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ECOLE NORMALE SUPERIEURE
UER, LANGUES ET ARTS LETTRES
DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS
L'ACCORD DU PARTICIPE PASSE VU PAR LES ELEVES DE
3EME DE LIBREVILLE : ANALYSE ET PROPOSITIONS DIDACTIQUES
MÉMOIRE
|
CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT DE L'ENSEIGNEMENT
SECONDAIRE (CAPES)
Présenté et soutenu par : Sous la
direction de :
Carolle BIYEYEME NGUEMA Jean-Aimé PAMBOU
Maître-Assistant de
Sociolinguistique et Français
Langue Étrangère
et
la co-direction de :
Mireille Minkoue M'Akono Assistant chercheur
Libreville, septembre 2014
DEDICACE
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Je dédie ce travail à :
-mon Dieu qui m'a gardée durant les deux années de
formation à l'Ecole Normale Supérieur (ENS)
3
REMERCIEMENTS
Notre travail n'aurait pas été doté d'une
solide ossature sans vos conseils, vos propositions, vos directives et votre
rigueur dévolue à sa réalisation.
Merci à :
· notre directeur Jean-Aimé Pambou, pour sa
disponibilité et son sens du partage ;
· notre co-directeur Mireille Minkoue M'Akono, pour
avoir dirigé ce travail ;
· tous les enseignants de l'Ecole Normale
Supérieure, et particulièrement ceux du département
d'études françaises pour qu'ils continuent sans relâche
à oeuvrer pour notre formation et apprentissage ;
· nos encadreurs de stage mesdames Andeme Nguema et
madame Andeme pour leurs soutiens multiformes ;
· nos amis et connaissances, enseignante Murielle
Ayibiveghe, enseignante Naty Eyenbiang, Eyone Mve Steevette, Madame Ondo
Gyslaine, Gina, Sergina, Gladys pour leur collaboration dans
l'élaboration de notre travail;
· nos frères et soeurs : Hervé Allogho
Mezui, Arnaud Bengono, Medjo Jean Cyrille, Eyi Mezui Francis, Mba Nguema
Cerrone, Nyangone Nguema Reine, Andeme Nguema Josiane, Assengone Nguema Orly,
Afom Nguema Arlette, Medjo Falonne, Ndong Nguema Mathaüs, Medjo Nguema
Mariüs, Mendome Nguema Aristide, Nyangone Nguema Steeven pour leur soutien
et toutes les réflexions judicieuses faites sur ce travail ;
· nos parents : Monsieur et Madame Nguema
· nos condisciples pour leur encouragement ;
· nos collègues: Andeme Olga, Tsona Angelina,
Percys, Marina, Edna, Safou, Gladis, Bikene Karine, Nina, Andréa,
Angela, Bignoumba.
· Enfin, à toutes les personnes que nous n'avons
pas pu mentionner dans ce travail et qui ont contribué à notre
épanouissement et à l'accomplissement de notre étude,
nous vous disons merci.
Sigles et abréviations utilisés
·
4
Q.C.M : Questionnaire à choix multiple
· ENS : Ecole Normale Supérieure
· A: collège André Gustave Anguille
· C : Lycée Classique
· .L: Collège Louis Bigman
· CAPES : Certificat d'aptitude au professorat de
l'enseignement secondaire.
· COD: Complément d'objet direct.
· COI : Complément d'objet indirect.
· P.p : Participe passé.
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SOMMAIRE
-DEDICACE
-REMERCIEMEMT
-SIGLES ET ABREVIATIONS
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INTRODUCTION
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7
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PREMIERE PARTIE: Présentation de l'enquête et du
corpus
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.16
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Chapitre I : La description de la recherche
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..18
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Chapitre II : Présentation et justification du corpus
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27
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DEUXIEME PARTIE : Dépouillement du corpus et analyse des
données
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31
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Chapitre III: Dépouillement des résultats
et caractérisation des types d'erreurs.33
Chapitre IV : Interprétation des données
recueillies
|
.56
|
TROISIEME PARTIE : Propositions didactiques
|
.66
|
Chapitre V : Les mesures didactiques
|
68
|
Chapitre VI : La méthode didactique
|
72
|
CONCLUSION
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..87
|
|
6
« La vie de notre langage et le pouvoir de persuasion ou
de séduction qui nous permet d'exercer sur notre alter ego, qui en fait
de même vis-à-vis de nous, dépend de la grammaire. »
(P. Charaudeau, p. 3).
7
INTRODUCTION
Le français, langue du colonisateur, jouit d'une
grande importance dans les pays francophones. Au détriment des autres
langues parlées dans ces milieux, il est devenu une langue de premier
plan. Cela est remarquable chez le gabonais qui en fait une première
langue, parlée aussi bien dans les villages que dans les zones urbaines.
D'ailleurs les instruits, les non instruits, alphabètes,
analphabètes, les lettrés et les illettrés peuvent tous
s'exprimer en français.
Comme toute langue, le français est régi par un
ensemble de règles que son locuteur devrait observer pour
améliorer la qualité de son expression. Tous les pays
francophones où la langue française a une place primordiale
notamment le Gabon veillent à l'usage correct du français. C'est
pourquoi il est une discipline à part entière au même titre
que les mathématiques, l'anglais, la biologie, la science physique,
l'espagnol, l'histoire, la géographie. Il constitue même le canal
par lequel les autres disciplines supra empruntent à un moment du
processus enseignement et dans le cheminement vers l'intériorisation des
savoirs.
L'objectif visé par l''enseignement du français
dans les classes de différents niveaux d'étude a pour but
d'amener les élèves, les étudiants à observer et
à maîtriser le fonctionnement de cette langue qui s'appuie sur un
certain nombre de règles de grammaire souvent contraignantes.
La grammaire française s'impose dans l'enseignement,
à la fin du XVIIIe et au XIXe siècle
grâce à l'intervention des grammairiens. Ces derniers ont pour but
de veiller à la qualité de « la bonne expression ».
Selon Jean Girodet (Dictionnaire Bordas, 2003, p. 4), ils se placent dans
le combat pour la pureté du français. C'est dans cette
optique que s'accroît l'importance de la grammaire scolaire.
A ce titre, Patrick Monti et Jean-Charles Nony, Serge Tassard
(2000, p. 3) affirment que l'enseignement de la grammaire repose sur un
ensemble des règles qui vise « à développer chez les
élèves la maîtrise des compétences
langagières que sont : parler, lire et écrire ». La
manipulation de ces formes de la langue permettent aux élèves
d'acquérir les compétences linguistiques, de les utiliser en
situation de communication, de respecter scrupuleusement ce qui leur est
enseigné. Cela explique en partie que l'on enseigne le
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modèle, la norme, le bon usage du français
à l'école. Cette pratique rigoureuse est mise en oeuvre par le
système éducatif gabonais.
Le système éducatif gabonais assure
l'enseignement du français de la maternelle à
l'université. De ce fait les élèves devraient au terme de
leur scolarité normale, maîtriser la langue française.
Cependant il n'est pas aisé de constater que, malgré les efforts
consentis par les enseignants à enseigner la norme, les
élèves continuent à faire des erreurs au niveau de
certaines notions, non acquis ou partiellement acquis. Ces erreurs sont en
relation avec les divers types d'obstacles qu'ils rencontrent. Il s'agit des
obstacles épistémologiques et didactiques. Certaines de ces
erreurs sont perceptibles dans leur production écrite ou orale. C'est le
cas des erreurs d'accord du participe passé, objet de notre
étude, d'où le choix de notre sujet : l'accord du participe
passé vu par les apprenants de 3ème de Libreville :
analyse et propositions didactiques.
Nous avons été amenée à engager
cette étude dans la mesure où nous avons observé de
nombreuses erreurs d'accord du participe passé, rencontrées dans
les productions des élèves de 3ème appartenant
à trois établissements de Libreville; des insuffisances
notées dans les contenus des cours. Les problèmes ainsi
notés constitueront un intérêt pédagogique et
scientifique pour le chercheur. Celui-ci va mettre au point des outils
analytiques et explicatifs susceptible de l'aider à comprendre l'origine
des erreurs procédurales et déclaratives des
élèves; de voir comment ils parviennent à pallier tous les
pièges liés à ces erreurs.
Nous manifestons cette préoccupation importante dans
la mesure où nous constatons Sque l'accord du participe passé,
est l'une des grandes notions, traitée en grammaire ou en orthographe
qui cause le plus de problèmes d'assimilation chez les étudiants,
les travailleurs, les enseignants et les élèves. Et pour cause,
il y a une multitude de cas particuliers d'accord du participe passé.
Ce problème qui paraît très
délicat n'étant pas résolu influencera négativement
le rendement des élèves en français jusqu'à leur
âge adulte. Cela est visible dans certains écrits administratifs,
des individus de niveau universitaires. C'est aussi le cas de certains de nos
journalistes, des intellectuelsÉLes erreurs faites par ces derniers
n'avaient pas été corrigées ou réparées
depuis leurs classes antérieures. Nous nous rendons finalement compte
que ce n'est pas chose aisée pour un élève ou un adulte de
saisir les mécanismes ou paramètres qui
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concourent au bon emploi de certaines notions et règles
nécessaires au bon maniement de la grammaire française.
De plus, nous avons constaté que les
élèves ne connaissaient pas la fonction du pronom
réfléchi des verbes pronominaux, ne parviennent pas à
distinguer le COD placé après le verbe, font la confusion entre
l'accord du participe passé et l'accord du verbe avec son sujet. C'est
cela qui expliquerait la maladresse au niveau des compétences
linguistiques des élèves de Libreville dans l'usage orale et
écrite de la grammaire française qui se veut rigoureuse. Ils sont
aussi confrontés par les règles intralinguistiques du
français. La langue française est régie par certaines
règles qui sont parfois contraignantes. Ainsi l'élève se
retrouve parfois dans cette impasse au point où il ne sait laquelle des
règles il lui faut appliquer.
Lorsqu'aucune solution n'est proposée pour pallier ses
problèmes, l'élève se retrouve, durant toute sa vie
active, confronté à toutes ces lacunes qui lui seront très
difficiles de corriger à la longue.
Ainsi nous proposons des stratégies ou méthodes
susceptibles de rendre souple l'enseignement de l'accord du participe
passé dans les pratiques de classe. Si sensible soit-elle, cette
question nécessite d'être étudiée minutieusement de
manière à ce que nous comprenons, point par point, le processus
d'accord chez les apprenants. Nous décrivons comment ils
perçoivent le participe passé, le comprennent, comment ils
utilisent et transfèrent les règles apprises de cette notion
d'une situation à une autre.
Selon le Dictionnaire de la linguistique « Quadrige
» (2004, p. 7), l'accord est un trait syntaxique inhérent au
nom et qui facilite la communication en luttant sur tout ce qui peut
la perturber. Nous parlons d'accord lorsqu'en plusieurs endroits un
même renseignement de genre ou nombre apparaît. Celui-ci
dépend en général d'un terme principal avec lequel il
entretient un lien d'accord. Ainsi les linguistes (1994, p. 539) disent que:
L'accord dessine les trames formelles qui, parcourant les
syntagmes, les phrases et parfois les séquences de phrases, soulignent
les cohésions syntaxiques, indiquent des rapports sémantiques et
participent à la cohérence textuelle.
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Le participe passé est un mode impersonnel.
C'est-à-dire qu'il ne se conjugue pas avec les pronoms personnels. Il
joue à la fois le rôle d'un verbe et d'un adjectif. A la forme
réduite, il peut en outre être un élément des temps
composés et de la forme passive ou un simple adjectif qualificatif.
Etant donné que la définition de didactique
varie d'un didacticien à un autre, celle de Plaisance et Vergnaud,
cités par l'enseignant M. Robert Angoue Ndoutoume dans cours de
pédagogie générale et pratique (2013, p. 73.), nous semble
la mieux partagée. Tous deux affirment ce qui suit :
La didactique peut être définie comme
l'étude des processus d'apprentissage et d'enseignement relatifs
à un domaine de connaissance particulier : d'une discipline ou d'un
métier, par exemple. Elle s'appuie sur la pédagogie, la
psychologie et, bien entendu, les corps de savoir dont l'apprentissage est
visé. Mais elle ne s'y réduit pas ».
Cette phase méthodique amène le chercheur
à trouver les méthodes de traitement de l'information (identifier
et transformer le « savoir savant » en « savoir à
enseigner ») et de mettre en place les mécanismes d'apprentissage.
Il s'en servira pour apprécier le niveau des élèves en
tenant compte de leur milieu socioculturel, sociolinguistique; pour identifier
les difficultés de nature épistémologique ou psychologique
qu'il cherchera à surmonter afin de permettre aux élèves
de mieux appréhender la notion enseignée.
Selon le Dictionnaire de la linguistique (2004, p. 26),
l'analyse est une
opération qui consiste à définir les
éléments d'un problème pour en donner une formulation
quantifiée et choisir un algorithme propre à le
résoudre.
Le chercheur a besoin de mener cet examen
détaillé des informations recueillies pour ainsi donner un
traitement précis quantifié des données et
résultats liés à son objet d'étude. Elle se
compose, affirme J.-A. Pambou (1996, p. 62.), de deux parties. « La
première consiste à repérer les erreurs dans leurs
contextes linguistiques, la seconde est focalisée sur les
mécanismes explicatifs des différentes erreurs ». Suite
à cela, nous allons, dans une perspective didactique, proposer les
solutions de remédiation.
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Les erreurs d'accord du participe passé faites par les
élèves de 3ème nous ont permis d'identifier les
types d'erreurs auxquels ils sont confrontés; à déceler
leurs origines et à proposer des pistes de remédiation.
Nous nous proposons, à partir des productions
écrites des élèves, de mettre en valeur les
mécanismes qu'ils empruntent pour orthographier le participe
passé. Ainsi, nous pourrons nous appuyer sur certaines de leurs
représentations, des manquements inclus dans les contenus des cours pour
ainsi comprendre l'usage des erreurs dans les productions écrites des
élèves. Sur ce point, les questions essentielles de notre
étude sont les suivantes:
Quels sont les différents cas d'accord du participe
passé sur lesquels les élèves de niveau
3ème butent le plus? Quelles sont les différentes
démarches que les élèves adoptent afin de justifier leur
réponse ? Les erreurs commises par les élèves
seraient-elles liées à la transposition didactique?
Les hypothèses envisagées pouvant
répondre à nos préoccupations sont les suivantes :
· Malgré plusieurs années d'études
de la notion, les élèves de niveau 3ème de
Libreville ne semblent pas maîtriser l'accord du participe passé.
Il s'agit, par exemple, de l'accord du participe passé employé
avec l'auxiliaire « avoir » et le participe passé des verbes
pronominaux.
· La non-maîtrise du participe passé par
les apprenants de niveau 3ème peut se lire à partir
des justifications qu'ils donnent. Pour justifier leur choix, ils auraient
recours à l'application des différentes règles d'accord du
participe passé et de leurs propres représentations. Parmi ces
règles, il y aurait les règles mal maîtrisées par
les élèves, les règles créées par ces
derniers qui s'illustrent par les justifications fantaisistes, l'intrusion
d'autres règles d'accord dans le contexte d'accord du participe
passé.
· Certaines insuffisances pourraient être
influencées par la façon dont le participe passé est
enseigné par certains praticiens. Cette notion serait
présentée de façon superficielle en classes de
3ème.
Le sujet qui retient notre attention est important dans les
recherches menées en linguistique, en didactique par les chercheurs et
étudiants. Bon nombre de travaux en
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linguistique s'appuient sur les études qui ont trait
aux fautes, aux erreurs et aux difficultés dans l'usage de la langue
française notamment :
Les mémoires
-Isidore Nguiandougou 2011 : Comment résoudre les
difficultés rencontrées par les élèves de
cinquième dans l'emploi des pronoms personnels (le, la, les, l', lui,
leur) et des pronoms relatifs (que, dont). Cette étude vise
à montrer que les élèves de cinquième butent sur
l'emploi des pronoms personnels et les pronoms relatifs cités
précédemment. Et pour pallier le problème soulevé,
le chercher a envisagé un retour sur l'enseignement du complément
d'objet direct et indirect. Nous nous intéressons aussi, dans la partie
proposition didactique, au premier enseignement cité
précédemment.
- Adèle Natacha Ntchandi Elewanye (2012) : Les
difficultés orthographiques liées à la morphologie du
nombre : cas de la classe de seconde. La recherche menée sur ce
sujet se fonde sur les erreurs et les difficultés à dominante
morphogrammique que le chercheur va décrire et expliquer. Elles
concernent les morphogrammes lexicales et grammaticales qui portent sur les
accords. Ce dernier point apparaît également dans notre travail.
Cependant, nous nous attachons au morphogrammes liés à l'accord
du participe passé et non à l'accord du sujet-verbe.
- Juliana-Leslie Medza M'Ondo (2008) : L'analyse des
erreurs en classe de troisième : cas des homophones grammaticaux.
Cette étudiante montre et analyse le mauvais emploi des homophones
grammaticaux en classe de troisième. Ce mauvais usage est lié
à la ressemblance phonétique des homophones et à la
méconnaissance syntaxique des éléments de la phrase. Notre
étude s'appuie aussi sur cette ressemblance phonétique entre la
désinence de l'infinitif des verbes du premier groupe en «er»
et la désinence de leur participe passé en «é
»
- Rodrigue Medang Mbira (2011) : Analyse des erreurs de
surgénéralisation chez les apprenants de la classe de
5ème. Les erreurs déclinées sur
l'étude de ce sujet portent sur les surgénéralisations
relatives aux participes passés; se rapportant aux désinences
verbales et les surgénéralisations lexicales. Il s'est
appuyé essentiellement sur les erreurs en lien avec le participe
passé, celles qui portent confusion entre l'infinitif en « er
» et le participe passé en « é ». Tandis que
notre
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étude s'appuie non seulement sur ce point
déjà annoncé, mais aussi sur les autres cas d'accord su
participe passé.
La thèse de doctorat
- Jean-Aimé Pambou (2011) Les constructions
prépositionnelles en « de », « à » et «
en » et Les constructions prépositionnelles chez les apprenants de
français langue seconde au Gabon : Etude didactique. Ce chercheur,
dans cette étude, montre que les constructions particulières des
apprenants ne seraient pas considérées comme les erreurs mais
constitueraient une variation linguistique spécifique à chacun
appelée « lecte des apprenants ». Ces dysfonctionnements
proviendraient « des influences d'ordre géolinguistique et
(É) des influences d'ordre pragmatiques. ». Nous développons
également cet aspect dans notre étude. En effet, nous avons pu
apprécier, à partir des justifications des élèves,
les mécanismes explicatifs qui leur ont permis de choisir les
réponses proposées.
Les études traitées dans les travaux supra se
placent dans la valorisation de la grammaire française, la norme
standard, le bon usage; ce qui nous amène à souligner qu'il y a
une prise de conscience quant à l'analyse des productions écrites
et orales qui constitueraient une bonne stratégie pour proposer des
mesures de remédiation.
Pour se démarquer de nos prédécesseurs
traitant du problème des erreurs commises par les élèves,
nous nous sommes intéressée essentiellement à la notion
d'accord du participe passé avec ses différents cas. Nos
élèves connaissaient nos attentes via le test fermé qui
leur a donné une orientation précise sur le type d'accord
à traiter. Or cela n'a pas été le cas des
enquêtés des autres chercheur cités ci-dessus dans la
mesure où, en traitant sur un exercice ouvert, c'est-à-dire un
sujet de rédaction, ils n'ont pas su sur quel aspect de leur production,
le chercheur allait-il s'intéresser. Nous avons donc peine à
cibler ce qu'on évalue exactement.
A la différence des chercheurs qui mettent en place
diverses techniques permettant l'analyse de la démarche qui conduit
l'élève à une réponse ou à une erreur
quelconque, nous nous sommes appuyée sur le choix des réponses et
le raisonnement des élèves. Nous n'avons pas en effet, eu besoin
de s'interroger sur le cheminement cognitif de l'élève. Car,
à partir des justifications proposées par les apprenants, nous
avons identifié la procédure adoptée par ces derniers pour
choisir la réponse et la soutenir en même temps.
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Parmi les différentes études
présentées ci-dessus, nous nous sommes inspirée de celle
de Jean-Aimé Pambou (2011) dans sa thèse de doctorat. Son auteur
montre que ce qu'on appelle erreur n'est pas en réalité une
erreur mais une variation linguistique particulière appelée
« lecte des apprenants ». Aussi, il décrit et
interprète les erreurs dans les productions des élèves.
Cette démarche est propre à l'analyse des erreurs. En effet, les
erreurs constituent les marques de la construction d'un savoir par
l'élève. Celle-ci passe par la prise en compte de ses propres
conceptions qui représentent une légion d'obstacle lors de la
réception de nouvelles connaissances. Pour pallier ce problème,
le chercheur didacticien que nous sommes, devons être calée dans
notre discipline, chercher la façon de penser de l'élève
dans la transposition d'un savoir et les difficultés auxquelles il est
confronté pour ainsi l'aider à reconstruire un savoir.
