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Politique monétaire et croissance économique en RDC.

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par Armstrong ELIE LWANGO
UCB - Licence 2013
  

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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU
« UCB »
B.P. 285 BUKAVU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

POLITIQUE MONETAIRE ET CROISSANCE
ECONOMIQUE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU

CONGO

Travail de fin d'Etudes présenté pour l'obtention du Diplôme de licencié en Sciences Economiques et de Gestion

Option : Gestion PME

Par Elie LWANGO Armstrong

Directeur: Prof. Kamala KAGHOMA

ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013

Epigraphe

« La monnaie est une unité de compte, réserve de

valeur et intermédiaire des échanges »

Aristote

Dédicace

II

A nos chers parents,

BULAMBO John, pour tous les sacrifices consentis tout au long de nos études et Anastasie BULAMBO, pour toutes ses oeuvres spirituelles et matérielles à notre endroit,

Puissent-ils trouver ici l'expression de notre reconnaissance et gratitude.

Jamais nous ne vous remercierons assez.

ELIE LWANGO Armstrong

III

Remerciements

Qu'ils soient loués notre Père, Eternel Dieu Tout-Puissant, et son fils Jésus-Christ, notre Sauveur, qui nous ont accordé force, courage et endurance pour aller au bout de ce travail,

Une mention spéciale de profonde gratitude est ici exprimée à Monsieur le Professeur Kamala KAGHOMA qui malgré des multiples tâches n'était pas fatigué pour nous encadrer durant tout le temps qu'à pris la réalisation de ce travail ,

Nous remercions aussi du fond de coeur tout le corps scientifique de l'Université Catholique de Bukavu en général et en particulier celui de la Faculté des sciences économiques et de gestion pour tout ce savoir que nous avons, grâce à eux, accumulé ,

Nos remerciements s'adressent également à tous nos frères et soeurs, Jolie, Nelly, Lucie, Bénie, Gemima, Baudouin, Mamy, Noëlla, Samy, Enock, Manassé, Junior, Michel, Belin et Serge ,

Nous disons « Merci ! » également à Monsieur Kilele Pièrre, Kashosi Romeo, Midagu Alain, Akuzwe Kazibure, Madame Kiriza Anne-Marie, Milingita Rocky, Dunia Henry, Mugula Babone, Alimasi Badosa, Pascal Mufungizi, Bunyakiri Prince , des amis et connaissances qui n'ont jamais cessé de nous prodiguer des conseils.

Tous et toutes, recevez l'expression de notre reconnaissance et gratitude pour votre contribution, même modeste, à la réalisation de cette oeuvre.

ELIE LWANGO Armstrong

IV

Sigles et Abréviations

ANAPI : Agence Nationale pour la promotion des investissements

BCC : Banque Centrale du Congo

BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest

CEMAC : Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale

CREDOM : Crédit Domestique

DSCRP : Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté

EXPORT : Exportations de biens et services

GMM : Méthode de moment généralisée

INVPRIV : Investissement privé

MCE : Modèle à correction d'erreur

MASMON : Masse monétaire au sens 2

NEC : Nouvelle école classique

PIB : Produit Intérieur Brut

PIR : Programme Intérimaire Renforcé

PEG : Programme Economique du Gouvernement

RDC : République Démocratique du Congo

RD Congo : République Démocratique du Congo

RESERV : Réserves

St. Louis : Modèle de Saint Louis

TAUDINTER : Taux d'intérêt

TQM : Théorie Quantitative de la Monnaie

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine

VAR : Vecteur Auto Régressif

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INTRODUCTION

L'origine des crises économiques a toujours posé à la théorie économique un véritable défi. Dans les années 1960, la théorie de Keynes produisit des résultats de la récession. Cependant, les années 1970 ont vu apparaitre la stagflation c'est-à-dire la situation où l'économie souffre simultanément d'une croissance économique faible ou nulle et d'une forte inflation c'est-à-dire une croissance rapide des prix. L'incapacité de la théorie de Keynes a permis à la politique monétaire d'être un principal pilier sur les objectifs de la politique économique ; longtemps demeurée au second plan en raison des idées Keynésiennes, qui lui ont donné un simple rôle de complément de la politique budgétaire.

La politique monétaire recouvre l'ensemble d'instruments mis en oeuvre par les autorités monétaires pour atteindre les objectifs intermédiaires qui déterminent, à leur tour, les objectifs finaux. En effet, la politique monétaire n'agit pas directement sur l'activité économique. Elle se fixe des objectifs intermédiaires sur lesquelles ses instruments agissent directement et qui, à leur tour, influencent le comportement des agents. Ces objectifs intermédiaires, permettent d'aboutir aux objectifs finaux entre autres la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix et l'équilibre extérieur (Combes, 2003).

Le choix des objectifs intermédiaires de la politique monétaire fait l'objet d'une controverse entre monétaristes et keynésiens. Le keynésianisme préconise la maîtrise des taux d'intérêt comme meilleur indicateur et conseille une politique discrétionnaire suivant la situation économique c'est-à-dire une politique active qui réagit sur l'équilibre en fonction des informations qui arrivent. Les monétaristes préconisent le contrôle de la masse monétaire considérée comme liée à la conjoncture et plaident pour une politique automatique des normes axées sur une croissance monétaire stable (Cabannes, 1994).

Toutefois, les débats entre les classiques et les keynésiens donnent un bref aperçu sur la nature de la monnaie et expliquent par quels mécanismes la politique monétaire pourrait agir sur la sphère réelle.

Pour la théorie classique, la monnaie est neutre. L'offre de monnaie n'affecte que les variables nominales (prix exprimé en terme monétaire) et pas les variables réelles (quantité et prix relatifs). Si cette vision classique parait plausible pour l'étude des phénomènes de long terme, elle ne permet pas en revanche de comprendre le problème de court terme, notamment les fluctuations économiques de court terme, dans lesquels les variations d'offre de monnaie

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peuvent influencer tout au moins temporairement les variables réelles de l'économie (production, le chômage).

Ainsi, reposant sur une dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire, le modèle classique ne permet pas d'expliquer les fluctuations de l'activité à court terme alors que celles-ci participent à l'explication des mouvements de long terme.

L'évolution de la vitesse de circulation de la monnaie fournit de précieuses indications aussi bien conjoncturelles que structurelles (Le Merrer, 2009). La maitrise de la politique conjoncturelle parait importante en ce sens, elle permet de mesurer des actions à court terme alors que la politique structurelle permet de mesurer des actions à long terme. Lorsque une politique conjoncturelle se prolonge, par exemple la stabilité de la masse monétaire, elle devient structurelle dans le long terme en modifiant durablement le comportement des agents. Le volume de monnaie en circulation pourrait donc être considéré comme responsable de surchauffe en économie ; ce qui suppose une compréhension des mécanismes par lesquels la politique monétaire affecte l'économie.

L'évolution de la monnaie a connu plusieurs perturbations qui ont marqué l'économie de la RD Congo. En effet, la RD Congo a connu de taux de croissance du P11B faible entre 1981 et 1989 situés entre 2,2% et 0,5% alors que le taux de la croissance de la masse monétaire se situait entre 52% et 67%. Après cette période, le pays a enregistré des taux de croissance du P11B négatif entre 1990 et 2001, alors que le taux de croissance de la masse monétaire se situait entre 195,4% et 199,4%. Entre 2002 et 2010, on a observé un taux de croissance de P11B positif pendant que le taux de la croissance de la masse monétaire se situait entre 38,4% à 34,8% (CD-Rom Banque Mondiale, 2013).

Depuis la fin de l'année 2002, les conditions économiques se sont améliorées. Il s'est observé une maitrise de la stabilité des prix, qui est l'objectif final de la politique monétaire de la Banque Centrale du Congo (DSCRP, 2006). Malgré cette stabilité des prix, la question sur le contrôle de la masse monétaire reste encore un problème au niveau de la Banque Centrale. En effet, au cours de la fin de l'année 2002, il s'est observé plusieurs défis sur le fonctionnement de la politique monétaire entre autres :

? La politique monétaire finance le déficit budgétaire (DSCRP, 2006)

? L'inefficacité de la politique monétaire due aux problèmes financiers et structurels (Manegabe, 2006)

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Le présent travail se fixe l'objectif général d'évaluer l'impact sur la croissance économique de la politique monétaire axée sur les agrégats de monnaie et de crédit. Aux termes de la loi n° 005/2002 du 07 mai 2002 portant constitution, organisation et fonctionnement de la Banque Centrale du Congo, la politique monétaire a pour objectif principal d'assurer la stabilité du niveau général des prix, donc assurer la stabilité interne et externe de la monnaie nationale. L'inflation et la déflation constituent d'importants phénomènes économiques qui ont une incidence négative sur l'économie. L'inflation se caractérise essentiellement par une hausse généralisée des prix des biens et services sur une période prolongée, qui conduit à une baisse de la valeur de la monnaie et, par conséquent, du pouvoir d'achat. La déflation caractérise la baisse des prix sur une période prolongée. L'absence de l'inflation et de déflation, conduit de parler de la stabilité des prix.

La constitution de la RD Congo de février 2006, à son article 176, confère à la Banque Centrale du Congo les missions suivantes :

- La garde des fonds publics,

- La sauvegarde et la stabilité monétaire,

- La définition et la mise en oeuvre de la politique monétaire,

- Le contrôle de l'ensemble de l'activité bancaire et de conseil économique et financier

du gouvernement.

Dans la réalisation de ses missions et attributions, la Banque Centrale du Congo est indépendante et jouit de l'autonomie de gestion (Constitution RDC, 2006).

Un certain nombre d'instruments sont à sa disposition pour mener à bien sa politique monétaire et ainsi atteindre son objectif chiffré de stabilité des prix.

On pourrait citer :

- La possibilité d'imposer la constitution des réserves obligatoires des banques commerciales,

- Le fait de prêter ou recevoir à discrétion des fonds dans le cadre d'opérations de facilité permanentes et facilité de découvert en taux directeur,

- Effectuer des opérations d'open market aux conditions de marché « acheter et vendre, mettre en pension des créances et titres négociables en intervenant sur le marché de capitaux » (Banque Centrale du Congo, 2013).

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La politique monétaire étant l'un des principaux piliers de la politique économique, elle contribue à atteindre les objectifs de cette dernière. Si une certaine efficacité lui est reconnue ces derniers temps en ce qui concerne la maîtrise de l'inflation en RD Congo, son impact sur l'activité économique reste l'objet d'un vif débat entre économistes. Ainsi, il y a lieu de se demander dans quelle mesure la politique monétaire influence la croissance économique en RDC.

La politique monétaire ayant l'attribution de répondre aux objectifs finaux de la politique économique, elle aurait utilisé ses instruments (encadrement de crédit, réserves obligatoires et l'intervention sur le marché monétaire) de façon adéquate, tout en stimulant les objectifs intermédiaires (objectifs quantitatifs, de taux d'intérêt, de taux de change), qui servent de canal de transmission à partir duquel la politique monétaire agit sur la croissance économique (Combes, 2000). Eu égard à ce qui précède, il s'observerait que la politique monétaire influencerait la croissance économique en RDC, dans la mesure où les agrégats de monnaie et de crédit ont un impact positif sur l'activité économique.

