II. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans ce point, il est question d'expliquer la manière
dont nous allons procéder pour atteindre les résultats de nos
analyses. La méthodologie retenue s'inspire de l'approche de Pool(1970)
cite par MALLAYE D. (2009) qui insiste sur la dimension stochastique et
présente un modèle qui offre un cadre a partir du quel on pourra
mesure l'ampleur particulière des effets de la politique
monétaire et accessoirement de la politique budgétaire sur
l'activité économique.
Pour ce faire, nous allons présenter dans la
première partie la spécificité du modèle et dans le
second point les variables retenues dans les modèles
35
II.1 Spécification du modèle
A travers une approche économétrique, il va
ressortir de ce point la démarche procédurale à suivre
pour analyser la pertinence des effets de la politique monétaire en
RDC.
Notre attention sera de prime a bord focalisée sur la
forme théorique du modèle et par la suite au modèle
empirique a des fins d'estimation.
II.1.1 Le modèle théorique
Deux thèses s'affrontent généralement
dans la littérature relative à l'efficacité de la
politique macroéconomique sur les variables réelles, les
thèses Keynésienne et monétariste.
L'analyse Keynésienne en remettant en cause les
hypothèses de la théories quantitatives de ses
prédécesseurs classiques, relatives au plein-emploi et la
constance de la vitesse de circulation de la monnaie fait apparaitre des
équilibres de sous-emploi, fait-on appel à une action de relance
budgétaire et / ou monétaire. L'approche monétariste
soutient qu'à court terme, les variations de la quantité de
monnaie peuvent avoir des effets temporaires réels a couse de la
rigidité initiale des prix.
En outre, la politique budgétaire est inefficace du
fait essentiellement de ses risques d'éviction.
Cependant, à long terme, sous hypothèse de
flexibilité des prix de marche de travail, les variations de la masse
monétaire n'ont d'effet que sur le niveau général de prix.
La production de l'emploi ne sont pas affectes.
Au delà de l'aspect théorique, les thèses
Keynésiennes et monétaristes ont surtout alimentés de
nombreuses études, notamment au sein de la Federal Reserve Bank qui ont
développé et estimé un modèle connu sous le nom du
modèle de saint Louis, qui exprime la variation de la dépense
totale courante en fonction des variations de l'offre de monnaie et des
dépenses publiques. Le résultat fondamental qui se dégage
est que l'impact de la politique monétaire est plus important, plus
rapide et plus prévisible que celui de la politique budgétaire
(MALLAYE D., 2009)
36
|