Etant donné que toute recherche s'appuie sur une
méthode, nous avons choisi celle dite quantitative. C'est par rapport au
thème de recherche (l'accord du participe passé vu par les
élèves de 3ème de Libreville : analyse et
propositions didactiques) que nous avons choisi la méthode quantitative.
Nous avons mené notre enquête grâce à deux types
d'instruments de mesure, le premier porte sur les questions à choix
multiple (QCM), le deuxième repose sur les contenus des cours.
L'enquête menée à partir de la
méthode quantitative repose sur un corpus. Celui-ci est un questionnaire
comportant des exercices que nous avons fait passer en classe de 3ème
auprès des élèves dont l'âge varie entre 14 à
23 ans, dans les établissements de la capitale de Libreville.
L'enquête est la méthode la plus utilisée en science
sociale. Nous nous sommes servie de celle-ci dans le but d'identifier les
différentes erreurs d'accord du participe passé.
Le choix de ces instruments est nécessaire dans la
mesure où ils nous ont permis de vérifier les acquis des
élèves sur l'accord du participe passé. Cette
démarche, mise au service des sciences sociales, recommande à
tout chercheur qui mène une étude ayant pour objet principal les
attitudes et les perceptions des individus, d'utiliser l'approche la plus
directe et, souvent, la plus proche, celle d'interroger les individus. Ce
d'autant plus que les opinions, les attitudes et les perceptions qui se
manifestent dans un comportement observable deviennent lisibles grâce au
questionnaire, notre instrument de recherche. Leur apport est important dans
l'analyse des erreurs, la recherche dans la quête des informations
vérifiables.
Notre travail revêt un double intérêt
notamment scientifique et pédagogique:
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L'intérêt pédagogique s'appuie sur les
propositions didactiques de nature à amener les apprenants à
mieux saisir le processus d'application des règles d'accord du participe
passé. De même, nous envisageons de mettre en place des
stratégies susceptibles de favoriser un meilleur apprentissage sur la
notion d'accord du participe passé. Ce modeste travail conçu
pourrait être utile aux enseignants qui s'en serviront pour comprendre
les différents problèmes qui amènent les
élèves à ne pas pouvoir orthographier les participes
passés. Ainsi, à travers un certain nombre de propositions
pédagogiques et didactiques, nous mettons en évidence les erreurs
les plus récurrentes qui nous amènent à revisiter les
règles d'accord susceptibles de résoudre le problème
traité.
S'agissant de l'intérêt scientifique de notre
sujet, il réside dans le fait que notre étude fait l'état
des lieux de l'appropriation du participe passé par les apprenants
gabonais. Il s'agit en effet de faire un bilan des erreurs d'accord du
participe passé au niveau des choix des réponses et des
justifications des apprenants.
L'étude que nous menons se compose en trois parties :
la première partie présente les enquêtes menées sur
le terrain et le corpus de base. La seconde partie donne les résultats
et décrit les erreurs faites par les élèves. La
troisième partie traite des solutions susceptibles de pallier ce
problème.
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PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE L'ENQUETE ET
DU CORPUS
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La recherche de type quantitatif ne peut se faire sans qu'on
ait au préalable fait une enquête de terrain. Selon R. Galisson,
J. Coste par Elietha Nivou dans son mémoire (2012, p. 11),
« L'enquête est une investigation motivée
par le besoin de vérifier une hypothèse ou de découvrir
une solution à un problème, consistant à recenser et
interpréter aussi méthodiquement que possible un ensemble de
témoignages susceptibles de répondre à l'objectif
visé. »
Il s'agit donc d'une démarche qui vise à prouver
une thèse ou bien à la rejeter. Dans le chapitre I, nous
décrivons notre recherche. Il se décline en deux phases
d'exploration: l'univers d'enquête et les difficultés
rencontrées. Dans le deuxième chapitre intitulé la
présentation du corpus, nous présentons les instruments de mesure
susceptibles de recueillir les informations auprès de nos
enquêtés. Ensuite, nous justifions le choix de notre
échantillonnage. Enfin, le dernier point de ce chapitre est par ailleurs
consacré aux données récoltées dans les productions
des élèves. Il décrit également les cycles
d'étude choisis de même qu'elle précise les
établissements sollicités.
De ce fait, nous présenterons le déroulement de
l'enquête avant de justifier notre
corpus.
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19
CHAPITRE I- LA DEMARCHE EXPLORATOIRE DE L'ENQUETE
Dans ce chapitre, il sera question de présenter le
déroulement de l'enquête et les difficultés que rencontre
le chercheur au cours de ses recherches. Cela est utile dans la mesure
où nous voulons comprendre comment il s'investit dans le travail;
mène l'enquête ; vérifie ses hypothèses et parvient
aux résultats finaux.
I-1 : L'univers d'enquête
Pour comprendre le lien et les contours de notre étude,
il y a lieu de cerner le rapport ou encore la relation qui existe entre
l'enquête et son univers. Autrement dit, le lieu où
l'enquête s'est déroulée n'est pas choisi de façon
anodine. C'est l'objet de notre étude qui nous indique le lieu, le
domaine ou le public que nous avons besoin pour mener l'enquête. De plus,
nous avons choisi le lieu de l'enquête en contactant nos connaissances
qui dispensaient déjà les cours dans lesdits lieux appelés
établissements.
I-1-1 : L'enquête
L'enquête constitue l'étape préliminaire
de notre recherche. Elle est, selon Microsoft Encarta (2009), une
investigation discrète menée par un ou des particuliers.
Elle avait pour but d'analyser le corpus d'accord du participe
passé vu par les élèves de 3ème.
Autrement dit, il s'agit des erreurs d'accord du participe passé faites
par les élèves ayant pour première ou seconde langue le
français. Elle a été menée dans trois
établissements notamment
-au collège André Gustave Anguille situé
dans la commune d'Owendo :
L''enquête menée en classe de
3ème A, au collège André Gustave Anguille, a
réuni 77 enquêtés. Ces derniers ont traité tous les
items (24) qui leur avaient été proposés. Au terme de
cette enquête, nous pouvons en déduire que le nombre de copies
retenues fut le nombre des informateurs interrogés.
- au Lycée classique situé au PK9, dans la commune
de Libreville :
Le Lycée classique de Libreville, en l'occurrence la
3ème A, nous a présenté 43
enquêtés. Ils ont manifesté un engouement pour faire
l'exercice. Au total, nous avons reçu 43
enquêtés. Cependant il convient de noter que
certains élèves étaient absents le jour où nous
décidions de leur rendre visite;
-au collège Louis Bigman situé à
Agondjé, dans la commune d'Akanda :
Les informateurs en provenance de ce collège
étaient au nombre de 42. L'effectif d'une classe du collège Louis
Bigmann est de 40 à 50 élèves. Nous comprenons bien que
cet établissement n'est pas confronté au problème
d'effectif pléthorique. Ainsi, le nombre de copies retenues fut 42.
L'enquête effectuée dans ces trois (3)
établissements s'est étendue du 12 avril au 26 mai 2014. Nous
avons opté pour deux établissements publics (Louis Bigmann et
André Gustave Anguille) et un établissement privé
(lycée Classique) afin de voir comment ils appréhendent, de
façon générale, l'accord du participe passé.
I-1-2 : Le déroulement de l'enquête dans les
salles de classes.
De prime abord, nous avons adressé nos salutations aux
élèves de 3ème A du collège André
Gustave Anguille. Puis, nous leur avons expliqué l'objet de notre
visite. Celle-ci consistait à solliciter leur participation dans la
réalisation de notre mémoire en vue de l'obtention du certificat
d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire (CAPES), de
vérifier comment, dans plusieurs établissements du Gabon, les
élèves accordent les participes passés français et
comment ils peuvent expliquer leurs propres accords. A partir de ces
explications, ils n'ont pas hésité à faire l'exercice.
C'est le même principe que nous avons eu au collège Louis Bigmann,
singulièrement en 3ème F, et au lycée classique
de Libreville, particulièrement en 3ème A. Ensuite,
nous sommes passée rangée par rangée en disposant devant
chaque élèves deux copies recto-verso contenues d'un QCM :
Le questionnaire distribué dans les salles de classe :
Exercice : je choisis la bonne réponse parmi les
réponses proposées :
1- en mettant une croix dans la case qui convient.
2- en justifiant mon choix.
Exemple :
Quelle est la bonne réponse: a), b) ou c)? Je pense que la
bonne réponse est:
a) Agnès ou Cécile épouseront Eric.
20
b) Agnès ou Cécile épouserons Eric.
c) Agnès ou Cécile épousera Eric. Non
cochée
|
+
|
La bonne réponse ici est c) ; je mets donc une croix
à côté de la case c) et je donne ma justification. Ainsi,
la bonne réponse est la suivante :
c). Agnès ou Cécile épousera Eric.
Parce que c'est l'un des sujets qui fait l'action, donc le verbe
s'accorde avec celui-ci.
1. Quelle est la bonne réponse ? Je pense que la bonne
réponse est:
a) Il a composé une chanson.
b) Il a composer une chanson.
c) Il a composée une chanson.
Parce que
2. Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Je leur ai souris.
b) Je leur ai souri.
c) Je leur ai sourie.
parce que
3) Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
a) Bonjour M.Ndong, nous vous avons fait venir pour une demande
d'explication.
b) Bonjour M.Ndong, nous vous avons faits venir pour une demande
d'explication.
c) Bonjour M.Ndong, nous vous avons faites venir pour une
demande d'explication
parce que
4) Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
a) Voici de très beaux tapis. Nous les avons vu
fabriquer.
b) Voici de très beaux tapis. Nous les avons vus
fabriquer.
c) Voici de très beaux tapis. Nous les avons vue
fabriquer
parce que
5) Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
a) J'ai vu de beaux coquillages, j'en ai ramassé les plus
solides.
b) J'ai vu de beaux coquillages, j'en ai ramassés les
plus solides.
c) J'ai vu de beaux coquillages, j'en ai ramasser les plus
solides
parce que
21
6) Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
a) Les trois ans que ce prince a régné ont
été un enfer pour le bas peuple.
b) Les trois ans que ce prince a régner ont
été un enfer pour le bas peuple.
c) Les trois ans que ce prince a régnés ont
été un enfer pour le bas peuple
parce que
7) Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
a) Voici toutes les cassettes que j'ai pues trouver.
b) Voici toutes les cassettes que j'ai pu trouver.
c) Voici toutes les cassettes que j'ai pus trouver.
parce que
8) Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
a) Ce n'est ni le fils ni la fille que j'ai vu, mais le
père.
b) Ce n'est ni le fils ni la fille que j'ai vue, mais le
père.
c) Ce n'est ni le fils ni la fille que j'ai vus, mais le
père.
parce que
9) Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
a) C'est sa réussite, autant que son échec, que
j'ai étudiés hier matin.
b) C'est sa réussite, autant que son échec, que
j'ai étudié hier matin.
c) C'est sa réussite, autant que son échec, que
j'ai étudier hier matin
parce que
10) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Quelle erreur tu as fait dans la première phrase de
l'exercice 1?
b) Quelle erreur tu as faite dans la première phrase de
l'exercice 1?
c) Quelle erreur tu as faites dans la première phrase de
l'exercice 1?
parce que
11) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Les hirondelles que j'ai vu partir étaient très
jolies.
b) Les hirondelles que j'ai vues partir étaient
très jolies.
c) Les hirondelles que j'ai vue partir étaient
très jolies.
parce que
12) Quel est le bon accord ?
Je pense que la bonne réponse est :
a) Elle s'est achetée les gants.
b) Elle s'est acheté les gants.
22
c) Elle s'est acheter les gants.
parce que
13) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Mireille et Sonia se sont téléphoner ce
matin.
b) Mireille et Sonia se sont téléphonées ce
matin.
c) Mireille et Sonia se sont téléphoné ce
matin.
parce que
14) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Elle s'est fait accompagner.
b) Elle s'est faite accompagner.
c) Elle s'est faits accompagner.
parce que
15) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) La sage femme a consacré toutes les heures qu'il a
fallue pour calmer l'accouchée
b) La sage femme a consacré toutes les heures qu'il a
fallues pour calmer l'accouchée
c) La sage femme a consacré toutes les heures qu'il a
fallu pour calmer l'accouchée
parce que
16) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Les intempéries sont revenu.
b) Les intempéries sont revenus.
c) Les intempéries sont revenues.
parce que
17) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Pierre et Jean se sont absentés au cours de
français, ce matin.
b) Pierre et Jean se sont absentés au cours de
français, ce matin.
c) Pierre et Jean se sont absenter au cours de français,
ce matin
parce que
18) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) La salle s'est vidé après le spectacle.
b) La salle s'est vidée après le spectacle.
c) La salle s'est vider après le spectacle
parce que
23
19) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Les cerises ont été cueillies dans le jardin de
maman.
b) Les cerises ont été cueillies dans le jardin de
maman.
c) Les cerises ont été cueilli dans le jardin de
maman.
parce que
20) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Bruno et moi, on était revenus de voyage, mais papa ne
l'a pas su.
b) Bruno et moi, on était revenu de voyage, mais papa ne
l'a pas sus.
c) Bruno et moi, on était revenues de voyage, mais papa
ne l'a pas sues
parce que
21) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Des vitrines décorer attirent les regards des
passants.
b) Des vitrines décorée attirent les regards des
passants.
c) Des vitrines décorées attirent les regards des
passants
parce que
22) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Ci-joint la photocopie que vous m'avez demandée.
b) Ci-jointe la photocopie que vous m'avez demandée.
c) Ci-joints la photocopie que vous m'avez demandée
parce que
23) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) Les majorettes se sont rendu compte de leurs maladresses.
b) Les majorettes se sont rendues compte de leurs
maladresses.
c) Les majorettes se sont rendus compte de leurs maladresses.
Parce que
24) Quelle est la bonne réponse? Je pense que la bonne
réponse est :
a) La plupart de nos invités ne sont pas venu à
l'anniversaire
b) La plupart de nos invités ne sont pas venus à
l'anniversaire
c) La plupart de nos invités ne sont pas venue à
l'anniversaire
parce que
24
Après cette étape, nous nous sommes
placée devant les élèves pour lire le contenu des copies
de l'évaluation. Celui qui ne comprenait pas une question avait le droit
de solliciter notre apport. Nous étions disposée à
répondre aux interrogations de ces derniers.
En outre nous circulions d'une rangée à une
autre afin de veiller à ce que les élèves travaillent dans
le calme. C'est la même procédure que nous avons utilisée
dans les trois établissements cités supra. Nous avons
veillé à ce que les élèves ne communiquent pas
entre eux pendant le déroulement de l'épreuve.
Nous avons eu l'impression de nous retrouver dans une salle
d'examen final. Cela a duré pendant 2 h de temps. A la fin de l'heure,
nous avons demandé aux élèves de rester à leur
place. Ainsi nous avons procédé au ramassage des copies en
attribuant chacune un numéro.
Les vingt-quatre (24) items proposés ont
été traités par l'ensemble des enquêtés. De
même, les principales consignes ont été observées
par les élèves, c'est-a-dire: choisir la forme du bon accord.
1- en mettant une croix dans la case qui convient-2- en
justifiant mon choix. Ainsi, les réponses obtenues ont été
mises en exergue dans la partie consacrée au dépouillement des
résultats et la correction de ces réponses apparaît dans la
partie "annexes" de notre étude.
Nous avons eu au total 162 enquêtés, soit 162
copies.
Tableau numéro n°1 : Nombre total des
enquêtés et des copies reçues
Etablissement
|
Effectifs
|
Nombre de copies
recueillies
|
Pourcentage
|
Collège André Gustave
Anguille.
|
77 élèves
|
77
|
47,53%
|
Collège Louis Bigman
|
42 élèves
|
42
|
25, 93%
|
Lycée classique de
Libreville
|
43 élèves
|
43
|
26,54%
|
Total
|
162
|
162
|
100%
|
Source : Enquête réalisée par Carolle
Biyeyeme Nguema, avril 2014.
Ce tableau numéro 1 présente les
différents établissements où l'enquête s'est
déroulée, l'effectif total des élèves
rencontrés et des copies reçues. Au regard de ces chiffres,
25
nous nous rendons compte que le collège André
Gustave Anguille est l'établissement qui contient le plus
d'élèves et le grand nombre de copies par rapport aux deux autres
établissements.
Toutefois, nous avons rencontré quelques
problèmes lors de notre enquête. Et, nous allons dans le sous
point suivant détailler les différentes difficultés
rencontrées.
I-2 : Les difficultés rencontrées
Le travail de recherche n'est pas un travail aisé et de
tout repos. Car le chercheur, dans sa quête de savoir, est toujours
soumis à des difficultés de tout genre lors de la collecte des
informations. Au nombre de celles-ci, nous avons les difficultés
liées à l'élaboration du type d'exercice et celles
liées au temps.
I-2-1 : les difficultés liées à
l'élaboration du type d'exercice
Nous avons eu le sentiment de ne jamais trouver un bon
exercice pour notre public. Au début, nous avons proposé un
exercice de dictée et quelques exercices d'application portant tous les
deux sur l'accord du participe passé. Mais comme le but n'était
pas de mettre en difficulté nos élèves, nous avons
jugé utile de soumettre à ces derniers un QCM. Il consistait
à proposer aux élèves une bonne réponse parmi les
réponses proposées. Pour réussir cette épreuve, les
élèves devaient dire ce qu'ils estimaient être le bon
accord du participe passé entre plusieurs formes et motiver leurs
choix.
I-2-2 : Les difficultés d'ordre temporel
Nous n'avons pas assez de temps pour mener notre enquête
sur le terrain, vu que nous étions en situation de stage au mois de
mars, avril et mai. Pour pallier ce problème, nous avons
décidé de le faire pendant notre journée
pédagogique, le mardi. Mais nos amis professeurs exerçant dans
les collèges de notre choix n'exerçaient pas le mardi. Au regard
de tous ces inconvénients, nous avons décidé de demander
la permission à notre tutrice, qui nous a accordé l'autorisation
de nous absenter. C'est ainsi que nous sommes parvenue à faire notre
enquête.
Nous avons voulu étendre notre enquête
jusqu'à l'intérieur du Gabon. Mais il se trouve que nous ne
disposons pas de moyens financiers considérables pour ainsi
reproduire,
26
en grande quantité, l'exercice de Q.C.M. devant nous
permettre de mener l'enquête dans l'ensemble des établissements du
Gabon.
27
CHAPITRE II- PRESENTATION ET JUSTIFICATION DU
CORPUS
L'enquête effectuée prend appui sur des
instruments de mesure précis appelés corpus. Celui-ci sera soumis
à la population cible, notre échantillon. C'est d'ailleurs pour
cette raison qu'il sera, au préalable utile d'expliquer le choix pour un
instrument de mesure ou d'un échantillon quelconque.
II-1 : Instruments de mesure choisis
Une enquête ne peut se réaliser sans instrument
de mesure. Il en existe plusieurs notamment l'entretien, les exercices, le
questionnaire à choix multiples (QCM), à choix alternatif...
Parmi ces instruments, nous avons choisi les questions à choix multiple
et les cours portant sur l'accord du participe passé.
II-1-1 : Questionnaire n°1 : QCM
L'instrument de mesure permettant d'évaluer les acquis
des élèves en vue de l'accord du participe passé est
l'exercice appelé : QCM, questionnaire à choix multiple ou
questionnaire d'examen proposant pour chaque question un choix de
réponses dont un est bon. Il a pour but d'éviter les
élèves à aller dans tous les sens au moment de
l'évaluation et de contourner la difficulté de mise en place des
procédures de modération et leurs résultats peu
satisfaisants. Appelé aussi instrument à réponse choisie,
ils sont utilisés pour vérifier les acquis de
l'élève.
A la fois fermé et ouvert, notre question à
choix multiple nous a permis d'apprécier les performances et les
compétences des élèves à partir des choix des
réponses et le cheminement qui leur à conduit vers ces choix.
Afin de bien élaborer notre QCM, nous nous sommes
inspirée du questionnaire de notre directeur et enseignant
Jean-Aimé Pambou (2012, p. 108).
Le Q.C.M. que nous avons mis au point se compose de 24 items.
Chacun de ces items est constitué de 3 propositions. La consigne
donnée à toutes les classes consistait à faire le choix du
bon accord des participes passés en mettant une croix dans la case qui
convient lorsque cela est nécessaire et de laisser la case vide
lorsqu'ils estiment n'avoir aucune idée de la réponse.
28
En outre, nous avons décidé de répartir
les questions contenues dans notre Q.C.M selon les différents cas
d'accord du participe passé. Cette répartition permet à
l'apprenant de se retrouver facilement dans la pratique de cette notion, de se
souvenir des règles spécifiques et relatives à chaque cas
du participe passé. Nous avons procédé à ce
système composé de réponses correctes et non correctes
pour mieux voir comment les élèves identifient le mode de
fonctionnement spécifique du participe passé. Autrement dit, nous
avons voulu voir comment les élèves arrivent à justifier
leurs propres accords.