Ce travail présente un intérêt avéré visant à traiter de la problématique de l'étude et du contexte de la politique monétaire en RD Congo. Il met l'accent sur les fondements théoriques de la politique monétaire, fait un aperçu de la revue de la littérature sur le plan international de même que dans le cas spécifique de la RD Congo. Au niveau macroéconomique, ce travail apporte des critiques, des suggestions qui pourront permettre aux autorités monétaires d'utiliser les objectifs intermédiaires de façon convenable pour l'atteinte des objectifs finaux.

Outre l'introduction et la conclusion, ce travail est articulé en trois chapitres. La revue de la littérature comme premier chapitre, présente deux sections : une première, consistant à ressortir les controverses sur la nature de la monnaie entre les keynésiens et les classiques, les monétaristes, les postkeynésiens et la nouvelle école classique et une seconde visant la rédaction d'une revue empirique. Ensuite, le second chapitre porte sur la méthodologie de travail, présente la spécification du modèle, la description des variables. Enfin, le dernier chapitre fait la présentation et l'interprétation des résultats.

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CHAPITRE I. REVUE DE LA LITERATURE

Cette revue de la littérature est abordée sous deux angles. En premier lieu, on présentera la littérature théorique (section I), et celle empirique dans un second lieu (section II).

I.1 REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE

La revue de la littérature théorique permet de faire ressortir les interprétations des différents courants économiques sur le rôle de la monnaie en économie. Par ailleurs, cette section consiste de présenter les différentes idées soutenues par les courants économiques entre autre l'approche dichotomique classique et intégrationniste de Keynes, au débat entre monétariste, postkeynésiens et en la nouvelle école classique.

I.1 DE L'APPROCHE DICHOTOMIQUE A L'APPROCHE INTERGRATIONNISTE

Les controverses sur la nature de la monnaie se poursuivent depuis des siècles. Pour les classiques, la monnaie est externe au monde de la production. C'est une marchandise particulière dont l'offre est exogène (approche dichotomique). Pour les keynésiens, elle est la contrepartie du crédit qui est indispensable à la production, elle est donc interne; par conséquent son offre est endogène (approche intégrationniste).

L'enjeu n'est pas que de pure théorie parce que la monnaie est un levier de l'action collective pour réguler la macroéconomie. Afin de mieux comprendre ce débat, il convient de revenir sur les fondements des thèses neutralistes de la monnaie.

I.1.1 L'analyse neutraliste ou dichotomie des classiques et des néoclassiques.

La théorie de la neutralité de la monnaie a été confirmée par les économistes classiques qui ont soutenu que la monnaie n'a aucune incidence sur l'économie.

Smith, en 1776, exprime le coeur de la théorie quantitative traditionnelle pour la monnaie métallique. Il affirme que l'or et l'argent ne font pas partie de la richesse des nations et n'ont pas de valeur intrinsèque. La monnaie trouve sa valeur dans la quantité des autres biens, ce qui suppose que la vitesse de circulation de la monnaie est constante. Smith montre que l'or n'a pas d'utilité directe sur l'économie, parce que l'élasticité de la quantité d'or par rapport à son prix est égale à l'unité (Jaudel, 2000).

La théorie quantitative de la monnaie soutient la thèse sur la neutralité de la monnaie. Pour cette théorie, il faut tout faire pour conserver cette neutralité. Autrement dit, il est nécessaire de préserver un rapport entre la quantité de monnaie en circulation et le volume des biens

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échangés. De ce qui précède, la monnaie est donc à la fois moyen de paiement et réserve de valeur.

L'expression de la demande de monnaie est donnée par l'équation quantitative de la monnaie MV+M'V'=PT. Avec M la masse monétaire légale (billets et pièces) en circulation, M' la masse monétaire de crédit (dépôt bancaire), P le prix, T la transaction, V la vitesse de circulation de la monnaie légale et V' la vitesse de circulation de la monnaie de crédit. La vitesse et le volume sont stables (du moins à court terme) et le prix est donc déterminé par la masse monétaire, et par conséquent la masse monétaire n'a d'influence que sur le prix (Fisher, 1922).

La théorie quantitative de la monnaie affirme donc que la monnaie n'a aucun effet sur l'activité économique, dans la mesure où il existe une séparation stricte entre la sphère réelle (consommation, investissement, emploi, production), et la sphère monétaire (les agrégats monétaires). Le fonctionnement distinct de la sphère monétaire et de la sphère réelle fait perdre tout intérêt à une politique voulant jouer sur la masse monétaire pour favoriser la production et l'emploi. La seule conséquence constatée serait une augmentation générale des prix. La politique monétaire est donc incapable d'influencer l'activité économique (Diatkine, 1995).

I.1.2 l'approche intégrationniste de Keynes

Keynes étudie les grandeurs globales (consommation, investissement, revenu, épargne). Pour Keynes, ces variables sont reliées entre elles. L'approche keynésienne est macroéconomique. Keynes est persuadé que la monnaie est active. Selon Keynes, la monnaie répond aux besoins de l'économie réelle.

Dans la théorie générale, Keynes considère l'offre de monnaie comme étant entièrement sous le contrôle de l'autorité monétaire. Keynes montre que l'offre de monnaie est vue comme répondant aux demandes de prêt bancaire par les investisseurs et qu'un pas est fait pour rendre l'offre de monnaie endogène (Boismenu, 1987).

La théorie de Keynes distingue trois motifs de demande de la monnaie. Premièrement, Keynes, parle du motif de transaction qui n'est rien d'autre que le besoin de la monnaie pour la réalisation courante des échanges personnels et professionnels. Ce qui implique une distinction entre le motif revenu (ménage) et motif entreprise (firme). Deuxièmement, Keynes émet sa théorie par le motif de précaution. Par conséquent, il exprime ses idées en montrant

le désir de sécurité en ce qui concerne, en argent, l'équivalent futur d'une certaine proportion de ses ressources totales. En fin, Keynes parle du motif de spéculation, c'est-à-dire le désir de profiter d'une connaissance meilleure que celle du marché de ce que réserve l'avenir (Stoleru, 1970).

En ce qui concerne le motif de transaction et de précaution, Keynes montre que la demande de monnaie notée L1 dépend du revenu Y. Soit la forme L1= uY avec u?0. Ensuite, Keynes explique que la demande de monnaie pour motif de spéculation L2 dépend principalement de la relation entre le taux d'intérêt courant et l'état de la prévision. Soit la forme ci-après L2= vi+L0 avec u?0 qui se justifie par deux raisons :

- Plus le taux d'intérêt est faible, moins on a intérêt à placer d'argent

- Plus le taux d'intérêt augmente, plus on a intérêt à placer d'argent, ce qui incite l'opérateur économique à détenir son épargne sous forme d'encaisse monétaire plutôt que de prendre le risque croissant d'essuyer des moins-values sur les obligations.

I.2 LES DEBATS MONETARISTES, POSTKEYNESIENS ET NOUVELLE ECOLE CLASSIQUE (N.E.C)

La crise des années 1970 présente des particularités inédites dont les effets pervers ont incité à repenser sur le fonctionnement de l'économie. Cette crise a causé une baisse ou une stagnation de la production qui a été accompagné par une hausse de chômage et une chute des prix. Ce phénomène appelé « Stagflation », résistant aux mesures d'inspiration keynésienne, permet aux thèses de Friedman de rencontrer un certain succès. Au niveau de cette section, il sera présenté une controverse qui existe entre les monétaristes dirigés par Friedman et les postkeynésiens au sujet de la nature de la monnaie avant de présenter une revue sur le débat initié par la nouvelle école classique (Ekobena, 2010).

I.2.1 l'approche monétariste

Après les analyses des classiques sur la nature de la monnaie, Friedman a reformulé la théorie quantitative en établissant que la vitesse de circulation n'est plus constante dans le long terme, et sa variation est déterminable à l'aide de l'équation V = Y/Ypg (yp). Cette équation s'explique de la manière suivante, que la circulation monétaire détermine le niveau générale des prix sans exercer une action directe sur le rythme de l'activité économique. A cet effet, Friedman a donné une explication nouvelle des fluctuations de la vitesse autour de sa valeur

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de long terme. Il en résulte que la monnaie agit dans l'économie à partir des comportements stables de demande de monnaie de la part des agents. La politique monétaire est donc l'instrument le plus adapté (Diatkine, 1995).

Les monétaristes soutiennent que l'offre de monnaie est ainsi considérée comme exogène c'est-à-dire la quantité de monnaie disponible dans l'économie est déterminée par des facteurs extérieurs au modèle analysé et que l'offre de monnaie est parfaitement contrôlée par les autorités monétaires. Etant introduite dans l'économie ; elle rencontre la demande de monnaie. L'équilibre du marché de la monnaie s'opère par le mécanisme d'effet d'encaisse réelle et d'effet de richesse c'est-à-dire si la demande globale est insuffisante, le niveau général des prix aura tendance de baisser. Augmentant la valeur réelle des encaisses monétaire (car le pouvoir d'achat va augmenter), les agents convertissent leurs monnaie excédentaire en demande des biens, le prix monte et l'équilibre est atteint. Toute modification de la quantité de monnaie, c'est-à-dire des encaisses effectives, conduit à des réajustements de la composition de leur patrimoine par les agents. On a Y=V.M. avec Y la production nationale, V la vitesse de circulation et M la masse monétaire.

L'accroissement de la quantité de monnaie provoque un accroissement du revenu national. Selon l'ancienne théorie quantitative, la monnaie n'agit que sur le niveau général des prix. Dans la reformulation monétariste, elle peut, à court terme, agir sur le niveau de la production et des quantités. Ce n'est qu'à long terme qu'elle n'affecte que le prix.

Friedman a introduit la notion d'anticipation adaptative pour critiquer la relation entre le taux de chômage et le taux des salaires nominaux. Selon lui, les salariés ne sont pas sensibles aux salaires nominaux mais aux salaires réels. Plus précisément, ils sont préoccupés non par le taux d'inflation actuelle, mais par le taux d'inflation qu'ils anticipent.

Selon la conception de monétarisme, la politique monétaire pourra avoir une efficacité dans le court terme, mais celle-ci est déniée dans le long terme. La monnaie est alors neutre. Cette conception de la neutralité est liée à celle du marché du travail et de chômage c'est-à-dire en période de chômage les demande d'emploi est supérieur à l'offre de d'emploi.

I.2.2 l'approche postkeynésienne

Dans les écrits, Keynes introduit ainsi une demande de monnaie de crédit en fonction des besoins de la production et l'idée que le système bancaire est doté d'une offre de monnaie

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endogène. Cette voie est reprise par les postkeynésiens, telle que Kaldor, Moore, Cottrell, qui, a leur tour, adopteront une attitude radicale (Diatkine, 1995).

Les postkeynésiens montrent que les banques créent de la monnaie en réponse de la demande de crédit de secteur privé. Ce n'est que pour le second temps qu'elles se préoccupent de constituer des réserves supplémentaires nécessaires. Les postkeynésiens considèrent que la théorie du multiplicateur de crédit telle qu'utilisée par les monétaristes est fausse ; car elle suppose que la banque centrale a l'initiative de la création monétaire et les banques secondaires, pour un niveau donné, du taux d'intérêt sur le crédit.

Kaldor explique que la quantité de monnaie est déterminée par la demande seule. Les variations du taux d'intérêt ne peuvent pas réguler l'offre, mais la demande de monnaie, à travers des effets indirects sur l'investissement et le revenu national. Si l'on accepte les conclusions des monétaristes quant à la stabilité de la demande de monnaie et la vitesse de circulation insensible au niveau du taux d'intérêt, il n'en demeure pas moins vrai que la critique essentielle que l'on peut leur faire est que l'offre de monnaie étant endogène, la politique monétaire est inefficace (Kaldor, 1986).

