Chapitre 1: Généralités sur les
Réseaux AD HOC et Les Protocoles de routage.
7.1.2. Protocoles proactifs
Les protocoles de cette catégorie sont basés sur
les algorithmes classiques d'état de liens et de vecteur de distance.
Les protocoles de routage proactifs essaient de maintenir les meilleurs chemins
existants, vers toutes les destinations possibles au niveau de chaque noeud du
réseau. Les routes sont sauvegardées même si elles ne sont
pas utilisées. [16]
> Avantages et inconvénients des protocoles
proactifs
Avec un protocole proactif, les routes sont disponibles
immédiatement lors du besoin. Ainsi l'avantage d'un tel protocole est le
gain de temps lors d'une demande de route. Le problème est que, les
changements de routes peuvent être plus fréquents que la demande
de la route. Dans ce cas-là, le trafic induit par les messages de
contrôle et de mise à jour des tables de routage peut être
important et partiellement inutile. Car seules certaines routes seront
utilisées par les applications en général. Ce qui gaspille
la capacité du réseau sans fil en termes de bande passante.
[3]
a) Le protocole DSDV (Destination Sequenced Distance
Vector)
Le protocole DSDV est basé sur l'algorithme
distribué de Bellman-Ford .Chaque noeud du réseau maintient dans
sa table de routage un ensemble d'informations pour chaque destination
contenant : [8]
> L'adresse du destinataire : l'identifiant du prochain noeud
vers cette destination.
> Le nombre de sauts (noeuds) pour l'atteindre.
> Le plus grand numéro de séquence
reçu pour cette destination, il est utilisé pour permettre au
noeud mobile de faire la distinction entre les anciennes routes et les
nouvelles routes découvertes.
Afin de maintenir la consistance des tables de routage dans
une topologie qui change rapidement, chaque noeud du réseau transmet
périodiquement sa table de routage à ses voisins directs. Lors
d'une nouvelle diffusion, le noeud incrémente un numéro de
séquence et le transmet avec sa table de routage. Celui-ci est
utilisé par les autres noeuds pour valider la mise à jour de leur
table de routage et éviter les boucles. Afin de limiter le trafic
occasionné par toutes ces mises à jour, il existe deux types de
mise à jour :
> Des mises à jour complètes : qui n'est rien
autre que la mise à jour périodique, c'est- à-dire que le
noeud transmet la totalité de sa table de routage vers ses voisins.
> Des mises à jour incrémentales : cette mise
à jour n'est faite qu'en cas d'événements (Apparition d'un
nouveau voisin, disparition d'un noeud ...etc.), et dans ce cas il n'y a que
l'entrée concernant le noeud en question dans la table de routage qui
change. Cette mise à jour est aussi dite mise à jour
partielle.
La mise à jour se fait à travers la transmission
d'un paquet généralement contenant :
> Le nouveau numéro de séquence,
incrémenté, du noeud émetteur. > L'adresse de la
destination.
> Le nombre de sauts séparant le noeud de la
destination.
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