De même, il faut dire que le choix de ce type
d'épreuve plutôt qu'une autre vient du fait que nous voulions
faire ressortir tous les différents types d'accord du participe
passé. Voilà pourquoi nous avons choisi de présenter ces
cas spécifiques sous forme d'items :
- l'accord du participe passé employé sans
l'auxiliaire, placé devant le nom; -l'accord du participe passé
d'un verbe transitif indirect;
-l'accord du participe passé du verbe faire
employé avec l'auxiliaire « avoir » ou « être
» et suivi d'un infinitif;
-l'accord du participe passé des semi auxiliaires voir,
pouvoir...;
- l'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire avoir et précédé d'un pronom adverbial «
en » qui peut être un COD ou un complément
déterminant;
-l'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire avoir et précédé du pronom relatif « que
» ayant tantôt la fonction de COD ou du complément
circonstanciel;
-l'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire avoir lorsque le COD est placé avant le verbe;
-l'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire avoir et précédé du pronom relatif, COD du
verbe à l'infinitif et sujet du verbe conjugué;
-l'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire être avec les noms collectifs; -l'accord du participe
passé du verbe pronominal à sens passif;
-l'accord du participe passé du verbe impersonnel;
29
-l'accord du participe passé d'un verbe intransitif;
-l'accord du participe passé employé avec le verbe
essentiellement pronominal;
-l'accord du participe passé du verbe pronominal
à sens passif, suivi des deux auxiliaires « avoir » et «
être » ;
-l'accord du participe passé de la locution se rendre
compte de ; -l'accord du participe passé d'un verbe pronominal à
sens réfléchi; -l'accord du participe passé employé
sans auxiliaire en tête de phrase;
-l'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » et précédé d'un vous ou
d'un nous de modestie;
- l'accord du participe passé des semi auxiliaires
voir, pouvoirÉemployé avec l'auxiliaire « avoir » ;
-l'accord du participe passé du verbe pronominal
réciproque ;
-le participe passé précédé de «
l' » équivalant à cela
- Le participe passé du verbe pronominal suivi d'un
infinitif. II-1-2 : La progression
Selon Encarta, la progression est définie comme «
un développement régulier et continu ». Autrement dit, sur
le plan didactique, la progression renvoie aux différents cours qui sont
dispensés et adaptés à un niveau précis selon le
programme établi par l'institution de pédagogie nationale. Etant
donné que notre thème s'appuie sur l'accord du participe
passé, il nous a semblé intéressant de nous
intéresser aux différents cours dispensés dans chacun des
établissements que nous avons choisis. En effet le but visé
était de voir comment l'enseignement du participe passé est
présenté dans les classes retenues pour notre enquête.
De plus le but était de nous faire une idée sur
la manière dont les apprenants appréhendent les cours qui leur
sont dispensés.
30
II-2 : Echantillon
Etant donné qu'il est impossible de travailler avec la
totalité de la population, le chercheur cible une population
représentative à laquelle il va s'intéresser pour mener
son étude. Il s'agit d'un échantillon regroupant un nombre
déterminé d'enquêtés.
La population cible, à laquelle nous nous sommes
fondée est constituée des élèves de niveau
3ème de Libreville. En effet, nous nous sommes
intéressée à ce niveau parce que c'est la dernière
classe du niveau secondaire où le cours sur le participe passé
est dispensé. Il nous a donc paru opportun de nous en saisir pour
déceler chez les apprenants, à la fin de leur scolarité,
les cas du participes passé maîtrisés et les cas non
maîtrisés.
31
DEUXIEME PARTIE :
DEPOUILLEMENT DU CORPUS ET
ANALYSE DES DONNEES
32
La bonne maîtrise et pratique de la langue
française ou d'une langue quelconque repose sur la connaissance de la
grammaire, c'est-à-dire des règles qui la régissent. Nous
enseignons les règles de grammaire aux élèves pour leur
permettre d'avoir une bonne maîtrise du français; de prendre
conscience du rôle important joué par elle dans la construction du
sens et de comprendre le bien fondé d'apprendre tous les enseignements
qui la constituent.
L'objectif visé par cette partie est d'analyser les
erreurs obtenues à la suite de notre enquête portant sur «
l'accord du participe passé vu par les élèves de niveau
3ème » avant de terminer sur l'interprétation des
données recueillies. Il s'agit pour nous de clarifier la
procédure adoptée par l'élève pour choisir les
réponses liées à l'accord du participe passé; de
voir l'utilisation particulière des règles de cette notion qu'ils
nous proposent pour ainsi apprécier leur choix. Ainsi, l'analyse sur les
contenus des productions des élèves sera présentée
statistiquement.
Cette partie s'articule autour deux chapitres. Le premier
s'appuie sur le dépouillement des résultats et la
caractérisation des différentes erreurs et le deuxième
chapitre quant à lui, repose sur les justifications proposées par
les apprenants.
CHAPITRE III: DEPOUILLEMENT DES RESULTATS
ET CARACTERISATION DES TYPES D'ERREURS
Dans ce chapitre, nous allons trier par analyse les
résultats obtenus des productions recueillies auprès des
élèves de niveau 3ème de Libreville. Il s'agit
de présenter les résultats bruts portant d'une part sur les
réponses choisies, et sur les justifications d'autre part avant de
procéder à la classification des types d'erreurs. Ces deux points
constitueront les deux parties de ce chapitre.
III-1 : Dépouillement des résultats
III-1-1-Réponses des élèves:
Résultats observés par question :
L'analyse des réponses se résume dans les
tableaux suivants accompagnés de commentaires. Pour une meilleure
compréhension de la lecture de nos résultats, nous mettons en
gras les réponses attendues.
Nous constatons en effet qu'il y a au total 126
élèves ayant choisi la réponse correcte « a »,
20 élèves ayant proposé les réponses incorrectes
b=14 et c. Cependant 2 élèves n'ont pas traité cet item 1:
Il a composé_ une chanson
Tableau n°2: Question 11
Etablissements
Réponses proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Composé
|
59
|
77%
|
36
|
84%
|
31
|
74%
|
126
|
78%
|
b-Composer
|
10
|
13%
|
2
|
5%
|
8
|
19%
|
20
|
12%
|
c-Composée
|
7
|
9%
|
4
|
9%
|
3
|
7%
|
14
|
9%
|
Non-réponses
|
1
|
1%
|
1
|
2%
|
0
|
0%
|
2
|
1%
|
Total
|
77
|
100 0/0
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
La réponse exacte est « a » avec 78%. Ce
pourcentage est supérieur à celui des réponses inexactes
(b et c), soit 12%+9%=21%. Cependant, 1% des élèves n'ont pas
traité l'item 1. A partir de ces résultats, nous pouvons en
déduire que l'accord du participe passé employé par
l'auxiliaire avoir est bien acquis par les élèves.
1 ) Questions relatives au questionnaire n°1.
33
2 ) Questions relatives au questionnaire n°1.
3 ) Cours de pédagogie générale
et pratique dirigé par l'enseignant: M.Robert Angoué Ndoutoume,
CAPES 1.
·
34
Item 2: Je leur ai souri_
La réponse b qui constitue le bon accord a
été sollicitée par un grand nombre d'élèves,
soit 99 sur 162 élèves. Et 55 élèves ont choisi les
réponses incorrectes (a et c). Cependant 8 élèves n'ont
pas traité cet item 2.
Tableau n°3: Question 22
Etablissement
Réponses proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Souris
|
24
|
31%
|
14
|
32%
|
11
|
26%
|
49
|
30%
|
b-Souri
|
47
|
61%
|
27
|
63%
|
25
|
60%
|
99
|
61%
|
c-Sourie
|
2
|
3%
|
0
|
0%
|
4
|
9%
|
6
|
4%
|
Non-réponses
|
4
|
5%
|
2
|
5%
|
2
|
5%
|
8
|
5%
|
Total
|
77
|
100 0/0
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Ainsi, le pourcentage de la réponse attendu (b), soit
61% sur 100% est supérieur au pourcentage des réponses
erronées (30%+4% = 34%) et au pourcentage des non réponses (5%)
des élèves n'ayant pas traité cet item. Cette analyse fait
apparaître la réussite du cas particulier du participe
passé, présenté supra par 61% des élèves.
Cependant il convient de signaler que le COD, placé après le
verbe n'est pas bien acquis par 39% des élèves et qu'il convient
de revenir sur la place du COD.
· Item 3: Bonjour M.Ndong, nous vous avons fait_venir pour
une demande d'explication.
On enregistre globalement 116 sur 162 élèves
qui ont proposé les réponses incorrectes et 13 sur 162 qui fait
le choix de la réponse correcte « b ». Toutefois 15
élèves n'ont pas fait leur choix.
2 ) Questions relatives au questionnaire n°1.
35
Tableau n°4: Question 3
Etablissements
Réponses proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Fait
|
6
|
8%
|
14
|
33%
|
11
|
26%
|
31
|
19%
|
c-Faits
|
61
|
79%
|
21
|
49%
|
21
|
50%
|
103
|
64%
|
b-Faites
|
7
|
9%
|
3
|
7%
|
3
|
7%
|
13
|
8%
|
Non réponses
|
3
|
4%
|
5
|
11%
|
7
|
17%
|
15
|
9%
|
Total
|
77
|
100 0/0
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Parmi les réponses proposées, la réponse
correcte est « a », soit 19%. Ce pourcentage est largement
inférieur aux réponses incorrectes (c et b), soit 72%. Toutefois,
il y a eu 9% des élèves qui n'ont pas traité cet item 3.
Cela montre que le participe passé du verbe faire suivi d'un infinitif
est mal assimilé par les élèves de 3ème
et qu'il convient de revenir sur ce cas spécifique.
Item 4: Voici de très beaux tapis, nous les avons vu_
fabriquer.
Les réponses non correctes (a et b) ont
été les plus sollicitées par 111 élèves sur
162 que la réponse correcte « a », choisie par 38 sur 162
élèves, que l'effectif des non-réponses.
Tableau n°5 : question 4
Etablissements
Réponses proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Vu
|
8
|
10%
|
16
|
37%
|
14
|
33%
|
38
|
24%
|
b-Vus
|
61
|
79%
|
22
|
51%
|
21
|
50%
|
104
|
64%
|
c-Vue
|
3
|
4%
|
3
|
7%
|
1
|
3%
|
7
|
4%
|
Non-réponses
|
5
|
7%
|
2
|
5%
|
6
|
14%
|
13
|
8%
|
Total
|
77
|
100 0/0
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Sur 100% des réponses proposées, le pourcentage
de la réponse correcte (24%) constitue un réel problème
chez les élèves qui ont manifesté leur
préférence pour les réponses non correctes (b et c =68%).
S'ajoute à cette liste le pourcentage des non-réponses, soit 8%.
Au regard de ces résultats, il ressort que le cas d'accord du participe
passé employé avec
36
l'auxiliaire « avoir » lorsque le COD placé
avant le verbe est COD du verbe à l'infinitif est mal acquis par les
élèves. De ce fait, il serait judicieux de revisiter ce type
d'accord.
· Item 5 : J'ai vu de beaux coquillages, j'en ai ramass_
les plus solides.
Le plus grand effectif, 66 élèves, ont
sollicité la réponse correcte « a »Tandis que les
réponses non correctes (a et b) ont été choisies par 73
élèves. Nous précisons également que 23
élèves n'ont pas traité l'item 5.
Tableau n°6 : Question 5
Etablissements
Réponses proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigman
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Ramassé
|
31
|
40%
|
20
|
47%
|
15
|
36%
|
66
|
41%
|
b-Ramassés
|
28
|
36%
|
16
|
37%
|
10
|
24%
|
54
|
33%
|
c-Ramasser
|
9
|
12%
|
4
|
9%
|
6
|
14%
|
19
|
12%
|
Non- réponses
|
9
|
12%
|
3
|
7%
|
11
|
26%
|
23
|
14%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Ainsi nous obtenons les pourcentages suivants :
réponses correcte (a) : 41%; réponses non correctes : 45% ; non
réponse : 14%. Etant donné que le pourcentage total des
réponses non correctes et des non réponses (59) est
supérieur à celui des réponses correctes (41%), il y a
lieu de revoir l'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » et précédé du pronom
adverbial « en ».
· Item 6: Les trois ans que ce prince a
régné_ ont été un enfer pour le bas peuple.
Parmi les réponses proposées, la réponse
correcte « a » a été la plus sollicitée par 73
élèves sur 162 que les réponses non correctes (b et c)
choisies par un effectif de 57 élèves sur 162. Cependant, nous
avons constaté que 23 élèves n'ont pas traité cet
item.
37
Tableau n°7 : Question 6
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Régné
|
35
|
45%
|
23
|
53%
|
15
|
36%
|
73
|
45%
|
b-Régner
|
9
|
12%
|
9
|
21%
|
6
|
14%
|
24
|
15%
|
c-Régnés
|
18
|
23%
|
6
|
14%
|
9
|
21%
|
33
|
20%
|
Non-réponses
|
15
|
20%
|
5
|
12%
|
12
|
29%
|
32
|
20%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte « a »
est (45%). Tandis que le pourcentage des réponses non correctes (a et b)
est 35% et celui des non-réponses est de 20%. Nous déduisons que
les élèves n'ont pas acquis le cas d'accord du participe
passé d'un verbe intransitif. Car le pourcentage total des
réponses non correctes et des non-réponses (35% + 20% = 55%)
dépasse celui des réponses correctes (45%), d'où nous
suggérons de revisiter ce type d'accord.
Item 7: Voici toutes les cassettes que j'ai pu_ trouver.
Au sortir de nos observations, nous enregistrons 69
élèves sur 162 ayant choisi la réponse correcte «
b», 75 élèves pour les réponses non correctes (a et
b) et 18 élèves n'ayant pas traité cet item.
Tableau n°8: Question 7
Etablissements
Réponses Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Pues
|
20
|
26%
|
10
|
23%
|
14
|
33%
|
44
|
27%
|
b-Pu
|
31
|
40%
|
22
|
51%
|
16
|
38%
|
69
|
43%
|
c-Pus
|
20
|
26%
|
7
|
16%
|
4
|
10%
|
31
|
19%
|
Non-réponses
|
6
|
8%
|
4
|
10%
|
8
|
19%
|
18
|
11%
|
Total
|
77
|
100 0/0
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte « b »
(43%) est supérieur au pourcentage des réponses non correctes (a
et c) qui est de 46% et au pourcentage des non-réponses (11%). Le
problème d'acquisition du participe passé d'un semi-auxiliaire
touche plus de 50% des élèves
38
dans la mesure où l'ensemble des pourcentages total des
réponses non correctes et des non-réponses (57%) dépasse
le pourcentage des réponses correctes (43%)
Item 8: Ce n'est ni le fils ni la fille que j'ai vu_, mais le
père.
Nos observations sont les suivantes : nous enregistrons 114
élèves sur 162 ayant choisi les réponses non correctes (a
et c) et 24 élèves sur 162 proposant la réponse correcte
« c ». Cependant 24 élèves sur 162 n'ont pas fait leur
choix.
Tableau n°9 : Question 8
Etablissement Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguile
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Vu
|
33
|
43%
|
21
|
49%
|
22
|
52%
|
76
|
47%
|
b-Vue
|
14
|
18%
|
4
|
9%
|
6
|
14%
|
24
|
15%
|
c-Vus
|
19
|
25%
|
15
|
35%
|
4
|
10%
|
38
|
23%
|
Non-réponses
|
11
|
14%
|
3
|
7%
|
10
|
24%
|
24
|
15%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte« b »
(15%) est largement inférieur au pourcentage total des réponses
non correctes (a et c=70%) et des non-réponses (15%), soit 85%. Cela
montre qu'il y a un réel problème d'accord du participe
passé employé avec un COD placé avant le verbe, lorsque
celui-ci représente un nom collectif. Ainsi il nécessite de
revoir ce type d'accord.
Item 9: C'est sa réussite autant que son échec
que j'ai étudié_ hier matin.
Nos observations sont les suivantes: 35 élèves
sur 162 ont choisi la réponse correcte «a», tandis que 100
élèves sur 162 ont sollicité les réponses non
correctes (b et c). Toutefois 27 élèves sur 162 n'ont pas
traité cet item.
Tableau n°10 : question 9
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Etudiés
|
19
|
25%
|
13
|
30%
|
3
|
7%
|
35
|
22%
|
b-Etudié
|
42
|
54%
|
23
|
54%
|
20
|
48%
|
85
|
52%
|
c-Etudier
|
3
|
4%
|
4
|
9%
|
8
|
19%
|
15
|
9%
|
Non-réponses
|
13
|
17%
|
3
|
7%
|
11
|
26%
|
27
|
17%
|
|
39
Total 77 100% 43 100% 42 100% 162 100%
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Les pourcentages des résultats suivants sont: la
réponse correcte « a »: 22%; les réponses non correctes
(b et c): 61%, les non-réponses: 17%. Ainsi le pourcentage total des
réponses non correctes et des non-réponses (78%) est
supérieur au pourcentage des réponses correctes (22%). Cela
montre qu'il y a un véritable problème d'assimilation de l'accord
du participe passé avec plusieurs sujets.
Item 10: Quelle erreur tu as commis_ dans le premier
exercice?
Selon les tendances: il y a 110 élèves sur 162
qui ont fait le choix de la réponse correcte « b», 47
élèves ont choisi les réponses non correctes (a et c).
Cependant, 5 élèves n'ont pas traité cet item.
Tableau n°11 : question 10
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigman
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Commis
|
10
|
13%
|
6
|
14%
|
11
|
26%
|
27
|
17%
|
b-Commise
|
54
|
70%
|
31
|
72%
|
25
|
60%
|
110
|
68%
|
c-Commises
|
11
|
14%
|
4
|
9%
|
5
|
12%
|
20
|
12%
|
Non- réponses
|
2
|
3%
|
2
|
5%
|
1
|
2%
|
5
|
3%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte « b»
(68%), supérieur au pourcentage total des réponses non correctes
et des non- réponses 32% fait apparaître que les
élèves ont réussi cet item. Nous pouvons donc estimer que
le cas d'accord du participe passé employé avec le COD, pronom
relatif placé avant le verbe est acquis par les élèves.
Item 11: Les hirondelles que j'ai vu partir étaient
jolies.
Nos observations sont les suivantes : nous enregistrons 94
élèves sur 162 ayant choisi les réponses non correctes
réponse (a et c) et 50 élèves sur 162 ayant proposé
la réponse correcte (b) et 13 élèves sur 162 n'ayant pas
traité cet item.
40
Tableau n°12: Question 11
Etablissements
Réponses Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Vu
|
34
|
44%
|
30
|
70%
|
19
|
45%
|
83
|
51%
|
b-Vues
|
26
|
34%
|
9
|
21%
|
15
|
36%
|
50
|
31%
|
c-Vue
|
14
|
18%
|
0
|
0%
|
2
|
5%
|
16
|
10%
|
Non-réponses
|
3
|
4%
|
4
|
9%
|
6
|
14%
|
13
|
8%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte « b»
(31%) est inférieur à l'ensemble des pourcentages total des
réponses non correctes et des non réponse (69%). Nous
déduisons de ce fait que l'accord du participe passé
employé avec l'auxiliaire « avoir » avec le COD placé
avant le verbe, proposition subordonnée infinitive constitue un
réel problème pour les élèves, d'où la
nécessité de revisiter ce cas d'accord.
Item 13: Elle s'est achété_les gants
Nos observations sont les suivantes : la réponse
correcte : 23 élèves ; les réponses non correctes (a et
c): 137 élèves ; les non-réponses : 7
élèves. La réussite totale de cet item est
réalisée par 23 élèves sur 162.
Tableau n°13 : Question 12
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Achetée
|
64
|
83%
|
29
|
67%
|
17
|
40%
|
110
|
68%
|
b-Acheté
|
5
|
6%
|
9
|
21%
|
9
|
21%
|
23
|
14%
|
c-Acheter
|
6
|
8%
|
4
|
9%
|
12
|
29%
|
22
|
14%
|
Non-réponses
|
2
|
3%
|
1
|
2%
|
4
|
10%
|
7
|
4%
|
Total
|
77
|
100%
|
43%
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Les observations relevées sur les pourcentages des
réponses sont les suivantes: les réponses correctes : 14% ; les
réponses non correctes (a et b=82%) et les non réponses (4):
41
86%. Le problème d'accord du participe passé du
verbe pronominal réfléchi, n'a pas été bien acquis
par un grand nombre d'élève, d'où la
nécessité de revenir sur ce cas d'accord.
Item 13: Mireille et Sonia se sont
téléphoné_ ce matin.
Nos observations sont les suivantes : 19 élèves
sur 162 ont proposé la réponse correcte (c); 130
élèves ont choisi les réponses non correctes (a et b) ; 13
élèves n'ont pas traité cet item.