Pour Kaldor, la seule possibilité est une politique du taux d'intérêt qui agit indirectement sur la demande de crédit et de monnaie à travers le niveau de la production, des revenus et non directement par un effet sur le désir de détenir la monnaie.

Les postkeynésiens se sentent plus proche des analyses de Keynes dans le Traité sur la monnaie que dans la théorie générale. Selon eux, le taux d'intérêt à court terme sur le marché monétaire est une variable exogène déterminée par la politique de la banque centrale au niveau de son taux d'escompte. Ainsi, ils évitent les contradictions de l'analyse de Keynes dans la théorie générale, qui aboutissaient à ce que le taux d'intérêt ne pouvait jouer le rôle de variable causale et monétaire car il dépendait du revenu.

1.2.3 La nouvelle école classique

La séparation entre Friedman et les économistes de la nouvelle école classique porte sur la modélisation des anticipations. Friedman prouve sa théorie en montrant que les agents utilisent les anticipations adaptatives.

L'approche de la nouvelle école classique (Sergent, Barro, Prescott, wallace) construit des modèles avec des prix et salaires parfaitement flexibles, ce qui revient à parler de la théorie d'anticipations rationnelles. Ces modèles montrent que si la politique économique est

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anticipée par les agents, elle n'a pas d'effet sur le produit global. Les politiques économiques conjoncturelles restent sans effets sur l'activité réelle dès lors qu'elles sont anticipées par les agents (Le Merrer, 2009).

Les nouveaux keynésiens (Stiglitz, Summer, Mankiw, Romer) ont accepté l'hypothèse d'anticipations rationnelles mais en rejetant la parfaite flexibilité des prix et des salaires. Ils ont identifié les facteurs de rigidité des prix et des salaires. Ils reconnaissent qu'une politique non anticipée sera plus efficace. Cette efficacité joue à la fois en cas de politique de relance mais aussi en cas de politique de lutte contre l'inflation.

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I.2 REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE

Sur le plan empirique, l'impact de la politique monétaire sur la croissance économique fait une présentation des plusieurs études qui se sont effectuées dans les pays développés mais aussi ceux en voie de développement.

Andersen et Carlson (1970) ont développé un modèle connu sous le nom de modèle de St. Louis, exprimant la variation de la dépense totale courante en fonction des variations de l'offre de monnaie et des dépenses publiques.

L'objectif visé par ce modèle était d'une part, de tester l'efficacité relative des politiques monétaire et budgétaire sur l'activité économique, et d'autre part, de fournir un outil de prévision de la demande globale. Le résultat fondamental qui se dégage de leur étude est que l'impact de politique monétaire est plus important, plus rapide et plus prévisible que celui de la politique budgétaire.

Dans une version ultérieure du modèle de St. Louis, une spécification en termes de taux de croissance a été utilisée par Carlson. Avec des données trimestrielles des Etats-Unis sur la période 1953 à 1976, les résultats montrent que les effets de l'offre de monnaie sont significatifs et positifs sur l'activité.

Sarr et Dingui (2000) ont travaillé sur les mécanismes de transmission de la politique monétaire en Côte d'Ivoire en utilisant un modèle Vectoriel Auto Régressif (VAR) avec sept variables (Le taux d'escompte, le taux débiteur réel des banques, masse monétaire, crédit à l'économie, PIB réel, indice des prix à la consommation et l'investissement privé). Les données utilisées dans leur étude sont issues des statistiques monétaires et celles de l'activité réelle sur base annuelle. Les résultats obtenus montrent que les impulsions monétaires sont transmises à la sphère réelle via le taux d'intérêt débiteur des banques. Un choc monétaire de 1% entraîne une augmentation de l'activité réelle de 0,2%. En revanche, une hausse de l'inflation de 1% entraîne une régression de l'activité réelle de 0,01%.

Bernanke et Mihov (1998) ont développé et appliqué une méthodologie basée sur un VAR pour mesurer l'orientation de la politique monétaire. Plus précisément, ils développent une approche VAR semi-structurel qui extrait des informations sur la politique monétaire à partir des données sur les réserves des banques et le taux des fonds fédéraux ; mais laissent les relations entre les variables macroéconomiques dans le système sans restriction.

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L'objectif de cette étude est de mesurer les innovations en matière de politique monétaire et leurs effets macroéconomiques. Ils arrivent à mesurer les chocs de politique monétaire et tirent les conclusions qu'il y a une nouvelle mesure d'innovations stratégiques fondées directement sur des estimations des procédures d'exploitation de la banque centrale.

Koné (2000), dans un travail publié à la BCEAO, analyse, en termes réels et en termes nominaux sur le court terme et le long terme à l'aide d'un modèle à correction d'erreur (M.C.E.), l'efficacité relative des politiques monétaire et budgétaire par leurs actions sur l'activité économique des pays membres de l'UEMOA (Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo). Il obtient les résultats de l'estimation qui montrent qu'à court terme les politiques monétaire et budgétaire influencent l'activité économique. La politique budgétaire, appréhendée par les recettes, est plus efficace que la politique monétaire à court et long terme.

Fouda E (2010), a travaillé sur la politique monétaire et croissance économique en zone CEMAC, il utilise le modèle des données en panel et plus précisément un panel dynamique auquel il applique la méthode de moment généralisés (GMM), car elle permet de contrôler les effets spécifiques individuels et temporels mais aussi au biais de simultanéité, de causalité inverse et de variables omise.

Dans cette étude, Fouda montre que la politique monétaire axée sur le rôle joué par les agrégats nominaux de monnaie et de crédit a une influence négative sur la croissance économique en zone CEMAC. L'inflation quant à elle a une influence négative et non significative sur la croissance économique.

Beck, Levine et Loayza (1999) mènent une étude en données de panel et en coupe instantanée afin d'évaluer les relations empiriques de manière dynamique entre le niveau de développement financier et la croissance économique. Cet article se distingue par l'utilisation des données dynamiques de groupe, qui permettent d'estimer les relations de croissance en utilisant une variable endogène retardée. Ils utilisent les variables instrumentales via l'estimateur des moments généralisés (GMM).

Cette méthode constitue alors une avancée méthodologique et est aujourd'hui utilisée par la plupart des macro-économistes parce qu'elle permet d'apporter des solutions aux problèmes de biais de simultanéité, de causalité inverse et de variables omises. Ils aboutissent à la conclusion que les composantes exogènes du développement de l'intermédiation financière influencent positivement la croissance économique.

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Ondo Ossa (2005) mène une étude sur les pays de la zone CEMAC (le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine, le Tchad), en utilisant un modèle de panel. Pour lui, la politique monétaire a des effets expansionnistes sur l'activité économique contrairement à la politique budgétaire, validant ainsi l'existence d'effets anti-keynésiens en zone CEMAC.

Mallaye (2009) étudie l'impact des réformes monétaires sur la croissance économique en zone CEMAC. Il effectue une régression sur les données de panel en utilisant l'équation de St Louis et arrive à la conclusion qui montre que les réformes monétaires ont des effets mitigés sur la croissance économique. La politique monétaire a généré une dynamique d'inflation au lieu d'une expansion du produit intérieur brut. Ainsi remet-il en cause l'efficacité des réformes monétaires.

Dramani, Diackly et Ndiaye (2007) analysent les mécanismes de transmission de la politique monétaire au secteur réel au Sénégal sur une période allant de 1980 à 2000. Ils utilisent un modèle économique d'ensemble et d'une structure permettant de dériver l'impact direct sur les différentes branches d'activité de la structure économique du pays. Les chocs de politique monétaire ont été appréhendés sous deux angles. Dans un premier temps, la simulation a été faite sous l'optique d'une hausse du taux d'intérêt. La seconde simulation a consisté à mettre en évidence l'effet d'une dépréciation du taux de change sur les agrégats macroéconomiques. Au terme de leur étude, ils concluent en disant que la politique monétaire restrictive se manifeste par une hausse du taux d'intérêt de la BCEAO et se manifeste par une contraction de l'activité économique en général.

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CHAP II : METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Le second chapitre porte sur la méthodologie du travail et présente l'objectif d'étudier les agrégats de monnaie et de crédit afin de comprendre les relations qui existent entre la politique monétaire et la croissance économique. Pour y arriver, on compte faire ressortir les variables exogènes qui influencent le taux de croissance annuel du produit intérieur brut.

C'est ainsi, on va relever l'impact de la politique monétaire sur la croissance économique, en s'inspirant de l'équation de croissance de Barro qui fut utilisée par Beck, Levine et Loayza (1999) et enfin par Fouda (2013), portant sur la politique monétaire et la croissance économique en zone CEMAC : une évaluation empirique en données de panel.

II.1 SPECIFICATION DU MODELE

1. Modèle théorique

Le modèle théorique de cette étude tient compte de la méthode des variables instrumentales, qui consiste à tenir compte de l'endogeneité des certaines variables explicatives. Cette méthode a pour avantage d'intégrer les variables omises mais importantes.

Pour notre étude, le modèle traduit la relation liant la croissance économique à certaines variables explicatives entre autre la masse monétaire, les réserves, les crédits domestiques, les exportations, le taux d'intérêt capté par le taux débiteur réel des banques et l'investissement privé.

La relation entre la variable dépendante et les variables indépendantes s'exprime par l'équation suivante :

Yt- = â0 + âiYt-1 + âiXt +?t pour t=1,..., n et i= 1,..., n

Avec Yt = représente la variable à expliquer

â0 = représente la constante

Yt-1 = Variable explicative endogène

âi = représente les coefficients des variables explicatives

Xt = représente les vecteurs des variables explicatives

?t = le terme d'erreur

15

2 Le modèle empirique

Le présent modèle tient compte de la réalité de la dette, politique économique et du secteur financier de la RD Congo. Ce modèle est spécifié en fonction des enseignements de la littérature théorique et empirique de la Banque Centrale du Congo. En effet, le modèle empirique se présente de la manière suivante :

Dpibt = f (pibt-1, masmon, reserv, credom, export, taudinter, invest, ?t)

Tableau 1: Signes attendus des variables explicatives

VARIABLES

SIGNES ATTENDUS

PIB (-1)

+

MASMON

-

RESERV

-

CREDOM

-

EXPORT

+

TAUDINTER

-

INVEST

+

En se référant aux études faites par les prédécesseurs, on a constaté que les résultats obtenus dépendaient de l'économie d'un pays à un autre pays. C'est ainsi, pour l'étude de Fouda (2010), les variables telles que le Produit intérieur brut de la période précédente, exportations des biens et services et investissement ont présenté l'impact positif sur la croissance économique. Alors que la masse monétaire, réserves, crédits domestiques et taux d'intérêt débiteur réel ont donné l'impact négatif sur la croissance économique.

Dans l'étude de Fouda (2010), on retient souvent la formulation sous forme logarithmique, en considérant que toutes les variables explicatives de la politique monétaire agissent de façon multiplicatrice dans la fonction. C'est ainsi, on n'a pas procéder à une transformation logarithmique des variables, d'une part pour éviter les problèmes liés aux effets de grandeur, et d'autre part pour faciliter les interprétations en terme d'élasticité (Bourbonnais, 2009).

