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Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
INTRODUCTION
La recherche de la croissance économique est
aujourd'hui plus que jamais d'actualité dans tout pays notamment
sous-développés. Depuis des siècles, les transports
constituent des secteurs économiques intimement liés au
développement et à la croissance économique des pays. En
effet, un pays, pour une bonne réussite des opérations des
secteurs économiques, le déplacement des biens et des personnes
dans le temps et dans l'espace est nécessaire, indispensable et
incontournable. Les études soulignent l'importance des transports pour
le développement en général et pour la promotion du
commerce national, régional et international en particulier. Elles ont
confirmé que des infrastructures vétustes et des
opérations de transit inefficaces entraînaient un
renchérissement des transports et faisaient considérablement
obstacle à l'expansion du commerce et à un développement
durable dans de nombreux pays en développement. De même, le
développement d'un réseau cohérent de transports nationaux
et internationaux est essentiel pour stimuler l'activité
économique, ouvrir des zones productives dans les différents pays
et les rattacher aux marchés nationaux, régionaux et
internationaux.
Les transports, compte tenu des caractéristiques de
l'économie moderne, se sont vus obligés de s'adapter aux
exigences de cette dernière ; ce qui leurs ont permis d'enregistrer de
nouvelles mutations très profondes et d'accroitre leur contribution
à l'économie, surtout durant le dernier quart du
XXème siècle.
Après avoir connu des résultats
macroéconomiques satisfaisants au cours des années 1990, le
Bénin fait face à un ralentissement significatif de sa croissance
économique; le taux de croissance réel n'est que de 3,4 % en
2004, alors qu'il était en moyenne de 5 % au cours des années
1990 (selon les comptes nationaux de l'INSAE). Avec un taux de croissance
démographique de 3,1%, la réduction de la pauvreté ne peut
qu'être très lente. Ainsi, pour assurer son avenir
économique, le Bénin a besoin de réseaux de transport
durables et interconnectés. La crise économique qu'il traverse a
cependant réduit le volume des investissements privés et publics
dans les projets d'infrastructures notamment de transport. Néanmoins,
les infrastructures de transport au Bénin sont en général
en inadéquation avec la demande grandissante et accrue du secteur ;
entrainant ainsi la baisse du niveau de production du pays. Pour gagner le pari
du bien être social et d'un développement économique
réel, Bénin doit entreprendre de profondes réformes
d'inspiration libérale dans tout secteur notamment celui du transport.
C'est ainsi, dans le but de relever le défi économique qui
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Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
s'impose actuellement aux transports que nous avions
mené nos recherches sur le thème: « Analyse de la
contribution du secteur des transports à la croissance économique
au Bénin ».
Pour réussir cette étude, nous aurons à
adopter une méthodologie qui consiste dans un premier temps à
faire une analyse descriptive, empirique et économétrique sur la
production du secteur des transports au Bénin et dans un second temps
faire une proposition de recommandations. Ce travail est structuré en
deux (2) chapitres dont le premier développe essentiellement du cadre
théorique et de la méthodologie de l'étude et le second
est consacré à la présentation, à l'analyse des
résultats et aux implications de politiques économiques.
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Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Chapitre I : Cadre théorique et
méthodologie de
l'étude
Ce chapitre sera consacré au cadre théorique de
l'étude dans une première section et à la
méthodologie de l'étude dans la seconde section.
Section 1 : Cadre théorique de
l'étude.
Le développement de cette partie portera dans un
premier temps sur la problématique, les objectifs et les
hypothèses de l'étude et dans un second temps sur la revue de
littérature.
Paragraphe 1 : Problématique, objectifs et
hypothèses de l'étude.
Il s'agira dans cette partie du développement de
présenter la problématique, les objectifs et les
hypothèses de l'étude.
1.1. Problématique.
Les transports constituent une branche d'activité
économique très importante pour le développement social et
économique de tout pays. Cependant, ce secteur, pour
l'effectivité, l'efficacité et l'efficience de ses
activités, nécessite d'énormes investissements surtout en
infrastructure dans chaque pays. De plus en plus interdépendantes, les
infrastructures constituent un moyen d'assurer la fourniture et la prestation
de biens et de services qui concourent à la prospérité et
à la croissance économique et contribuent à la
qualité de vie. La demande d'infrastructure est appelée à
sensiblement augmenter dans les années à venir, sous l'impulsion
de facteurs majeurs de changement comme la croissance économique
mondiale, le progrès technologique, le changement climatique,
l'urbanisation et l'intensification de la congestion.
Toutefois il existe une étroite relation entre les
infrastructures de transport et la croissance économique. Les
interactions entre les infrastructures de transport et la croissance
économique se compliquent dès lors que l'on tente d'avancer des
chiffres précis à l'appui de ces constats manifestes, autrement
dit dès que l'on souhaite établir un lien significatif et solide
entre, d'un côté, les réseaux de transport existants et
leur développement, de l'autre le niveau et le dynamisme de la valeur
ajoutée. Cela provient d'abord de la fréquente pénurie de
données, mais aussi et surtout de la complexité inouïe des
interactions entre les infrastructures et la croissance économique.
Soulignons avant tout qu'il ne peut y avoir de
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la croissance économique au Bénin
valeur ajoutée sans infrastructures, car la
mobilité est un bien fondamental, indispensable à toute fin de
production et de consommation. C'est finalement aussi la raison pour laquelle,
presque partout dans le monde, l'État considère que son devoir
est de construire les réseaux de transport et d'en assurer le
financement, du moins en partie. Les infrastructures rendent donc la croissance
possible, mais dans quelle mesure la favorisent-elles? Pour simplifier, la
croissance économique est le résultat de l'évolution de
l'emploi et de l'accroissement de la productivité. En effet, une
région mieux desservie grâce à un nouveau tronçon
d'autoroute ou un nouveau tunnel ferroviaire peut attirer les emplois et les
contribuables, ce qui se traduit par une croissance de l'activité, qui
ne se serait pas manifestée autrement. L'échange de marchandises
et de personnes s'en trouvent en même temps facilité et
accéléré, ce qui élargit le périmètre
des marchés d'achat et de vente qui sont deux phénomènes
propices à la productivité. De plus les grands projets
d'infrastructure améliorent concrètement l'accessibilité,
ce qui représente un facteur de croissance statistiquement significatif.
Parallèlement, le financement du développement et de l'entretien
futurs des réseaux de transport se révèlent
économiquement réalisables et équilibrées du point
de vue des effets d'allocation et de redistribution. On discerne, toutefois,
les limites du système de financement actuel: la future politique en
matière d'infrastructure devrait prendre en compte le fait que, de
toutes les options de financement, une redevance d'utilisation liée
à la distance serait de loin la plus économiquement efficiente
pour la route et le rail. Le relèvement du taux de couverture du
coût des transports publics constitue donc avant tout un enjeu politique.
Les chercheurs voient un potentiel considérable d'amélioration de
l'efficacité économique, notamment dans le secteur de la demande
de prestations définie au niveau politique du trafic régional des
voyageurs, si l'on remplace la procédure actuelle de commande par un
plan.
Malgré les atouts, les infrastructures de transport au
Bénin sont dans un état critique depuis des années ; ce
qui a des conséquences néfastes sur la demande des transports au
Bénin, sur le prix des biens dans les divers marchés, sur
l'économie en général. Ce constat pourrait être une
des causes fondamentales de l'état actuel très critique de
l'économie béninoise et du faible niveau de son Produit
Intérieur Brut (PIB). Le niveau de développement
des infrastructures de transport influence significativement les choix des
opérateurs privés internationaux qui souhaitent mettre en place
de nouveaux projets d'investissements. Ainsi, les retards qui
caractérisent le Bénin en matière d'infrastructures,
surtout en matière de fourniture des services d'utilité publique,
pourraient être un frein à l'investissement privé. En ce
qui concerne les infrastructures de transport terrestre, le Bénin
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la croissance économique au Bénin
enregistre des retards considérables par rapport aux
pays de la région, notamment le Nigéria, la Côte d'Ivoire
et le Togo (Selon le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le
commerce et le développement tenue à Genève et New-York en
2005 sur le thème est Examen de la politique de l'investissement
au Bénin). Le réseau ferroviaire ne répond plus
aux besoins actuels de l'économie nationale, en raison notamment de la
vétusté de la voie ferrée de 438 km qui relie Cotonou
à Parakou; cela réduit considérablement sa
compétitivité par rapport à la voie routière. Le
port de Cotonou est l'une des principales sources de revenu de
l'économie béninoise. Son avantage principal réside dans
sa situation géographique stratégique de marché de transit
pour l'exportation et la réexportation de produits vers les pays de la
sous-région, notamment le Niger, le Burkina Faso, le Mali et le
Nigéria. Le port souffre cependant de problèmes de corruption et
d'insécurité. Le port de Cotonou devrait jouer un rôle
crucial dans le cadre de la stratégie nationale de promotion de
l'Investissement Etranger Direct (IED). A cet égard, tous les
investisseurs qui ont participé à l'enquête de la
Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement
(CNUCED) ont indiqué que le port représente un atout primordial
pour le Bénin en ce qui concerne les opportunités de
développement économique et commercial du pays et d'attraction
d'investissements privés. Toutefois, la gestion inefficiente et les
retards dans les infrastructures portuaires réduisent significativement
ce potentiel. Le transport aérien béninois est
caractérisé par un aéroport international dont la piste
est longue de 2400 mètres et large de 45 mètres et sept (7)
aérodromes intérieurs disposant de pistes en latérite et
dépourvu de balises d'atterrissage nocturne.
Ces dernières années, la situation
délicate des finances publiques du Bénin a aggravé le
problème du financement de l'infrastructure de transport notamment
routière. Les allocations budgétaires ont été
limitées par une mauvaise exécution des budgets d'investissement
dans le secteur routier en 2005 et 2006. Selon la Banque Mondiale en 2007,
l'exécution budgétaire est passée de 90 % en 2004 à
50 % en 2005 et 25 % en 2006. Cette situation reflète un contexte
national de détérioration des performances budgétaires,
caractérisé par le déclin de la perception des recettes
suite à une récession économique et à d'importantes
pressions budgétaires. Les dépenses réelles pour les
routes au Bénin atteignaient 2,6 % du PIB en 2001 et ont diminué
depuis. Le chiffre pour 2006 était de 0,8 %. Le Bénin
dépense approximativement 36 % trop peu pour l'entretien routier et
seulement 26 % du montant requis pour la réhabilitation du secteur
(selon la Banque Mondiale en 2007).
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la croissance économique au Bénin
Ainsi, vu la situation sus-décrite des transports au
Bénin, nous nous sommes posées les questions de recherche
suivantes :
> Quelle est la part du secteur des transports dans
l'économie béninoise ?