Tableau n°14 : Question 13
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Téléphoner
|
8
|
10%
|
4
|
9%
|
6
|
14%
|
18
|
11%
|
b-Téléphonées
|
61
|
79%
|
27
|
63%
|
24
|
57%
|
112
|
69%
|
c-Téléphoné
|
5
|
7%
|
7
|
16%
|
7
|
17%
|
19
|
12%
|
Non-réponses
|
3
|
4%
|
5
|
12%
|
5
|
12%
|
13
|
8%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
En outre, le pourcentage de la réponse correcte « c
» est inférieur au pourcentage des réponses non correctes (a
et b) : 80%. De même, nous notons 8% d'élèves qui n'ont pas
fait leur choix. A partir de ces résultats, il ressort que l'accord du
participe passé du verbe pronominal réciproque est l'un des cas
du participe passé qui n'a pas été acquis par les
élèves. De ce fait, nous devons revisiter ce type d'accord.
Item 14: Elle s'est fait_accompagner.
Nos observations sont les suivantes: 31 élèves
seulement sur 162 ont choisi la réponse correcte « a »; 116
élèves ont proposé les réponses non correctes (b et
c); 15 élèves n'ont pas fait leur choix.
Tableau n°15: Question 14
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Fait
|
6
|
8%
|
14
|
32%
|
11
|
26%
|
31
|
19%
|
b-Faite
|
61
|
79%
|
21
|
49%
|
21
|
50%
|
103
|
64%
|
|
42
c-Faits
|
7
|
9%
|
3
|
7%
|
3
|
7%
|
13
|
8%
|
Non-réponses
|
3
|
4%
|
5
|
12%
|
7
|
17%
|
15
|
9%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
De plus, le pourcentage de la réponse correcte «
a» (19%), inférieur au pourcentage total des réponses non
correctes (a et b=72%) témoigne du fait que le cas d'accord du participe
passé du verbe pronominal de sens passif du verbe « se faire »
n'est pas bien acquis par les élèves. Aussi, nous comprenons
également que 9% d'élèves ont préféré
s'abstenir parce qu'ils ne s'en sortent pas dans ce type d'accord.
· Item 15: La sage femme a consacré toutes les
heures qu'il a fallues pour calmer l'accouchée.
Nos observations sont les suivantes : nous enregistrons 89
élèves sur 162 choisissant la réponse correcte «
c»; 51 élèves sur 162 qui ont choisi les réponses non
correctes (a et b); 22 élèves n'ont pas manifesté leur
choix.
Tableau n°16: Question 15
Etablissements
Réponses Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Fallue
|
31
|
40%
|
6
|
14%
|
3
|
7%
|
40
|
25%
|
b-fallues
|
6
|
8%
|
4
|
9%
|
1
|
2%
|
11
|
7%
|
c-fallu
|
34
|
44%
|
27
|
63%
|
28
|
67%
|
89
|
54%
|
Non-réponses
|
6
|
8%
|
6
|
14%
|
10
|
24%
|
22
|
14%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte « c»
(54%) bien que supérieur à l'ensemble des pourcentages des
réponses non-correctes et des non-réponses : 46%, montre que le
cas d'accord du participe passé du verbe impersonnel constitue encore un
problème chez les élèves de 3ème.
· Item 16: Les intempéries sont revenu_.
43
Nous enregistrons 115 élèves sur 162 qui ont choisi
la réponse correcte « c», 43 élèves ont fait le
choix des réponses non correctes (a et b), 4 élèves n'ont
pas traité cet item.
Tableau n°17: Question 16
Etablissements Réponses
proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Revenu
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
4
|
9%
|
4
|
2,5%
|
b-Revenus
|
26
|
34%
|
6
|
14%
|
7
|
17%
|
39
|
24%
|
c-Revenues
|
50
|
65%
|
37
|
86%
|
28
|
67%
|
115
|
71%
|
Non réponses
|
1
|
1%
|
0
|
0%
|
3
|
7%
|
4
|
2,5%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte « c» (71%)
est supérieur au pourcentage des réponses correctes (a et b) :
26,5% et des non-réponses : 2,5%. A partir des données
disponibles ci-dessus, nous pouvons donc estimer que l'accord du participe
passé employé avec l'auxiliaire « être » est
acquis par les élèves.
Item 17: Pierre et Jean se sont absenté_ au cours de
français, ce matin.
120 élèves sur 162 ont choisi la réponse
correcte « a»; 33 élèves sur 162 ont sollicité
les réponses non correctes (b et c). Toutefois 9 élèves
sur 162 n'ont pas fait leur choix.
Tableau n°18: Question 17
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Absentés
|
61
|
79%
|
31
|
72%
|
28
|
67%
|
120
|
74%
|
b-Absenté
|
5
|
7%
|
6
|
14%
|
5
|
12%
|
16
|
9,5%
|
c-Absenter
|
7
|
9%
|
5
|
12%
|
5
|
12%
|
17
|
10,5%
|
Non-réponses
|
4
|
5%
|
1
|
2%
|
4
|
9%
|
9
|
6%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte « a»
(74%) est supérieur au pourcentage des réponses non correctes
(20%) et au pourcentage des non-réponses (6%). Nous pouvons donc juger
que l'accord du participe passé du verbe essentiellement pronominal est
acquis par les élèves.
44
Item 18-La salle s'est vidé_ après le
spectacle.
Les constats relevés sont les suivants : nous
enregistrons 17 élèves sur 162 choisissant la réponse
correcte « a»; 136 élèves sur 162 ont sollicité
les réponses non-correctes (b et c) et 9 élèves sur 162
n'ont pas traité cet item.
Tableau n°19: Question 18
Réponses proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Vidé
|
5
|
6%
|
4
|
9%
|
8
|
19%
|
17
|
10,5%
|
b-Vidée
|
62
|
81%
|
36
|
84%
|
24
|
57%
|
122
|
75%
|
c-Vider
|
8
|
10%
|
3
|
7%
|
3
|
7%
|
14
|
9%
|
Non-réponses
|
2
|
3%
|
0
|
0%
|
7
|
17%
|
9
|
5,5%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte «a»
(10,5%) est inférieur au pourcentage des réponses non correctes
(b et c): 84%. A partir du pourcentage des non-réponses (5,5%) et des
réponses non correctes (84%), soit un total de 89,5%, nous
déduisons qu'un grand nombre d'élève n'a pas acquis
l'accord du participe passé du verbe pronominal à sens passif.
Item 19: Les cerises ont été cueilli_dans le
jardin de maman.
Nos observations sont les suivantes: 121 élèves
sur 162 ont choisi la réponse correcte « a»; 34
élèves sur 162 ont sollicité les réponses non
correctes (a et b); 7 sur 162 élèves n'ont pas traité cet
item.
Tableau n°20: question 19
Etablissements
Réponses Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Cueillies
|
63
|
82%
|
31
|
72%
|
27
|
64%
|
121
|
75%
|
b-Cueillis
|
9
|
12%
|
1
|
2%
|
3
|
7%
|
13
|
8%
|
c-Cueilli
|
3
|
4%
|
9
|
21%
|
9
|
22%
|
21
|
13%
|
Non- réponses
|
2
|
2%
|
2
|
5%
|
3
|
7%
|
7
|
4%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
45
Le pourcentage de la réponse correcte «a»
(75%) est supérieur au pourcentage des réponses non-correctes (b
et c): (22%) et au pourcentage des non-réponses: (4%). Au regard des
données précédentes, nous estimons que les
élèves ont acquis l'accord du participe passé du verbe
pronominal à sens passif précédé de deux
auxiliaires « avoir et être ».
Item 20-Bruno et moi, on était revenu_du voyage, mais
papa ne l'a pas su_.
Nos observations sont les suivantes: 103 élèves
sur 162 ont choisi la réponse correcte «a»; 33
élèves ont sollicité les réponses non correctes: (b
et c); 26% des élèves n'ont fait aucun choix.
Tableau n°21: Question 20
Etablissements
Réponses Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Revenus/Su
|
53
|
69%
|
26
|
61%
|
24
|
57%
|
1O3
|
63,5%
|
b-Revenu/Sus
|
8
|
10%
|
7
|
16%
|
9
|
22%
|
24
|
15%
|
c-Revenues/Sues
|
5
|
7%
|
3
|
7%
|
1
|
2%
|
9
|
5,5%
|
d-Non coché
|
11
|
14%
|
7
|
16%
|
8
|
19%
|
26
|
16%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte «a»
(63,5%) est supérieur au pourcentage des réponses non correctes
(a et b): (20,5%) et des non-réponses: 16%, soit 36,6%. Nous estimons
que le cas d'accord du participe passé précédé des
noms collectifs et le cas du participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » précédé du pronom «
l' » ayant pour sens cela est acquis par les élèves.
Item 21: Des vitrines décoré_ attirent les regards
des passants.
Les résultats sont: 78 élèves sur 162 ont
choisi la réponse correcte « c»; 58 élèves ont
sollicité les réponses non correctes (a et b); 26
élèves n'ont pas traité cet item.
Tableau n°22: Question 21
Etablissements Réponses proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Décorer
|
6
|
8%
|
3
|
7%
|
2
|
5%
|
11
|
7%
|
46
b-Décorée
|
28
|
36%
|
12
|
28%
|
7
|
17%
|
47
|
29%
|
c-Décorées
|
29
|
38%
|
21
|
49%
|
28
|
66%
|
78
|
48%
|
Non-réponses
|
14
|
18%
|
7
|
16%
|
5
|
12%
|
26
|
16%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte «c»
(48%) est supérieur au pourcentage des réponses non correctes (a
et b) : 36% et au pourcentage des non-réponses (16%). Cependant
l'ensemble des pourcentages des réponses non correctes et des
non-réponses (52%) dépasse le taux de la réponse correcte
(48%). Ainsi, on déduit que le cas d'accord du participe passé
sans auxiliaire, précédé d'un nom, a été
partiellement acquis par les élèves.
Item 22: Ci-joint_ la photocopie que vous m'avez
demandée.
Il y a 36 élèves qui ont choisi la
réponse correcte ; 69 élèves ont sollicité les
réponses non correctes (b et c) ; 27 élèves sur 162 n'ont
choisi aucune réponse.
Tableau n°23: question 22
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-Ci-joint
|
13
|
17%
|
13
|
30%
|
10
|
24%
|
36
|
22%
|
b-Ci-jointe
|
39
|
50,5%
|
15
|
35%
|
13
|
31%
|
67
|
41%
|
c-Ci-joints
|
12
|
15,5%
|
9
|
21%
|
11
|
26%
|
32
|
20%
|
Non-réponses
|
13
|
17%
|
6
|
14%
|
8
|
19%
|
27
|
17%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte «a»
(22%) est inférieur au pourcentage des réponses non correctes (b
et c): (61%), et supérieur au pourcentage des non-réponses. Nous
estimons que l'accord du participe passé sans auxiliaire en tête
de phrase n'a pas été acquis par les élèves.
Item 23: Les majorettes se sont rendu_ compte de leurs
maladresses.
47
Nos observations sont les suivantes : 36 élèves ont
choisi la réponse correcte « a »; 100 élèves ont
choisi les réponses non correctes; 26 élèves n'ont pas pu
faire leur choix.
Tableau n°24: question 23
Etablissements
Réponses Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-rendu
|
17
|
22%
|
11
|
25%
|
8
|
19%
|
36
|
22%
|
b-rendues
|
33
|
43%
|
22
|
51%
|
14
|
33,5%
|
69
|
43%
|
c-rendus
|
15
|
19,5%
|
5
|
12%
|
11
|
26%
|
31
|
19%
|
Non-réponses
|
12
|
15,5%
|
5
|
12%
|
9
|
21,5%
|
26
|
16%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte «a»
(22%) est inférieur au pourcentage des réponses non correctes (b
et c): 62% et supérieur au pourcentage des non-réponses (16%).
Ainsi l'ensemble des deux derniers pourcentages (78%) montre en effet que le
cas du participe passé de la locution verbale constitue un
problème chez les élèves de niveau
3ème.
Item 24: La plupart de nos invités ne sont pas venu_
à l'anniversaire.
Nos observations sont les suivantes : 92 élèves
sur 162 ont choisi la réponse correcte ; 59 des élèves sur
162 ont sollicité les réponses non correctes; 11
élèves n'ont pas fait leur choix.
Tableau n°25: Question 24
Etablissements Réponses
Proposées
|
Collège André Gustave Anguille
|
Lycée classique
|
Collège Louis Bigmann
|
Effectif total
|
Taux
|
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
Effectif
|
Taux
|
a-venu
|
22
|
29%
|
15
|
35%
|
11
|
26%
|
48
|
29%
|
b-venus
|
44
|
57%
|
23
|
53%
|
25
|
59,5%
|
92
|
57%
|
c-venue
|
7
|
9%
|
2
|
5%
|
2
|
5%
|
11
|
7%
|
Non-réponses
|
4
|
5%
|
3
|
7%
|
4
|
9,5%
|
11
|
7%
|
Total
|
77
|
100%
|
43
|
100%
|
42
|
100%
|
162
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Le pourcentage de la réponse correcte « b »
(57%) est supérieur au pourcentage des réponses non correctes
(36%) et au pourcentage des non-réponses (7%). Nous estimons que
48
ce type d'accord n'a pas été acquis par un
certain nombre d'élève, d'où nous suggérons de
revisiter cet accord du participe passé des nombres de fraction.
Le dépouillement des données recueillies
ci-dessus nous conduise maintenant à mettre en lumière l'effectif
en pourcentage du nombre total des réponses correctes, des
réponses non correctes et des non réponses. Ce résultat
récapitulatif des données se résume dans le tableau
suivant :
Tableau n°26: Nombre total des réponses :
Nombre total des types de réponses
|
Réponses correctes
|
Réponses non correctes
|
Non- réponses
|
Effectif total
|
Total
|
1601
|
1905
|
382
|
3888
|
Taux
|
41,18%
|
49%
|
9,82%
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de Libreville :
analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS, mémoire de
CAPES, 2014.
L'effectif en pourcentage des réponses non correctes
(49%) détermine les faiblesses des enfants. Lorsque nous associons
à ce pourcentage celui des non-réponses (9,82%), nous obtenons
58,82%.des élèves qui n'ont pas acquis un certain nombre de cas
d'accord du participe passé. Toutefois, il y a 41,18% des
élèves qui maîtrisent quelques cas d'accord liées
à cette notion. Nous estimons de ce fait que le problème d'accord
du participe passé constitue un véritable problème chez
les élèves de niveau 3ème de Libreville bien
que certains aient réussi l'exercice.
L'analyse succincte des résultats bruts
présentés ci-dessus nous livrent l'aspect physique du contenu des
données recueillies dans les copies des élèves. Il s'agit,
pour cette première étape, des choix des réponses. Suite
à cette phase présentative, nous allons lapidairement
présenter les résultats bruts liées aux justifications.
Nous précisons de ce fait que ces résultats vont nous servir dans
la phase interprétative du chapitre suivant.
49
III-1-2-Justification des élèves:
Résultats observés par question :
Ce sous point vise à mettre en valeur les
justifications des élèves. Cependant, il aurait été
souhaitable de présenter d'abord les résultats de l'effectif
total des élèves ayant justifié (2033) et ceux n'ayant pas
justifié(1853) leurs réponses avant de donner le nombre total des
justifications. Mais nous avons jugé utile de mettre ces
résultats en annexes.
Nous allons de ce fait trier par examen et analyse les
différentes justifications des élèves. Nous ne pouvons pas
présenter toutes les justifications données par ces derniers.
Nous allons juste donner les résultats par établissement qui
seront accompagnés de quelques exemples. A côté de chaque
exemple, se trouve une case dans laquelle est inscrit le nombre d'apparition de
chaque justification.
Toutefois vous trouverez en annexes l'illustration de ces
résultats bruts. Collège André Gustave Anguille
Dans ce collège nous enregistrons un total de huit-cent
soixante-sept (867) justifications enregistrées, il y a 120
justifications considérées comme convenables et 747
justifications non acceptables parmi lesquelles nous avons 401 justifications
fantaisistes.
Exemple :
2. parce que
a)-Le verbe s'accorde avec le sujet;
|
13
|
5
- Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » s'accorde en genre et en nombre avec le COD, placé
avant le verbe ;
4
1
- Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » ne s'accorde pas en genre et en nombre avec le COD;
b)-Lorsque deux verbes se suivent, le premier se
conjugue et le deuxième se met à l'infinitif ;
22
-Le verbe s'accorde avec le sujet ;
- Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » ne s'accorde pas avec le sujet
;
-Le paic 2
|
e passé employé avec l'auxiliaire «
avoir » s'accorde en genre et en nombre
|
2
avec le COD « leur », placé avant le verbe
;
1
c)-Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » s'accorde en genre et en nombre avec le
COD « leur », placé avant le verbe.
Il y a 2 bonnes justifications parmi les 50 justifications
ci-dessus. Ici, nous précisons que la bonne justification est celle qui
cadre avec la réponse choisie. Cependant, nous avons de bonnes
justifications qui ne sont pas en adéquation avec la réponse
choisie.
50
Le Lycée Classique
Au regard des constatations faites sur les résultats
bruts du Lycée Classique, il ressort qu'il y a au total 774
justifications, 37 justifications correctes, 737 justifications non acceptables
parmi lesquelles nous avons 292 justifications fantaisistes.
Exemple :
14) parce que
a)- Le complément d'objet direct du verbe «
avoir » est au plus-que parfait;
|
1
|
|
1
- Le participe passé « fait » ne s'accorde
pas lorsqu'il est suivi d'un auxiliaire « être » ;
- Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« être » s'accorde en genre et en nombre
4
3
1
11
2
avec le sujet;
- Quand deux verbes se suivent, le second se met à
l'infinitif.
b)-
2
1
Quand deux verbes se suivent, le second se met à
l'infinitif; - Il s'accorde en genre et en nombre avec son verbe et son
sujet; - Le verbe ne s'accorde pas avec le sujet ;
- Le participe passé s'accorde avec le COD « se
».
c) - Le participe passé « faits » s'accorde
avec le pronom réfléchi « se ».
Les vingt-six (26) justifications précédentes
sont non acceptables puisqu'elles ne correspondent pas à la
réponse correcte « a ».
Le collège Louis Bigmann
L'observation faite sur les résultats bruts du
collège Louis Bigmann permet de connaître le nombre total des
justifications acceptables, non acceptables et fantaisistes. Nous enregistrons
un total de 386 justifications, soit 33 justifications acceptables, soit 353
justifications non acceptables parmi lesquelles nous décelons 143
justifications fantaisistes.
1
21
Exemple :
22) parce que
4
a)-Le participe passé s'accorde avec le COD,
placé après le verbe ; b)-L'adjectif s'accorde avec le
sujet;
- Le participe passé s'accorde en genre et en nombre
avec le sujet.
2
Non réponse-Le participe passé s'accorde en
genre et en nombre avec le sujet.
2
Les 8 justifications ci-dessous sont considérées
pour non acceptables car elles ne cadrent pas
2
avec la réponse correcte « a ». Elles sont donc
non acceptables.
L'ensemble de ces résultats bruts donne un total de
2027 justifications, soit 190 bonnes justifications, soit 1837 justifications
non acceptables parmi lesquelles on retrouve
51
836 justifications fantaisistes. Cela prouve en effet que les
élèves ont de réels problèmes d'assimilations et
d'acquisitions des règles d'accord du participe passé. Et ceci
justifierait la non réussite de l'exercice. Les résultats obtenus
ont donné lieu à la caractérisation des erreurs.
III-2 : Caractérisation des erreurs
Ce sous point vise à classer les erreurs. Ce classement
se fait en trois phases. La première s'intéresse aux erreurs
observables dans le choix des réponses. La deuxième phase
s'appuie sur les erreurs contenues dans les justifications des
élèves. La troisième souligne les insuffisances
relevées dans les contenues des cours.
III-2-1- Caractérisation des erreurs contenues dans
le choix des réponses (par l'ensemble des trois (3)
établissements)
Nous nous intéressons aux erreurs observables et
inhérentes des élèves de Libreville sans chercher à
comprendre les raisons qui les expliqueraient.
Tableau n°27 : Résultats résumant toutes
les erreurs décelées dans les copies des élèves par
établissement, lors du choix des réponses:
Etablissements
|
A
|
C
|
L
|
Nombre total d'erreurs et l'effectif en
|
Types d'erreurs
|
|
|
|
%
|
Erreurs dues à la confusion des infinitifs des verbes du
premier groupe (er) et les participes passés en (é).
|
66
|
48
|
56
|
170
|
39%
|
28%
|
33%
|
100%
|
Erreurs dues à la mauvaise attribution des
morphèmes finaux aux participes passé employés
avec l'auxiliaire « avoir »
|
495
|
246
|
226
|
967
|
|
|
|
|
|
51%
|
25%
|
24%
|
100%
|
52
Erreurs dues aux confusions des désinences verbales
affectées aux participes passés des verbes pronominaux
|
271
|
165
|
145
|
581
|
47%
|
28%
|
25%
|
100%
|
Erreurs dues à la mauvaise attribution des
morphèmes finaux aux participes passé employés
avec l'auxiliaire « être »
|
79
|
48
|
45
|
172
|
46%
|
28%
|
26%
|
100%
|
Total
|
911
|
507
|
472
|
1890
|
|
48%
|
27%
|
25%
|
100%
|
Source : Carolle Biyeyeme Nguema, Accord du participe
passé vu par les apprenants de niveau 3ème de
Libreville : analyse et propositions didactiques, Libreville, ENS,
mémoire de CAPES, 2014.