La forme fonctionnelle retenue pour le modèle empirique se présente de cette manière :

Lnpib = â0t + â1lnpibt-1 + â2lnmasmon + â3lnreserv + â4lncredom + â5lnexport + â6lntaudinter + â7lninvest + ?t

Pibt : Produit Intérieur Brut au temps t

16

pibt-1 : Produit Intérieur Brut au temps précédent

masmon : Masse monétaire au sens large

reserv : réserves totales (y compris l'or)

credom : crédit domestique

export : exportation de biens et services

taudinter : taux d'intérêt

invpriv : investissement privé

II.2 DESCRIPTION DES VARIABLES

Les données utilisées dans cette recherche, sont de type série chronologique et couvrent une période allant de 1981 à 2010 soit disant trente observations pour toutes les variables sous études. Les données sont tirées dans le CD-Rom de la Banque Mondiale et des différents rapports de la Banque Centrale du Congo. Les observations manquantes de la série ont été estimées et corrigées par interpolation.

II.2.1 Variable expliquée

Le PIB est une grandeur synthétique qui exprime la richesse créée pendant la période comptable. Il mesure la performance économique de la nation, bien qu'il n'est pas un indicateur du bien-être ni du niveau de vie (Klotz, 1990).

L'évolution économique de la République Démocratique du Congo a été marquée par des ralentissements de l'activité consécutive à un environnement international défavorable. L'évolution de taux de croissance n'est pas du tout stable suite aux perturbations observées dans le secteur monétaire BCC (2009).

Graphique 1 : Evolution de taux de croissance économique en RD Congo

PIBT

100

50

0

-50

-100

-150

AN N EES

17

82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10

Source : élaboré à partir des données tirées de cd-rom de la Banque Mondiale (2013)

Depuis 1981, le taux de croissance économique annuel du produit intérieur brut n'a pas cessé de baisser suite aux différentes perturbations économiques. Le PIB a commencé à baisser avec ampleur en 1989 jusqu'en 2001. Tout au long de cette période, la RD Congo avait enregistré un taux de croissance négatif de 13,5% en 1993, période à laquelle l'inflation était passée à 4 chiffres. C'est vers l'année 2002 que la croissance économique s'établit à 3,5% ; et à 7,8% en 2005.

La situation économique de la République Démocratique du Congo, depuis 1980, peut être résumée en trois périodes :

- De 1981 à 1988, il s'est observé un choc de la demande, causé par la politique budgétaire et politique monétaire restrictive dans le cadre du programme d'ajustement structurel (PAS). Ce qui avait comme conséquence, une légère reprise de l'activité économique et modeste recul de l'inflation (Kalala, 2006).

- De 1989 à 2001, il s'est observé un choc de l'offre causé par de pillage de 1991 et 1993, de la transition chaotique de 1990 à 1997 et l'intervention de la guerre civile de 1996 à 1998. Tous ces événements ont eu pour conséquence l'aggravation de la récession et apparition de l'hyperinflation.

- De 2002 à 2009, le choc de demande ; il s'est observé des programmes de redressement par le programme intérimaire Renforcé (PIR) et le Programme Economique du Gouvernement (PEG). Ce qui a permis une nette amélioration de la

conjoncture économique, il y a eu une relance économique et forte décélération de l'inflation.

II.2.2 Variables explicatives

1 la masse monétaire

La masse monétaire est une mesure de la quantité de monnaie dans un pays ou une zone économique. Ensemble des valeurs susceptibles d'être converties en liquidités ; c'est l'agrégat de monnaie fiduciaire, des dépôts bancaires et de titres de créance négociables, tous susceptibles d'être immédiatement utilisables comme moyen de paiement (Blanchard, 2002).

La masse monétaire a pour indicateur le taux de croissance annuel de la masse monétaire au sens large (M2). Cette variable prend en compte des effets de la politique monétaire à travers l'offre de monnaie sur la croissance économique en RD Congo.

Graphique 2 : Evolution de la masse monétaire

MASMON

ANNEES

12000 10000 8000 6000 4000 2000

0

 

82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10

18

Source : élaboré à partir des données tirées de cd-rom de la Banque Mondiale (2013)

La réforme monétaire est engagée dans un climat de marasme économique qui désarticulait la vie normale de la nation. Depuis 1981, la RD Congo a connue plusieurs réformes au niveau de la monnaie. C'est ainsi, elle a connu une réforme monétaire de 1983, qui a poussé le taux de croissance de la masse monétaire à 1113%. En effet, après 1990, la situation économique s'est considérablement aggravée avec la réforme monétaire d'octobre de 1993, laquelle a suscité le laboratoire de nouveau Zaïre et cela a poussé à la hausse la masse monétaire en 1994 à 6968,90% (Kalala, 2006).

19

20

Depuis le début de l'année 2002, l'évolution du taux de croissance de la masse monétaire a baissé, suite à la création des Programmes d'Ajustement Structurels de la deuxième génération, ce qui a occasionnée une baisse de taux de croissance de la masse monétaire à 29,7% en 2003.

2 les Réserves

Les réserves sont considérées comme un instrument utilisées pour réguler l'offre de monnaie, exercent une influence sur la liquidité bancaire et par conséquent, agissent sur la propension des banques à distribuer des crédits (BCC, 2010).

Les réserves (y compris l'or) ont pour indicateur le taux de croissance annuel du total des réserves (RESERV). Cette variable permet de tenir compte des effets des avoirs intérieurs sur l'évolution de l'activité économique. Les réserves permettent à la banque Centrale de garantir la stabilité interne de la monnaie.

Graphique 3 : Evolution les réserves (y compris l'or)

RESERV

1.4E-109 1.2E-109 1.0E-109 8.0E-108 6.0E-108 4.0E-108 2.0E-108 0.0E-100

 

ANNEES

85 90 95 00 05 10

Source : élaborée à partir des données tirées de cd-rom de la Banque Mondiale (2013)

Depuis 1981, le total des réserves a subi plusieurs variations suites aux différents chocs observés dans l'économie au niveau international et national. En effet, une longue période de la situation financière de la RD Congo est caractérisée par des fortes récessions de total des réserves. En se référant au graphique ci-dessus, on observe que le total des réserves a connu une forte diminution dans les années 90. Ainsi, en 1993 le total des réserves a atteint un montant très minime de 54794300$, période à laquelle la gestion des devises était anarchique et l'hyperinflation s'est observée.

L'accroissement de total des réserves exprimé en milliard de dollars s'est observé en 2009 et 2010. En effet, cet accroissement des réserves est dû par l'expansion des dépôts de la clientèle des banques commerciales et par le processus de bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat (BCC, 2012).

3 le crédit domestique

Le crédit intérieur fourni par le secteur bancaire comprend tous les crédits dans divers secteurs sur une base brute, à l'exception du crédit accordé au gouvernement central, qui est net.

Le crédit domestique fourni par le secteur bancaire dont l'indicateur est le pourcentage du crédit domestique dans le PIB (CREDOM) est une variable qui permet d'apprécier le poids du crédit distribué par le secteur bancaire dans l'évolution du PIB.

Depuis 2000, le crédit domestique est moins stable. L'accélération du rythme de progression de crédit est attribuable au boom économique observé dans le secteur de commerce de gros et détails, de production industrielle et minière et de télécommunication (BCC, 2011).

Graphique 4 : Evolution de crédit domestique

C RED OM

300 250 200 150 100

50

0

 

AN N EES

85 90 95 00 05 10

Source : élaboré à partir des données tirées de cd-rom de la Banque Mondiale (2013).

De 1981 à 2010, l'évolution de crédit domestique enregistre plusieurs variations. En effet, de 1981 à 1983, il s'est observé une augmentation de taux de crédit à 13,4%. Elle a subi une régression de 7,1% en 1984. Après cette période de récession, le crédit domestique a subi sa relève en 1988, période à laquelle la RDC a connu un taux de 9,8%.

21

La RDC a connu un taux de crédit domestique le plus élevé de 25,3% en 1990. Après cette période, le crédit domestique a connu une récession, soit de 1992 à 2010. A travers cette récession, il sied de noter la période de la guerre et de la crise financière qui ont bouleversées l'économie mondiale.

4 Les exportations des biens et services

Les exportations de biens et services comprennent tous les biens, qu'ils soient vendus ou non, sortant définitivement du territoire économique à destination du reste du monde ainsi que tous les services fournis par des unités non résidentes (Klotz, 1990).

Les exportations congolaises se distinguent de celles de la plupart des pays moins avancés en ce qu'elles sont plus diversifiées tant bien en matières premières qu'en produits semi-finis. Cet avantage met la République Démocratique du Congo à l'abri de brusques variations des recettes propres à un seul produit (BCC, 2009).

Graphique : Evolution des exportations des biens et services

EXPORT

70 60 50 40 30 20 10

 

ANNEES

85 90 95 00 05 10

Source : élaboré à partir des données tirées de cd-rom de la Banque Mondiale (2013)

Depuis 1981, les exportations de biens et services ont connu plusieurs variations dans l'économie de la République Démocratique du Congo. Arrivant en 1990, les exportations de biens et services ont atteint un taux de 30%. La progression observée en 1990 n'a pas empêché la baisse des exportations. C'est ainsi, en 1993 les exportations de biens et services

ont baissé à 11%. Depuis 2002, la part des exportations dans le PIB s'est accrue à 19% en 2001, à 65% en 2007 et à 68% en 2010.

5 Le taux d'intérêt

La politique de taux d'intérêt visait en général deux objectifs à savoir, agir indirectement sur le volume global du crédit d'une part et d'autre part sur les mouvements de capitaux avec l'extérieur grâce aux différents taux d'escompte.

Le taux d'intérêt étudié ici est capté par le taux débiteur réel des banques (TAUDINTER). Cette variable permet de capter les impulsions de la politique monétaires sur l'activité économique à travers le canal du taux d'intérêt, car il dépend du taux directeur de la Banque Centrale. La direction du crédit et des marchés financiers de la Banque Centrale du Congo détermine le taux directeur en fonction du taux d'inflation. Étant donné que le taux d'inflation n'a cessé de croitre, les taux d'intérêt ont tendance à suivre cette évolution.

Graphique : Evolution de taux débiteur réel des banques

TAU D IN TER

250

200

150

100

50

0

AN N EES

22

82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10

Source : élaborée à partir des données tirées de cd-rom de la Banque Mondiale (2013) et de rapport de la BCC (2007).

De 1981 à 1989, le taux d'intérêt est resté faible suite à une légère reprise de l'activité économique au pays. La fin de l'année 1990 à 2001, étant considérée comme une période difficile pour le pays ; il s'est observé une forte augmentation du taux d'intérêt et a atteint un taux maximal plus de 200% en 1996.

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Depuis 2002, il s'est observé la maîtrise de l'inflation et cela a permis à la Banque Centrale de diminuer progressivement son taux d'escompte. Il a passé de 24% en 2002 à 8% en 2003, avant de remonter à 22,4% en 2009 et 28,2% en 2010 du fait des tensions inflationnistes et de la crise financière de 2008.

Cependant, étant donné la faible bancarisation de l'économie et le mauvais fonctionnement du système bancaire, la manipulation des taux d'intérêt n'est pas un instrument efficace de régulation de la masse monétaire (BCC, 2010).

6 Investissement privé

La caractéristique de la formation de capital est d'augmenter le patrimoine non financier. La notion de l'investissement comprend principalement l'ensemble des biens durables achetés par le producteur pour être utilisés pendant au moins un an pour leur production.