> Quels sont les facteurs déterminants la valeur
ajoutée dans le domaine des transports ?
1.2. Objectifs et hypothèses de l'étude ?
Objectifs
L'objectif général de cette étude est
d'analyser la part de la production des activités de transports dans
l'économie béninoise. De manière spécifique, il
s'agira de:
> évaluer la contribution des transports à la
production nationale.
> étudier la corrélation existant entre la
production des transports et ses différents déterminants.
? Hypothèses
Pour aborder la problématique ci-dessus définie,
nous formulons les hypothèses de recherche suivantes qui seront
validées ou non par la suite de l'analyse des résultats obtenus.
Ces hypothèses sont:
> Le secteur des transports contribue peu à la
croissance économique comparativement à d'autres secteurs.
> La production du secteur des transports dépend de
l'investissement et d'autres
facteurs.
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la croissance économique au Bénin
Paragraphe 2 : Revue de littérature.
Le transport est le déplacement des biens et des
personnes d'un lieu à un autre suivant un moyen et dans un espace
géographique bien défini, grâce à des
infrastructures. Il est le plus souvent traiter comme une activité de
production dont le capital est représenté par un grand nombre de
composants (l'infrastructure et les moyens) et dont les produits se traduisent
par la connaissance du trafic et la qualité du service offert. Cette
approche économique classique garde tout son intérêt car
l'entreprise a bien pour mission de tirer le meilleur usage d'une technique
donnée pour satisfaire une clientèle dont la liberté de
choix doit être sauvegardée. Ainsi, pour une bonne
exécution et une bonne intégration des activités de
transport dans l'économie, il est indispensable de financer la
construction des infrastructures durables et performantes.
Traditionnellement, la littérature s'est
intéressée à estimer la contribution des infrastructures
de transport à la croissance économique. Le papier originel de
Fogel (1962) montre que la réalisation des infrastructures de transport
ferroviaire a été un facteur de croissance pour les Etats-Unis
dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. Plus tard,
le développement des modèles de croissance endogène ont
donné à cette problématique une nouvelle actualité
comme dans le papier de Aschauer (1989). Par ailleurs, un certain nombre de
travaux se sont intéressés à estimer la relation entre le
transport de marchandises et la croissance économique dans une optique
de prévision des trafics. La plupart de ces travaux estiment cette
relation au moyen d'élasticité. Le modèle de
Gabella-Latreille (1997) estime par exemple la relation entre le transport
national de marchandises et la production industrielle en France. Plus
récemment, un certain nombre de travaux ont utilisé
l'économétrie des séries temporelles pour estimer cette
relation ; il s'agit des travaux de Meyer (1998 et Lenormand (2002). L'ensemble
de ces travaux corrobore l'idée qu'il existe une relation forte entre le
transport de marchandises et la croissance économique. Ces dix
dernières années, un certain nombre de facteurs a
contribué à changer la nature de cette problématique dans
l'esprit des chercheurs. Le premier élément concerne le
réchauffement climatique. Dans leur troisième rapport sur le
changement climatique, les experts du Panel Intergouvernemental sur le
Changement Climatique (Intergovernmental Panel on Cilmate Change,
IPCC) estiment que la température moyenne à la surface de la
terre a augmenté de 0,6°C au cours du XXème
siècle (IPCC, 2001).
En outre, selon Colletis-Wahl et Meunier (2003), dans les
modèles macroéconomiques, la dotation infrastructurelle d'une
région est associée à son niveau de
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la croissance économique au Bénin
production et les infrastructures sont
représentées comme des ressources. Tout accroissement de la
dotation infrastructurelle provoque une augmentation de la production.
L'infrastructure joue le même rôle qu'un facteur de production
comme le capital ou le travail. De la même façon, dans les
modèles régionaux, l'infrastructure provoque mécaniquement
une augmentation de la valeur ajoutée régionale. Une autre
approche repose sur les flux induits. Elle n'est pas basée directement
sur les infrastructures, mais sur les variations de coûts de transports
et d'accessibilité qu'elles permettent. Dans ce contexte,
l'infrastructure n'est que le support des échanges entre deux aires
d'activités économiques. Dans une optique gravitaire,
l'intensité des échanges est proportionnelle au produit des
populations situées dans les deux aires et inversement proportionnelle
aux coûts de transports nécessaires pour aller d'une aire à
l'autre. La mise en service d'une infrastructure permet un gain de
sécurité, de temps et de coût pour l'usager qui s'acquitte,
d'impôts supplémentaires destinés au financement de
l'infrastructure, et d'un droit de péage. Les effets de l'infrastructure
sont assimilés à un accroissement de l'utilité
individuelle à condition que les valeurs tutélaires (valeur du
temps et de la sécurité) soient suffisamment
élevées.
Aujourd'hui dans la littérature, de nombreux auteurs
réaffirment que les infrastructures sont une condition
nécessaire, mais non suffisante du développement et insistent sur
la nécessité des stratégies d'accompagnement. En effet,
Ollivro (1997) stipule que, si la systématicité des effets
structurants est critiquée, en raison de l'oubli des
caractéristiques socio-économiques du territoire que cette
systématicité traduit, pour autant les stratégies
d'accompagnement semblent jouer un rôle important ; illustrant ainsi une
appropriation des services directs de logistique et de transport par les
acteurs Blanquart et Delaplace (2009).
La qualité des politiques d'investissement influe
directement sur les décisions de tous les investisseurs, petits ou
grands, nationaux ou étrangers. La transparence, la protection de la
propriété et la non discrimination sont des principes de la
politique d'investissement qui sous-tendent les efforts en vue de créer
un climat d'investissement sain, au bénéfice de tous. Le lien
entre transport et développement est l'un des « mythes » les
plus solidement ancrés dans l'esprit des acteurs du développement
économique, quelle qu'en soit l'échelle. Il est également
encore vivace chez de nombreux acteurs politiques Bazin, Beckerich et
Delaplace, (2006). L'effet structurant des infrastructures de transport,
direct, mécanique, est pourtant contestable et contesté :
contestable par les faits, puisqu'il existe autant de cas où des
infrastructures nouvelles génèrent des effets positifs que de cas
où les effets sont à l'opposé négatifs ou nuls.
Contesté par les scientifiques, qui s'attachent à
démontrer le caractère
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la croissance économique au Bénin
uniquement permissif des infrastructures dans le
développement, Bonnafous et Plassard (1974) Plassard (1977); Offner
(1993); Bizeray, Blanquart, Burmeister et Colletis-Wahl (1996) ; Colletis-Wahl
et Meunier-Blanquart (2003) ; Bérion, Joignaux, Langumier (2007) ;
Blanquart, (2009).
Cependant, il ne faut pas attacher un poids excessif sur
l'idée que les infrastructures de transport contribuent au
développement comme le soutiennent beaucoup d'analyses
économiques. Didier et Prud'homme (2009) stipulaient dans leur rapport
sur « infrastructure de transport, mobilité et croissance »
que même s'il apparait que l'infrastructure et la production sont
corrélées, il ne s'en suit pas que plus d'infrastructure engendre
nécessairement plus de production. Il se peut aussi que plus de
production permettent de financer plus d'infrastructures. Et beaucoup
d'investissement sont décidés pour augmenter le bien-être,
qui ne se ramène pas à la production ou au PIB. Les gains de
temps, qui sont la justification principale des projets de transport,
n'entrainent pas automatiquement une augmentation du PIB. L'infrastructure
inclut des éléments qui contribuent beaucoup à la
croissance et des éléphants blancs qui n'y contribuent pas du
tout. Ce qui compte pour le développement économique, c'est
l'utilisation des infrastructures par l'offre d'infrastructure.
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Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Section 2 : Méthodologie de l'étude.
Il s'agira dans cette partie de présenter la structure
de stage et le modèle d'analyse.
Paragraphe 1 : Présentation de la structure de
stage.
Dans cette partie du développement, nous
présenterons brièvement la structure de stage qu'est la Direction
Générale des Affaires Economiques (DGAE).
1.1 Historique, objectifs et structure
organisationnelle.
Il sera abordé dans cette partie de façon plus
détaillée l'historique, les objectifs et la structure la
Direction Générale des Affaires Economiques (DGAE).
1.1.1 Historique et objectifs de la Direction
Générale des Affaires Economiques
Le Direction Générale des Affaires Economiques
est une structure décentralisée du Ministère des Finances
et de l'Economie de la République du Bénin. Elle a
été créée par l'arrêté
n°432/MFE/DC/SG/DGAE du 28 avril 2000. Conformément aux
dispositions de l'article 56 du Décret n°2005-11O du 11 mars 2005
portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère des
Finances et de l'Economie, la Direction Générale des Affaires
Economiques est chargée de :
> de proposer des mesures de politique économiques
et financière à court, moyen et long thème au
Gouvernement, évaluer leurs effet sur les principales variables
macro-économiques et monétaires et suivre leur mise en oeuvre
;
> d'élaborer des informations prévisionnelles
sur l'évolution économique et financière du Bénin
;
> d'assurer le contrôle de l'Etat sur les
opérations d'assurances, sur la promotion du marché national
d'assurances et de veiller à la sauvegarde des intérêts des
assurés et bénéficiaires de contrat d'assurances ;
> de proposer et suivre l'exécution de la politique
d'intégration économique régionale du Gouvernement et de
veiller à la mise en oeuvre des mécanismes de la surveillance
multilatérale des politiques économiques dans le cadre de
l'intégration régionale ;
> de préparer et conduire en collaboration avec les
structures concernées les programmes de suivi, de restructuration ou de
privatisation des entreprises semi-publiques ou publiques, de même que
les programmes de promotion des investissements privés ;
> de suivre la gestion des entreprises publiques,
semi-publiques ou entités assimilées.
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Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
1.1.2 Structure de la Direction Générale
des Affaires Economiques
La Direction Générale des Affaires Economique
comprend cinq (5) directions à savoir :
> la Direction de l'Analyse Economique et de la
Prévision (DAEP) ;
> la Direction des Assurances (DA) ;
> la Direction de l'Intégration Régionale (DIR)
;
> la Direction de Suivi et de l'Assistance aux Entreprises
Publiques (DSAEP) ;
> la Direction de la Promotion Economique (DPE).
Outre ces directions, il est rattaché à la
Direction Générale des Affaires Economique le
Secrétariat Permanent du Comité National de
Politique Economique (CNPE) et la Cellule de Veille Economique et
Financière (CVEF). La Direction Générale des Affaires
Economique dispose par ailleurs d'un Service Administratif et Financier (SAP)
et d'un Service Informatique (SI). Le Directeur Générale de
l'Economie dispose d'un Secrétariat Particulier (SP).