Les trois établissements présentés
ci-dessus enregistrent un score total de 1890 erreurs commises par les
élèves lors des choix des réponses justes, contenues dans
le Q.C.M. Le collège André Gustave Anguille obtient un grand
score totalisant 48% erreurs que le Lycée Classique avec 27% erreurs et
le collège Louis Bigmann totalisant 25% erreurs. Les résultats
ci-dessus montrent effectivement que les erreurs dues à la mauvaise
attribution des morphèmes finaux aux participes passés
employés avec l'auxiliaire « avoir » (967) et celles des
participes passés des verbes pronominaux (581) constituent les erreurs
les plus récurrentes sur lesquelles les élèves de
3ème de Libreville butent le plus. Cette idée vient
justifier notre première hypothèse, laquelle les
élèves de niveau 3ème de Libreville
sembleraient ne pas maîtriser l'accord du participe passé
employé avec l'auxiliaire « avoir » et le participe
passé des verbes pronominaux. Ce sont ces deux catégories
d'erreurs que nous allons nous appesantir pour mener notre analyse.
A cela s'ajoutent les justifications en lien avec des
réponses choisies des élèves. Celles-ci viennent
témoigner de leur connaissance sur les différentes règles
d'accord du participe passé.
III-2-2- Caractérisation des erreurs contenues dans
les justifications du choix des réponses (par l'ensemble des trois (3)
établissements)
Tableau n°28 : Illustrations des différents types
d'erreurs de justifications
53
Etablissements
Types d'erreurs
|
A
|
C
|
L
|
Nombre total
|
Exemples
|
Usage inattendu de la règle d'accord du verbe avec le
sujet
|
161
|
50
|
52
|
263
|
- Le verbe s'accorde avec son sujet
|
61%
|
19%
|
20%
|
100%
|
Règle erronée de l'accord du participe
passé
employé avec l'auxiliaire« avoir »
|
98
|
69
|
64
|
231
|
- Le participe passé s'accorde avec le COD,
placé après le verbe.
|
42%
|
30%
|
28%
|
100%
|
Règles propres à l'élève
|
88
|
221
|
85
|
394
|
- Le sujet s'accorde avec le verbe.
|
22%
|
56%
|
22%
|
100%
|
Usage inattendu de la
règle de deux verbes qui se suivent
|
74
|
63
|
20
|
157
|
-Quand deux verbes se suivent, le premier conjugué,
le second se met à l'infinitif.
|
47%
|
40%
|
13%
|
100%
|
Règle erronée de l'accord du participe passé
avec le sujet
|
99
|
101
|
58
|
258
|
-Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « être» s'accorde en genre et en nombre avec le
COD si seulement celui-ci est placé après le verbe
|
38
|
39%
|
23%
|
100%
|
Règle erronée de l'accord
du participe passé des verbes pronominaux
|
5
|
2
|
2
|
9
|
-Le participe passé du verbe pronominal
s'accorde.
|
56%
|
22%
|
22%
|
100%
|
Application inattendue de la règle d'accord du
participe passé avec lesujet ;
|
159
|
192
|
30
|
381
|
- Le participe passé s'accorde en genre et en
nombre avec son sujet. (item 2=a).
|
42%
|
50%
|
8%
|
100%
|
Application inattendue de l'accord du participe passé avec
le COD;
|
63
|
39
|
42
|
144
|
-Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir», s'accorde en genre et en nombre avec le COD,
placé avant le verbe; (item 10=c)
|
44%
|
27%
|
29%
|
100%
|
54
Total
|
747
|
737
|
353
|
1837
|
|
|
41%
|
40%
|
19%
|
100%
|
|
Source : enquête réalisée par Carolle
Biyeyeme Nguema, mai 2014
Après observation des résultats inclus dans le
tableau ci-dessous, il ressort que l'élève arrive à se
créer les règles lorsqu'il doit justifier ses réponses,
d'où le nombre élevé des règles propres à
l'élève (394). Ce nombre dominant vient ici attester la non
maîtrise des règles d'accord du participe passé chez les
élèves. Cela peut s'illustrer au travers de l'application
inattendue de la règle d'accord du participe passé avec le sujet
(381), du verbe avec le sujet (263), de la règle d'accord du participe
passé avec le COD (144). En effet, l'élève semble se
cacher derrière ces règles qui font l'unanimité chez tous
les élèves de niveau 3ème de Libreville
lorsqu'ils cherchent à mettre en valeur les connaissances acquises sur
cette notion. De même, l'usage erroné des règles d'accord
du participe passé peut envisager la non réussite d'un exercice
portant sur cette notion. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui a
contribué à l'échec des élèves.
Au sortir de cette deuxième phase de description
d'erreurs qui justifie la deuxième hypothèse, laquelle pour
justifier leur choix, les élèves auraient recours à
l'application des différentes règles d'accord du participe
passé et de leurs propres représentations. De même, il y a
lieu de retenir que les élèves appliquent de façon
générale la règle d'accord du participe passé
employé soit avec l'auxiliaire «avoir», soit avec l'auxiliaire
«être» dans d'autres contextes inadéquats. Ils ne savent
pas tenir compte des certains contextes particuliers de ces accords.
En effet, pour appliquer les accords du participe
passé, les élèves ne maîtrisant pas les
règles d'accord de cette notion procèdent à la
création des règles intuitives qui conviennent à leurs
connaissances grammaticales. Ces règles d'accord proposées par
ces derniers sont parfois en contradiction avec la norme ou la règle
standard mais obéissent à un fonctionnement logique qui fait
l'unanimité de tous les élèves. Ces derniers se
réfèrent ainsi à un ensemble de règles
adaptées à leurs représentations et qui leur permet
d'accorder les participes passés sans entrer dans les subtilités
de la règle officielle.
55
Après cette analyse descriptive et explicative des
erreurs, il serait judicieux d'interpréter les données
recueillies. Celles-ci vont être soulignées dans le chapitre
suivant.
56
CHAPITRE IV : INTERPRETATION DES DONNEES
RECUEILLIES
Le présent chapitre a pour objectif de mener une
analyse interprétative et explicative des processus cognitifs des
particularités d'accord du participe passé chez les
élèves de niveau 3ème. Ils s'écartent ou
s'éloignent le plus souvent des règles de grammaire,
enseignées en classe. C'est dans cette perspective que nous parlerons de
l'erreur. Selon Jean-Aimé Pambou, (1997, p. 41.), «l'erreur est
une forme potentiellement répétitive et non susceptible
d'autocorrection ». Il la distingue de la faute qui est une forme
linguistique non répétitive et susceptible d'autocorrection
» (op. cit). L'élève, pour affermir son savoir et
résoudre les problèmes au cours d'une évaluation, utilise
des règles selon ses propres constructions et hypothèses. De ce
fait l'apprenant considère pour vrai ce qui est faux. Ceci relève
des imperfections linguistiques que l'enseignant qualifie d'erreurs
susceptibles d'être corrigées.
IV-1-Erreurs liées à la mauvaise
identification du fait grammatical concerné
· Erreurs dues à la mauvaise attribution des
morphèmes finaux des participes passés employés avec
l'auxiliaire « avoir ».
Il s'agit dans ce sous point d'interpréter le rapport
qui lie la justification et la réponse des élèves. Nous
signalons que les justifications des apprenants seront mises en gras.
-avec les pronoms compléments (le, me, te, se, vous,
nous...)
Les items suivants sont beaucoup plus délicats car
l'élève accorde les participes passés avec les pronoms
complément, placés avant les verbes transitifs directs. Mais il
se trouve qu'il ne les emploie pas à bon escient ou en tenant compte du
sens particulier de chaque pronom personnel complément utilisé ou
de la place du complément d'objet direct ou d'objet indirect.
Exemple :
C.8.
Item 3 : Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est:
c) Bonsoir M. Ndong, nous vous avons faits venir pour une
demande d'explication. Pourquoi ?
|
+
|
|
57
Parce que
-Le verbe ne s'accorde pas avec l'auxiliaire «
avoir ».
- Le participe passé s'accorde en genre et en
nombre avec le sujet.
S'agissant de la première justification, nous
constatons qu'elle est en contradiction avec le choix de l'élève.
En effet, la réponse de l'élève atteste le fait qu'il
n'ait pas acquis la différence qui existe entre le verbe et l'auxiliaire
ni le rôle respectif de chacune de ces particules.
Tandis que dans la deuxième justification, l'erreur
montre que l'élève a acquis cette partie de l'apprentissage mais
qu'une moitié du chemin qui mène à une structure correcte
reste à parcourir. Certes, selon les lois intralinguistiques, le
participe passé employé avec l'auxiliaire « avoir »
s'accorde avec le pronom complément, COD placé avant le verbe.
Cependant ce sont ces mêmes lois qui émettent d'autres
règles supplémentaires annulant l'accord dans certains cas. En
effet, dans cet item, le participe passé « fait » ne peut pas
s'accorder avec le pronom complément « vous » (de modestie ou
complément d'objet direct) dans la mesure où il est suivi d'un
infinitif.
Toutefois, il est à noter que l'élève a
une panoplie de connaissances en grammaire, liées à l'accord du
participe passé au point qu'il ne sait dans quelle condition appliquer
l'une des règles.
+
Correction : Réponse attendue : a) Bonjour M.
Ndong, nous vous avons fait venir pour une demande d'explication.
Parce que le participe passé « fait » suivi
d'un verbe à l'infinitif ne s'accorde pas, ni avec le sujet ni avec le
COD, placé avant le verbe.
-avec les pronoms relatifs (que)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » s'accorde avec le pronom relatif « que »,
placé avant le verbe ayant pour fonction COD. Cependant il existe des
situations où l'accord n'intervient pas lorsque le pronom relatif «
que » a pour fonction un complément circonstanciel. Dans notre cas,
il s'agit du « que » ayant pour fonction un complément
circonstanciel de durée.
58
A.40.
Item 6: c- Les trois ans que ce prince a
régnés ont été un enfer pour le
bas peuple.
parce que
- Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » s'accorde avec le COD placé avant le
verbe,
Ici, il s'agit de la non acquisition des conditions d'accord
du participe passé employé avec l'auxiliaire « avoir ».
Ainsi on parlera de l'erreur de l'appropriation incomplète des
règles d'accord du participe passé, spécifiques à
chaque type. L'élève propose une justification qui ne cadre pas
avec le cas particulier du participe passé qu'il a sous les yeux.
Cependant il montre qu'il a des connaissances portant sur cette notion en
insérant les termes « participe passé » et «
auxiliaire avoir » dans la construction d'une nouvelle règle. Or,
le verbe régner qui est un verbe intransitif n'admet pas de COD.
Correction :
Réponse attendue :a) Les trois ans que ce prince a
régné ont été un enfer pour le bas peuple.
Parce que le participe passé du verbe intransitif
reste toujours invariable dans la mesure où il ne peut pas se construire
avec un COD.
-avec le pronom adverbial
Selon les lois linguistiques, quand le pronom adverbial
« en », placé avant le verbe, est COD
précédé d'un déterminant partitif « des, de,
du » ou lorsqu'il représente un complément de
détermination, le participe passé ne s'accorde pas. Mais il
s'accorde dans les autres situations :
A.4.
Item 5- b-J'ai vu de beaux coquillages, j'en ai
ramassés les plus solides.
-Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » s'accorde avec le COD, placé avant le
verbe.
L'élève a appliqué l'accord du participe
passé avec le COD placé avant le verbe. Cette règle est
correcte mais c'est l'application inattendue de cette règle au cas supra
qui n'est pas approprié.
Correction :
59
Réponse attendue : a) J'ai vu de beaux coquillages, j'en
ai ramassé les plus solides.
parce que le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » ne s'accorde pas lorsque la préposition
ou le pronom adverbial « en », placé avant le verbe est
complément du nom ou COD ayant pour déterminant un article
partitif (de, du, des). Dans les autres cas, il y a accord.
-l'accord du participe passé avec le sujet (des noms
collectifs, des noms de fraction, plusieurs sujets).
+
C .22.
Item 8: Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
c) Ce n'est ni le fils ni la fille que j'ai vus, mais le
père.
parce que
-Il s'accorde en genre et en nombre avec son sujet
;
-Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « être » s'accorde en genre en nombre
avec son sujet.
La première justification proposée par
l'élève n'est pas claire par rapport à sa réponse.
Il
semblerait que ce dernier ne connait pas de quoi il est
question. Cependant, la deuxième justification montre effectivement que
l'élève a les connaissances sur le participe passé.
Toutefois, il n'applique pas les règles relatives à cette notion
selon les différents cas qui la composent.
Correction :
Réponse attendue : b) Ce n'est ni le fils ni la fille que
j'ai vue, mais le père.
Parce que le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » s'accorde lorsque le COD,
placé avant, représente le second
antécédent du groupe nominal exclusif.
· Erreurs dues aux confusions des désinences
verbales affectées aux participes passés des verbes
pronominaux
Dans cette rubrique, il se trouve que l'auxiliaire «
être » apparaît aussi bien dans la structure formelle des
verbes pronominaux que dans celle des participes passés employés
avec l'auxiliaire « être ». De même,
l'élève ne fait la différence entre l'accord des verbes
pronominaux et l'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir ».
-Les verbes pronominaux à sens réciproque
L.19.
Item 13: b) Mireille et Sonia se sont
téléphonées ce matin.
60
Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « être » s'accorde en genre et en nombre avec le
sujet.
L'élève montre qu'il a acquis la règle
générale d'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire « être » mais il ne fait pas encore la
différence entre le participe passé employé avec
l'auxiliaire « être » avec les verbes pronominaux.
Le participe passé d'un verbe pronominal à sens
réciproque ne s'accorde jamais en genre et en nombre avec le sujet
lorsque le pronom réfléchi « se » est COI. Mais, dans
notre exemple, l'élève a fait l'accord sans tenir compte du
pronom réfléchi « se », d'où cette erreur.
Correction :
Réponse attendue : c) Mireille et Sonia se sont
téléphoné ce matin.
Parce que le participe passé des verbes pronominaux
à sens réciproque employé avec l'auxiliaire «
être » ne s'accorde pas lorsque le pronom réfléchi
« se », placé avant, n'est pas COD.
-Accord du participe passé du verbe pronominal à
sens passif. A.7.
Item 19: Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est :
18.c) La salle s'est vidé après le
spectacle Pourquoi ?
parce que
|
+
|
Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « être » ne s'accorde pas en genre et en nombre
avec le sujet.
-Le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » ne s'accorde pas en genre et en nombre avec
son sujet.
L'élève justifie ses réponses en se servant
des règles d'accord du participe passé qu'il ne
maîtrise pas très bien. La première
justification montre en effet que l'élève n'a pas très
bien assimilé le cours portant sur la phrase à la forme passive,
les temps composés et l'emploi d'accord du participe passé d'un
verbe pronominal à sens passif. Quant à la deuxième
justification, elle n'est pas admise. Car, il s'agit de l'accord du participe
passé du verbe pronominal à sens passif et non de l'accord du
participe passé employé avec l'auxiliaire
61
« avoir ». De même, l'élève ne fait
pas la différence entre l'auxiliaire « avoir » et l'auxiliaire
« être ». Nous pouvons parler ici d'une erreur
d'appropriation.
Correction :
Réponse attendue : c) La salle s'est vidée.
Parce que le participe passé des verbes pronominaux
à sens passif s'accorde en genre et en nombre avec le sujet. Il s'agit
ici de l'emploi de l'auxiliaire être à la voix passive.
-Le participe passé du verbe pronominal à sens
réfléchi
Exemple 1 :
L.33.
12 : a-Elle s'est achetée les gants.
Quelle est la bonne réponse?
Je pense que la bonne réponse est
|
+
|
Parce que le participe passé employé
avec l'auxiliaire « être » s'accorde en genre et en nombre avec
son sujet, Le participe passé des verbes essentiellement pronominaux
s'accorde avec le sujet...
Le verbe s'acheter est ici un verbe pronominal de sens
réfléchi. La règle liée à ce type d'accord
est très peu maîtrisée par les élèves qui
éprouvent, à travers des résultats enregistrés ici,
de nombreuses difficultés. Les élèves ignorent que le
participe passé du verbe pronominal à sens
réfléchi, employé avec l'auxiliaire « être
» ne s'accorde pas avec le COD, placé après le verbe. Au
contraire, ils ont appliqué la règle d'accord du participe
passé, employé avec l'auxiliaire « être » avec le
sujet qui fait ici l'unanimité. C'est pour cela qu'ils ont choisi la
réponse a (achetée). Or, cela est une erreur erronée dans
la mesure où ils auraient pu poser la question avec l'auxiliaire «
avoir » et non « être », après le verbe : elle a
acheté quoi ? Réponse=les gants. A qui ? Réponse= à
« se », mis pour elle. Le pronom réfléchi« Se
» étant le COI du participe passé du verbe acheter, il n'y a
donc pas accord avec le sujet. Ainsi la réponse attendue est :
b- Elle s'est acheté les gants
Le participe passé du verbe pronominal à sens
réfléchi, employé avec l'auxiliaire « être
» ne s'accorde pas avec le COD, placé après le verbe.
62
La plupart des élèves emploient tous les
participes passés des verbes pronominaux comme s'il s'agissait de
l'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire être.
Commun à ces deux constructions, il constitue alors un véritable
problème chez les élèves.
IV-2 -les erreurs liées aux
représentations des apprenants.
Nous allons nous intéresser aux représentations
des apprenants. C'est le fait pour un élève, de donner une
nouvelle forme à une règle grammaticale selon son entendement. Il
est surtout question des explications inhérentes aux
élèves qui proviendraient de leurs connaissances réelles
et de leur propre représentation sur une image.
C.11.
Exemple 1 :
Question 3:c-Bonsoir M.Ndong, nous vous avons faits
venir pour une demande d'explication.
Parce que le sujet « nous » étant au
pluriel, le verbe aussi se met au pluriel,
Tendance : dans les trois établissements, les
réponses incorrectes sont majoritaires. En effet, les
élèves ont, sans chercher à faire une réelle
analyse de l'énoncé, accordé le participe passé
« fait » avec le pronom personnel « nous », pris comme
sujet du verbe. C'est de là que provient l'erreur. Cela prouve qu'en
fait celle-ci ne se situe pas dans l'identification du COD. La règle
enseignée pour des situations de ce type est que le participe
passé « fait » et les verbes comme devoir, laisser, savoir,
pouvoir, voirÉrestent invariables lorsqu'ils sont suivis d'un infinitif
bien que le COD soit placé avant le verbe.
IV-3: Les erreurs ayant un lien possible avec certains
manquements dans les cours dispensés
Il s'agit en effet de relever les insuffisances dans les cours
portant sur l'accord du participe passé qui pourraient avoir un impact
sur les erreurs commises par les élèves. Nous avons choisi de
présenter uniquement ces insuffisances par établissement et faire
apparaître en annexe les contenus de ces cours.
Insuffisances relevées dans les cours du collège
André Gustave Anguille
63
Après une observation détaillée de ces
contenus il nous plaît de relever certains manquements sur l'enseignement
du participe passé. Parmi ceux-ci, nous relevons les douze (12) points
suivants :
1) Le cours ne présente aucune précision sur le
terme auxiliaire lors de la formalisation de la règle d'accord du
participe passé;
2) le cours ne présente pas de corpus avant le
déroulement du cours ;
3) Le cours présente un déphasage entre l'exercice
d'application et l'objectif spécifique;
4) Le cours ne présente aucun exercice de prolongement
;
5) Le cours ne présente pas le cas d'accord du participe
passé sans auxiliaire;
6) Le cours ne présente aucun cas du participe
passé des verbes transitifs indirects, des verbes intransitifs, des
verbes impersonnels;
7) Le cours ne présente le cas particulier d'accord du
participe passé avec le pronom « en »;
8) Le cours ne présente pas des exercices d'application
;
9) Le cours ne présente pas le cas particulier de
règle d'accord du participe passé avec un nous, un vous de
modestie ;
10) Le cours présente l'inadéquation entre
l'exemple et la règle énoncée ;
11) Le cours ne présente aucune stratégie
utilisée pour accorder le participe passé des verbes pronominaux
;
12) Le cours ne présente aucun accord particulier du
participe passé du verbe pronominal suivi d'un infinitif.
· Insuffisances contenues dans les cours du Lycée
Classique
Les constatations faites sur les contenus du cours sur le
participe passé, au Lycée classique, nous a permis de relever les
onze (11) manquements suivants :
1) Le cours ne présente aucun élément sur
le caractère invariable des verbes essentiellement pronominaux ou
à sens passif ;
2) Le cours ne présente aucun corpus sur le participe
passé ;
3) Le cours ne présente pas des exercices d'application
;
4) Le cours ne présente pas des exercices de prolongement
;
5) Le cours ne présente aucun cas d'accord du participe
passé suivi d'un infinitif;
6)
64
Le cours ne présente pas le cas d'accord du participe
passé des locutions telles que : se rendre compte de, se donner raison
de, se donner tort, se faire l'écho, se faire jour...;
7) Le cours ne présente aucun élément
d'accord du participe passé des verbes intransitifs, des verbes
impersonnels ;
8) Le cours ne présente aucun cas d'accord du participe
passé avec le pronom « en », « que », « l',
les, nous... ».
9) Le cours ne présente aucune stratégie
employée pour mieux accorder le participe passé des verbes
pronominaux ;
10) Le cours ne présente pas de cas d'accord du participe
passé avec un nous ou un vous de modestie ;
11) Le cours ne présente aucun cas particulier d'accord
du participe passé du verbe pronominal suivi d'un infinitif.
· Insuffisances contenues dans les cours du
collège Louis Bigmann
Les remarques relevées dans les contenus de cours portant
sur l'enseignement de l'accord du participe passé sont les suivantes
:
1) Le cours ne présente aucun élément sur
le caractère invariable de l'accord du participe passé avec le
COD, placé avant le verbe, lorsque celui-ci est un pronom adverbial
« en », pronom complément « l', les, la, É»
;
2) Le cours ne présente aucun cas d'accord du participe
passé sans auxiliaire participe passé;
3) Le cours ne présente aucun cas particulier d'accord du
participe passé avec un nous ou un vous de modestie ;
4) Le cours ne présente pas, à la fin de certaines
séquences, les exercices d'application sur le participe passé;
5) Le cours ne présente pas le cas particulier d'accord
du participe passé avec un « nous » ou un « vous »
de modestie;
6) Le cours ne présente pas le cas d'accord du participe
passé des verbes intransitifs et des verbes impersonnels;
7) Le cours ne présente aucun cas particulier d'accord du
participe passé du verbe pronominal suivi d'un infinitif.
65
Il y a au total 30 insuffisances relevées dans les
trois établissements de notre choix. Nous pouvons en déduire que
les contenus de cours constitueraient l'une des causes qui amène
l'élève à commettre les erreurs dans ses productions
orales ou écrites. C'est parce qu'il n'aurait pas vu au préalable
un cas d'accord sur le participe en cours, qu'il n'a pas pu travailler sur ce
même cas en situation d'évaluation. Cette analyse faite ne reste
pas à la simple constatation mais établit parfaitement le lien
avec notre troisième hypothèse laquelle les insuffisances
contenues dans les cours peuvent en partie avoir une influence négative
sur la maîtrise du participe passé par les apprenants.
La mauvaise identification du fait grammatical
concerné, les représentations des élèves ainsi que
les contenus des cours dispensés nous ont permis d'appréhender la
multiplicité des erreurs d'accords du participe passé chez les
élèves de niveau 3ème.
Les nombreuses remarques et observations ainsi
soulevées montrent qu'il y a des élèves qui n'ont pas pu
répondre aux questions posées sans doute parce qu'ils ne
maîtrisent pas les règles d'accord du participe passé, qui
ont donné des justifications fantaisistes liées aux savoirs
factuels. Toutefois nous avons eu des élèves qui ont donné
de bonnes réponses ainsi que des justifications correctes qui ne
cadraient pas parfois avec le choix réalisé. Au terme de ces
constatations, il nous plaît de formuler quelques propositions
didactiques en vue d'atténuer les difficultés d'accord du
participe passé chez les apprenants du gabonais.
TROISIEME PARTIE :
66
PROPOSITIONS DIDACTIQUES
67
La langue française comme toute autre langue renferme
un grand nombre de règles qui s'élaborent et fonctionnent sans
tenir compte du contexte de l'apprenant. Par conséquent l'enfant se
retrouve pris au piège par un flot de règles dont l'application
reste à définir. Les difficultés qu'il rencontre se
manifestent à travers diverses erreurs commises dans leur production
linguistique. Nous avons pu le vérifier lors de l'analyse et de
l'interprétation des erreurs d'accord du participe passé chez les
élèves des établissements suivants : collège
André Gustave Anguille, lycée Classique et le Collège
Louis Bigman. Après cette étape, nous avons vu les
conséquences nées de la mauvaise utilisation des règles
d'accord du participe passé et les causes qui sont à l'origine de
ces erreurs.
Il convient maintenant de proposer des éléments
de remédiation qui pourraient conduire les élèves à
une meilleure appréhension et utilisation des règles d'accord du
participe passé. Il sera surtout question, dans cette troisième
partie, de jouer le rôle de didacticien et de pédagogue en
proposant des mesures didactiques qui sont en mesure de favoriser une bonne
compréhension de la notion du participe passé dans le cadre de
l'enseignement de la grammaire. Ainsi, nous nous appuierons sur la prise en
compte des erreurs, l'apprentissage mémo techniques des règles
d'accord du participe passé, le respect du programme scolaire et sur les
fiches pédagogiques portant sur l'enseignement du participe
passé.
68
CHAPITRE V : LES MESURES DIDACTIQUES
Dans le souci d'améliorer la qualité des
enseignements de grammaire et leur appropriation par les apprenants de niveau
troisième, les enseignants de français devraient prendre un
certain nombre de précautions. Celles-ci s'articuleront autour de : la
prise en compte des erreurs commises par les élèves,
l'instauration de l'enseignement par coeur des différentes règles
de grammaire, le respect des programmes scolaires.
V-1: La prise en compte des erreurs des
élèves
Les élèves mettent en place les erreurs qui
proviennent de leurs nombreuses hypothèses. Elles amènent ces
derniers à s'écarter de la norme ou du bon usage. L'enseignant de
français ne devrait pas passer sous silence sur les erreurs des
élèves. Au contraire, il devrait utiliser ces erreurs comme moyen
pouvant lui permettre d'aider les apprenants à ne plus produire les
mêmes écarts.
La solution préconisée supra passe par la
correction des évaluations. En effet, certains enseignants ne prennent
plus le temps de corriger les exercices de prolongement ou les devoirs. Ils
manifestent un désintéressement à l'égard des
engagements professionnels au point qu'ils agissent librement sans plus tenir
compte de l'apprenant. Ces attitudes doivent être bannies du cadre
scolaire. Car elles ne permettent pas à l'élève de
comprendre ou de corriger ses propres erreurs. Lorsque nous ne disposons pas
assez de temps à consacrer aux corrections des évaluations, nous
pouvons demander aux élèves de se mettre en groupe de travail.
Nous entendons par groupe de travail le fait que
l'élève se retrouve avec ses camarades pour travailler,
étudier ou réviser ensemble. Cette méthode paraîtra
très utile à l'apprenant qui éprouve de réelles
difficultés dans une notion précise. Il pourrait de ce fait
bénéficier de l'aide des autres apprenants plus bons que lui ; de
l'aide de l'enseignant. Il ne se sentira plus seul, abandonné. Au
contraire, il sera motivé à apprendre, se sentira en confiance
avec lui-même. Par conséquent, ses résultats vont
s'améliorer et il se retrouvera au-dessus du seuil de
réussite.
Le travail en groupe devrait se former en classe pendant les
séances de l'évaluation sommative ou formative. Cette
dernière évaluation amènerait l'enseignant, durant le
69
processus du déroulement du cours, à
créer les activités scolaires. Celles-ci offriraient l'occasion
aux élèves d'échanger, de revoir ensemble leurs diverses
erreurs afin de les corriger. Dans cette phase d'apprentissage, les
élèves bénéficieraient les avis des uns et des
autres. En effet, l'enseignant pourrait demander au groupe classe, au cours de
la correction d'un devoir, par exemple, de proposer et de justifier la
réponse proposée. Celui-ci va désigner leur
présentant qui va lever son doigt pour proposer sa réponse. Un
autre pourrait justifier le choix de cette réponse. Cette construction
d'ensemble aboutira à un devoir corrigé; permettra aux apprenants
de réguler, de se corriger. Ainsi, on aboutira aux meilleurs
résultats.
Au vu de ces exemples, il se dégage une évidence
: quand une façon de faire ne donne pas les résultats
escomptés, il faut la changer, car il ne sert à rien de persister
sur cette voie. Ce deuxième cours qui se fait par l'enseignant permettra
aux élèves ayant ou pas trouvé de bonnes réponses
de participer, de comprendre et de corriger leurs propres erreurs. Cette
méthode améliorera les résultats des
élèves.
V-2: L'apprentissage mémo technique des
règles d'accord du participe passé
Le principe mémo techniques est une méthode
utilisée dans le pré-primaire. Les enseignements le donnent sous
forme de chant. Et, les enfants de trois à six ans arrivent, facilement
à retenir une notion même s'ils ne comprennent pas parfois le sens
de la leçon chantée. Pourtant, s'il s'avère que l'on
établisse ce type d'enseignement dans les programmes scolaires du
premier cycle, le problème ne se poserait plus. Car, ces apprenants,
à la différence de ceux du préscolaire, savent lire et
écrire même si le grand handicap reste la compréhension.
D'ailleurs, l'enseignement par le chant est une pratique existante dans la
pédagogie traditionnelle, à l'école primaire (CP-CM).
L'instituteur enseignait les règles de français ou de
mathématique aux élèves sous la forme d'un chant. Ces
derniers devaient s'en servir au moment des évaluations (composition,
exercices de classe ou à faire à la maison, examen). C'est en
chantant qu'ils procédaient à la rétention auditive des
règles apprises. Cela leur permettait de réussir
l'évaluation.
La pratique de cette méthode est capable de
résoudre les erreurs commises par les élèves ou les autres
problèmes d'acquisition des règles de grammaire. Elle est pour
l'élève un moyen de corriger ses erreurs
70
V-3-Le respect du programme scolaire
Le programme scolaire est le plus souvent
négligé par les enseignants qui ne cessent de se plaindre du
temps. Et c'est l'une des causes qui témoignent des insuffisances
relevées dans certains contenus des cours de français. Mais nous
pensons que l'I.P.N établi les programmes scolaires en fonction de la
masse horaire réservée à chaque discipline. Alors il est
hors de question que les élèves se retrouvent en fin
d'années avec huit notions en français. Certes le problème
de grève s'oppose chaque année. Mais ce n'est pas une raison
suffisante pour que les apprenants soient mal formés. Hors, beaucoup
d'enseignants mènent d'autres activités extrascolaires, ce qui
explique parfois leur absence. Par conséquent l'élève se
retrouve, l'année suivante, en classe supérieure sans avoir vu
telle ou telle notion.
De plus, l'enseignant devrait chercher à bien
préparer son cours en choisissant un bon corpus. Celui-ci doit
être accessible aux apprenants et faciliter leur compréhension. Le
corpus dispose les éléments de fait que l'enseignant cherche
à démontrer aux élèves. A cet effet, le corpus doit
être en adéquation avec les objectifs du cours que l'enseignant
s'est lui-même fixé.
L'enseignant devrait maîtriser son cours afin de ne pas
propager des idées erronées lors de la participation des
apprenants. Car il est là pour apporter sa connaissance aux
élèves qui sont en cours de formation. Dans ce cadre, il ne doit
pas chercher à diviser sa classe en s'intéressant uniquement aux
élèves qui réagissent à ses sollicitations. Il doit
faire preuve de neutralité en conviant tous ses élèves
à participer au cours. Ces derniers prennent part au projet
d'éducation et se sentent très concernés.
En outre, il est demandé à l'enseignant
d'évaluer ses élèves si besoin, deux jours après
une séquence d'apprentissage. Si nous lui suggérons cette
façon d'agir c'est pour mettre l'apprenant dans de meilleures conditions
d'apprentissage. Les chances de réussite des élèves se
réduisent lorsque l'évaluation se fait deux à trois
semaines après l'enseignement d'une notion. L'élève se
retrouve avec un lot de leçons à apprendre. Lorsque
l'évaluation est immédiate, l'élève a plus de
chance de réussite. Car toutes les explications du cours sont encore
intactes dans sa tête. De même, l'enseignant devrait apprendre
à utiliser les consignes claires qui n'entravent pas le niveau de
compréhension des élèves et qui sont en adéquation
avec les objectifs qu'il veut atteindre. Cependant si l'enseignant constate que
ses élèves ont du mal à lire les consignes, il doit, avant
de programmer une évaluation, les apprendre à lire
71
les consignes. Car la réussite d'une évaluation
réside dans la bonne lecture des consignes. Lorsqu'elles sont mal
interprétées, nous accusons l'échec.
Outre les mesures didactiques, s'ajoutent la méthode
didactique. Elles convergent également vers les solutions susceptibles
d'aider l'élève dans son apprentissage.
72
CHAPITRE VI : LA METHODE DIDACTIQUE
Dans le souci d'améliorer la qualité des
enseignements de grammaire et leur appropriation par les apprenants de niveau
troisième, les enseignants de français devraient prendre un
certain nombre de précautions. Celles-ci s'articuleront autour de
l'enseignement du complément d'objet direct et de l'enrichissement des
contenues de cours sur l'accord du participe passé.
VI-1: L'enseignement du complément d'objet
direct
Revenir sur cet enseignement, c'est amener les
élèves à reconnaître la place du COD et à
l'identifier quand il représente un pronom complément ou un
pronom relatif lors de l'accord des participes passés des verbes
pronominaux de sens réfléchi, de sens pronominal ou du participe
passé suivi d'un infinitif ou employé avec l'auxiliaire «
avoir » ;
Discipline : Français
Activité : grammaire : l'enseignement du
complément d'objet direct Niveau : 3ème
Durée : 50 minutes
Objectif général: Reconnaître le
complément d'objet direct dans une phrase et donner sa
classe grammaticale.
Objectif spécifique :
Situer la place du COD par rapport au verbe dans une phrase;
De décliner la classe grammaticale du COD;
D'affecter les désinences qui conviennent au participe
passé précédé d'un COD.
Pré-requis
L'élève est censé connaître les
constituants du groupe verbal et les verbes transitifs directs.
Corpus
1-Les enfants étudient les leçons de
grammaire.2-Que boit-il ? 3-Quel nouveau salon il a acheté!
4-Il les a punis ce matin. 5-La robe qu'elle a achetée est
très courte. 6-Les vacanciers aimeraient voyager. 7-Je
désire qu'elle recouvre sa liberté.8-Les mariés se
demandent où sont passés les invités.9-Ma soeur
sait ce qu'il décidera. 10- J'entends l'eau gazouiller
dans le ruisseau.
73
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
Questionnement
a-Pour trouver le COD dans une phrase, l'enseignant demandera
aux élèves de poser la question quoi, qui après le verbe.
b- Puis il leur demandera de souligner chaque COD identifié. C-Ensuite,
il leur demandera d'indiquer sa place et sa classe grammaticale. d-Enfin, il
demandera aux élèves de faire les observations au niveau de
l'accord du participe passé.
a-Pour trouver le COD dans une phrase, nous posons la question
quoi, qui après le verbe.
Exemples :
1-Les enfants étudient quoi ? Réponse: les
leçons de grammaire.
2-Il boit quoi ? Réponse : que.
3-Il a acheté quoi ? Réponse : quel.
4- Il a punis qui ? Réponse: les.
5-Elle a acheté quoi ? Réponse: que.
6-Les vacanciers aimeraient quoi ? Réponse : voyager.
7-Je désire quoi ? Réponse: qu'elle recouvre sa
liberté.
8-Les mariés se demandent quoi ? Réponse :
où sont passés les invités.
9-Ma soeur sait quoi ? Réponse : ce qu'il
décidera.
10-J'entends quoi ? Réponse : l'eau gazouiller dans le
ruisseau.
b- Les COD identifiées dans les phrases ci-dessus sont
:
1-les leçons de grammaire, 2- Que, 3-
Quel, 4-les, 5- qu', 6-voyager, 7-où sont
passés les invités, 8- qu'elle recouvre sa
liberté, 9-ce qu'il décidera, 10-L'eau gazouiller.
c-Place et classe grammaticale du COD.
1-COD placé après le verbe. Il est un groupe
nominal.2-COD placé avant le verbe. Il est un pronom interrogatif.3-Le
COD placé avant le verbe est un pronom interrogatif.4-Le COD
placé avant le verbe est un pronom personnel complément.5-Le COD
placé avant le verbe est un pronom relatif.6-Le COD placé
après le verbe est un verbe à l'infinitif.7- Le COD
placé
74
après le verbe est une interrogation directe.8-Le COD
placé après le verbe est une proposition subordonnée
complétive.9-Le COD placé après le verbe de la principale
est une proposition subordonnée relative indéfinie.10-Le COD
placé après le verbe est une proposition subordonnée
infinitive.
d-Nous constatons que les participes passés
employés avec l'auxiliaire « avoir » s'accordent avec le COD
placé avant le verbe.
Formalisation
Le complément d'objet direct (COD) est un constituant
du groupe verbal. Il est un élément de la phrase minimale qui ne
peut, le plus souvent, être ni déplacé ni supprimé.
Généralement le complément d'objet direct se place
après le verbe (Les enfants étudient les leçons de
grammaire). Toutefois, il y a des situations où nous le trouvons
placé avant le verbe :
-dans les phrases interrogatives (2-Que boit-il ?) ;
-dans les phrases exclamatives (3-Quel nouveau salon il a
acheté!).
Le complément d'objet direct varie au niveau de sa
classe grammaticale : Il peut être :
1-un groupe nominal, 2 et 3- un pronom interrogatif, 4-un
pronom complément, 5-un pronom relatif, 6-un verbe à l'infinitif,
7-une interrogation directe, 8- une proposition subordonnée
complétive, 9- une proposition subordonnée relative
indéfinie, 10- une proposition subordonnée infinitive.
Exercice d'application
L'enseignant demandera aux élèves d'identifier
les COD contenus dans les phrases ci-dessous, puis leur demandera de les
remplacer si possible par les pronoms qui conviennent. Attention aux accords
des COD placé avant le verbe !
1-Vous trouverez l'exercice abordable=Vous le trouverez
abordable. 2-Maman a acheté une jolie robe.=La robe que maman a
achetée est jolie. 3-Elle affirme qu'elle ne rentrera pas ce soir
à la maison.=Pas possible 4-Julie nettoie la cuisine.=Julie la
nettoie.
1-Exercice de prolongement
75
L'enseignant demandera aux élèves de terminer
chaque phrase ci-dessus en ajoutant un COD :
1-Nos amis ont vécu....2-cet enfant désire...
3-Il ne sait pas...4-...observe-elle ?5-....enviez-Vous ?6-L'orage a
déraciné...7-Les policiers....tabassé.8- l'apprenti
écoute le piano...
Pour résoudre les insuffisances relevées dans
les contenus de cours sur le participe passé, il serait judicieux
d'enrichir les contenus didactiques, d'où les propositions des fiches
pédagogiques suivantes.
VI-2: L'accord du participe passé employé
avec l'auxiliaire avoir
Séquence 1: L'accord du participe employé
avec l'auxiliaire « avoir »
Discipline : Français
Activité : Orthographe : l'accord du participe avec
l'auxiliaire « avoir »
Niveau : 3ème
Durée : 50 minutes
Objectif général: Acquérir les
connaissances théoriques et pratiques de la notion d'accord du
participe passé employé avec l'auxiliaire «
avoir ».
Objectifs spécifiques : le cours sur l'accord du
participe passé a pour objectif particuliers
d'amener l'élève à :
1-appliquer les règles d'accord du participe passé
employé avec l'auxiliaire « avoir ».
2-identifier les cas d'invariabilité d'accord du participe
passé employé avec l'auxiliaire
« avoir ».
Objectifs terminaux :
Au terme de ce cours, les élèves de niveau
3ème, ayant suivi cette séance de cours portant sur
l'accord du participe passé, doivent prendre conscience de l'importance
de maîtriser cette notion; doivent manipuler un certain nombre d'exercice
pour découvrir les rouages d'accord du participe passé
employé avec l'auxiliaire « avoir » et connaître ses
différents cas d'accord; doivent pouvoir accorder le participe
passé employé avec l'auxiliaire « avoir », justifier
leur emploi et expliquer les cas d'invariabilité.
Pré-requis :
76
L'élève ayant assisté à la
séance de cours portant sur la distinction entre le participe
présent et le participe passé sera capable de nous rappeler les
caractéristiques d'un participe passé.
Corpus :
1-Il a remporté un trophée lors du festival
du meilleur écrivain.
2-Papa et maman nous ont invités au restaurant ce
soir. Des mangues, j'en ai sucé beaucoup.
3- Il a beaucoup venté au nord du Gabon en ce mois
de juillet.
4-Mireille lui a parlé. Il devait voyager tôt
ce matin: du moins je l'avais souhaité.
5-J'ai appréciée les fruits que tu m'as
apportés.
6- Les choux que j'ai vu planter sont de bonne
qualité.
7-Les joueurs que j'ai vus jouer sont de
nationalité gabonaise.
8-Voici toutes les affaires qu'elle n'a pas pu conserver.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
Déroulement du cours
a-Identifiez les participes passés dans chaque phrase et
soulignez-les: remporté, invités, sucé, venté,
parlé, souhaité, appréciée, vu, vus, pu.
b-Relevez-les auxiliaires qui sont précédés
de ces participes passés : a, ont, ai, a, a, avait, ai, ai, ai, a
c. Quel constat pouvez-vous faire entre les différents
types d'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » ?
+ Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir »
Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » (invariabilité=non accord)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire «
avoir » ne s'accorde jamais avec le sujet : il est invariable.
77
Exemple: Il a remporté.
-Il est invariable quand le complément d'objet direct est
placé après le verbe Exemple: Il a remporté un
trophée lors du festival du meilleur écrivain.
Sujet Pp COD
-Il est invariable quand le verbe n'admet pas de
complément d'objet direct (verbe transitif direct et verbes
intransitif)
Exemple: Mireille lui a parlé.
Sujet COI Pp
· Accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » (accord)
-Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » s'accorde en genre et en nombre avec le complément
d'objet direct placé avant le verbe :
Exemple: Papa et maman nous ont invités au
restaurant ce soir
COD Pp
Accord du participe passé avec le COD, lacé avant
le verbe.
· Accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » et suivi d'un infinitif.
- Le participe passé, suivi d'un verbe à
l'infinitif et employé avec « avoir » s'accorde si le
pronom, placé avant le verbe est COD du verbe conjugué et sujet
du verbe à l'infinitif.
Exemple: Les joueurs que j'ai vus
jouer sont de nationalité gabonaise.
COD Pp Infinitif
+ Les cas de non accord du participe passé employé
avec l'auxiliaire « avoir »
78
Tableau n°29 : Questionnement
Différents cas
|
Exemples
|
Non accord
|
Le participe passé d'un verbe impersonnel
employé avec « avoir » ne s'accorde pas avec le
sujet.
|
Il a beaucoup venté au nord du Gabon
en
|
Non accord
|
Pp
ce mois de juillet.
|
Le participe passé d'un verbe employé comme
semi-auxiliaire et précédé de l'auxiliaire «
avoir » ne s'accorde pas ni avec le sujet ni avec le COD, même si
celui-ci est placé avant le verbe.
|
Voici toutes les affaires qu'elle n'a pas pu
|
Non accord
|
|
conserver.
Pp
COD
|
Le participe passé employé avec l'auxiliaire «
avoir » ne s'accorde pas avec le COD, placé après le verbe
lorsque celui-ci est un pronom adverbiale « en ».
|
Des mangues, j'en ai sucé
beaucoup.
|
Non accord
|
COD Pp
|
Le participe passé employé avec « avoir »
ne s'accorde pas avec le COD, placé avant le verbe lorsque celui-ci est
un pronom neutre « l', le ayant la valeur de « cela
»).
|
Il devait voyager tôt ce matin: du moins je
l'avais souhaité.
|
Non accord
|
COD Pp
|
Le participe passé, suivi d'un verbe à l'infinitif
et employé avec l'auxiliaire « avoir » ne s'accorde pas si
le pronom, placé avant le verbe est COD de
l'infinitif.
|
Les choux que j'ai vu planter
sont de
|
Non accord
|
COD Pp Infinitif
bonne qualité.
|
Formalisation
Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » ne s'accorde jamais avec le sujet ni avec le COD
placé après le verbe. Aussi, le participe passé
employé avec l'auxiliaire « avoir » ne s'accorde pas avec le
COD lorsque celui-ci, placé avant le verbe est un pronom neutre (le,
l'), un pronom adverbial (en); avec le pronom « que » lorsqu'il est
COD de l'infinitif, placé avant le verbe; lorsqu'il est employé
comme semi-auxiliaire ou comme un verbe impersonnel. Toutefois, il s'accorde
avec le COD si seulement si celui-ci est placé avant le verbe ou est COD
du verbe conjugué et sujet du verbe à l'infinitif.
N.B : Pour réaliser un bon accord du participe
passé employé avec l'auxiliaire « avoir », il
nécessite de rechercher la place et la nature du COD. Quand il est
placé après le verbe le problème ne se pose pas. Mais
placé avant le verbe, il nécessite de voir si le pronom
79
neutre ou un pronom complément (l', le) ; le pronom
adverbial (en) ou le pronom relatif « que » représente un COD.
Si c'est le cas, il faut prendre la peine d'analyser la phrase, de chercher la
nature du COD. Car il arrive parfois que le pronom complément (l')
représente l'idée de la proposition précédente ;
que le pronom adverbial soit un complément de détermination ou
bien que le pronom relatif (que) joue le rôle de complément
circonstanciel. Aussi, pour qu'il n'y ait pas accord, il convient de constater
que le participe passé soit un verbe impersonnel, intransitif, transitif
indirect ou un semi-auxiliaire (pouvoir, savoir, vouloir, devoir, croire,
valoir, permettre, prévoir, dire, penser...) et ait pour
complément un infinitif sous-entendu.
S'ajoutent sur cette liste les participes passés des
verbes avoir à, donner à, laisser à, suivis d'un infinitif
et précédé d'un COD. Ils ne s'accordent pas quand celui-ci
est complément de l'infinitif.
2) Evaluation immédiate :
Consigne : l'enseignant demandera aux
élèves de justifier l'accord du participe passé dans
chacune de ces phrases.
1-Les légumes, j'en ai vendu au marché.
=Vendu Ce participe passé ne s'accord pas parce que le
COD, placé après le verbe est un
pronom adverbial « en ».
2-Quelle histoire avez-vous contée aux enfants ?
=Contée ce participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » s'accorde avec le COD
(Histoire), placé avant le verbe.
3-Les ouvriers de Sovogue sont fâchés parce
qu'ils n'ont pas été payés depuis trois mois.
=Fâchés et payé Ces participes passés
s'accordent avec leurs sujets respectifs car ils sont
employés avec l'auxiliaire « être (sont, ont
été)».
4-Les élèves ont pris des vacances au mois
de juillet.
=Pris Le participe pris, employé avec l'auxiliaire «
avoir » ne s'accorde pas avec le COD
(des vacances), placé après le verbe.
5-Les jouets que j'ai vu acheter vont aller à
l'orphelinat.
80
=Vu Ce participe passé suivi d'un infinitif et
employé avec l'auxiliaire « avoir » ne
s'accorde pas avec le COD (que), placé avant le verbe
parce que celui-ci est COD de l'infinitif.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
2) Prolongement
a) Exercice 1
Consigne : L'enseignant demandera aux
élèves corriger les participe passé mal
orthographiés dans le texte et de les justifier.
L'épidémie Ebola a
envahie le sud du Gabon. Beaucoup d'enfants sont
tombés malades. Les parents démunis n'ont pas
pus conduire leur progéniture à
l'hôpital de Franceville. Il a fallu interpeller
l'assistance sociale pour prendre ces cas en charge. Les ambulances sont
arrivées prendre les malades pour les conduire aussitôt à
l'hôpital. Ces voitures de secours que j'avais
regardé disparaître, allaient de vive
allure. Cette épidémie attaquait d'autres régions, mais je
ne l'avais pas sue.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
b) Exercice 2 : l'enseignant demandera aux apprenants
de faire correspondre chaque accord du participe passé, souligné,
à la règle d'accord qui convient. Il leur demandera de faire
attention à la place du COD et ses différents cas d'accord avec
le participe passé.
Tableau n°30 : exercice d'application
Types d'accord du pp avec « avoir »
|
Règle attendue
|
1-Il lui a raconté
|
1-Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » ne s'accorde pas lorsque le COD,
placé avant le verbe, est COD de l'infinitif.
|
|
2-Les jouets qu'elle a achetés sont jolis
|
2-Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » ne s'accorde pas avec le COD, placé
avant le verbe, qui représente le pronom adverbial « en ».
|
|
3-Les résultats que j'ai vu afficher provenaient de
|
3-Le participe passé des verbes semi-auxiliaire ne
|
|
81
notre centre examen.
|
s'accorde pas.
|
4-Les américains que j'ai vus arriver sont des
|
4-Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » ne s'accorde pas avec le pronom neutre
« l' » équivalent de cela
|
touristes.
|
5-Ces chansons, j'en ai écouté sur mon
ordinateur.
|
5-Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » ne s'accorde jamais avec le sujet, mais
s'accorde avec le COD seulement si celui-ci est placé avant le verbe.
|
|
6-Maman devait rentrer du voyage ce matin, en tout cas je
l'avais pensé
|
6-Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » s'accorde lorsque le COD, placé
avant le verbe, est COD du verbe conjugué et sujet de l'infinitif.
|
|
7-C'est la vie que j'aurai voulu mener.
|
7-Le participe passé employé avec l'auxiliaire
« avoir » ne s'accorde avec le COI.
|
|
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
VI-3: L'enseignement sur l'accord du participe des
verbes pronominaux
Séquence 2: L'accord du participe des verbes
pronominaux
Discipline : Français
Activité : Orthographe : L'accord du participe des
verbes pronominaux
Niveau : 3ème
Durée : 50 minutes
Objectif général: le présent cours
vise à faire acquérir aux élèves de niveau
3èmedes
connaissances théoriques et pratiques de la notion
d'accord du participe passé des verbes
pronominaux.
Objectifs spécifiques : Acquérir les
connaissances théoriques et pratiques de l'accord du participe
passé.
-Appliquer les principes et les règles d'accord du
participe passé des verbes pronominaux. Objectifs terminaux :
Au terme de ce cours, les élèves de niveau
3ème, ayant suivi cette séance de cours portant sur
l'accord du participe passé des verbes pronominaux, doivent prendre
conscience
82
de l'importance de maîtriser cette notion; doivent
manipuler un certain nombre d'exercices pour découvrir les rouages
d'accord du participe passé des verbes pronominaux, connaître les
différentes règles d'accord; doivent pouvoir accorder le
participe passé des verbes essentiellement pronominaux, des verbes
pronominaux réfléchis et réciproque; justifier leur emploi
et expliquer les cas d'invariabilité.
Pré-requis : Ils savent accorder le participe
passé employé avec l'auxiliaire « être» et «
avoir »; reconnaissent le verbe pronominal.
Présentation de l'accord du participe passé des
verbes pronominaux
Dans cette partie, nous abordons l'accord du participe
passé des différents verbes pronominaux annoncés dans
notre objectif général.
Corpus :
1-Les filles se sont évanouies
sur la plage.2-Les enfants s'étaient rendu
compte de leur erreur qu'ils demandèrent pardon à leurs
parents.3-La bouteille s'est vidée
progressivement.4-Elles se sont tressées tout le
weekend.5-Ils se sont envoyé des messages.6-Les
robes que je me suis achetées me vont
parfaitement.7-Les enfants se sont
souri.8-Elle s'est fait
accompagner.9-Elle s'est sentie rajeunir depuis qu'elle
a commencé les massages.10-Les lauréats se sont
entendu féliciter par l'assistance.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
Tableau n°31: questionnement
Questionnement
|
Réponses attendue
|
1-Identifiez et relevez les participes passés dans
chaque phrase.
|
Evanouies, rendu, vidée, tressées, envoyé
achetées,
|
souri, fait, sentie, entendu.
|
|
Ces participes passés s'emploient avec quel
auxiliaire ?
|
Ils s'emploient avec l'auxiliaire « être ».
|
Comment appelle-t-on le pronom qui précède
chaque participe passé.
|
Le pronom qui précède chaque participe
passé est appelé : pronom réfléchi « se,
s'É ».
|
Quels sont les autres pronoms réfléchis que vous
connaissez ?
|
Ces autres pronoms réfléchis sont : me, te,
nous, vous, s', t'É
|
Comment appelle-t-on un verbe qui se conjugue avec un pronom
réfléchi ?
|
Il s'agit d'un verbe pronominal.
|
Qu'est-ce qu'un verbe pronominal ?
|
C'est un verbe qui se construit avec un pronom
|
83
|
complément de la même personne que le sujet,
appelé pronom réfléchi.
|
Observez le pronom réfléchi « se
» dans la première phrase, donnez sa fonction et
déclinez le type de verbe pronominal dont il s'agit.
|
1-Les filles se sont évanouies sur la
plage.
|
P.R Pp
Le pronom réfléchi « se » n'a pas de
fonction. Car le verbe s'évanouir ne peut se conjuguer sans ce pronom,
voilà pourquoi on parle de verbes essentiellement pronominaux.
|
Observez la troisième phrase, donnez sa voie. Puis la
fonction du pronom réfléchi « se
».Enfin, identifiez type de verbe pronominal présent dans
cette phrase.
|
3-La bouteille s'est vidée progressivement.
|
P.R Pp
Cette phrase est à la voix passive. Le pronom
réfléchi « se » n'a pas de fonction et le sujet subit
l'action. Ainsi on parlera de verbe pronominal passif.
|
Pour trouver la fonction du « se »
posez la question après le verbe comme si celui-ci était
conjugué avec l'auxiliaire « avoir ». De quel type de fonction
s'agit-il ? comment l'action est-elle exercée par le sujet ? Quel type
de verbe pronominal avons -nous ?
|
4-Elles se sont tressées tout le weekend
|
COD P.p
Question : elles ont tressé qui ? Réponse :
-elles ont tressé « se » (mis pour elles-mêmes). Le
pronom
« se » a pour fonction COD. Il s'agit du sujet
qui exerce l'action sur lui-même. Ainsi, on parlera du verbe
pronominal réfléchi.
|
Pour trouver la fonction du « se » posez la question
après le verbe comme si celui-ci était conjugué avec
l'auxiliaire « avoir ». De quel type de fonction s'agit- il ? comment
l'action est-elle exercée par le sujet ? Quel type de verbe pronominal
avons -nous ?
|
5-Ils se sont envoyé des messages
|
COI P.p
Question : Ils ont envoyé les messages à qui ?
Réponses : a (ils) a envoyé les messages
à b (ils), b aussi a envoyé les messages à a. Le pronom
réfléchi « se (ils)» est COI et l'action est
exercée sur chacun des sujets. Donc il n'y a pas accord du participe
passé.
|
Quel constat général pouvons-nous faire ?
|
Nous constatons que les pronoms réfléchis des
verbes
essentiellement pronominaux et les verbes pronominaux
passifs n'ont pas de fonction. Tandis que les pronoms réfléchis
des verbes pronominaux réfléchis et réciproques ont
plusieurs fonctions. Ils sont tantôt COD, tantôt COI.
|
85
Formalisation
Les verbes essentiellement pronominaux et les verbes
pronominaux à sens passifs sont des verbes qui se construisent avec un
pronom réfléchi sans fonction grammaticale par rapport au verbe.
Ils s'accordent en genre et en nombre avec le sujet. Celui-ci fait partie
intégrante du verbe. Tandis que le pronom des verbes pronominaux
réfléchis et des réciproques peut être
complément d'objet direct (4-Elles se sont
tressées tout le weekend) ou complément d'objet
indirect COD P.p.
(5-Ils se sont envoyé des
messages.)
COI P.p.
Pour bien accorder le participe passé d'un verbe
pronominal à sens réciproque et à sens
réfléchi à un temps composé, donc avec l'auxiliaire
« être », il suffit de suivre les mêmes règles
d'accord que s'il était employé avec l'auxiliaire « avoir
», c'est-à-dire qu'il s'accorde avec le COD placé avant le
verbe. Il convient donc de rechercher la fonction du pronom
réfléchi (se, te,
nous, vous, t',
s', meÉ) en posant la question quoi,
qui après le verbe.
Exemple: Elles se sont
tressées tout le weekend.
COD P.p.
Question : elles ont tressé qui ? Réponse :
elles ont tressé elles, elles aussi ont tressé elles.
Le
pronom « se » a pour fonction un COD. Sens
réciproque
En outre, pour réaliser l'accord du participe
passé d'un verbe pronominal suivi d'un infinitif, il serait judicieux de
rechercher d'abord le sujet de la proposition infinitive.
a) Le participe passé s'accorde en genre et en nombre
quand le sujet du verbe pronominal est aussi sujet de l'action exprimée
par l'infinitif :
Exemple : 9- Elle s'est sentie
rajeunir depuis qu'elle a commencé les massages de corps.
sujet COD Pp Infinitif
(Elle a senti qu'elle rajeunissait.)
b) Le participe passé du verbe pronominal suivi d'un
infinitif ne s'accorde pas quand le sujet du pronominal subit l'action
exprimée par l'infinitif:
Exemple: 8-Elle s'est fait
accompagner. (Quelqu'un avait accompagné elle).
84
Sujet
Pp Infinitif
10-Les lauréats se sont entendu
féliciter par l'assistance. (Ils ont entendu que l'assistance les
sujet Pp Infinitif
félicite).
N.B: Il existe d'autres cas de verbes essentiellement
pronominaux (n'existant qu'à la forme pronominale ou changeant de sens
en devenant pronominaux) qui ne s'accordent pas avec le sujet : se
plaire, se complaire, se rire de,
se jouer, se rendre compte de.
Exemple: 2-Les enfants s'étaient
rendu compte de leur erreur qu'ils demandèrent pardon à
En outre, le participe passé des verbes pronominaux
réciproques ou réfléchis ne s'accordent pas :
- si le COD est placé après le verbe. Exemple :
5-Ils se sont envoyé des
messages.
COI Pp. COD
- Lorsqu'il n'y a pas de COD exprimé et quand le pronom
réfléchi est un COI. Exemple: 7-Les enfants se
sont souri.
COI Pp
Toutefois, le participe passé des verbes pronominaux
réciproques ou réfléchis s'accordent si seulement si le
COD est placé avant le verbe :
Exemple : 6-Les robes que je me
suis achetées me vont parfaitement.
COD COI Pp
5-Ils se sont envoyé les messages.
COI Pp. COD
c-Les verbes pronominaux à sens passif
Ce sont les verbes qui, à la forme passive, sont
précédés d'un pronom réfléchi (se). Ce
pronom n'a pas de fonction. En outre, dans ces verbes pronominaux de sens
passif, l'action est subie par le sujet.
Exemple : 3-La bouteille s'est
vidée progressivement.
86
4) Exercice d'application Exercice : 1
1-L'enseignant demandera aux apprenants de compléter
comme il convient les participes passés soulignés, en indiquant
le type de verbe pronominal utilisé.
1-Elle s'est sent... triste
après le départ de ses enfants.2-Mireille s'est
f...trahir par son amie qui ne veut plus d'elle.3-Les jeunes délinquants
se absten...de fumer dans les rues.4-Nicolas et Léa
se sont communiq... par courrier.5-Les enfants
se sont ri... des conseils de leurs parents.6- «
Je me suis félicit...! » dit-elle.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
Les élèves seront évalués sur la base
des réponses ci-dessus :
1-Elle s'est sentie (verbe pronominal
réfléchi). 2-Mireille s'est fait (verbe pronominal
passif).3-Les jeunes délinquants se sont abstenus (verbe
essentiellement pronominal).4-Nicolas et Léa se sont
communiqué (verbe pronominal réciproque).5-Les enfants se
sont ri (Verbe essentiellement pronominal).6-Je me suis
félicitée (verbe pronominal réfléchi) de ma
réussite.
4) Prolongement
Exercice: 1- L'enseignant demandera aux
élèves de donner la fonction du pronom réfléchi en
gras et de justifier l'accord ou de l'absence d'accord du participe
passé dans chacune des phrases ci-dessous:
1-Les cadeaux que les enfants se sont
partagés proviennent de la fondation des orphelins.
2-Les vitrines se sont cassées
soudainement.
3-Lilian et Léo ne se sont pas
adressé la parole pendant la cérémonie.
4-Laurence s'était joué de
son ami.
5-Elle s'est sentie vieillir et s'est
vu proposer une potion de rajeunissement.
6-« T'es-tu souvenue de ton
passé ? » posa-t-elle la question.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
87
CONCLUSION
L'étude menée a procédé à
la recherche de l'usage particulier de l'accord du participe passé chez
les élèves de niveau 3ème. Elle avait pour
objectif d'analyser les productions des élèves. Elle s'articule
autour de quatre phases. La première s'est appuyée sur le
dépouillement statistique des résultats bruts. S'agissant de la
deuxième phase, elle débouche sur la caractérisation des
erreurs. La troisième phase, quant à elle, a consisté
à interpréter la vision procédurale des
élèves. Enfin, nous donnons dans la quatrième phase, les
mesures de régulation.
Cette étude a pu se construire grâce à une
démarche quantitative que nous avons eu recourt et qui s'est
appuyée autour de deux instruments de mesure: les items à choix
multiple (Q.C.M) et les cours portant sur l'enseignement du participe
passé. Ces deux instruments nous ont été utiles dans
l'enquête de terrain menée au collège André Gustave
Anguille, au lycée classique de Libreville et au collège Louis
Bigmann. Notre étude s'est construite autour de trois parties.
La première partie présente, de façon
détaillée, le déroulement de l'enquête
réalisée auprès de 162 élèves, issus
respectivement des trois établissements cités supra. En effet,
notre enquête s'est déroulée au mois d'avril et au mois de
mai 2014. Nous avons, pendant la première période de
l'enquête distribué un Q.C.M. comportant 24 exercices, axés
sur les différents cas d'accord du participe passé, à
chaque élève de niveau 3ème desdits
établissements.
La deuxième partie qui se focalise essentiellement sur
l'analyse des productions des élèves s'est d'abord
intéressée au dépouillement des résultats bruts.
Ensuite elle a débouché sur la classification des erreurs pour
ainsi repérer ou identifier les faiblesses des élèves
lesquelles devra s'exercer la remédiation ou la régulation. Ces
erreurs proviennent des choix des réponses et des justifications de
celles-ci, données par les élèves.
La recherche de l'usage particulier de l'accord du participe
passé auprès des élèves de niveau
3ème consistait à voir comment les
élèves, à partir de leurs représentations et
hypothèses personnelles, parviennent à résoudre un
problème posé. Dans cette perspective, nous avons d'abord
analysé les réponses choisies par les élèves. Et,
nous avons constaté que les élèves des
établissements de notre choix, commettaient tous les mêmes erreurs
d'accord du participe passé. Il s'agit des erreurs dues à la
confusion des infinitifs en « er » et les
88
participes passé en «é» ; à la
mauvaise attribution des morphèmes finaux aux participes passés
employé avec l'auxiliaire « avoir » et l'auxiliaire «
être » ; aux confusions des désinences verbales
affectées aux participes passés des verbes pronominaux. Les
erreurs en rapport avec les réponses des apprenants proviennent de leurs
multiples justifications. Celles-ci traduisent leur cheminement cognitif.
En outre, nous avons constaté que les justifications
aussi renferment les erreurs. En effet, les apprenants procédaient
à l'usage inattendu de la règle d'accord du verbe avec le sujet;
à la règle erronée de l'accord du participe passé
employé avec « avoir », de l'accord du participe passé
avec le sujet, du participe passé des verbes pronominaux; à
l'application inattendue de l'accord du participe passé avec le COD, du
participe passé avec le sujet. Les erreurs contenues dans les
justifications des élèves seraient également dues aux
obstacles didactiques.
Enfin, dans notre troisième partie, nous proposons les
mesures de remédiation susceptibles d'amener les élèves
à maîtriser les différentes règles et cas d'accord
du participe passé, à utiliser de bonnes méthodes capables
de leur permettre de réaliser moins d'erreurs dans leur production. Au
travers de ces solutions, l'enseignant trouvera ici, les stratégies de
régulation mises en place pour l'efficience d'un mécanisme
éducative.
Nous avons rappelé les différentes
difficultés sur lesquelles butent les élèves. L'enseignant
de français devrait s'appuyer sur ces erreurs afin d'aider les
élèves à ne plus en commettre. Car, c'est en analysant ces
difficultés qu'il pourra orienter son cours en l'adaptant aux besoins de
ses apprenants. Il va s'en servir pour amener ses élèves à
appréhender facilement l'accord du participe passé.
Etant donné que le retour sur les enseignements
déjà donnés en classe ne suffit pas pour améliorer
l'efficacité de l'action pédagogique ou de la régulation
proprement dite, nous pensons mettre en place des cellules d'étude dans
les différents établissements de Libreville. Elles permettront
aux élèves rencontrant des problèmes en français de
passer un stage de remise à niveau en grammaire française. Selon
les différentes difficultés décelées chez chacun
des élèves, nous demanderons aux élèves de faire
les cours de rattrapage, de soutien ou de renforcement. Au cours de ces
rencontres, les élèves pourraient travailler en groupe,
repérer leurs propres erreurs et les corriger en même temps.
89
En plus de ces mesures didactiques, s'ajoute la méthode
didactique. Elle constitue la partie de la grammaire qui s'occupe de
présenter du point de vue de la norme, les contenus linguistiques
propres à une langue; les contenus des disciplines de chaque cours et
par niveau, d'où parle-t-on de la didactique des disciplines
scolaires qui s'élabore autour d'un projet d'enseignement et
d'apprentissage3. Pour une bonne méthode didactique,
nous exhortons les enseignants à veiller au bon choix du corpus qui est
l'élément moteur du cours de la grammaire française.
Celui-ci doit être en adéquation avec le cours que nous voulons
faire passer auprès des apprenants. Il faudrait que ces derniers
arrivent à comprendre et à manipuler le corpus avant de
déboucher sur la formalisation. A la fin du déroulement du cours,
l'enseignant doit de ce fait procéder à l'évaluation
immédiate en proposant des exercices d'application aux
élèves. Cela est essentiel dans la mesure où l'enseignant,
après chaque séance de cours, doit chercher à se rassurer
que les élèves ont compris ou pas la leçon du jour.
Le dernier élément qui vient clôturer
notre étude est la nouvelle orientation que nous avons donnée
à l'enseignement de l'accord du participe passé. L'enseignant de
français doit chercher à étoffer les cours de grammaire,
présenter les exercices mémo techniques pour amener les
élèves à intérioriser les règles d'accord du
participe passé.
Au sortir de cette analyse, nous avons observé que
l'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire «
avoir » et l'accord du participe passé des verbes pronominaux bien
que distincts, avaient certains points en commun. En effet, tous deux ne
s'accordent pas lorsque le COD se trouve après le verbe ou lorsque le
COD, placé avant le verbe, est COD de l'infinitif. Toutefois, ils
s'accordent lorsque le COD est placé avant le verbe, est COD du verbe
conjugué et sujet de l'infinitif.
Cette étude ne saurait être complète
à cause de quelques manquements constatés. Le domaine de la
grammaire est si vaste que nous ne pourrions pas tout développer. Nous
nous sommes seulement intéressée à décrire les
productions des apprenants afin de repérer les erreurs d'accord du
participe passé. Nous les avons analysées dans le but de
comprendre leur cause et de pallier le problème. De ce fait, nous avons
compris que les élèves ne parviennent pas à bien accorder
le participe passé parce qu'ils ne maîtrisent pas les
différentes règles d'accord de cette notion.
3 ) Cours de pédagogie générale
et pratique dirigé par l'enseignant: M.Robert Angoué Ndoutoume,
CAPES 1.
90
Ainsi, nos hypothèses de départ lesquelles, les
élèves sembleraient ne pas maîtriser l'accord du participe
passé employé avec l'auxiliaire « avoir » et celui des
verbes pronominaux; la non-maîtrise du participe passé par les
apprenants de niveau 3ème peut se lire à partir des
justifications qu'ils donnent ; certains insuffisances pourraient être
influencées par la façon dont le participe passé est
enseigné par certains praticiens, ont été
vérifiées.
BIBLIOGRAPHIE
91
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l'expression, Hachette livre.
Cycle d'orientation des collèges, Grammaire pour les
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Edition Bordas, 1999.
IPAM, Grammaire du français
4e/3e, EDICEF, 1991.
Mauffrey A.et Cohen I.1990, Grammaire française
4e/3e, Pais, Hachette Livre, 1988. Monti P., Nony
J-C., Tassard S. , Grammaire 6e, Hatier, 2000.
Ouvrages spécialisés
Cuq J.-P., Une introduction à la didactique de la
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Paris, 1996.
Idiata D. F., Ces belles idées reçues sur les
langues du Gabon, préface de Hombert Jean-Marie, Les points sur les
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Peytard. J., Genouvrier.E, Linguistique et enseignement du
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Paris, Puf, 2008.
Simard C., La grammaire pédagogique,
Québec, Graficor, 2004.
92
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Dictionnaire de la linguistique « Quadrige /PUF, 2004.
Dubois J., Mathée Giacomo L.G., Dictionnaire de
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Girodet J., Dictionnaire: Bordas des pièges et
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Microsoft® Encarta® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft
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orthographiques liées à la morphologie du nombre : cas de la
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troisièmes et les terminales), travail de recherche pour la
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les copies de rédaction des apprenants de niveau 3ème
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l'obtention du CAPES, Libreville, Ecole Normale Supérieure,
inédit.
Medang Mbira R., 2011, Analyse des erreurs de
surgénéralisation chez les apprenants de
5ème, mémoire en vue de l'obtention du CAPES,
Libreville, Ecole Normale Supérieure, inédit.
Medza M'Ondo J., 2008, L'Analyse des erreurs en classe de
troisième : cas des homophones grammaticaux, mémoire en vue
de l'obtention du CAPES, Libreville, Ecole Normale Supérieure,
inédit.
Nguiandougou I., 2011, Comment résoudre les
difficultés rencontrées par les élèves de
cinquième dans l'emploi des pronoms personnels (le, la, les, l', lui,
leur) et des pronoms relatifs, mémoire en vue de l'obtention du
CAPES, Libreville, Ecole Normale Supérieure, inédit.
93
Nkogo Menye M. B., 2006 « vers une didactique de la
grammaire au second cycle : analyse des constituants de la phrase verbale
» mémoire en vue de l'obtention du CAPES, Libreville, Ecole
Normale Supérieure, inédit.
Pambou J.-A., 1997, Mémoire de D.E.A des sciences du
langage: « Statut de l'erreur, processus cognitif et transposition
didactique dans l'enseignement du français au Gabon. Le cas des
constructions prépositionnelles en « de », « à
» et « en », inédit.
Pambou J.-A., Les constructions prépositionnelles
chez les apprenants de français langue seconde au Gabon :
étude didactique, thèse de doctorat, Université
Aix Marseille I, 2003, Tome 1.
SITOGRAPHIE
http:/www. Google, Enquête sur les accords du
participe passé auprès d'un public de collégiens suisses,
travaux réalisés par Nicolas Violi à
l'Université de Fribourg, Suisse août 2006, consulté le 15
mars 2014 à 18 heures.
Liste des tableaux
94
Tableau 1: Nombre total des enquêtés...24 Tableau
2 : Question 1...33 Tableau 3 : Question 2...34 Tableau 4 : Question 3...35
Tableau5 : Question 4...35 Tableau 6 : Question 5...36 Tableau 7 : Question
6...37 Tableau 8... Question 7...37 Tableau 9 : Question 8...38 Tableau 10 :
Question 9...38 Tableau 11 : Question 10...39 Tableau 12 : Question 11...40
Tableau 13 : Question 12...40 Tableau 14... Question 13...41 Tableau 15 :
Question 14...41 Tableau 16 : Question 15...42 Tableau 17 : Question 16...43
Tableau 18 : Question 17...43 Tableau 19 : Question 18...44 Tableau 20 :
Question 19...44 Tableau 21 : Question 20... 45 Tableau 22 : Question 21...45
Tableau 23 : 22...46. Tableau 24 : Question 23...47 Tableau 25 : Question
24...47 Tableau 26 : Nombre total des réponses...48 Tableau 27:
Résultats résumant toutes les erreurs décelées dans
les copies des élèves...51 Tableau 28 : Illustration des
différents types d'erreurs de justification...53 Tableau 29 :
Questionnement...78 Tableau 30 : Exercices d'application...80 Tableau 31 :
Questionnement...82
95
ANNEXES
ANNEXE 1 CORRECTION DES EXERCICES DE PROLONGEMENT 1-Exercice
de prolongement
L'enseignant demandera aux élèves de terminer
chaque phrase ci-dessus en ajoutant un COD :
1-Nos amis ont vécu les moments difficiles.
2-cet enfant désire retrouver le chez lui. 3-
Il ne sait pas nager. 4-Laquelle des lois
observe-t-elle ? 5-Qu'enviez-Vous ?6-L'orage a
déraciné les arbres fruitiers. 7-Les policiers
l'ont tabassé.8- l'apprenti écoute le piano
jouer.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
2-Exercice
a)Consigne : L'enseignant demandera aux
élèves corriger les participe passé mal
orthographiés dans le texte et de les justifier.
L'épidémie Ebola a
envahie le sud du Gabon. Beaucoup d'enfants sont
tombés malades. Les parents démunis n'ont pas
pus conduire leur progéniture à
l'hôpital de Franceville. Il a fallu interpeller
l'assistance sociale pour prendre ces cas en charge. Les ambulances sont
arrivées prendre les malades pour les conduire aussitôt à
l'hôpital. Ces voitures de secours que j'avais
regardé disparaître, allaient de vive
allure. Cette épidémie attaquait d'autres régions, mais je
ne l'avais pas sue.
Envahie-participe passé correcte
est=envahie : il n'y a pas accord parce que le COD est placé
après le verbe. Ainsi, le participe passé employé avec
l'auxiliaire « avoir » ne s'accorde pas avec le COD placé
après le verbe.
Pus-participe passé correcte est=pu :
ce participe passé est un semi-auxiliaire toujours suivi d'infinitif. Il
reste toujours invariable.
Fallu-ce participe passé est correcte,
car le participe passé d'un verbe impersonnel reste toujours
invariable.
Regardé-participe passé
correcte est=regardées. Il y a accord parce que le participe
passé « regardées » employé avec l'auxiliaire
« avoir » s'accorde seulement si le COD est placé avant le
verbe. Et celui-ci est « ces voitures de secours».
Sue-participe passé correcte=su.
Lorsque le pronom (l') est l'équivalant de cela, il n'y a pas accord.
Voilà pourquoi il n'y a pas accord.
b) Exercice 2 : l'enseignant demandera aux apprenants
de faire correspondre chaque accord du participe passé, souligné,
à la règle d'accord qui convient. Il leur demandera de faire
attention à la place du COD et ses différents cas d'accord avec
le participe passé.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
96
Tableau n°32 : exercice d'application
Types d'accord du pp avec « avoir »
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Règle attendue
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1-Il lui a raconté
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«
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1-Le avant
participe passé employé avec l'auxiliaire avoir
» ne s'accorde pas lorsque le COD, placé le verbe, est COD de
l'infinitif.
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2-Les jouets qu'elle
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a achetés sont jolis
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2-Le
participe passé employé avec l'auxiliaire
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« avoir » ne s'accorde pas avec le COD, placé
avant le verbe, qui représente le pronom adverbial « en ».
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3-Les résultats notre centre examen.
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que j'ai vu afficher provenaient
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de
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3-Le participe passé des verbes semi-auxiliaire ne
s'accorde
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pas.
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4-Les américains
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que j'ai vus arriver sont des
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4-Le
participe passé
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employé avec l'auxiliaire
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«
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avoir » ne s'accorde
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avec le « l' »
pas pronom
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touristes.
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équivalent
de cela.
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5-Ces chansons, j'en ai écouté sur
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mon
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ordinateur.
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«
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5-Le
avoir
avant
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s'accorde
participe passé » ne s'accorde avec le le
verbe.
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employé avec l'auxiliaire
jamais avec le sujet, mais COD seulement si celui-ci est
placé
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6-Maman devait rentrer du voyage l'avais
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ce matin,
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en tout
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6-Le
« avoir verbe,
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participe passé employé avec l'auxiliaire
» s'accorde lorsque le COD, placé avant le est COD
du verbe conjugué et sujet de
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cas je pensé
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l'infinitif.
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7-C'est la vie que j'aurai voulu mener.
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7-Le
« avoir
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participe passé employé avec l'auxiliaire
» ne s'accorde pas avec le COI.
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Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
3) Prolongement
Exercice: 1- L'enseignant demandera aux
élèves de donner la fonction du pronom réfléchi en
gras et de justifier l'accord ou l'absence d'accord du participe passé
dans chacune des phrases ci-dessous:
1-Les cadeaux que les enfants se sont
partagés proviennent de la fondation des orphelins.
- Les enfants ont partagé quoi ? Réponse=se qui
a pour fonction un COD à qui ? Réponse= à se qui a pour
fonction un COI. Le COD est le choix à faire, car lorsqu'un verbe
non essentiellement pronominal correspond à un verbe transitif double
(l'un d'objet direct, l'autre d'objet indirect, du type : donner quelque chose
à quelqu'un), le participe passé s'accorde avec le nom C.O.D si
celui-ci le précède.
2-Les vitrines se sont cassées
soudainement.
-Se n'a pas de fonction dans cette phrase à la forme
passive, car nous ne pouvons pas l'analyser. Le participe passé «
cassées » est un verbe pronominal à sens passif, il
employé avec l'auxiliaire « être » s'accordent en genre
et en nombre avec le sujet auquel il se rapporte.
3-Lilian et Léo ne se sont pas
adressé la parole pendant la cérémonie.
-Fonction de se : Lilian et Léo n'ont pas
adressé la parole à qui ? Réponse à se ayant pour
fonction un COI. Dans ce cas le participe passé « adressé
» du verbe pronominal à sens réciproque ne s'accorde pas
lorsque le pronom réfléchi « se » a pour fonction un
COI.
4-Laurence s'était joué de
son ami.
-Le pronom réfléchi « se » n'a pas de
fonction, car il s'agit d'un verbe essentiellement pronominal suivi d'une
préposition : se jouer de. Ainsi, le participe passé de ce verbe
( joué) ne s'accorde pas en genre et en nombre avec le sujet auquel il
se rapporte. Il reste donc invariable.
5-Elle s'est sentie vieillir et s'est
vu proposer une potion de rajeunissement.
-Le premier pronom réfléchi « s' » est
un COD. Pour trouver cette fonction, nous avons posé la question
suivante : elle a senti qui vieillir ? Réponse=se (elle-même). En
plus de cela, le participe passé, sentie, verbe
97
pronominal suivi d'un infinitif s'accorde en genre et en
nombre quand le sujet (elle) du verbe pronominal est aussi sujet de l'action
exprimée par l'infinitif.
- Le second pronom réfléchi « s' » est
un COI. La question que nous avons posée est la suivante : elle a vu
proposer une potion de rajeunissement à qui ou bien elle a vu comment on
proposer une potion à qui? Réponse = à se (à elle).
Etant donné que le sujet du pronominal subit l'action exprimée
par l'infinitif le participe passé du verbe pronominal suivi d'un
infinitif ne s'accorde pas.
6-« T'es-tu souvenue de ton
passé ? » posa-t-elle la question.
-Le pronom réfléchi « t'» n'a pas de
fonction car le verbe essentiellement pronominal (se souvenir) ne peut se
conjuguer sans ce pronom, voilà pourquoi on parle de verbes
essentiellement pronominaux. Le participe passé « souvenue »
du verbe essentiellement pronominal s'accorde en genre et en nombre avec le
sujet auquel il se rapporte.
Texte de Carolle Biyeyeme Nguema
98
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Sigles et abréviations
SOMMAIRE
INTRODUCTION 7
PREMIERE PARTIE : 16
PRESENTATION DE L'ENQUETE ET DU CORPUS 16
CHAPITRE I- LA DEMARCHE EXPLORATOIRE DE L'ENQUETE 18
I-1 : L'univers d'enquête 18
I-1-1 : L'enquête 18
I-1-2 : Le déroulement de l'enquête dans les salles
de classes. 19
I-2 : Les difficultés rencontrées 25
I-2-1 : les difficultés liées à
l'élaboration du type d'exercice 25
I-2-2 : Les difficultés d'ordre temporel 25
CHAPITRE II- PRESENTATION ET JUSTIFICATION DU CORPUS 27
II-1 : Instruments de mesure choisis 27
II-1-1 : Questionnaire n°1 : QCM 27
II-1-2 : La progression 29
II-2 : Echantillon 30
DEUXIEME PARTIE: 31
DEPOUILLEMENT DU CORPUS ET 31
ANALYSE DES DONNEES 31
CHAPITRE III: DEPOUILLEMENT DES RESULTATS ET CARACTERISATION
DES
TYPES D'ERREURS 33
III-1 : Dépouillement des résultats 33
III-1-1-Réponses des élèves:
Résultats observés par question : 33
III-1-2-Justification des élèves: Résultats
observés par question : 49
III-2 : Caractérisation des erreurs 51
III-2-1- Caractérisation des erreurs contenues dans le
choix des réponses (par l'ensemble
des trois (3) établissements) 51
III-2-2- Caractérisation des erreurs contenues dans les
justifications du choix des
réponses (par l'ensemble des trois (3)
établissements) 52
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CHAPITRE IV : INTERPRETATION DES DONNEES RECUEILLIES 56
IV-1-Erreurs liées à la mauvaise identification
du fait grammatical concerné 56
IV-2 -les erreurs liées aux représentations des
apprenants. 62
IV-3: Les erreurs ayant un lien possible avec certains
manquements dans les cours
dispensés 62
TROISIEME PARTIE : 66
PROPOSITIONS DIDACTIQUES 66
CHAPITRE V : LES MESURES DIDACTIQUES 68
V-1: La prise en compte des erreurs des élèves
68
V-2: L'apprentissage mémo technique des règles
d'accord du participe passé 69
V-3-Le respect du programme scolaire 70
CHAPITRE VI : LA METHODE DIDACTIQUE 72
VI-1: L'enseignement du complément d'objet direct
72
VI-2: L'accord du participe passé employé avec
l'auxiliaire avoir 75
VI-3: L'enseignement sur l'accord du participe des verbes
pronominaux 81
CONCLUSION 87
BIBLIOGRAPHIE 91
Liste des tableaux 94
ANNEXES 95
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