L'investissement privé dont l'indicateur est le taux de croissance annuel de la formation brute du capital fixe (INVPRIV). C'est une variable clef de la croissance économique puisque c'est par elle que transitent les impulsions de la politique économique pour atteindre la production, elle doit avoir un fort effet positif sur cette dernière.

Graphique : Evolution de l'investissement privé

IN VPR IV

25

20

30

15

10

5

0

ANNEES

82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10

Source : élaboré à partir des données tirées de cd-rom de la Banque Mondiale

En se référant du graphique ci-haut, on remarque que l'investissement privé est moins stable dans les années 1983 à 1989 et cela a permis d'atteindre un taux de 14% en 1988 et 1989. Après cette période, il s'est observé un redressement du taux de l'investissement privé à 2%

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en 1993, période à laquelle la RD Congo avait connu des pillages. Ensuite, en 1998, il eut une baisse de taux d'investissement à 2% pour des raisons de conflits armés (ANAPI, 2003-2012).

Depuis 2002, l'effort d'accumulation brute de capital fixe a été soutenu à un rythme deux fois plus rapide que celui de la croissance économique. Cela fut réalisé grâce à l'accélération induite par l'extension des travaux d'infrastructure dans les secteurs de la construction des routes, mais également des télécommunications, et à la finalisation de certains projets miniers financés par l'investissement direct étranger de quelques grands opérateurs internationaux, notamment dans le sud-est du pays (Kanga, 2012).

25

CHAP III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS Le troisième chapitre met en revue deux grandes sections. Premièrement, on va présenter les résultats du travail et deuxièmement, on va procéder à l'interprétation des résultats.

III.1 PRESENTATION DES RESULTATS

Cette section consiste de présenter les résultats de test stationnarité et de test de cointégration avant de passer à l'estimation.

III.1.1 LE TEST DE STATIONNARITE

Le test de stationnarité permet de vérifier si le processus stochastique est invariant dans la série temporelle (Bourbonnais, 2009). Le test de Fuller Dickey Augmenté permet de vérifier si chacune des variables est stationnaire à savoir le produit intérieur brut (pib), la masse monétaire (masmon), les reserves (reserv), le crédit domestique (credom), les exportations des biens et services (export), le taux d'intérêt (taudinter) et l'investissement privé (invpriv).

Les résultats du test de stationnarité appliqués sur chacune des variables montrent que le crédit domestique et la masse monétaire sont stationnaires en niveau (intégré d'ordre 0). Les autres variables entre autres les pibt-1, reserv, export, invpriv et taudinter ne sont pas stationnaire parce que leurs valeurs empiriques paraissent supérieures au seuil de 5%. A part la masse monétaire et le crédit domestique, toutes les autres variables deviennent stationnaires à la première différence. Etant donné que dans un modèle, on ne doit pas inclure des variables d'ordre d'intégration différente, toutes les autres variables ont été stationnarisées à la seconde différence. La présence d'une racine d'unité pour ces variables justifie le recours de l'application de test de cointégration.

III.1.2 TEST DE COINTEGRATION

Le test de cointégration consiste à traiter de séries chronologiques longues et permet de mettre en évidence des relations de long terme stable entre les séries stationnaires Bourbonnais (2009). Ce test permet d'identifier clairement la véritable relation entre les variables en recherchant l'existence d'un vecteur de cointégration et en éliminant son effet. L'existence de vecteur de cointégration est confirmé si la première valeur du ratio de vraisemblance (likelihoodratio, LR), est supérieur à la valeur théorique du test au seuil de 5% et 1% (Bourbonnais, 1998) cité par Namegabe Byoshi (2006).

Le test de ratio de vraisemblance indique la présence d'une relation de cointégration au seuil de 1%. Le test du modèle rejette l'existence des plusieurs relations de cointégration en faveur d'une seule équation. Les résultats obtenus de ce test conduisent à estimer un modèle à

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correction d'erreur qui décrit la dynamique de court terme de l'impact de la politique monétaire sur la croissance économique en RD Congo.

III.1.3 ESTIMATION DU MODELE A LONG TERME

Cette section consiste à présenter les résultats des différents tests appliqués à l'estimation du modèle de moindre carré ordinaire :

- Pour ce qui concerne le test de normalité des erreurs, le calcul de la statistique de Jarque-Bera montre que les erreurs sont normalement distribué parce que la valeur de Jarque-Bera est inférieur à la valeur tabulée de ÷2(0,05)= 32,671. La probabilité est supérieur à 10% soit 12,0607%, ce qui permet de procéder au test statistique ;

- Pour le test d'hétéroscedasticité des erreurs, l'application du test de White montre que les erreurs sont homoscédastiques, parce que le calcul de la statistique nR2 est inférieur à la valeur tabulée de ÷2(0,05) avec des valeurs respectivement de 22,53642 et 32,671. Ces résultats permettent de conclure qu'on ne rejette pas l'hypothèse nulle ;

- le test d'autocorrélation des erreurs s'est observé lorsque les erreurs sont liées par un processus de reproduction (Bourbonnais, 2009). A cet effet, le test d'autocorrélation des erreurs est effectué par le test Breusch Godfrey. Le résultat obtenu montre que l'hypothèse nulle est acceptée, c'est-à-dire l'absence d'autocorrélation des erreurs est acceptée car la probabilité de F-stat 0,181977 et Obs* R-square 0,065106 est supérieur au seuil fixé de 5% soit 0,05.

III.2 INTERPRETATION DES RESULTATS DE LONG TERME

La présente section consiste à présenter littéralement l'impact de chaque variable explicative sur le produit intérieur brut.

1 la masse monétaire

Les résultats obtenus sur la masse monétaire apparaissent moins importants et font ressortir un lieu négatif et non significatif sur le PIB. Ces résultats viennent contredire les résultats d'Andersen et Carlos (1970), qui ont montré à leur tour que les effets de l'offre de monnaie étaient significatifs et positifs sur l'activité économique aux Etats-Unis. En se référant aux calculs de l'estimation du modèle, on vient d'observer qu'une augmentation du taux de croissance de la masse monétaire d'une unité entraine une diminution du taux de croissance de PIB de 1,42E-12. L'augmentation de la masse monétaire suscité l'augmentation des prix des biens et services donc l'inflation. Chaque fois que l'autorité monétaire voudrait accroitre une quantité de monnaie en circulation, cela a pour conséquence de créer l'inflation. L'augmentation de la masse monétaire dans l'économie augmente la croissance économique

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par l'augmentation des investissements et une grande puissance d'achat. Cependant, il provoque également le taux d'inflation élevé, cette tendance n'est pas souhaitable dans le long terme parce qu'elle érode les gains déjà obtenu.

2 le crédit domestique

S'agissant de la variable crédit domestique noté (CREDOM), on vient de remarquer que ce dernier a un impact négatif et non significatif sur le PIB. On vient de se rendre compte que les résultats obtenus des variables explicatives (masse monétaire et crédit domestique) sont similaires avec ceux obtenus par Fouda (2013) en Zone CEMAC. En effet, ses résultats montrent que les agrégats nominaux de monnaie et de crédit ont un impact négatif et non significatif sur le taux de croissance du PIB. En fin, une diminution de crédit fournit par le secteur bancaire en RD Congo d'une unité entraine une diminution de taux de croissance de PIB de 1,99E-12. Le choc négatif du crédit domestique s'explique par le fait que le taux d'intérêt des banques est largement supérieur. Cela ne permet pas aux entreprises et aux ménages d'accéder aux crédits. L'inconvénient en est qu'il freine les investissements et entraine une diminution de la croissance économique à long terme.

3 le total des réserves

Le total des réserves présente un impact positif et non significatif sur le produit intérieur brut en RD Congo. Une augmentation du total des réserves d'une unité entraine une augmentation du PIB de 3,63E-13 fois cette unité. Le résultat obtenu contraire au signe attendu s'explique par l'impact négatif et non significatif de la masse monétaire. La part de l'augmentation des réserves dans l'économie de la RD Congo suscité l'augmentation du PIB ou de la croissance économique dans le long terme. Chaque fois que l'autorité monétaire possède une quantité suffisante des réserves cela produit un impact positif sur l'activité économique à long terme.

4 les exportations des biens et services

Les exportations des biens et services noté (EXPORT), présente un impact positif et non significatif sur le produit intérieur brut. Une augmentation de la part des exportations des biens et services d'une unité entraine une augmentation du PIB de 7,25E-13 fois cette unité. L'augmentation des exportations des biens et services crée une richesse nationale et favorise la production nationale. Cela se justifie par le fait qu'il y a un retour des devises au pays. Ce qui permet l'augmentation de PIB dans le long terme.

5 les taux d'intérêts

Le résultat du taux d'intérêt débiteur noté (TAUDINTER), présente un impact positif et non significatif sur le produit intérieur brut. Une diminution du taux d'intérêt débiteur d'une unité

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entraine une augmentation de PIB de 4,43E-12. S'agissant du rapport de la BCC 2010, ce dernier a montré que le taux d'intérêt en RD Congo n'a aucune influence sur l'activité économique. Le résultat obtenu vient de contredire le signe attendu et cela montre que le taux d'intérêt a un impact positif mais non significatif sur la sphère réelle en RD Congo. Chaque fois que l'autorité monétaire réduit son taux d'intérêt cela suscite les investisseurs à demander plus les crédits pour financer leurs investissements. Son avantage en est qu'il favorise la production, qui à son tour crée l'emploi et augmente le pouvoir d'achat.

6 le produit intérieur brut de la période précédente

Le résultat du PIBt-1 présente un impact positif et significatif sur le produit intérieur brut. Cette variable se révèle comme la seule variable qui explique significativement le produit intérieur brut en RD Congo. De cet effet, l'augmentation de cette variable d'une unité entraîne une augmentation du PIB de 1.000000 fois cette unité. En fin, le résultat trouvé à ce niveau n'est pas contraire au signe attendu. L'augmentation de produit intérieur brut de la période précédente implique l'augmentation des activités économiques dans le long terme.

7 l'investissement privé

L'investissement privé a un effet négatif et non significatif sur la croissance économique. C'est ainsi, une diminution de la part de l'investissement privé d'une unité, entraine une diminution du PIB de 5,50E-12. Le résultat obtenu à ce niveau est contraire au signe attendu. Pour que la politique monétaire ait un effet positif sur la croissance économique dans ce cas, il fallait qu'elle favorise les investissements notamment par la promotion d'un cadre macroéconomique stable et le maintien de taux d'intérêt à des niveaux susceptibles d'attirer les investissements. La diminution des investissements dans un pays a des effets pervers sur son économie du fait qu'elle diminue la production. Lorsque la production diminue, les entrepreneurs ont tendance à diminuer le nombre des travailleurs ce qui crée le chômage. En plus, la diminution des investissements dans un pays diminue les pouvoir d'achat des agents ce qui implique un ralentissement de l'activité économique à long terme.

III.3 ESTIMATION DU MODELE A COURT TERME

Le modèle à court terme intervient lorsque les séries sont non stationnaires et cointégrées (Bourbonnais, 2009). Le modèle à court terme permet de produire la dynamique d'ajustement vers l'équilibre de long terme.

La théorie postule qu'on peut associer un modèle à court terme à des variables cointégrées en RD Congo. Le théorème de représentation de Engle et Granger démontre que les séries non-

29

stationnaires, plus particulièrement celles qui possèdent une racine unitaire, doivent être représentées sous forme de modèle à correction d'erreur si elles sont cointégrées, c'est-à-dire s'il existe une combinaison linéaire stationnaire entre elles.