1.1.2.1 : La Direction de l'Analyse Economique et de
la Prévision
La Direction de l'Analyse Economique et de la Prévision
comprend trois services que sont : le Service de la Programmation Economique et
Financière (SPEF) ; le Service du Suivi Budgétaire et de
l'Analyse Conjoncturelle (SSBAC) ; le Service des Etudes et Statistique (SES).
Outre ces services la direction dispose d'un Secrétariat Administratif
et d'un Bureau des Affaires Administratives et financières. Elle est
chargée :
> de proposer et de mettre en oeuvre une stratégie
économique nationale ;
> de faire le diagnostic régulier de
l'économie et d'en déterminer les implications à court,
moyen et long terme sur les agrégats macro-économiques et
monétaires ;
> de participer à l'élaboration, à
l'analyse et à la prévision des agrégats
macroéconomiques et monétaires ;
> d'établir les prévisions financières
et les objectifs budgétaires compatibles avec les contraintes
économiques ;
> d'alerter les autorités sur les impacts
économiques liés aux modifications brutales de l'environnement
sous-régionale, régional et international ;
> de suivre l'élaboration, l'analyse et la
projection de la balance des paiements ;
> de procéder à des études et
recherches sectorielles et macro-économiques permettant une meilleure
connaissance de l'économie nationale en liaison avec les autres
départements ministériels ou institutions.
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1.1.2.2 : La Direction des Assurances
La Direction des Assurances comprend les services
ci-après : le Service de la Règlementation et des
Agréments (SRA) ; le Service de la Coopération, des Etudes, des
Statistiques et de la Formation (SCESF) ; le Service de Contrôle (SC).
Outre ces services, la direction dispose d'un Secrétariat Administratif
et d'un Comptable.
La Direction des Assurances a pour mission, l'examen des
différentes questions d'assurances. A ce titre, elle est chargée
:
> de la conception, de la surveillance, de l'application et
de la réglementation nationale en matière d'assurances ;
> de l'étude et de la proposition au Gouvernement de
toutes mesures susceptibles d'assurer et de parfaire la promotion du
marché national d'assurances ;
> du suivi du déroulement du règlement
à l'analyse des litiges nés du marché entre assureurs
et/ou intermédiaire d'une part, et entre assureurs, assurés et
bénéficiaire des contrats d'autre part, qui lui sont soumis ;
> de la représentation de l'Etat au sein des
organismes internationaux de coopération en matière d'assurance
;
> de la gestion du Centre Professionnel de Formation en
Assurances (CPFA) du Bénin, unité pédagogique
décentralisée de l'Institut International des Assurances (IIA) de
Yaoundé ;
> de la mise en oeuvre de la tutelle du Ministère
chargé des Finances sur le secteur des assurances en exerçant le
contrôle d'Etat sur les compagnies d'assurances, sur les
intermédiaires et d'autres experts opérant sur le territoire
national en vue :
? de sauvegarder les intérêts des assurés-
souscripteurs et bénéficiaires de contrats d'assurance et de
capitalisation notamment en veillant au caractère licite des
contrôle d' assurances et à la bonne tenue de la
comptabilité des opérations d'assurances ;
? de protéger l'épargne publique en veillant
à la stricte application des placements de valeur certaine ;
? d'inciter le secteur des assurances à accroitre sa
participation au développement par l'augmentation de ses investissements
dans les secteurs prioritaires.
1.1.2.3 : La Direction de l'Intégration
Régionale
La Direction de l'Intégration Régionale comprend
: le Service des Politiques Sectorielles (SPS); le Service des Echanges
Commerciaux (SEC) ; le Service des Affaires Administratives,
Financières, Politiques et Juridiques (SAFPJ). Outre ces services, la
Direction dispose d'un Secrétariat Administratif et d'un Comptable.
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La Direction de l'Intégration Régionale est
chargée :
> de la proposition et de l'exécution de la
stratégie du Gouvernement en matière d'intégration
régionale ;
> des fonctions d'antenne nationale de la Communauté
Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de l'Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de tous les autres organismes
d'intégration régionale d'une part, et de celle de courroie de
transmission entre leurs organes exécutifs et les Administrations de la
République du Bénin d'autre part ;
> de la réflexion sur les voies et moyens pour
accélérer le processus d'intégration économique
;
> de la définition et de la mise en oeuvre des
actions requises en vue de tirer les avantages liés à
l'appartenance du Bénin aux organismes d'intégration
économique régionale ;
> de l'analyse des répercutions des activités
des différents secteurs de la vie économique sur les actions,
projets et programmes communautaires et vice-versa ;
> de l'animation, avec les autres structures
chargées des questions d'intégration, de la Commission Nationale
d'Intégration Economique dont elle assure le secrétariat
permanent.
1.1.2.4 : La Direction de Suivi et de l'Assistance
aux Entreprises Publiques
La Direction de Suivi et de l'Assistance aux Entreprises
Publiques comprend : le Service des Etudes et vde la Règlementation
(SER) ; le Service de l'Audit (SA) ; le Service du Contrôle de Gestion
(SCG). Outre ces services, la direction dispose d'un secrétariat
Administratif et d'un bureau des Affaires Administratives et
Financières.
La Direction du Suivi et de l'Assistance aux Entreprises
Publiques est chargée :
> d'apprécier l'efficience de la gestion des
entreprises publiques et semi-publiques par rapport aux normes de gestion
arrêtées à l'échelon national ou international ;
> de formuler toutes propositions ou recommandations de
nature à améliorer la gestion administrative, financière
et comptable des Sociétés d'Etat et Offices ;
> d'instituer en rapport avec les ministères et
autorités de tutelle des Entreprises Publiques et Semi-publiques, un
système d'information et de documentation sur la gestion des dites
Entreprises ;
> de faire procéder par les Ministères et
Autorités de tutelle aux redressements et corrections découlant
des résultats de contrôle de gestion ;
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> d'assurer une assistance aux Entreprises Publiques pour
le compte de l'Etat et du Gouvernement ;
> de préparer et d'assurer l'exécution du
programme de privation, en collaboration avec la Commission Technique de
Documentation ;
> d'examiner toutes autres questions en rapport avec la vie
des Entreprises Publiques et Semi-publiques et faire des propositions au
Ministère des Finances et de l'Economie.
1.1.2.5 : La Direction de la Promotion
Economique
La Direction de la Promotion de l'Economie comprend : le
Service des Etudes de l'Environnement et des Entreprises (SEEE) ; le Service de
Règlementation et du suivi des Accords Internationaux (SRSAI) ; le
Service de la Diffusion de l'Information Economique (SDIE). Outre ces services,
la Direction dispose d'un Secrétariat Administratif et d'un bureau des
Affaires Administratives et Financières.
La Direction de la Promotion Economique est chargée
:
> d'analyser l'évolution de l'environnement des
entreprises sur le territoire national et proposer des solutions y relatives
;
> de procéder à l'étude des
doléances formulées par les opérateurs économiques
à l'endroit du Ministère des Finances et de l'Economie et de
formuler des propositions à lui soumettre ;
> de contribuer à la diffusion des décisions
et actions ayant des implications sur l'activité des entreprises ;
> d'appeler l'attention du Ministère des Finances et
de l'Economie sur les faits susceptibles de perturber l'activité
économique ou de ralentir l'investissement privé ;
> d'examiner toutes autres questions relevant du domaine de
la règlementation et de l'information économique et faire des
propositions au Ministère, en accord avec les autres directions
techniques des ministères compétents ;
> d'étudier le contenu des Accords que le
Bénin pourrait être amené à signer dans le cadre de
l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et des conventions ACP-UE et
participer au suivi de leur mise en application en collaboration avec les
ministères concernés.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 15
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
1.1.2.6 : Le Secrétaire Particulier, le
Service Administratif et Financier, le Service Informatique, le
Secrétariat Permanent du Comité National de Politique Economique
et la Cellule de la Veille Economique et Financière
Le Secrétaire Particulier est chargé de
l'enregistrement de la saisie et de l'expédition du courrier
confidentiel ainsi que de toutes taches qui lui sont confiées par la
Direction Générale de l'Economie.
Le Service Administratif et Financier s'occupe de la gestion
du courrier, du personnel, du matériel et des questions
financières de l'ensemble des Directions composants la Direction
Générale de l'Economie.
Le service Informatique est chargé :
> du traitement informatique des données, de la
production des documents statistiques et de la mise en oeuvre de l'exploitation
des applications de la Direction Générale ;
> de l'étude de la conception et de la mise en place
des systèmes informatiques de Direction Générale.
Il travaille en étroite collaboration avec la Direction
de l'Organisation et de l'Informatique du Ministère dans le cadre de
l'étude, de la conception et de la mise en place des systèmes
informatiques de la Direction Générale.
Le Secrétariat Permanent du Comité National de
Politique Economique est chargé :
> du suivi de la collecte, de la centralisation et de la
mise en cohérence des données statistiques devant servir dans le
cadre de la surveillance multilatérale ;
> d'assurer l'élaboration des rapports
périodiques de la surveillance multilatérale ; > d'assurer
l'élaboration des programme pluriannuel de convergences ;
> de la préparation des réunions de
comité et de ses organes.
La Cellule de la Veille Economique et Financière a
essentiellement pour mission :
> d'analyser les politiques économiques,
budgétaires et financières qui sont menées dans
les pays de la sous-région ;
> d'examiner l'évolution de l'environnement national,
régional et international ;
> de mettre en exergue les menaces stratégiques pour le
Bénin ;
> de procéder aux études spécifiques
permettant de proposer des mesures ou des actions
propres à endiguer ces menaces ;
> d'identifier les opportunités qu'offre
l'environnement et de proposer des mesures ou
actions permettant de les saisir.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 16
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
1.2. Activités, environnement et ressources de
fonctionnement
1.2.1. Activités de la Direction
Générale des Affaires Economiques (DGAE) Au sein de
la Direction Générale des Affaires Economiques, se
déroulent plusieurs activités. Les principales questions dont
traite la structure sont:
? L'analyse et la prévision : Elle est assurée par
La Direction de l'Analyse Economique et de la Prévision (DAEP)
? Le suivi et l'assistance aux entreprises semi-publiques et
publiques, assuré par la Direction du Suivi et de l'Assistance aux
Entreprises Publiques.
? La promotion économique qui est prise en charge par la
Direction de la Promotion Economique (DPE).
1.2.2. Environnement de la Direction
Générale des Affaires Economiques
La Direction Générale des Affaires Economiques
(DGAE) évolue dans un environnement où elle en relation avec
plusieurs structures publiques notamment celles qui s'occupent des questions
économiques telle l'Institut Nationale de la Statistique et de l'Analyse
Economiques (INSAE). Elle travaille avec les entreprises publiques et
semi-publiques afin de permettre leur bonne gestion. Elle est aussi une
structure mise en place pour orienter la prise des décisions
économiques du gouvernement.
