 2019. Ainsi, il s'agit plus spécifiquement de :
· Réduire la production totale de déchets
· Améliorer la valorisation et la gestion des
déchets
- Dans le secteur des énergies renouvelables
et de récupération, il s'agit de la promotion
des énergies :
· Solaire photovoltaïque
· De bois pour alimenter le réseau de chaleur sur le
territoire
· Solaire thermique (sensibilisation - mise en place et
accompagnement)
· La méthanisation.
Somme toutes, la communauté urbaine de Limoges à
travers le PCAET oeuvre dans différents secteurs pour favoriser
l'adaptation au changement climatique sur le territoire. Les données
recueillies auprès des trois acteurs enquêtés (élus
et responsables administratifs) nous montrent que des actions concrètes
sont mises en place dans tous les secteurs et que avant le lancement d'une
action, une enquête publique est faite dans le respect des textes pour
prendre l'avis des citoyens. Ces actions sont freinées sur le territoire
soit par manque d'accompagnement de l'État (parc bâti et cadre de
vie, transition énergétique) ou par le manque de stimulation pour
adhérer à la cause malgré les sensibilisations.
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2-3-2. Les actions mise en place par la commune de
Limoges dans le cadre des adaptations au changement climatique
A l'échelle de la commune de Limoges le premier
objectif est d'émettre zéro phytosanitaire avec les
problématique de l'eau en matière d'arrosage et en choisissant
les plantes qui sont moins demandeuses d'eau ou d'intrants. Et plus
spécifiquement dans le choix des plantes, la commune adopte le choix du
label végétal local qui veut qu'on privilégie dans la
commune les essences d'origine locales parce qu'elles sont habitués au
climat local, ce qui faits qu'on évite désormais d'utiliser les
plantes exotiques (les plantes qui sont habitué au climat occidental ou
océanique). Le deuxième action aujourd'hui est la prise en compte
de la problématique de hausse de température sur la commune
(sècheresse), tout en sachant qu'avec plus de couvert
végétal la température global du milieu peut être
réduit de 3 à 4 °C dans un espace qui étais
intégralement artificiel (anthropisé) au préalable, donc
dans le Plan local d'urbanisme qui va être voté en
communauté urbaine de Limoges dans les prochains jours, un accent
particulier a été mis sur la végétalisation des
projets avec en projet un taux de végétalisation par rapport
à une parcelle de l'ordre de 20 % : à travers soit une
végétalisation horizontale (au niveau des sols, soit une
végétalisation au niveau des toits ou une
végétalisation verticale (végétalisation des murs).
La problématique est donc que le végétal s'implique dans
la ville pour contribuer au fait de résorber un certain nombre de
problème climatique dans la commune de Limoges. Ainsi la
végétalisation s'impose en également dans
l'exécution des projets (tout projet, que ce soit public ou priver devra
prendre en considération la partie végétation), en ce qui
concerne le foncier la commune Limoges présente déjà la
plus grande densité d'espace vert par habitant et sut tous les espaces
publics, on note une forte présence de la végétation :
nous avons par exemple la place de la république (en chantier) qui aura
plus d'arbre qu'il en avait avant, le jardin d'Orsay aura également en
chantier aura plus d'arbre qu'il en avait avant. Ce qui nous amène
à dire que la commune de Limoges adopte un projet volontaire de
végétalisation au niveau de la structuration de la commune et une
politique volontaire de végétalisation au niveau du privé
par le biais de document règlementaire comme le PLU, et par ces actions
concrètes, la commune s'adapte durablement au changement climatique.
La figure 8 montre le plan du jardin d'Orsay après la
rénovation et la place de la végétation.
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Figure 8 : La prévision de la
végétation dans le jardin d'Orsay de Limoges en cours de
réaménagement. Source : Ville de
Limoges, 2018
La figure 8 nous témoigne en effet de la prise en
compte de la place de la végétation dans projets publics, soit 20
% de l'espace dans le cadre des adaptations au changement climatique dans la
commune de Limoges. La figure 9 vient compléter en présentant le
dispositif par lequel les actions d'adaptations sont menées à
l'échelle communale selon les différents acteurs
interviewés dans le secteur des espaces verts de l'environnement et de
la biodiversité dans la commune de Limoges.
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Figure 9 : Organisation et investissement de
la commune de Limoges dans le cadre des adaptations dans les secteurs des
espaces verts, de l'environnement et de la biodiversité.
Source : Ville de Limoges,
2019
Cette figure nous montre d'entrée qu'en matière
de gestion de l'environnement et d'adaptation la commune de Limoges investit
énormément et par ce fait dans le cadre des adaptations au
changement climatique à travers les secteurs des espaces verts, de
l'environnement et de la biodiversité. C'est dans ce contexte que pour
exprimer les mérites de la commune dans les actions d'adaptations, un
acteur interviewé affirme : « Le conseil national des villes et
villages fleuris a labélisé la commune de Limoges. le
label quatre fleurs est une reconnaissance du travail de la
direction des Espaces verts et de la biodiversité qui gère un
environnement de 680 hectares d'espaces verts aménagés
(parcs, jardins, cours d'écoles, terrains de sports, abords de
bâtiments...) et de 690 hectares d'espaces verts naturels publics
(boisements, vallées et cours d'eau) auquel s'ajoute
l'entretien d'un riche patrimoine arboré de près de 70 000 arbres
repartis dans les parcs et jardins de la ville et situés sur l'espace
public (dans les rues et dans l'enceinte des écoles). »,
preuve que les mesure d'adaptations sont effectivement mises en place dans tous
les secteurs de la commune de Limoges.
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En dépit d'être l'exécutant des
différentes stratégies mise en place à l'échelle
internationale, communautaire, nationale, et territoriale (Région,
Département et EPCI) met en oeuvre sur fond propre des actions propres
dans le cadre des adaptations au changement climatique dans les secteurs de
l'urbanisation, des espaces verts et de la biodiversité et que les
citoyens sont consultés avant la mise en oeuvre de ses actions.
Soulignons qu'il y a des associations à l'échelle locale qui, par
des sensibilisations, des séances de travail (implication dans la
gestion du territoire) avec la ville mène des actions concrète
pour que Limoges soit une commune durable.
La photo 1 montre le parc Victor Thuillat,
exemple un parc de récréation réaménagé par
la commune.
Prise de vue : Gnonlonfoun,
2019
De cette photo, nous pouvons retenir que des parcs de
récréations sont aménagés par la commune dans le
but de donner une place à la végétation dans la commune et
par les différents usages, ces parcs témoignent des actions
concrètes mises en place dans le cadre des adaptations au changement
climatique dans les secteurs de l'environnement à l'échelle
communale.
Il ressort que la commune de Limoges et communauté
urbaine de Limoges mènent différentes actions suivant leurs
compétences respectives au quotidien en tenant compte de l'avis des
citoyens à travers les enquêtes publiques dans le cadre des
adaptations au changement climatique.
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