Le modèle à court terme a été estimé dans le logiciel eviews 3.1 et se présente de la manière suivante :

D(lpibt) = f30 + f31d(lmasmon) + f32d(lreserv) + f33d(lcredom) + f34d(lexport) + f35d(ltaudinter) + f36d(linvpriv) + f37lpibt(-1)

Les éléments du modèle à correction d'erreur sont présentés de la manière suivante :

D indique le différentiel,

f3i: i allant de 1 à 6 indique les coefficients de court terme

f3i : i allant de 7 à 13 indique les coefficients de long terme

f37: le coefficient de force de rappel vers l'équilibre

f30 indique la constante

l : le logarithme

III.3.1 INTERPRETATION DE L'EQUATION DE COURT TERME

Au vu de ce qui précède, on rappelle qu'un coefficient est significatif ou significativement différent de zéro lorsque la statistique calculé (t-statistic) de student est supérieur à celle tabulée au seuil de n-k degré de liberté (n = nombre d'observation et k = nombre de variables explicatives). Tout ceci étant confirmé par la probabilité critique qui doit être inférieur à 5%.

La régression des modèles à correction d'erreur (MCE) donne les résultats représentés dans le tableau n° 4 aux annexes. La force de rappel servant à mesurer la vitesse d'ajustement de la variable endogène par rapport à son niveau d'équilibre, doit être significativement négative. Contrairement à cela, la formulation du modèle à correction d'erreur ne serait pas bonne (Manegabe, 2006).

Dans le cas de cette étude, le coefficient de force de rappel présente un signe négatif et il est significatif. On suppose que le retour à l'équilibre en cas de déformation de la relation de coïntégration se fait par une action des réserves, crédit domestique, exportations, taux d'intérêt, investissement privé. Le délai moyen du retour est de 2 ans et 1 mois.

30

La statistique de Jarque Bera indique que les erreurs suivent une loi normale parce que sa probabilité s'élève à 60,61% qui est supérieur à la probabilité de 10%.

Le test de Breusch-Godfrey rejette l'hypothèse nulle de l'autocorrelation des erreurs parce que la probabilité de F-stat et obs*R-square est largement supérieur au seuil de 5% soit de 0,05.

Le test de Ramsey porte sur la pertinence de la forme fonctionnelle du modèle. Pour ce qui est de ce dernier, on vient d'utiliser le test RESET qui montre que le résultat de la probabilité critique de coefficient égale à 0,556735. C'est ainsi, nous acceptons l'hypothèse nulle qui stipule que le modèle est donc correctement spécifique.

Pour le test d'hétéroscedasticité des erreurs, l'application du test de White montre que les erreurs sont homoscédastiques, parce que le calcul de la statistique nR2 est inférieur à la valeur tabulée de ÷2(0,05) avec des valeurs respectivement de 13,21350 et 26,95969. Ces résultats permettent de conclure qu'on ne rejette pas l'hypothèse nulle ;

En ce qui concerne l'équation de court terme, on vient de remarquer que toutes les variables explicatives sur la croissance économique n'ont pas été significatives à court terme au seuil de 0,05. C'est ainsi, chaque fois que la politique monétaire en RD Congo était envisagée à court terme, les résultats obtenus n'avaient pas beaucoup d'influences sur la relance de l'activité économique à long terme.

La masse monétaire à court terme présente un impact positif sur l'activité économique mais cet effet est non significatif du fait que la probabilité obtenue est largement supérieur au seuil de 5%. Une augmentation de la masse monétaire d'une unité entraine une diminution de l'activité économique de 0,013941. L'augmentation de la masse monétaire à court terme implique l'inflation à court terme. Ceci favorise l'augmentation de l'activité économique à court terme malheureusement elle déstabilise l'économie dans le long terme.

Les réserves à court terme présentent un impact négatif sur l'activité économique et elles sont non significatives car la probabilité obtenue est supérieur au seuil de 5%. Une diminution des réserves d'une unité entraine une diminution de PIB de 0,051714. Une diminution des reserves dans le court terme influence négativement l'activité économique.

Les résultats obtenus au niveau de crédit domestique montrent que ledit crédit présente un impact positif sur l'activité économique par conséquent, cet effet est non significatif du fait que la probabilité obtenue est largement supérieur au seuil de 5%. Une augmentation de crédit domestique d'une unité entraine une augmentation de PIB de 0,062874. L'augmentation de

31

crédit domestique à court terme favorise les investissements ou la production qui à son tour permet d'accroitre le revenu national.

Les exportations des biens et services présentent un impact positif sur l'activité économique par conséquent elles ont un effet non significatif sur l'activité économique, car la probabilité obtenue supérieur au seuil de 5%. L'augmentation des exportations d'une unité entraine une augmentation de P11B de 0,174837. L'augmentation des exportations des biens et services à court terme crée la richesse nationale. Chaque fois que la RD Congo exporte les biens et services ceci suppose qu'il reporte un gain en termes de croissance économique.

Le taux d'intérêt présente un impact négatif sur l'activité économique par conséquent, il a un effet non significatif sur l'activité économique du fait que la probabilité obtenue est largement supérieur au seuil de 5%. L'augmentation du taux d'intérêt d'une unité entraine une diminution de P11B de 0,047345. L'augmentation de taux d'intérêt à court terme freine la production. Les agents économiques se trouveront face à une difficulté de financer leur production à cause des taux d'intérêt très élevé. Ceci implique un ralentissement de l'activité économique.

Les investissements privés ont un impact négatif sur l'activité économique et ils présentent un effet non significatif sur l'activité économique car sa probabilité est largement supérieure au seuil de 5%. Une diminution des investissements privés d'une unité entraine une diminution de P11B de 0,029064. La diminution des investissements à court terme implique une diminution de la production qui à son tour crée le chômage et un faible pouvoir d'achat. L'activité économique se ralentit à courte période car il y a une récession de la production.

Pour conclure cette partie, l'application de l'équation à court terme vient de montrer que toutes les variables explicatives sous études présentent un effet non significatif sur la croissance économique malgré qu'on ait l'impact positif des certaines variables explicatives sur l'activité économique.

32

CONCLUSION

Tout au long des présentes recherches, on s'est assigné la tâche ardue d'évaluer l'impact sur la croissance économique de la politique monétaire en RD Congo dirigé sur les agrégats de monnaie et de crédit et pour une période allant de 1981 à 2010. Ainsi, dans quelle mesure la politique monétaire influence la croissance économique en RD Congo, on s'est interrogés.

Nous avons, en guise d'hypothèse, proposer que la politique monétaire aurait d'efficacité sur la croissance économique, en ce sens, si elle permettrait d'utiliser ses instruments (encadrement de crédit, réserves obligatoires et l'intervention sur le marché monétaire) de façon adéquate, tout en stimulant les objectifs intermédiaires (objectifs quantitatifs, de taux d'intérêt, de taux de change), qui sont le canal des transmissions à partir duquel la politique monétaire agirait sur la croissance économique. Eu égard à ce qui précède, il s'observerait que la politique monétaire influencerait la croissance économique en RDC, dans la mesure où les agrégats de monnaie et de crédit ont un impact positif sur la croissance économique.

Pour vérifier cette réponse provisoire, on avait utilisé, comme méthodologie de travail, le modèle de moindre carré ordinaire. Ce dernier nous ayant permis une prise en considération du produit intérieur brut comme variable endogène et des masses monétaires, crédit domestique, réserves, taux d'intérêt, l'investissement privé et exportations des biens et services comme des variables exogènes.

Trois chapitres entre en ligne de compte pour le développement de cette analyse. Le premier, intitulé Revue de la littérature, a consisté à présenter une revue de la littérature théorique et empirique. Le second s'est résumé dans la présentation de la Méthodologie du travail. Et enfin le dernier a porté sur l'analyse et l'interprétation des résultats.

Après le calcul du modèle de long terme, on est parvenu à conclure que les agrégats de monnaie et de crédit ont un effet négatif et non significatif sur la croissance économique. Ce qui, a permis de rejeter l'hypothèse provisoire selon laquelle les agrégats de monnaie et de crédit ont un impact positif sur la croissance économique en RDC. A court terme, les variables explicatives telles que la Masse Monétaire, Crédit domestique et Exportations ont influencé positivement l'activité économique malheureusement cet impact positif n'a pas engendré de signification sur le PIB.

On tient à signaler que la recherche portant sur la politique monétaire et croissance économique a rencontrée quatre limites ; entre autre :

33

- on observe, l'absence d'une variable explicative qui est les dettes publiques. Cette absence a été due pour des raisons de l'indisponibilité des données au niveau du cd-rom de la banque mondiale 2013 et de rapport annuel de la banque centrale du Congo ;

- Le modèle spécifique du travail était une matrice irrégulière. Lors du test de cointégration, on a été obligé de supprimer une variable explicative qui a permis l'obtention d'une équation à correction d'erreur à 1% ;

- Pour l'autocorrelation des erreurs du modèle de long terme, Le test de Breusch Godfrey s'est effectué en prenant en compte 7 retards pour qu'il y ait l'absence d'autocorrelation des erreurs dans le modèle ;

- Les éléments indisponibles observés dans la série des données, surtout en période des guerres ont été corrigés par une méthode d'interpolation.

Vu, de la prédominance de l'économie ouverte dans le monde, la Banque Centrale du Congo poursuit l'objectif principal de la stabilité des prix. Il s'agit de la stabilité interne qui concerne le plein emploi, la croissance économique, l'inflation et la stabilité externe quant à lui concerne la balance de paiement. Ensuite, la situation économique de la recherche de la politique monétaire et croissance économique en RD Congo présente des différentes spécificités.

La maitrise de la politique budgétaire est un atout pour permettre la stabilité de la politique monétaire en RD Congo. Le DSCRP, 2006 a soulevé cette problématique tout en montrant que le déficit de la politique budgétaire était financé par la création monétaire. Cette stratégie mise par le gouvernement avait pour conséquence de crée l'inflation au pays. Il s'avère important de tenir compte de l'emprunt au déficit budgétaire que de financer ce dernier par la politique monétaire.

L'économie de la RD Congo a connu plusieurs chocs monétaires qui a leur tour ont influencé négativement la masse monétaire au sens 2. C'est ainsi, dans le cadre de maintenir l'objectif de la BCC, qui est la stabilité interne et externe de la monnaie nationale, nous suggérions à la BCC de prendre compte d'une politique monétaire qui n'est pas trop restrictive. Cette dernière permettra à la Banque Centrale de diminuer la quantité de la monnaie en circulation afin de maintenir l'équilibre des prix. L'avantage de cette politique en eux qu'elle suscitera les investisseurs à investir en RD Congo parce que les prix seront sous contrôle des actions de la Banque Centrale du Congo.

Le taux d'intérêt présente un impact négatif et non significatif sur l'activité économique de la RD Congo. Cette influence négative sur le PIB ralentie le système financier à se développer.

34

Pour remédier à cette situation, nous suggérons que la transmission du taux directeur de la BCC sur les autres taux tel que le taux prêteur puisse s'effectuer tout en diminuant la forte dollarisation de l'économie en RD Congo.