1.2.3. Ressources de fonctionnement de la Direction
Générale des Affaires
Economiques (DGAE)
La Direction Générale des Affaires Economiques
est une structure publique qui regroupe en son sein des ressources
financières, matérielles et humaines. En effet, pour son
fonctionnement, chaque année, un budget lui est voté. Etant une
structure décentralisée d'un ministère, son budget est
élaboré et décrite dans le budget général de
l'Etat. Ensuite, divers moyens et matérielles sont mis à la
disposition de la dite direction afin les tâches qui lui sont
confiés soient réalisées dans de meilleurs conditions. Il
s'agit par exemple des véhicules pour le transport du personnel ; des
logiciels adaptés à sa mission. Parlant des ressources humaines,
la Direction Générale des Affaires Economiques dispose d'un
personnel qualifié et rompu à la tâche. Les employés
de cette direction sont de diverses qualifications, de diverses
catégories. Ils sont classés en cadres supérieurs, en
cadres moyens et en personnel d'exécution.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 17
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
1.3. Déroulement du stage et travaux
effectués
Au cours du stage, nous avions eu à
bénéficier d'un certains nombres de formations. En effet, la
structure d'accueil nous a donné une formation pratique sur les
disciplines primordiales de réussite d'une vie professionnelle dans
notre domaine de formation universitaire qu'est la statistique et
l'économétrique. Nous avions suivi des formations en droit
administratif et sur des logiciels statistiques tels que le logiciel Eviews.
En droit administratif, la formation s'est accentuée
sur la déontologie qui est l'ensemble des règles qui
régissent une profession. En ce qui concerne le logiciel, nous avions
étudié ses fonctions principales que sont l'estimation et
l'analyse des modèles à partir des tests effectués sur
celui-ci.
1.4. Difficultés rencontrées et
suggestions
Pour réaliser notre étude, nous avons souffert
de quelques difficultés. En effet, dans le domaine des transports au
Bénin on note une carence en données devant servir à une
prompte de sa production du dit secteur. De plus, vu l'effectif des stagiaires
académique dans la structure, cette dernière a du nous
répartir en des groupes de travail qui ne nous a pas réellement
profiter. Étant donnée que, le rapport de stage est
développé toujours dans l'optique d'améliorer une
situation non souhaitable, nous suggérons que, quelque fois une
assistance matérielle et surtout financière soit portée
aux stagiaires au cours de la rédaction du dit document.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 18
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Paragraphe 2: Modèle d'analyse.
Ce paragraphe fait par d'une présentation
générale du secteur des transports au Bénin, de la
méthode de collecte et des variables d'études.
2.1. Présentation du secteur des transports au
Bénin.
Les infrastructures ont été conçues au
Bénin afin de faciliter l'écoulement des produits de rente,
essentiellement le coton, de favoriser le transit des marchandises vers les
pays voisins et enfin de faciliter les échanges entre les villes et les
zones rurales. Le secteur formel des transports contribue pour environ à
hauteur de 9,4 % du PIB, selon les comptes nationaux de l'INSAE. Mais sa
contribution indirecte à la création de valeur ajoutée est
bien plus importante.
Le pays dispose d'un réseau routier d'environ 19 000
kilomètres. Le réseau classé, constitué de
l'ensemble des routes inter-états, des routes nationales et des routes
et pistes reliant les chefs-lieux de départements, représente 6
076 kilomètres. Seuls 1 810 kilomètres sont bitumés, dont
la plupart sont des axes de transit. Le corridor Cotonou-Niamey, long de 1 056
kilomètres, est en concurrence avec le corridor Lomé-Niamey, un
peu plus long. Le coût moyen d'acheminement d'un conteneur à
Niamey est de 2 200 dollars au départ de Cotonou et de 3 160 au
départ de Lomé. Le coût kilométrique est plus faible
au Bénin (2.08 dollars) qu'au Togo (2.56 dollars), et
légèrement inférieur à la moyenne régionale.
Cependant, le réseau des pistes rurales et les liaisons interurbaines
sont insuffisants et de nombreuses zones géographiques restent
enclavées. Le processus entamé de décentralisation
crée une forte demande pour l'amélioration des dessertes
intérieures. L'entretien des pistes rurales est maintenant de la
responsabilité des communes. Dans le cadre du programme de lutte contre
la corruption, les barrages illicites sur les routes (police, gendarmerie,
douanes et même communes) sont en légère diminution.
Le port de Cotonou est le poumon de l'activité
économique du pays. Sa gestion est confiée au Port Autonome de
Cotonou (PAC), mais doit être confié en 2006 à une
société privée regroupant l'ensemble des opérateurs
du port, privés et publics. Les structures publiques totaliseraient 51%
du capital avec une minorité de blocage de 30% pour le Port Autonome de
Cotonou (PAC). La capacité de chargement/déchargement
était initialement d'environ 2.3 millions de tonnes par an. Selon le
Port Autonome de Cotonou (PAC) en 2004, le port a traité 4 millions de
tonnes de marchandises, en baisse de 7% par rapport à l'année
précédente en raison notamment de l'interdiction par le Nigeria
de l'importation de 44 produits. Les équipements actuels sont donc
dépassés. Le port de Cotonou est ainsi l'un des
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 19
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
moins compétitifs de la sous-région.
L'ensablement, l'exiguïté de la plateforme et les
dysfonctionnements dans l'exécution de nombreux services portuaires sont
les principaux problèmes auxquels font face les opérateurs
économiques. La finalisation de la réforme du guichet unique pour
la fin de l'année 2005 devrait permettre de réduire
substantiellement le délai de sortie des marchandises du port.
L'extension du port est programmée, avec notamment la création
d'un port sec en périphérie de Cotonou. La construction d'un
second port est pour l'instant abandonnée par les autorités.
Enfin, le transport fluvial et lagunaire est embryonnaire, alors que des
potentialités existent afin de désenclaver certaines zones et de
développer le tourisme.
Le Bénin dispose d'un aéroport international et
de sept aérodromes. Compte tenu de la configuration géographique
du pays, les liaisons intérieures sont inexistantes. La piste de
l'aéroport international risque à terme d'être trop courte
pour accueillir les gros-porteurs. Un projet de construction d'un nouvel
aéroport au nord de Cotonou est à l'étude, mais ne devrait
pas se concrétiser à court terme. L'Agence Nationale de
l'Aviation Civile (ANAC) et la Direction Nationale de la
Météorologie (DNM) ne sont toujours pas
opérationnelles.
Le Bénin dispose d'une voie ferroviaire unique, de 438
kilomètres vers le Niger. L'Organisation Commune Bénin-Niger
(OCBN), société bi-étatique, est chargée de son
exploitation. Le trafic des marchandises est très faible, en raison
d'une rupture de charge à Parakou, les marchandises devant être
transbordées sur des camions. Ce mode de transport est donc fortement
concurrencé par le transport routier au départ de Cotonou. Les
fortes pressions corporatistes des transporteurs routiers et l'attentisme des
autorités nigériennes freinent l'extension et la
réhabilitation de ce mode de transport dans le corridor sud-nord. La
politique sectorielle des transports, établie en 1996 en étroite
concertation entre l'administration et le secteur privé, avait notamment
pour objectif l'accroissement des ressources par la contribution des usagers au
recouvrement des coûts, le transfert progressif de fonctions
assumées par l'administration au secteur privé,
l'amélioration de la sécurité des biens et des personnes,
et la prise en compte de la protection de l'environnement. Les
réalisations sont restées en deçà des
espérances. Un document d'actualisation de la stratégie devrait
être finalisé début 2006, dont la ligne directrice est de
faire du secteur des transports un axe à part entière de la lutte
contre la pauvreté. Si deux projets pilotes ont pour objectif la
participation des populations au financement de l'entretien des pistes rurales,
la quasi-totalité du financement des infrastructures routières
provient du Fonds Routier (FR) et des partenaires au développement. Le
Fonds Routier, créé en 1996, est doté de la
personnalité morale et de
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 20
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
l'autonomie financière. C'est le seul instrument du
gouvernement en matière de financement de l'entretien du réseau
routier. Les recettes du Fonds Routier proviennent : pour 75% de taxes
affectées calculées comme un pourcentage fixe de plusieurs taxes
perçues en douane au port de Cotonou (TVA sur les importations, taxe de
voirie, taxes sur les hydrocarbures, et taxe de circulation sur les
véhicules) ; pour 15% de ressources propres (péages et taxes sur
pont bascule) ; et pour 10% de subventions de l'État. C'est un Fonds
Routier de première génération car les ressources
transitent par le Trésor public et le secteur privé n'est pas
associé à sa gestion. Le financement de
l'extension/réhabilitation et de l'entretien des infrastructures
routières est défaillant. Les ressources du Fonds Routier sont
utilisées principalement pour l'entretien courant. Les dépenses
de réhabilitation ne sont financées qu'en cas d'excédents
de ressources sur les exercices antérieurs. Les financements
extérieurs viennent en complément pour la construction et la
réhabilitation du réseau routier. Depuis 2003, la situation du
Fonds Routier se dégrade en raison des arriérés de
paiement du Trésor, qui s'élèvent à 1.225 milliard
de francs CFA au titre de l'année 2004, et à 4.45 milliards au
titre du premier semestre 2005. Seulement la moitié du réseau a
pu bénéficier de l'entretien courant en 2003 et 2004. De plus,
les programmes d'investissement sont éparpillés entre
différentes structures (ministère des Travaux publics et des
Transports, de l'Agriculture et du Plan), sans que le Ministère des
Travaux Publics et des Transports (MTPT) ne puissent en assurer la
coordination. La plupart des contrats d'entretien sont conclus avec des Petites
et Moyennes Entreprises (PME) dont les performances sont médiocres du
fait de leur manque d'organisation, de leur faible capacité
financière et du manque de matériels de travaux publics.
2.2. Méthode de collecte
La collecte des données consiste à regrouper
toute la littérature sur les modèles liant les activités
de transports et la croissance économique. A cet effet, les principales
sources ci-après ont été identifiées et
visitées :
? l'Institut Nationale de la Statistique et de l'Analyse
Economique (INSAE), pour les données relatives aux valeurs
ajoutées dans les divers secteurs économiques du Bénin sur
la période 1980 à 2012.
? Les sites internet présentés dans la
référence bibliographique.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 21
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
2.3. Présentation des variables
De la revue des travaux antérieurs ; il ressort que les
différents facteurs déterminants sont : le produit
intérieur brut (PIB) ; les valeurs ajoutées par secteurs ; le
trafic en valeurs ; les investissements publics et privés
effectués dans toute l'économie en générale et
celui du transport en particulier. Mais compte tenu des données
disponibles, toutes les variables ne pourront pas être retenues pour la
construction du modèle. Cependant les variables qui feront dans notre
analyse sont : le produit intérieur brut (PIB) ; les valeurs
ajoutées dans chaque secteur économique ; le trafic en valeurs et
les investissements de l'ensemble de l'économie.
La valeur ajoutée d'un secteur est le principal
indicateur de mesure de sa production. En effet, les secteurs concernés
sont : l'agriculture ; l'industrie ; la construction ; le commerce ; le
transport et les autres services.
Le trafic de marchandise au cours d'une année est
composé des volumes de marchandises en exportation, en importation, en
transit et en circulation interne. Dans l'estimation
économétrique, les données utilisées sont des
séries annuelles et couvrent la période 1980-2012 soit au total
33 observations.
Nous tenons à rappeler ici que, compte tenu des
objectifs de notre étude et du manque de régularité au
niveau des comptages du trafic, toutes ces variables ne pourront pas être
utilisées. Ainsi, notre modèle économétrique
portera sur les séries macroéconomiques que sont : valeur
ajoutée du secteur des transports (VATRA) ;
l'investissement (INV) et l'exportation
(EXP).
En effet, selon la théorie keynésienne, plus
l'investissement augmente, plus la production des biens et services augmente.
Dans ce même contexte, les entreprises seront confrontées à
un problème de déplacement ou de mobilité de leurs
produits au lieu où existe sa demande, d'où une croissance de la
demande de transport. Par conséquent, l'investissement influence la
production dans le secteur des transports. Le trafic exprimé en
quantité de biens transportés est fonction des activités
commerciales notamment de l'exportation et de l'importation des biens et
services ; donc l'exportation et l'importation pourraient expliquées le
trafic. Or dans toute économie, une augmentation des importations
entrainent un déficit commercial qui est un problème crucial en
économie. Ainsi, dans notre étude, nous utiliserons l'exportation
au détriment de l'importation pour expliquer le trafic ; donc pour
expliquer la production dans le secteur des transports.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 22
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Au vue de tous ce qui précède, nous faisons donc
l'hypothèse que les variables VATRA, INV
et EXP vérifient le modèle
linéaire suivant dans lequel les variables INV et
EXP expliquent la variable VATRA, valeur
ajoutée du secteur des transports:
LOG(VATRA)t = á0+ á1LOG(INV)t +
á2LOG(EXP)t +?t où LOG désigne
la
fonction logarithme népérienne.
Le modèle ci-dessus nous permettra de tester la
validité de notre deuxième hypothèse qu'est : La
production du secteur des transports dépend de l'investissement et
d'autres facteurs.
Concernant la première hypothèse qu'est : Le
secteur des transports contribue peu à la croissance économique
comparativement à d'autres secteurs; elle sera testée par une
étude descriptive sur des variables issues des mêmes sources. Ces
variables sont: la valeur ajoutée de chaque secteur économique et
le produit Intérieur Brut (PIB).
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 23
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Chapitre II : Présentation, analyse des
résultats et
implication de politiques économiques.
Dans ce chapitre, nous aurons d'une part à
présenter et analyser les résultats et d'autre part à
formuler des recommandations en vue de correction des dysfonctionnements.
Section 1 : Présentation, analyse des
résultats.
Dans cette section, nous ferons la présentation,
l'analyse descriptive et économétrique des variables.
Paragraphe 1: Présentation et analyse descriptive
des variables.
En vue de réussir l'analyse descriptive, le graphe
n°1 suivant et l'annexe N°1/A (voir annexe N°1) ont
été réalisés. Pour cette étude, les
données sont en milliards de dollars américains.
Graphe n°1 : Etude comparée
des valeurs ajoutées des secteurs
Source : Réalisé à partir des
données
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 24
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Interprétation du graphe N°1:
Toutes les courbes du graphe n°1 sont relativement
croissantes ; donc de 1980 à 2012 la valeur ajoutée de tous les
secteurs économiques au Bénin a connu une augmentation. Cette
croissance n'est pas dans la même proportion pour tous les secteurs.
Il est à noter que sur la période 1980 à
2012, l'économie béninoise est dominée par l'agriculture ;
et que l'agriculture, les services, le commerce, l'industrie, le transport et
la construction sont les secteurs qui contribuent dans l'ordre au
développement économique du Bénin. Donc sur cette
période, le secteur agricole est le principal secteur de croissance
économique. De plus selon le même graphe, le secteur des
transports est le deuxième secteur qui contribue le moins au produit
intérieur brut avec un taux de 6,67% en 1980 et 10,39% en 2012.
Tableau N°1 : Taux de
contribution des transports au PIB.
(Données en milliards de dollars américains)
Années
|
1980
|
1981
|
1982
|
1983
|
1984
|
1985
|
1986
|
1987
|
1988
|
VATRA
|
0.099
|
0.091
|
0.088
|
0.073
|
0.072
|
0.083
|
0.11
|
0.12
|
0.12
|
PIB
|
1.400
|
1.3
|
1.3
|
1.1
|
1.1
|
1
|
1.3
|
1.6
|
1.6
|
Taux
|
7%
|
7%
|
6.7%
|
6.6%
|
6.5%
|
8.3%
|
8.5%
|
7.5%
|
7.5%
|
Années
|
1989
|
1990
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
VATRA
|
0.11
|
0.13
|
0.14
|
0.16
|
0.16
|
0.13
|
0.16
|
0.16
|
0.14
|
PIB
|
1.5
|
1.8
|
1.9
|
2.2
|
2.3
|
1.5
|
2.2
|
2.4
|
2.3
|
Taux
|
7.3%
|
7.2%
|
7.4%
|
7.3%
|
7%
|
8.7%
|
7.3%
|
6.7%
|
6.1%
|
Années
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
VATRA
|
0.15
|
0.15
|
0.16
|
0.18
|
0.2
|
0.28
|
0.31
|
0.33
|
0.37
|
PIB
|
2.5
|
2.5
|
2.4
|
2.5
|
2.8
|
3.6
|
4.1
|
4.4
|
4.7
|
Taux
|
6%
|
6%
|
6.7%
|
7.2%
|
7.1%
|
7.8%
|
7.6%
|
7.5%
|
7.9%
|
Années
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
VATRA
|
0.46
|
0.56
|
0.54
|
0.53
|
0.58
|
0.79
|
PIB
|
5.5
|
6.6
|
6.6
|
6.6
|
7.3
|
7.6
|
Taux
|
8.4%
|
8.5%
|
8.2%
|
8%
|
8%
|
10.1%
|
Source : Comptes nationaux (INSAE).
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 25
Analyse de la contribution du secteur des transports
à la croissance économique au Bénin
Graphe n°2 : Variation du taux de
contribution des transports à l'économie
.11
.10
.09
.08
.07
.06
.05
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
12
Source : Traitement Eviews
Commentaire :
Sur la période de 1980 à 2012, la
contribution du secteur des transports à l'économie varie de 6%
à 10%. La plus forte contribution est obtenue en 2012 (10.1%) et la plus
faible en1997 (6.1%). De plus, la contribution en moyenne sur la période
avoisine 7%. Il faut noter que sur la période de1980 à 2011, elle
a connu une variation insignifiante (7% à 8%) ; c'est seulement entre
2011 et 2012 que la croissance est relativement élevée
comparativement aux autres années (8% à 10.1%). Cette situation
du secteur pourrait s'expliquer par le faible niveau des investissements de
l'économie et particulièrement ceux des transports. Un autre
facteur expliquant ces résultats est aussi le faible niveau du trafic de
marchandises et de personnes.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 26
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Interprétation de l'annexe
N°1/A
En moyenne, la valeur ajoutée du secteur des transports
est de 0,234424 milliard de dollars alors qu'elle est 0,988788 ; 0,498485 et
0,65 milliards de dollars respectivement pour l'agriculture, le commerce et les
services. 50% des valeurs ajoutées des transports sont
inférieures à 0,16 milliards de dollars avec un maximum et un
minimum respectivement de 0,79 et 0,072 milliards de dollars. En Comparant ses
caractéristiques descriptives à celles des autres secteurs, nous
constatons que le transport dispose de faibles caractéristiques pouvant
empêcher sa compétitivité à la croissance
économique béninoise.
Conclusion :
Au vue de tout ce qui précède, nous pouvons dire
que le secteur des transports contribue peu à la croissance
économique au Bénin ; d'où la validation de notre
première hypothèse d'étude.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 27
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Paragraphe 2 : Présentation et analyse
économétrique des
variables.
Dans ce paragraphe, notre étude s'est appesantie sur
l'estimation du modèle. L'estimation des modèles s'est faite par
la Méthode des Moindres Carrés (MCO) sur le logiciel EVIEWS
version 7.1. Aussi, des tests de diagnostic et de validation ont
été nécessaires avant l'interprétation des
résultats au seuil de 5%. Les différentes données sont
présentées en annexe.
2.1. Test de stationnarité de Dickey-Fuller
Augmenté (ADF) et détection
de la relation de cointégration des variables
Tout traitement et analyse d'une série temporelle, doit
débuter par une étude des caractéristiques stochastiques.
Parmi celles-ci on peut citer notamment l'étude de la
stationnarité de la série.
Par définition, une série temporelle est dite
stationnaire si sa moyenne et sa variance sont constantes dans le temps et si
la valeur de la covariance entre deux périodes de temps ne dépend
que de la distance ou de l'écart entre ces deux périodes et non
pas du moment auquel la covariance est calculée. Ainsi le non
stationnarité d'une série se manifeste à travers deux
composantes : la présence de tendance déterministe et/ou de
tendance stochastique.
Il existe plusieurs tests pour détecter la
stationnarité d'une série que sont :
? le test de Dickey-Fuller simple;
? le test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF) ;
? le test de Phillips Perron.
Nous utiliserons le plus utilisé dans les travaux
empiriques, il s'agit du test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF). Mais la
stationnarité peut s'appréhender en première approximation
par l'allure de la fonction d'auto-corrélation et sa
représentation graphique : le corrélogramme.
Le ADF test prend en compte le trend (tendance
déterministe) et la racine unitaire (tendance stochastique). En
conséquence, la lecture des résultats du test se fait en deux
étapes :
? La significativité ou non du modèle
: Elle est appréciée à partir de la
statistique calculée ou la probabilité attachée à
cette statistique (elle est comparée à 5%).
? La présence ou non de racine unitaire :
A cet effet, on teste l'hypothèse nulle Ho
contre l'hypothèse alternative H1.
Ho: présence de racine unitaire
(Processus non stationnaire) H1: Absence de racine unitaire
(Processus stationnaire)
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
La règle de décision est la suivante :
> Si |ADF Test Statistic | <|Critical Value |
alors on accepte Ho : la série
étudiée
est dite non stationnaire.
> Si|ADF Test Statistic | >_ |Critical Value |
alors on accepte H1 : la série
étudiée est dite stationnaire.
Si les séries ne sont pas stationnaires, mais toutes
intégrées du même ordre, nous allons procéder
à un test de cointégration et recourir à une
représentation à correction d'erreur qui fournit des relations
entre les variables à court et long terme.
2.1.1. Test ADF sur les variables en niveau (Test de la
racine unitaire)
Le test en niveau sur les séries est l'étape
primordiale d'étude de la stationnarité. Il est qualifié
du test de Dickey-Fuller Augmenté. Ce test permet de savoir si les
séries sont stationnaires ou intégrées.
Tableau N°2: Présentation des
résultats du test ADF en niveau sur les variables du
modèle
Variables
|
EN NIVEAU
|
P
|
Trend
|
Constante
|
Valeur du test ADF
|
Valeur critique (CV) à 5%
|
Décision
|
LOG(VATRA)
|
0
|
Oui
|
Oui
|
1.354921
|
-2.957110
|
Non stationnaire
|
LOG(INV)
|
0
|
Oui
|
Oui
|
0.012365
|
-2.957110
|
Non stationnaire
|
LOG(EXPORT)
|
0
|
Oui
|
Oui
|
-0.742466
|
-2.957110
|
Non stationnaire
|
Source : Compilation des résultats des tests
d'ADF
Commentaire : Selon le tableau
N°2, au seuil de 5%, l'étude de stationnarité des variables
en niveau est marquée par la présence de trend ou de racine
unitaire. Pour les séries « LOG(VATRA)», « LOG(INV)»
et « LOG(EXPORT) », la valeur absolue de ADF Test Statistic est
inférieure à celle de la valeur critique pour toutes les
variables.
Conclusion : Les trois séries
LOG(VATRA), LOG(INV) et LOG(EXPORT) sont donc des séries non
stationnaires en niveau. Par conséquent, il est nécessaire de les
différencier une fois.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 28
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
2.1.2. Test ADF sur les variables en niveau
différence
première
La non stationnarité des séries nous conduit
à voir si nos variables sont intégrées d'ordre un (1). Le
tableau N°3 ci-dessous présente les résultats des tests de
stationnarité en différence première sur les variables.
Tableau N°3: Présentation
des résultats du test ADF en différence première sur
les variables du modèle
Variables
|
EN NIVEAU
|
P
|
Trend
|
Constante
|
Valeur du test ADF
|
Valeur critique (CV) à 5%
|
Décision
|
LOG(VATRA)
|
0
|
Non
|
Oui
|
-4.220130
|
-2.960411
|
Stationnaire
|
LOG(INV)
|
0
|
Non
|
Oui
|
-6.646264
|
-2.960411
|
Stationnaire
|
LOG(EXPORT)
|
0
|
Non
|
Oui
|
-5.867541
|
-2.960411
|
Stationnaire
|
Source : Compilation des résultats des tests
d'ADF
Commentaire : Selon le tableau
N°3, au seuil de 5%, l'étude de stationnarité des variables
en différence première est marquée par l'absence de trend
ou de racine unitaire. En effet, pour les séries «
LOG(VATRA)», « LOG(INV)» et « LOG(EXPORT) », la valeur
absolue de ADF Test Statistic est supérieure à celle de la valeur
critique pour toutes les variables.
Conclusion : Les différences
premières des trois séries LOG(VATRA), LOG(INV) et LOG(EXPORT)
sont donc stationnaires. Par conséquent, les séries LOG(VATRA),
LOG(INV) et LOG(EXPORT) sont intégrées de même ordre 1.
2.2. Etude de la cointégration des séries
Le concept de cointégration fournit un cadre
théorique de référence pour étudier les situations
d'équilibre et de déséquilibre qui prévalent
respectivement à long et à court terme. Si les variables sont
cointégrées, elles admettent une spécification dynamique
de type correction d'erreur, qui transforme le problème initial de
régression sur les variables non stationnaires. La cointégration
permet d'identifier la relation véritable entre deux variables en
recherchant l'existence d'un vecteur de cointégration et en
éliminant son effet, le cas échéant. Autrement dit, des
séries sont cointégrées s'il existe une relation de long
terme entre elles.
Comme les variables de notre modèle d'études
sont intégrées de même ordre ; donc on pourra tester sa
cointégration. Pour tester la cointégration ou la présence
d'une relation
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 29
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 30
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
d'équilibre de long terme entre les variables, deux
tests de cointégration sont formellement utilisés :
? le test de Engle-Granger (1987) ;
? le test de Johansen (1988).
Mais, dans le cadre de notre étude, nous utiliserons le
test de Johansen dont l'hypothèse du test est le suivant :
H0 : Non cointégration
H1 : Cointégration
Conclusion : D'après l'annexe
N°4, on constate au seuil de 5% que la valeur Max-Eigen Statistic est
inférieure à Critical Value ; donc les variables LOG(VATRA),
LOG(INV) et LOG(EXPORT) ne sont pas cointégrées. Par
conséquent, on ne pourra pas passer au modèle à correction
d'erreur.
2.3. Test de normalité de Jarque Bera sur les
variables du modèle
Le test de normalité de Jarque Bera effectué sur
les variables (Annexe N°1/B) indique que toutes les séries du
modèle sont lognormales mais seulement la variable EXPORT est normale
sur la période de 1980 à 2012. En effet, au seuil de 5%,
l'hypothèse de normalité est vérifiée (Probability
> 0,05) pour les variables LOG(VATRA), LOG(INV), LOG(EXPORT) et EXPORT alors
que Probability < 0,05 pour les variables VATRA et INV.
2.4. Estimation par les Moindres Carrés
Ordinaires des coefficients du modèle Le modèle linéaire
général est de la forme :
LOG(VATRA)t = á0+ á1LOG(INV)t+
á2LOG(EXPORT)t +?t
á0 , á1et á2
sont les paramètres à estimer et ?t est
le terme d'erreur.
Tableau N°4 : Estimation par les
Moindres Carrés Ordinaires des coefficients du modèle
Included observations: 33
|
Variables
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Probabilities
|
C
|
-0.955059
|
0.052944
|
-18.03906
|
0.0000
|
LOG(INV)
|
0.770319
|
0.136858
|
5.628586
|
0.0000
|
LOG(EXPORT)
|
0.211579
|
0.218362
|
0.968938
|
0.3403
|
Source : Extrait l'annexe N°5/A
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 31
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
De l'analyse de l'annexe N°5/A, on en déduit ce qui
suit :
? á1= 0,770319, ce qui signifie que si
l'on augmente l'investissement (INV) de 10% toutes choses
égales par ailleurs ; alors la valeur ajoutée des transports
augmentera de 7,70319%.
? á2= 0,211579 ce qui signifie que si
l'on augmente les exportations (EXPORT) de 10% toutes choses
égales par ailleurs ; alors la valeur ajoutée des transports
augmentera de 2,11579 %.
? R-squared = 0,924672 ; donc 92,4672% des fluctuations de la
valeur ajoutée des transports (VATRA) sont expliquées par
l'investissement (INV) et les exportations (EXPORT).
2.5. Test de validité du modèle
Les résultats de ces tests sont présentés
dans l'annexe N°5/A (page).
? Test de significativité
La probabilité critique associée à la
variable LOG(INV) est inférieur à 5% ou t-Statistic (5.628586)
est supérieur à 1,96 ; donc la variable LOG(INV) a une influence
significative sur la variable LOG(VATRA). Mais par contre, La
probabilité critique associée à la variable LOG(EXPORT)
est supérieur à 5% ou t-Statistic (0.968938) est inférieur
à 1,96 ; donc la variable LOG(EXPORT) n'a aucune influence significative
sur la variable LOG(VATRA).
? Test de significativité globale du
modèle
La probabilité Prob(F-statistic) est inférieure
à 5% ; donc le modèle est globalement significatif.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 32
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Section 2: Implications de politiques
économiques.
Dans le but de remédier au problème de faible
contribution des transports à la croissance économique au
Bénin, nous avons essayé de proposer dans cette partie quelques
recommandations.
Paragraphe1: Recommandation à l'endroit des
pouvoirs publics
Pour permettre une meilleure contribution du secteur des
transports au développement
économique du Bénin, les autorités en charge
des transports doivent :
> augmenter l'investissement global de l'économie;
> mieux gérer le trafic des biens et des personnes
notamment en transport
terrestre en réorganisant les acteurs dans l'objectif
d'augmenter le trafic;
> Augmenter le budget alloué au secteur des transports
;
> Réorganiser l'activité de transport routier de
marchandises et de personnes ;
> construire de nouvelles infrastructures plus
compétitives.
Paragraphe 2 : Recommandations à l'endroit des
entreprises de
transport
Les entreprises de transport sont les véritables
acteurs concernées par le problème actuel. Ainsi, elles doivent
:
> Construire ou renouveler les parcs de véhicules de
transport ;
> Mettre en place une politique de gestion des gares
routières dans les centres
urbains ;
> Construire des parkings pour les véhicules poids
lourds ;
> réduire les prix du transport en vue
d'accroître le trafic des marchandises et des
personnes.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 33
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
CONCLUSION
Le secteur des transports constitue un pilier non
négligeable du développement socio-économique au
Bénin. Ainsi, pour assurer la pérennité de cette fonction,
cela nécessite des infrastructures adaptées. Sans une
représentation théorique du lien
infrastructure-développement, il est impossible de différencier
les effets bruts des effets nets, c'est-à-dire d'isoler les effets d'une
infrastructure particulière parmi l'ensemble de tous les autres facteurs
qui conditionnent le développement socio-économique d'un pays.
Par ailleurs, il ne s'agit pas ici de dire que l'infrastructure de transport
n'intervient en rien dans les dynamiques existantes, mais qu'elle intervient
dans le cadre d'un processus porté à titre principal par les
acteurs productifs. L'enjeu des stratégies d'accompagnement des
transports est alors de réussir à renforcer les logiques de
spécification, en articulant l'infrastructure à ces logiques.
En effet, il convient de dire que notre recherche n'est que le
début d'un long processus dont l'aboutissement est la
spécification d'un modèle permettant de mesurer la contribution
des transports à la croissance économique au Bénin. Ainsi,
le modèle étudié nous a permis d'obtenir des
résultats qu'il convient de souligner :
? Il existe une étroite relation entre le transport et
la croissance économique au Bénin ;
? Le secteur des transports contribue faiblement à la
croissance économique ;
Pour corriger les irrégularités de ce secteur,
seuls des actions et les instruments de correction envisagés pourront
permettre une utilisation optimale de tous les modes de transport ; et pas
uniquement le mode routier, qui génère le plus de nuisances
environnementales. Dans cette optique, une importance doit être
accordée au sous-secteur fluvio-lagunaire qui est encore inexistant dans
la production nationale.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 34
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Références bibliographiques
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études sur la relation entre les investissements dans l'infrastructure
des transports et la croissance économique »
· Bizeray N., Blanquart C., Burmeister A., Colletis-Wahl K.
(1996) « Infrastructures de transport et développement : de l'effet
vers l'interaction ? », Transports n° 377.
· Blanquart et Delaplace (2009), « Livre Blanc :
La politique européenne des transports à l'horizon 2010 : L'heure
des choix », 12 septembre.
· Bonnafous A., 1999, « Les transports et
l'environnement. Vers un nouvel équilibre », CNT, La
Documentation Française.
· Burmeister et Colletis-Wahl (1996), « Transports
urbains et développement durable », OCDE, Annecy. .
· Lenormand (2002), « Transports Urbains durables
: la mise en oeuvre des politiques. Rapport final », OCDE,
février.
· Colletis-Wahl et Meunier (2003), « Transports
Urbains durables : la mise en oeuvre des politiques. Examens nationaux
», OCDE, décembre.
· Fogel (1962) « Des transports sûrs et
durables : une garantie de qualité », CEMT, Paris.
· Gabella-Latreille (1997) « Le transport de
marchandises et l'environnement », OCDE, Paris.
· Didier et Prud'homme (2009) « Investissement public,
amélioration du niveau de vie et croissance: une analyse structurelle et
cliométrique »
· Les comptes nationaux de 1980 à 2012
· llemand S. (1999) « Développement durable et
sciences sociales », Sciences Humaines, mars.
· Plassard (1977): Les autoroutes et le
développement régional», Presses Universitaires de Lyon
· Barro, Romer, Lucas et d'Aschaner (1989) « Relation
entre les dépenses publique et la croissance »
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
ANNEXES
ANNEXE N°1
Annexe N°1/A : Caractéristiques
descriptives des variables
|
AGRICULTURE
|
INDUSTRIE
|
CONSTRUCTION
|
COMMERCE
|
TRANSPORT
|
SERVICES
|
Mean
|
0.988788
|
0.275455
|
0.119061
|
0.498485
|
0.234424
|
0.650000
|
Median
|
0.810000
|
0.220000
|
0.088000
|
0.380000
|
0.160000
|
0.520000
|
Maximum
|
2.500000
|
0.660000
|
0.320000
|
1.200000
|
0.790000
|
1.600000
|
Minimum
|
0.330000
|
0.110000
|
0.033000
|
0.150000
|
0.072000
|
0.210000
|
Std. Dev.
|
0.635328
|
0.170900
|
0.088848
|
0.338278
|
0.183680
|
0.419732
|
Skewness
|
1.104975
|
1.069372
|
1.163780
|
1.074501
|
1.445025
|
1.012473
|
Kurtosis
|
3.017352
|
2.779850
|
2.935931
|
2.754926
|
4.098862
|
2.739920
|
Jarque-Bera
|
6.715747
|
6.356200
|
7.454754
|
6.432618
|
13.14485
|
5.731072
|
Probability
|
0.034809
|
0.041665
|
0.024056
|
0.040103
|
0.001398
|
0.056953
|
Sum
|
32.63000
|
9.090000
|
3.929000
|
16.45000
|
7.736000
|
21.45000
|
Sum Sq. Dev.
|
12.91655
|
0.934618
|
0.252608
|
3.661824
|
1.079622
|
5.637600
|
Observations
|
33
|
33
|
33
|
33
|
33
|
33
|
Source : Résultats d'estimation.
Annexe N°1/B: Test de normalité de Jarque
Bera sur les variables du modèle
|
VATRA
|
INV
|
EXPORT
|
LOG(VATRA)
|
LOG(INV)
|
LOG(EXPORT)
|
Mean
|
0.234424
|
0.581515
|
0.633333
|
-1.689736
|
-0.801843
|
-0.552997
|
Median
|
0.160000
|
0.420000
|
0.590000
|
-1.832581
|
-0.867501
|
-0.527633
|
Maximum
|
0.790000
|
1.600000
|
1.300000
|
-0.235722
|
0.470004
|
0.262364
|
Minimum
|
0.072000
|
0.130000
|
0.220000
|
-2.631089
|
-2.040221
|
-1.514128
|
Std. Dev.
|
0.183680
|
0.450514
|
0.282286
|
0.669470
|
0.718395
|
0.450253
|
Skewness
|
1.445025
|
1.162898
|
0.690342
|
0.647082
|
0.367379
|
-0.062433
|
Kurtosis
|
4.098862
|
2.995127
|
2.560127
|
2.296307
|
2.077973
|
2.279330
|
Jarque-Bera
|
13.14485
|
7.437863
|
2.887191
|
2.983811
|
1.911255
|
0.735565
|
Probability
|
0.001398
|
0.024260
|
0.236077
|
0.224944
|
0.384571
|
0.692268
|
Sum
|
7.736000
|
19.19000
|
20.90000
|
-55.76130
|
-26.46082
|
-18.24889
|
Sum Sq. Dev.
|
1.079622
|
6.494824
|
2.549933
|
14.34209
|
16.51491
|
6.487291
|
Observations
|
33
|
33
|
33
|
33
|
33
|
33
|
Source : Résultats d'estimation.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 35
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 36
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
ANNEXE N°2
Annexe N°2/A : Test ADF sur la variable LOG(VATRA)
en niveau
Null Hypothesis: LOG(VATRA) has a unit root Exogenous:
Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=1)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic 1.354921 0.9984
Test critical values: 1% level -3.653730
5% level -2.957110
10% level -2.617434
*MacKinnon (1996) one-sided p-values. Augmented Dickey-Fuller
Test Equation Dependent Variable: D(LOG(VATRA)) Method: Least Squares
Date: 05/13/14 Time: 15:36
Sample (adjusted): 1981 2012
Included observations: 32 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(VATRA(-1))
|
0.050804
|
0.037496 1.354921
|
0.1856
|
C
|
0.153057
|
0.069046 2.216735
|
0.0344
|
R-squared
|
0.057665
|
Mean dependent var
|
0.064904
|
Adjusted R-squared
|
0.026254
|
S.D. dependent var
|
0.132514
|
S.E. of regression
|
0.130763
|
Akaike info criterion
|
-1.170406
|
Sum squared resid
|
0.512965
|
Schwarz criterion
|
-1.078798
|
Log likelihood
|
20.72650
|
Hannan-Quinn criter.
|
-1.140041
|
F-statistic
|
1.835810
|
Durbin-Watson stat
|
1.663840
|
Prob(F-statistic)
|
0.185559
|
|
|
Source : Résultats d'estimation
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 37
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Annexe N°2/B : Test ADF sur la variable LOG(INV)
en niveau
Null Hypothesis: LOG(INV) has a unit root
Exogenous: Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=1)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic 0.012365 0.9530
Test critical values: 1% level -3.653730
5% level -2.957110
10% level -2.617434
*MacKinnon (1996) one-sided p-values. Augmented Dickey-Fuller
Test Equation Dependent Variable: D(LOG(INV)) Method: Least Squares
Date: 05/13/14 Time: 15:38
Sample (adjusted): 1981 2012
Included observations: 32 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(INV(-1))
|
0.000719
|
0.058150 0.012365
|
0.9902
|
C
|
0.051892
|
0.062959 0.824221
|
0.4163
|
R-squared
|
0.000005
|
Mean dependent var
|
0.051287
|
Adjusted R-squared
|
-0.033328
|
S.D. dependent var
|
0.220419
|
S.E. of regression
|
0.224062
|
Akaike info criterion
|
-0.093328
|
Sum squared resid
|
1.506111
|
Schwarz criterion
|
-0.001720
|
Log likelihood
|
3.493252
|
Hannan-Quinn criter.
|
-0.062963
|
F-statistic
|
0.000153
|
Durbin-Watson stat
|
2.366684
|
Prob(F-statistic)
|
0.990216
|
|
|
Source : Résultats d'estimation.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 38
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Annexe N°2/C : Test ADF sur la variable
LOG(EXPORT) en niveau
Null Hypothesis: LOG(EXPORT) has a unit root Exogenous:
Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=1)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic -0.742466 0.8216
Test critical values: 1% level -3.653730
5% level -2.957110
10% level -2.617434
*MacKinnon (1996) one-sided p-values. Augmented Dickey-Fuller
Test Equation Dependent Variable: D(LOG(EXPORT)) Method: Least Squares
Date: 05/13/14 Time: 15:41
Sample (adjusted): 1981 2012
Included observations: 32 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
LOG(EXPORT(-1))
|
-0.062657
|
0.084390 -0.742466
|
0.4636
|
C
|
-0.009956
|
0.060681 -0.164067
|
0.8708
|
R-squared
|
0.018044
|
Mean dependent var
|
0.026133
|
Adjusted R-squared
|
-0.014688
|
S.D. dependent var
|
0.204005
|
S.E. of regression
|
0.205497
|
Akaike info criterion
|
-0.266306
|
Sum squared resid
|
1.266874
|
Schwarz criterion
|
-0.174698
|
Log likelihood
|
6.260900
|
Hannan-Quinn criter.
|
-0.235941
|
F-statistic
|
0.551256
|
Durbin-Watson stat
|
2.019408
|
Prob(F-statistic)
|
0.463579
|
|
|
Source : Résultats d'estimation.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 39
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
ANNEXE N°3
Annexe N°3/A : Test ADF sur la variable LOG(PIB)
en différence première
Null Hypothesis: D(LOG(VATRA)) has a unit root Exogenous:
Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=1)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic -4.220130 0.0025
Test critical values: 1% level -3.661661
5% level -2.960411
10% level -2.619160
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(LOG(VATRA),2) Method: Least Squares
Date: 05/13/14 Time: 15:56
Sample (adjusted): 1982 2012
Included observations: 31 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
D(LOG(VATRA(-1)))
|
-0.798946
|
0.189318 -4.220130
|
0.0002
|
C
|
0.058249
|
0.025977 2.242313
|
0.0328
|
R-squared
|
0.380468
|
Mean dependent var
|
0.012686
|
Adjusted R-squared
|
0.359104
|
S.D. dependent var
|
0.164325
|
S.E. of regression
|
0.131552
|
Akaike info criterion
|
-1.156493
|
Sum squared resid
|
0.501870
|
Schwarz criterion
|
-1.063977
|
Log likelihood
|
19.92564
|
Hannan-Quinn criter.
|
-1.126335
|
F-statistic
|
17.80950
|
Durbin-Watson stat
|
1.862851
|
Prob(F-statistic)
|
0.000219
|
|
|
Source : Résultats d'estimation.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 40
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Annexe N°3/B : Test ADF sur la variable LOG(VTRA)
en différence première
Null Hypothesis: D(LOG(INV)) has a unit root Exogenous:
Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=1)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic -6.646264 0.0000
Test critical values: 1% level -3.661661
5% level -2.960411
10% level -2.619160
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(LOG(INV),2) Method: Least Squares
Date: 05/13/14 Time: 16:01 Sample (adjusted): 1982 2012
Included observations: 31 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
D(LOG(INV(-1)))
|
-1.195829
|
0.179925 -6.646264
|
0.0000
|
C
|
0.067765
|
0.040752 1.662875
|
0.1071
|
R-squared
|
0.603678
|
Mean dependent var
|
0.004456
|
Adjusted R-squared
|
0.590012
|
S.D. dependent var
|
0.344543
|
S.E. of regression
|
0.220612
|
Akaike info criterion
|
-0.122481
|
Sum squared resid
|
1.411420
|
Schwarz criterion
|
-0.029966
|
Log likelihood
|
3.898463
|
Hannan-Quinn criter.
|
-0.092324
|
F-statistic
|
44.17282
|
Durbin-Watson stat
|
1.966267
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
Source : Résultats d'estimation.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 41
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Annexe N°3/C : Test ADF sur la variable
LOG(EXPORT) en différence première
Null Hypothesis: D(LOG(EXPORT)) has a unit root Exogenous:
Constant
Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=1)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic -5.867541 0.0000
Test critical values: 1% level -3.661661
5% level -2.960411
10% level -2.619160
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(LOG(EXPORT),2) Method: Least Squares
Date: 05/13/14 Time: 16:07
Sample (adjusted): 1982 2012
Included observations: 31 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
D(LOG(EXPORT(-1)))
|
-1.080278
|
0.184111 -5.867541
|
0.0000
|
C
|
0.034058
|
0.037393 0.910804
|
0.3699
|
R-squared
|
0.542789
|
Mean dependent var
|
0.011270
|
Adjusted R-squared
|
0.527023
|
S.D. dependent var
|
0.301092
|
S.E. of regression
|
0.207071
|
Akaike info criterion
|
-0.249167
|
Sum squared resid
|
1.243476
|
Schwarz criterion
|
-0.156652
|
Log likelihood
|
5.862091
|
Hannan-Quinn criter.
|
-0.219010
|
F-statistic
|
34.42803
|
Durbin-Watson stat
|
2.027103
|
Prob(F-statistic)
|
0.000002
|
|
|
Source : Résultats d'estimation.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 42
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
ANNEXE N°4 : Test de Johansen
Date: 05/13/14 Time: 16:12
Sample (adjusted): 1982 2012
Included observations: 31 after adjustments Trend assumption: No
deterministic trend Series: LOG(VATRA) LOG(INV) LOG(EXPORT) Lags interval (in
first differences): 1 to 1
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
Hypothesized
|
|
Trace
|
0.05
|
|
No. of CE(s)
|
Eigenvalue
|
Statistic
|
Critical Value
|
Prob.**
|
None
|
0.433154
|
23.95052
|
24.27596
|
0.0549
|
At most 1
|
0.181939
|
6.352831
|
12.32090
|
0.3943
|
At most 2
|
0.004103
|
0.127470
|
4.129906
|
0.7686
|
Trace test indicates no cointegration at the 0.05 level *
denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis
(1999) p-values
Unrestricted Cointegration Rank Test (Maximum Eigenvalue)
Hypothesized
|
|
Max-Eigen
|
0.05
|
|
No. of CE(s)
|
Eigenvalue
|
Statistic
|
Critical Value
|
Prob.**
|
None
|
0.433154
|
17.59769
|
17.79730
|
0.0535
|
At most 1
|
0.181939
|
6.225361
|
11.22480
|
0.3248
|
At most 2
|
0.004103
|
0.127470
|
4.129906
|
0.7686
|
Max-eigenvalue test indicates no cointegration at the 0.05 level
* denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
Unrestricted Cointegrating Coefficients (normalized by
b'*S11*b=I):
LOG(VATRA) LOG(INV) LOG(EXPORT)
-0.625879
|
-4.595891
|
8.577400
|
-1.525613
|
1.789614
|
0.187037
|
-0.827224
|
2.062652
|
0.110643
|
Unrestricted Adjustment Coefficients (alpha):
D(LOG(VATRA))
|
-0.012426
|
0.046610
|
-0.004602
|
D(LOG(INV))
|
0.065758
|
0.029428
|
-0.010262
|
D(LOG(EXPORT
|
|
|
|
))
|
-0.061613
|
0.002410
|
-0.010039
|
1 Cointegrating Equation(s):
|
Log likelihood
|
56.58881
|
Source : Résultats d'estimation.
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 43
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
ANNEXE N°5 : Estimation par les
Moindres Carrés Ordinaires des coefficients du
modèle
Dependent Variable: LOG(VATRA) Method: Least Squares Date:
05/13/14 Time: 15:15 Sample: 1980 2012
Included observations: 33
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-0.955059
|
0.052944 -18.03906
|
0.0000
|
LOG(INV)
|
0.770319
|
0.136858 5.628586
|
0.0000
|
LOG(EXPORT)
|
0.211579
|
0.218362 0.968938
|
0.3403
|
R-squared
|
0.924672
|
Mean dependent var
|
-1.689736
|
Adjusted R-squared
|
0.919650
|
S.D. dependent var
|
0.669470
|
S.E. of regression
|
0.189769
|
Akaike info criterion
|
-0.399513
|
Sum squared resid
|
1.080366
|
Schwarz criterion
|
-0.263467
|
Log likelihood
|
9.591960
|
Hannan-Quinn criter.
|
-0.353737
|
F-statistic
|
184.1283
|
Durbin-Watson stat
|
0.551029
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
Source : Résultats d'estimation.
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
ANNEXE N°6 : Organigramme de la Direction
Générale des Affaires Economiques
Direction Générale des Affaires
Economiques
Secrétariat Particulier
Service Informatique
Service Administratif et Financier
Comité National de Politique
Economique
Cellule de Veille Economique et
Financière
Direction des Assurances
Direction de l'Analyse Economique et de
la Prévision
Direction de l'Intégration
Régionale
Direction de Suivi et de l'Assistance aux
Entreprises
Direction de la Promotion Economique
Service de la Programmation Economique et
Financière
|
Service des Etudes et Statistique
Service des
Politiques Sectorielles
|
Service des Echanges Commer- ciaux
|
Service des
Affaires
Administratives, Financières, Politiques et
Juridiques
|
|
|
Service du Suivi Budgétaire et
de l'Analyse Conjoncturelle
|
Service du Contrôle de Gestion
|
Service de Règlementation et du suivi des
Accords Internationaux
|
Service de la Règle-mentation et des
Agréments
|
Service de
Contrôle
|
Service de la Coopération, des Etudes, des
Statistiques et de la Formation
Service des Etudes et de
la Règlemen -tation
Service des Etudes de l'Environ nement
et des Entreprise
Service de la Diffusion de l'Information
Economique
Réalisé par HONVOU Gbèdossin
Fortuné & HOUEKPOEHA Adébayo Georges 44
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 45
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Table des matières
DEDICACES iii
Remerciements v
Liste des tableaux et graphiques vi
Listes des sigles et acronymes vii
SOMMAIRE viii
Résumé ix
Mots clés x
Introduction 1
Chapitre I : Cadre théorique et méthodologie de
l'étude 3
Section1 : Cadre théorique de l'étude 3
Paragraphe1 : Problématique, objectifs et
hypothèses de l'étude 3
1.1. Problématique 3
1.2. Objectifs et hypothèses de l'étude 6
Paragraphe 2 : Revue de littérature 7
Section 2 : Méthodologie de l'étude 10
Paragraphe 1 : Présentation de la structure de stage
10
1.1.Historique, objectifs et structure organisationnelle
10
1.1.1. Historique et objectifs de la Direction
Générale des Affaires Economiques 10
1.1.2. Structure de la Direction Générale des
Affaires Economiques 11
1.1.2.1 La Direction de l'Analyse Economique et de la
Prévision 11
1.1.2.2. La Direction des Assurances 12
1.1.2.3. La Direction de l'Intégration Régionale
13
1.1.2.4. La Direction de Suivi et de l'Assistance aux
Entreprises Publiques 13
1.1.2.5. La Direction de la Promotion Economique 14
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 46
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
1.1.2.6. Le Secrétaire Particulier, le Service
Administratif et Financier, le service Informatique Le Secrétariat
Permanent du Comité National de Politique Economique et la
Cellule de la Veille Economique et Financière 15
1.2. Activités, environnement et ressources de
fonctionnement 16
1.2.1. Activités de la Direction Générale
des Affaires Economiques (DGAE) 16
1.2.2. Environnement de la Direction Générale des
Affaires Economiques (DGAE) 16
1.2.3. Ressources de fonctionnement de la Direction
Générale des Affaires Economiques
(DGAE) 16
1.3. Déroulement du stage et travaux effectués
17
1.4. Difficultés rencontrées et suggestions 17
Paragraphe 2 : Modèle d'analyse 18
2.1. Présentation du secteur des transports au
Bénin 18
2.2. Méthode de collecte 20
2.3. Présentation des variables 21
Chapitre II : Présentation, analyse des résultats
et implication de politiques économiques 23
Section 1 : Présentation, analyse des résultats
23
Paragraphe1: Présentation et analyse descriptive des
variables 23
Paragraphe 2 : Présentation et analyse
économétrique des variables 27
2.1. Test de stationnarité de Dickey-Fuller
Augmenté (ADF) et détection de la relation de
cointégration des variables 27
2.1.1. Test ADF sur les variables en niveau (Test de la racine
unitaire) 28
2.1.2. Test ADF sur les variables en niveau différence
première 29
2.2. Etude de la cointégration des séries 29
2.3. Test de normalité de Jarque Bera sur les variables du
modèle 30
2.4. Estimation par les Moindres Carrés Ordinaires des
coefficients du modèle 30
2.5. Test de validité du modèle 31
Section 2: Implications de politiques économiques 32
Paragraphe1: Recommandation à l'endroit des pouvoirs
publics 32
Paragraphe 2 : Recommandations à l'endroit des entreprises
de transport 32
Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné
& HOUEKPOEHA Adébayo Georges 47
Analyse de la contribution du secteur des transports à
la croissance économique au Bénin
Conclusion générale 33
Références bibliographiques 34
ANNEXES 35
Table des matières 45
|