Chapitre 1: Généralités sur les
Réseaux AD HOC et Les Protocoles de routage.
Le numéro de séquence (des données
reçues de la destination) tel qu'il a été
estampillé par la destination. [8]
Figure 1.19 : Exemple d'un réseau Ad
Hoc. [28]
Si l'on considère que le DSDV est le protocole de
routage utilisé dans la figure 1.19, la table de routage correspondante
au noeud M1 ressemblera à la suivante : [8]
Destination
|
Nombre de sauts
|
Prochain noeud
|
Numéro de séquence
|
M1
|
0
|
M1
|
NS1
|
M2
|
1
|
M2
|
NS2
|
M3
|
2
|
M2
|
NS3
|
M4
|
1
|
M4
|
NS4
|
M5
|
2
|
M4
|
NS5
|
M6
|
3
|
M4
|
NS6
|
Tableau 1.3 : Table de routage du noeud M1 du
graphe de la figure 1.19. [8]
L'IMPACT DES ATTAQUES SUR LA FIABILITE DE ROUTAGE DANS LES
RESEAUX AD HOC 21
a. Après échanges de messages de mises
à jour, les tables de routage se sont stabilisées
|
b. Modification suite au déplacement du noeud
3
|
Figure 1.20 : Mise à jour
incrémentale. [15]
Chapitre 1: Généralités sur les
Réseaux AD HOC et Les Protocoles de routage.
L'IMPACT DES ATTAQUES SUR LA FIABILITE DE ROUTAGE DANS LES
RESEAUX AD HOC 22
a. Paquet de mise à jour b. Propagation du paquet
et répercussion sur les tables de routage
émis par le noeud 4
Figure 1.21 : Mise à jour
complète (full dump). [15]
Ainsi tout noeud, qui a subi une mise à jour, compare
les données de routage reçus avec les siennes, et la route la
plus récente (celle avec la plus grande valeur du numéro de
séquence) sera utilisée.
Si deux routes ont le même numéro de
séquence, alors la route qui possède la meilleure métrique
est celle qui sera utilisée. La métrique utilisée dans le
calcul des plus courts chemins est, tout simplement, le nombre de noeuds
intermédiaires existants sur ce chemin. Un lien rompu est
matérialisé par une valeur infinie de sa métrique (une
valeur plus grande que la valeur maximale permise par la métrique).
Parmi les inconvénients du protocole DSDV, est qu'il
est très lent, du fait qu'il doit attendre la mise à jour
transmise par le destinataire pour modifier l'entrée adéquate
dans la table de distance. [8]
L'IMPACT DES ATTAQUES SUR LA FIABILITE DE ROUTAGE DANS
LES RESEAUX AD HOC 23
Chapitre 1: Généralités sur les
Réseaux AD HOC et Les Protocoles de routage.
b) Le protocole OLSR (Optimized Link State Routing
Protocol)
OLSR est un protocole proactif qui repose sur l'échange
régulier d'informations sur la topologie du réseau et aussi un
protocole à état de liens qui construit des routes du plus court
chemin.
L'algorithme est optimisé par la réduction de la
taille et du nombre des messages échangés. Seuls des noeuds
particuliers, les MPR (Multi Point Relay) diffusent des messages de
contrôle sur la totalité du réseau. Le MPR est le noeud
sélectionné par un de ses voisins immédiats pour
retransmettre ses messages à travers le réseau. L'ensemble des
MPRs d'un noeud est choisi parmi les voisins immédiats, de
manière à permettre d'atteindre tous les noeuds situés
exactementà2sauts.
Tous les noeuds envoient périodiquement des messages
HELLO à leurs voisins immédiats sur chacune de leurs interfaces.
Ces messages permettent à chaque noeud de maintenir à jour toutes
les informations nécessaires au choix des relais multipoints et
effectuer le calcul des tables de routage.
Le routage vers les stations éloignées de plus
d'un saut se fait grâce aux MPR, qui diffusent périodiquement des
messages de contrôle de la topologie TC (Topology Control) contenant la
liste de leurs MPRs. Ces messages servent à maintenir dans chaque
station une table de la topologie du réseau. La table de routage est
construite et mise à jour à partir des informations contenues
dans la table des interfaces voisines et la table de la topologie, en utilisant
un algorithme du plus court chemin.
La métrique prise en compte est le nombre de sauts.
[6]
Figure 1.22 : Diffusion par inondation
classique vs inondation par relais multipoints. [21]
L'IMPACT DES ATTAQUES SUR LA FIABILITE DE ROUTAGE DANS LES
RESEAUX AD HOC 24
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