Les exportations des biens et services posent un problème en RDC ; parce qu'on remarque la sortie des devises. Les calculs précédents, ont montré que les exportations représentaient un impact positif mais non significatif sur le PIB. A cet effet, pour éviter la sortie de devise, la Banque centrale du Congo et le gouvernement devraient mettre en oeuvre une politique de promouvoir les exportations et de limiter les importations. De ce qui précède, la RD Congo devrait mettre un accent plus particulier sur la promotion des entreprise et des industries afin d'être compétitive sur le marché.

Dans le cadre d'influencer positivement les investissements privés à long terme, la Banque Centrale du Congo et le Gouvernement devrait se doter un instrument d'épargne de long terme afin d'assurer une symétrie des échéances entre les prêts et les dépôts qui a leur tour donneront un certain degré de confiance aux banques commerciales de financer de gros investissements. Ensuite, dans le cadre de favoriser l'existence des investissements privé, la Banque Centrale devrait créer des prêts syndiqués au Pays, un marché financier, un marché monétaire qui ne se limite pas au bon de trésor de la BCC et avantager les prêts interbancaire.

Dans le cadre de crédit domestique la Banque Centrale du Congo devrait réduire son taux d'intérêt directeur qui a son tour permettra aux banques commerciales d'accorder aux entreprises des crédits aux agents économique avec un taux d'intérêt inférieur au taux du marché. Dans la bonne intention de facilité le crédit aux secteurs privé, la Banque Centrale devrait créer une puissante institution semi-publique qui serait chargée de distribuer des crédits aux particuliers et aux entreprises afin de permettre l'accessibilité de crédit au secteur privé.

Pour clore ce travail, nous n'allons pas nous valoriser que nous avons épuisé l'entièreté de cette recherche. Assurément, nous nous laissons ouvert à des remarques et à des suggestions qui permettraient de rendre plus efficace le sujet de la politique monétaire sur la croissance économique en RDC.

35

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12 Le Merrer, P., (2013), « les débats actuels en économie monétaire », in les journées économique, Lyon, p. 1-69

13 Mallaye, D., (2009), « Réformes monétaires et croissance économique en zone CEMAC », Munich Personal RePec Archive paper n°19621, Decembre 2009.

14 Ondo Ossa, A., (2005), « Effets anti-keynésiens et Ajustement (le cas de la zone CEMAC) », Economie et Gestion, n° spécial

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1 Ekobena, F., (2010), politique monétaire et croissance économique en zone CEMAC, une évaluation empirique en données en panel, université de Yaoundé II, inédit.

2 Manegabe, C., (2006), Efficacité de la politique monétaire en République Démocratique du Congo, UCB, inédit.

37

Rapports et autres documents

1 Banque Centrale du Congo, l'institut d'émission, 2013

2 Banque Centrale du Congo, rapport sur la politique monétaire en 2012

3 Constitution de la RD Congo, 2006

4 Rapport annuel de la Banque Centrale du Congo, 2007

5 Rapport annuel de la Banque Centrale du Congo, 2008

6 Rapport annuel de la Banque Centrale du Congo, 2009

7 Rapport annuel de la Banque Centrale du Congo, 2010 9 Statut de la Banque Centrale du Congo.

38

Tableau 2 : les résultats du test de stationnarité

Variables

Val empirique

Val théo à 5%

Avec constante

Avec tendance

conclusion

Masmon

-1,977820

-1,9535

NON

NON

I(0)

d1(masmon)

-3,564043

-2,9705

OUI

OUI

I(1)

d2(masmon)

-5,631016

-3,5796

OUI

OUI

I(2)

 

Credom

-2,068686

-1,9535

NON

NON

I(0)

d1(credom)

-4,121654

-3,5867

OUI

NON

I(1)

d2(credom)

-7,514816

-3,5943

OUI

OUI

I(2)

 

Pibt

-0,577797

-1,9535

NON

NON

 

d1(pibt)

-3,969763

-3,5867

OUI

OUI

I(1)

d2(pibt)

-6,735622

-3,5943

OUI

OUI

I(2)

 

Export

1,758851

-1,9535

NON

NON

 

d1(export)

-5,28491

3,5867

OUI

OUI

I(1)

d2(export)

-9,722200

3,5943

OUI

OUI

I(2)

 

Invpriv

0,863246

-1,9535

NON

NON

 

d1(invpriv)

-4,220912

-3,5867

OUI

OUI

I(1)

d2(invpriv)

-4,414191

-3,5943

OUI

OUI

I(2)

 

Reserv

0,567049

-1,9535

NON

NON

 

d1(reserv)

-1,192873

-3,5867

OUI

OUI

I(1)

d2(reserv)

-4,247260

-3,5943

OUI

OUI

I(2)

 

Taudinter

-1,519821

-1,9535

NON

NON

 

d1 (taudinter)

-3,996392

-3,5867

OUI

OUI

I(1)

d2 (taudinter)

-3,326888

-3,5943

OUI

OUI

I(2)

Source : les résultats obtenus par le logiciel Eviews 3.1

Tableau 3 : Les résultats du test de cointégration de Johansen.

Ratio de

vraisemblance

Valeur critique à 5%

Valeur critique à 1%

Hypothèse du nbre de vecteurs d'EC

140,8904

114,90

124,75

Aucun**

85,16738

87,31

96,58

Au moins 1

58,27821

62,99

70,05

Au moins 2

32,33154

42,44

48,45

Au moins 3

16,560388

25,32

30,45

Au moins 4

5,270747

12,25

16,26

Au moins 5

*(**) indique le rejet de l'hypothèse nulle au seuil de 5%

Le test LR indique l'existence d'une équation de cointégration CE à 1%

Source : les résultats obtenus par le logiciel Eviews 3.1

Annexe 1 : Résultats d'estimation du modèle

Dependent Variable: LOG(PIBT) Method: Least Squares Date: 11/18/13 Time: 09:15 Sample: 1981 2010

Included observations: 30

ii

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

C

2.84E-09

1.64E-10 17.31587

0.0000

LOG(PIBT-1)

1.000000

1.03E-11 9.69E+10

0.0000

LOG(MASMON)

-1.42E-12

1.37E-12 -1.037137

0.3109

LOG(RESERV)

3.63E-13

2.28E-12 0.158984

0.8751

LOG(CREDOM)

-1.99E-12

1.87E-12 -1.065039

0.2984

LOG(EXPORT)

7.25E-13

3.91E-12 0.185471

0.8546

LOG(TAUDINTER)

4.43E-12

2.32E-12 1.909173

0.0694

LOG(INVPRIV)

-5.50E-12

2.96E-12 -1.854203

0.0772

R-squared

1.000000

Mean dependent var

22.77860

Adjusted R-squared

1.000000

S.D. dependent var

0.322706

S.E. of regression

7.03E-12

Akaike info criterion

-48.30043

Sum squared resid

1.09E-21

Schwarz criterion

-47.92677

Log likelihood

732.5064

F-statistic

8.73E+21

Durbin-Watson stat

0.891198

Prob(F-statistic)

0.000000

10

8

6

4

2

0

Annexe 2 Test de normalité des erreurs

Series: Residuals

Sample 1981 2010

Observations 30

Mean 1.30E-14

Median -2.50E-12

Maximum 1.68E-11

Minimum -8.21E-12

Std. Dev. 6.12E-12

Skewness 0.919379

Kurtosis 3.057589

Jarque-Bera 4.230436

Probability 0.120607

iii

-10E-11 -81E-28 10E-11

Annexe 3 : Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:

F-statistic 1.706831 Probability 0.181977

Obs*R-squared 13.30098 Probability 0.065106

Test Equation:

Dependent Variable: RESID Method: Least Squares

Std. Error t-Statistic Prob.

1.82E-10 0.729937 0.4767

1.10E-11 -0.866757 0.3997

1.33E-12 -0.371644 0.7154

2.16E-12 -0.703121 0.4927

2.07E-12 1.086670 0.2943

4.28E-12 0.303197 0.7659

2.84E-12 -0.232569 0.8192

3.06E-12 0.883622 0.3908

0.264004 2.987751 0.0092

0.330640 -1.211336 0.2445

0.412063 0.436701 0.6685

0.362177 -0.435232 0.6696

0.347351 -0.418201 0.6817

0.327448 -0.485063 0.6346

0.346184 -0.153287 0.8802

Mean dependent var 1.30E-14

S.D. dependent var 6.12E-12

Akaike info criterion -48.41961

Schwarz criterion -47.71901

F-statistic 0.853406

Prob(F-statistic) 0.614077

Date: 02/07/14 Time: 17:31

 

Variable

Coefficient

C

1.33E-10

LOG(PIBT-1)

-9.54E-12

LOG(MASMON)

-4.95E-13

LOG(RESERV)

-1.52E-12

LOG(CREDOM)

2.25E-12

LOG(EXPORT)

1.30E-12

LOG(TAUDINTER)

-6.61E-13

LOG(INVPRIV)

2.70E-12

RESID(-1)

0.788780

RESID(-2)

-0.400516

RESID(-3)

0.179948

RESID(-4)

-0.157631

RESID(-5)

-0.145263

RESID(-6)

-0.158833

RESID(-7)

-0.053065

R-squared

0.443366

Adjusted R-squared

-0.076159

S.E. of regression

6.35E-12

Sum squared resid

6.05E-22

Log likelihood

741.2942

Durbin-Watson stat

1.590158

iv

V

Annexe 4 : Equation à court terme

Dependent Variable: D(LOG(PIBT))

Method: Least Squares

Date: 12/02/15 Time: 09:16

Sample(adjusted): 1982 2010

Included observations: 29 after adjusting endpoints

Variable

Coefficien

t

Std. Error t-Statistic

Prob.

C

2.758128

2.625610 1.050471

0.3054

D(LOG(MASMON))

0.013941

0.028807 0.483953

0.6334

D(LOG(RESERV))

-0.051714

0.052362 -0.987614

0.3346

D(LOG(CREDOM))

0.062874

0.041733 1.506592

0.1468

D(LOG(EXPORT))

0.174837

0.129821 1.346758

0.1924

D(LOG(TAUDINTER))

-0.047345

0.049824 -0.950240

0.3528

D(LOG(INVPRIV))

-0.029064

0.073272 -0.396655

0.6956

LOG(PIBT(-1))

-0.121133

0.115450 -1.049224

0.0160

R-squared

0.867607

Mean dependent var

0.001533

Adjusted R-squared

0.856809

S.D. dependent var

0.182290

S.E. of regression

0.167389

Akaike info criterion

-0.508045

Sum squared resid

0.588399

Schwarz criterion

-0.130860

Log likelihood

15.36665

F-statistic

1.743882

Durbin-Watson stat

1.859080

Prob(F-statistic)

0.152799

Annexe 5 : Test de normalités des erreurs à court terme

8 6 4 2 0

 

Series: Residuals

Sample 1982 2010

Observations 29

Mean 2.56E-16

Median -0.000378

Maximum 0.250436

Minimum -0.371484

Std. Dev. 0.144963

Skewness -0.453952

Kurtosis 2.935001

Jarque-Bera 1.001122

Probability 0.606190

-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0.0 0.1 0.2 0.3

Annexe 6 : Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:

F-statistic 0.013548 Probability 0.986553

Obs*R-squared 0.041297 Probability 0.979563

Test Equation:

Dependent Variable: RESID Method: Least Squares

vi

Date: 12/02/15 Time: 10:20

 

Variable

Coefficient

C

0.302386

D(LOG(MASMON))

-0.001225

D(LOG(RESERV))

-0.001239

D(LOG(CREDOM))

-0.000360

D(LOG(EXPORT))

-0.012270

D(LOG(TAUDINTER)

0.003650

)

 

D(LOG(INVPRIV))

0.001470

LOG(PIBT(-1))

-0.013208

RESID(-1)

0.036501

RESID(-2)

0.055306

R-squared

0.001424

Adjusted R-squared

-0.471586

S.E. of regression

0.175853

Sum squared resid

0.587561

Log likelihood

15.38732

Durbin-Watson stat

1.874748

Std. Error t-Statistic Prob.

3.522510 0.085844 0.9325 0.032744 -0.037400 0.9706 0.055869 -0.022176 0.9825 0.043904 -0.008206 0.9935 0.155434 -0.078942 0.9379 0.062824 0.058096 0.9543

0.085495 0.017192 0.9865 0.154577 -0.085445 0.9328 0.364647 0.100099 0.9213 0.343819 0.160859 0.8739

Mean dependent var 2.55E-16

S.D. dependent var 0.144963

Akaike info criterion -0.371539

Schwarz criterion 0.099942

F-statistic 0.003011

Prob(F-statistic) 1.000000

Annexe7 : White Heteroskedasticity Test:

F-statistic 13.21350 Probability 0.000010

Obs*R-squared 26.95969 Probability 0.019487

Test Equation:

Dependent Variable: RESID^2 Method: Least Squares

Date: 12/02/15 Time: 10:22 Sample: 1982 2010

Included observations: 29

Variable Coefficie

nt

Std. Error t-Statistic Prob.

C 7.888492 12.95527 0.608902 0.5523

D(LOG(MASMON)) 0.000422 0.002211 0.191047 0.8512

(D(LOG(MASMON)))^2 - 0.000996 -0.380810 0.7091
0.000379

D(LOG(RESERV)) 0.007934 0.005576 1.422738 0.1767

(D(LOG(RESERV)))^2 0.002320 0.003067 0.756604 0.4618

D(LOG(CREDOM)) - 0.003542 -0.749451 0.4660
0.002654

(D(LOG(CREDOM)))^2 0.022426 0.002384 9.408280 0.0000

VII

D(LOG(EXPORT)) 0.001102

(D(LOG(EXPORT)))^2 -

0.015708

D(LOG(TAUDINTER)) 0.020564

(D(LOG(TAUDINTER))) -

^2

0.001939

D(LOG(INVPRIV))

-

 

0.014265

(D(LOG(INVPRIV)))^2

0.011319

LOG(PIBT(-1))

-

 

0.707875

(LOG(PIBT(-1)))^2

0.015872

R-squared

0.929644

Adjusted R-squared

0.859289

S.E. of regression

0.010775

Sum squared resid

0.001625

Log likelihood

100.7967

Durbin-Watson stat

1.558022

0.020883 -0.752189 0.4644

0.012307 0.089512 0.9299

0.004111 5.002502 0.0002

0.003300 -0.587639 0.5661

0.005826 -2.448737 0.0281

0.005377 2.105028 0.0538

1.139409 -0.621265 0.5444

0.025050 0.633599 0.5366

Mean dependent var 0.020290

S.D. dependent var 0.028723

Akaike info criterion -5.917017

Schwarz criterion -5.209795

F-statistic 13.21350

Prob(F-statistic) 0.000010

iv

Annexe : Données utilisées dans l'estimation du modèle

PIBt

PIBt-1

MASMON

RESERV

CREDOM

EXPORT

TAUDINTER %

INVPRIV

1

12537821040

14394927493

6519666940.8

293853319

1216168640.88

1755294945.6

12

1379160314.4

2

13651667371

12537821040

10225098860.879

226201062

1747413423.488

1638200084.52

15

1092133389.68

3

11006712649

13651667371

122504711783.37

269424541

1474899494.966

1761074023.84

20

990604138.41

4

7857729193

11006712649

6419764750.681

281037800

495036939.159

2043009590.18

20

785772919.3

5

7195042616

7857729193

2280828509.272

335223700

402922386.496

2014611932.48

26

935355540.08

6

8095367168

7195042616

4638645387.264

451170300

599057170.432

2023841792

26

1052397731.84

7

7661625473

8095367168

7224912821.039

417014293

513328906.691

1992022622.98

29

1072627566.22

8

8861299977

7661625473

11652609469.755

371552500

877268697.723

2215324994.25

37

1240581996.78

9

9021862775

8861299977

6080735510.35

281700958

1010448630.8

2255465693.75

50

1263060788.5

10

9349764580

9021862775

18269439989.32

260650000

2365490438.74

2804929374

45

841478812.2

11

9087965282

9349764580

217075138725.852

193104400

1644921716.042

1817593056.4

55

545277916.92

12

8206227134

9087965282

311377082372.496

166061000

1173490480.162

1395058612.78

55

574435899.38

13

10707792340

8206227134

305504023252.54

54794300

1756077943.76

1177857157.4

95

214155846.8

14

5820383306

10707792340

405616692211.834

131421000

197893032.404

1338688160.38

145

465630664.48

15

5643439262

5820383306

20180938800.912

157429000

95938467.454

1580162993.36

125

507909533.58

16

5771454884

5643439262

5771454884

82500000

132743462.332

1731436465.2

238

1616007367.52

17

6090840527

5771454884

3161755317.5657

98304293

91362607.905

1157259700.13

13

182725215.81

18

6215591272

6090840527

9820634209.76

82500000

261054833.424

1864677381.6

22

124311825.44

19

4711259427

6215591272

17101871720.01

82500000

395745791.868

1130702262.48

120

141337782.81

20

4305296502

4711259427

21569535475.02

82500000

241096604.112

947165230.44

120

129158895.06

21

4691816667

4305296502

9355482433.998

82500000

89144516.673

891445166.73

140

234590833.35

22

5544467552

4691816667

2129075539.968

73858377

16633402.656

1164338185.92

24

499002079.68

23

5670128142

5544467552

1684028058.174

97757335

102062306.556

1530934598.34

8

680415377.04

24

6511032844

5670128142

5332535899.236

236242019

84643426.972

2018420181.64

16

846434269.72

V

25

 

7191141825

6511032844

1675536045.225

131200262

208543112.925

2444988220.5

29

1006759855.5

26

8823784633

7191141825

4985438317.645

154503797

414717877.751

3000086775.22

27.5

1147092002.29

27

10013852849

8823784633

5067009541.594

180677441

600831170.94

6509004351.85

24.7

1802493512.82

28

11675330310

10013852849

6433107000.81

77733372

1225909682.55

7121951489.1

20.4

2568572668.2

29

11204008249

11675330310

6296652635.938

1035381183

952340701.165

5041803712.05

22.4

2016721484.82

30

13107979826

11204008249

4561576979.448

1299650366

170403737.738

8913426281.68

28.2

3145915158.24

Source : CD-ROM de la Banque Mondiale 2013

vi

Annexe 6 : les données qui ont permis d'élaborer les graphiques afin d'expliquer les variations de l'évolution des agrégats de monnaie et crédit, de politique économique exprimées en pourcentage

Années

Taux de Croissance du pib

Taux de croissance du PIBt-1

Taux de croissance masse monétaire

réserve total

Taux de croissance crédit domestique

Taux de croissance exportation des biens

taux d'intérêt

Taux de croissance investissement privé

1981

2,4

2,2

52

293853319

9,7

14

12

11

1982

-0,5

2,4

74,9

226201062

12,8

12

15

8

1983

1,4

-0,5

1 113,00

269424541

13,4

16

20

9

1984

5,5

1,4

81,7

281037800

6,3

26

20

10

1985

0,5

5,5

31,7

335223700

5,6

28

26

13

1986

4,7

0,5

57,3

451170300

7,4

25

26

13

1987

2,7

4,7

94,3

417014293

6,7

26

29

14

1988

0,5

2,7

131,5

371552500

9,9

25

37

14

1989

-1,3

0,5

67,4

281700958

11,2

25

50

14

1990

-6,6

-1,3

195,4

260650000

25,3

30

45

9

1991

-8,4

-6,6

2 388,60

193104400

18,1

20

55

6

1992

-10,5

-8,4

3 794,40

166061000

14,3

17

55

7

1993

-13,5

-10,5

2 853,10

54794300

16,4

11

95

2

1994

-3,9

-13,5

6 968,90

131421000

3,4

23

145

8

1995

0,7

-3,9

357,6

157429000

1,7

28

125

9

1996

-1

0,7

100,00

82500000

2,3

30

238

28

1997

-5,6

-1

51,91

98304293

1,5

19

13

3

1998

-1,6

-5,6

158

82500000

4,2

30

22

2

1999

-4,3

-1,6

363

82500000

8,4

24

120

3

2000

-6,9

-4,3

501

82500000

5,6

22

120

3

2001

-2,1

-6,9

199,4

82500000

1,9

19

140

5

VII

2002

3,5

-2,1

38,4

73858377

0,3

21

24

9

2003

5,8

3,5

29,7

97757335

1,8

27

8

12

2004

6,6

5,8

81,9

236242019

1,3

31

16

13

2005

7,8

6,6

23,3

131200262

2,9

34

29

14

2006

5,6

7,8

56,5

154503797

4,7

34

27.5

13

2007

6,3

5,6

50,6

180677441

6

65

24.7

18

2008

6,2

6,3

55,1

77733372

10,5

61

20.4

22

2009

2,8

6,2

56,2

1035381183

8,5

45

22.4

18

2010

7,2

2,8

34,8

1299650366

1,3

68

28.2

24

Source : Cd-Rom de la Banque Mondiale 2013 et rapport Banque Centrale

42

TABLES DE MATIERES

Epigraphe I

Dédicace II

Remerciements III

Sigles et Abréviations IV

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I. REVUE DE LA LITERATURE 5

I.1 REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE 5

I.1 DE L'APPROCHE DICHOTOMIQUE A L'APPROCHE INTERGRATIONNISTE 5

I.1.1 L'analyse neutraliste ou dichotomie des classiques et des néoclassiques. 5

I.1.2 l'approche intégrationniste de Keynes 6

I.2 LES DEBATS MONETARISTES, POSTKEYNESIENS ET NOUVELLE ECOLE

CLASSIQUE (N.E.C) 7

I.2.1 l'approche monétariste 7

I.2.2 l'approche postkeynésienne 8

1.2.3 La nouvelle école classique 9

I.2 REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE 11

CHAP II : METHODOLOGIE DU TRAVAIL 14

II.1 SPECIFICATION DU MODELE 14

1. Modèle théorique 14

II.2 DESCRIPTION DES VARIABLES 16

II.2.1 Variable expliquée 16

II.2.2 Variables explicatives 18

CHAP III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS 25

III.1 PRESENTATION DES RESULTATS 25

III.1.1 LE TEST DE STATIONNARITE 25

III.1.2 TEST DE COINTEGRATION 25

III.1.3 ESTIMATION DU MODELE A LONG TERME 26

III.2 INTERPRETATION DES RESULTATS DE LONG TERME 26

1 la masse monétaire 26

2 le crédit domestique 27

3 le total des réserves 27

4 les exportations des biens et services 27

5 les taux d'intérêts 27

6 le produit intérieur brut de la période précédente 28

43

7 l'investissement privé 28

III.3 ESTIMATION DU MODELE A COURT TERME 28

III.3.1 INTERPRETATION DE L'EQUATION DE COURT TERME 29

CONCLUSION 32

BIBLIOGRAPHIE 35

TABLES DE MATIERES 42






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle