Section 2 : Discussions et
analyse des résultats
Les personnes qui ont répondus à ce
questionnaire ont été interrogées via des réseaux
sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo), par mail pour toucher toutes les
personnes de mon milieu scolaire ainsi que des personnes sur le milieu
professionnel (Académie régionale de l'éducation de
Marrakech) L'échantillon interrogé est donc principalement
âgé de 18 à 45 ans.
Figure 23. Composition Femme/Homme de l'échantillon
étudié
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Homme
|
90
|
60,0
|
60,0
|
60,0
|
|
Femme
|
60
|
40,0
|
40,0
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Figure 24. Sortie SPSS de la composition de parité de
l'échantillon
Le questionnaire a été disponible début mois
d'Avril au mois de Mai, soit du 1/4/2015 au 20/5/2015, et durant cette
période, 150 personnes ont été
interrogées.
L'échantillon est composé à 40% de
femmes, soit 60 personnes (figure précédente) et donc à
60% d'hommes soit 90 personnes, ce n'est pas tout à fait un
échantillon homogène mais la parité reste quand même
présente. Ces statistiques se rapproche des évaluations faites
par SocialBakers (2012) dans lesquelles que 55% des
internautes sont des femmes et 45% sont des hommes.
groupe_age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Moins de 24 ans
|
123
|
82,0
|
82,0
|
82,0
|
|
24 à 34 ans
|
17
|
11,3
|
11,3
|
93,3
|
|
35 à 50 ans
|
8
|
5,3
|
5,3
|
98,7
|
|
Plus de 50 ans
|
2
|
1,3
|
1,3
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Figure 25. Sortie SPSS de la composition de l'échantillon
étudié par tranche d'âge
Figure 26. Graphique montrant la composition de
l'échantillon par tranche d'âge
Ensuite l'échantillon a du indiquer son âge afin
de pouvoir connaitre la répartition (Figure 26). On voit que la grande
majorité est âgée moins de 24 ans (82% - 123 personnes). Le
reste de l'échantillon est principalement âgé de 24
à 34 ans (17 personnes), ensuite de 35 à 50 ans (8 personnes)
ainsi que de plus de 50 (2 personnes). Le fait que l'échantillon
soit surtout âgé entre 18 et 34 ans est explicable car
la
majorité de mes contacts via les réseaux sociaux
ou par mail font partie de cette tranche d'âge. Bien sur c'est aussi la
génération la plus connectée sur les réseaux
sociaux, donc la plus appelée à répondre à ce
questionnaire. Prés de 93% des réponses (Figure 25) de cet
échantillon sont faites par les 18-34 ans inscrits sur des médias
sociaux, ce qui est légèrement au dessus de la moyenne de 2012
(SocialBakers, 2012) qui est de 70% des inscrits sur les médias sociaux
qui ont entre 18 et 34 ans.
Figure 27. Sortie SPSS de la composition de l'échantillon
étudié par niveau d'étude
Parmi cet échantillon, il n'ya qu'une seule personne
qui n'est pas connectée sur Facebook, c'est-à-dire 1 sur 150
(figure 28) et cette personne est âgée de plus de 50, ce qui
montre a quel point Facebook est un réseau social indispensable pour les
18-50 ans, puisqu'il est possible d'y trouver quasiment toute cette
population.
Figure 28. Graphique d'appartenance à un réseau
social
Facebook
|
147
|
98%
|
Google+
|
85
|
57%
|
Twitter
|
44
|
29%
|
LinkedIn/Viadeo
|
24
|
16%
|
Pinterest
|
7
|
5%
|
Aucun
|
1
|
1%
|
Autres
|
4
|
3%
|
Figure29. Récapitulatif des proportions d'appartenance aux
réseaux sociaux
Comme le questionnaire a été posé via
différents réseaux sociaux autres que Facebook, ainsi que par
mail et en face à face il était parfaitement possible d'avoir des
gens qui ne sont pas inscrits sur Facebook, et pourtant chaque personne
interrogée de moins de 50 ans avait au moins un compte Facebook. Au
début de l'étude chaque réseau social était inscrit
indépendamment, mais il est apparu que les utilisateurs inscrits sur
LinkedIn était aussi inscrit sur Viadeo, et que les utilisateurs de
Twitter et Vine avaient aussi un compte Instagram, il a donc été
décidé de modifier le questionnaire pour faciliter les
réponses.
Pour les autres réseaux sociaux, les plus
utilisés après Facebook, Google+ recense 67% de population
étudiée, même si ce réseau est utilisé
conjointement avec Gmail, la messagerie célèbre de Google.
Après Facebook et Google+, viennent les réseaux
sociaux de microblogging tel que Twitter, ces réseaux sont
majoritairement utilisés par la tranche d'âge des 18-34 ans (29%),
cette proportion est très significatif puisque le taux de
pénétration de ce réseau au Maroc reste très faible
par rapport a des pays arabes voisins.
LinkedIn et Viadeo représentés par 16% de
l'échantillon. La recherche d'emploi suite à la fin des
études correspond à la tranche d'âge la plus
évoquée dans cet échantillon, c'est-à-dire les
18-34 ans, et comme c'est une génération connectée, ces
jeunes recherchent de plus en plus leurs futurs emplois ou stages sur ces
réseaux sociaux professionnels au fur et à mesure que les
entreprises y sont de plus en plus présentes.
A la question : « sur Internet, accordez vous plus
d'importance à une publicité sur les Sites/blogs ou sur des
réseaux sociaux ? » (Figure 30), 35% de l'échantillon a
répondu que les sites , les blogs et les wikis étaient un support
publicitaire plus influent, alors que le reste de l'échantillon (65%)
pense que c'est sur les réseaux sociaux qu'il est plus réceptif
à une publicité. Ce graphique montre donc que, bien que les
réseaux sociaux soient légèrement plus importants en terme
d'influence publicitaire, les sites, les blogs et les wikis ne sont pas
à négliger puisque qu'un peu moins de la moitié de la
population étudiée y accorde de l'importance.
Figure 30. Influence de la publicité via le social sur
l'échantillon étudié
PubInteret
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Sites Web
|
52
|
34,7
|
34,9
|
34,9
|
|
Reseaux Sociaux
|
97
|
64,7
|
65,1
|
100,0
|
|
Total
|
149
|
99,3
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
1
|
,7
|
|
|
Total
|
|
150
|
100,0
|
|
|
Figure 31. Sortie SPSS sur l'influence de la publicité sur
les médias sociaux et les sites web
Après avoir déterminé que les
réseaux sociaux tenaient une place très importante dans la vie de
l'échantillon, il est maintenait temps de confirmer ou d'infirmer
l'hypothèse que les marques doivent se servir de ces réseaux
sociaux pour attirer les internautes et utiliser cette notion
d'attractivité et de proximité.
68% de l'échantillon soit 101 personnes sur 150 suivent
des entreprises sur des médias sociaux (figure 32). Ce graphique montre
qu'une très grande majorité de la population est
intéressée par la proximité qu'offre les réseaux
sociaux aux entreprises et aux internautes. La plupart des personnes suivent
des entreprises sur Facebook avec le système de « pages » et
du fil d'actualité.
Figure 32. Proportions de suivi des marques sur les
réseaux sociaux chez l'échantillon
SuivezVous
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Oui
|
101
|
67,3
|
67,3
|
67,3
|
|
Non(report 16)
|
49
|
32,7
|
32,7
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Figure 33. Sortie SPSS du suivi de l'échantillon des
marques sur les réseaux sociaux
Pour ceux qui avaient répondus « non »
à cette question, il leur a été demandé pour quelle
raison ils ne voulaient pas suivre les entreprises sur des réseaux
sociaux :
24 ne sont pas intéressés par les marques sur les
réseaux sociaux 19 refusent de les suivre par risque de collecte
d'informations
4 utilisent les réseaux sociaux pour une sphère
privée et non publique
2 refusent le contenu inintéressant et le trop grand
nombre de publicité
Ces réponses montrent que le ciblage des entreprises
est encore à revoir et que leur manière de communiquer sur les
réseaux sociaux doit être différentes des communications et
des compagnes publicitaires faites sur les autres types de médias, afin
de pouvoir optimiser l'attrait des internautes.
Il faut que ces entreprises jouent plus sur le relationnel et
la proximité qu'elles ont acquis grâce aux réseaux sociaux
avec l'internaute, afin de pouvoir faire partie de la sphère
privée des utilisateurs de réseaux sociaux et non pas être
considérées comme du « spam social ».
Aux personnes qui ont indiquées qu'elles suivaient des
entreprises sur des réseaux sociaux, il leur a été
demandé combien. Près de 50% des interrogés
privilégiés la qualité à la quantité
(figure 34). C'est à dire qu'ils suivent 2 à 5 entreprises au
plus sur les réseaux sociaux. Ce graphique confirme l'hypothèse
que les utilisateurs préfèrent avoir une relation
privilégiée avec une petite quantité
d'entreprises sur les réseaux sociaux plutôt qu'un très
grand nombre et ne pas réussir à suivre l'activité de
chacune d'entre elles.
Figure 34. Nombre d'entreprises suivies par
l'échantillon
Actuellement, les entreprises pensent qu'il est important d'avoir
le plus grand nombre de fans, de followers ou de personnes abonnées
à leur réseaux sociaux, et surtout ces entreprises pensent
qu'elles doivent en avoir plus que leurs concurrents pour avoir réussi
une compagne publicitaire sur les réseaux sociaux. Il est vrai que si
une page Facebook d'une entreprise a plus d'un million de fan cela montre
l'attrait qu'ont les utilisateurs pour cette marque. Pour autant, cela ne veut
pas dire que les utilisateurs de Facebook sont fidèles à la
marque, il est parfois plus judicieux pour une entreprise de privilégier
la fidélité de ses clients et ses abonnés sur les
réseaux sociaux tout en engrangeant moins de fans ou de followers,
plutôt que de faire « la course à la
célébrité ».
Connaître les raisons pour lesquelles un utilisateur a
décidé de suivre une marque sur les réseaux sociaux est
très importante car cela permet de donner une idée aux
entreprises sur la manière d'attirer ses futurs fans ( figure 35 ).
Grâce à ce graphique il est possible de constater que l'image de
marque et la notoriété de l'entreprise est très importante
dans la décision de l'internaute (50%). Donc il sera difficile pour
l'entreprise de gagner des abonnés, si jamais il y a des
problèmes de communication avec le client , des ennuis avec la justice
ou encore d'autres ennuis qui peuvent entacher l'image de la marque.
Figure 35. Raison du suivi d'une entreprise par un utilisateur
Après l'image de marque vient la relation de
fidélité ou d'ancienneté avec la marque (47% ), ce qui
reste dans la continuité du désir de suivre une marque qui
affiche un profil sympathique, sans approche et qui sait être dynamique,
drôle et à l'écoute sur les réseaux sociaux. De
manière générale, les interrogés accordent beaucoup
d'importance au fait que les entreprises qu'ils suivent agissent comme des
« amis » et non pas comme une entité financière
lointaine.
Enfin, le troisième point important qu'une marque doit
respecter pour que les utilisateurs la suivent sur les réseaux sociaux
sont les actions promotionnelles. C'est-à- dire que les utilisateurs
apprécient la marque pour son concept et ses avantages pour les clients
fidèles, il est donc important que la marque continue a jouer sur la
fidélité de ses fans afin qu'ils restent et qu'ils ne se
désintéressent pas de celle ci.
En résumé, pour qu'une entreprise gagne des
abonnés, des fans et des followers, il faut qu'elle montre son
image de marque et sa notoriété sur le réseau
social, sans l'entacher. Il faut aussi qu'elle agisse avec ses
fans avec proximité, que chacun se sente considéré
comme un ami de la marque, et non pas comme un nom en plus sur une
liste. Et enfin il faut que la marque joue sur la
fidélité de ses clients, qu'elle mette en avant plus
d'actions promotionnelles.
Dans le but de savoir si les internautes attendaient de leurs
entreprises et marques préférées qu'elles soient sur les
réseaux sociaux, afin de pouvoir dialoguer avec elles, profiter de
réductions et en apprendre plus sur elles, il a été
demandé à l'échantillon interrogé s'il pensait que
toutes les entreprises devaient avoir des comptes sur les réseaux
sociaux.
A 70% (figure 36), l'échantillon a répondu qu'il
était important que les entreprises soient connectées aux
différents réseaux sociaux, ainsi que de publier
régulièrement sur des blogs, sites ou wikis. Le fait que plus des
deux tiers de l'échantillon désirant que les entreprises soient
sur les réseaux sociaux montre que malgré les réticences
de certains dus à la présence étouffante des entreprises
sur ces plateformes, l'interactivité et la proximité avec les
entreprises est toujours une action recherchée par les internautes.
Figure 36. Les entreprises doivent elles être toutes sur
les réseaux sociaux.
Pour les 30% de l'échantillon ayant répondus
« non » à la question, il leur a été
demandé des précisions sur leur refus. Sur les 45 personnes qui
ont trouvé que les entreprises n'avaient pas leur place sur les
réseaux sociaux, voici la répartition de leurs réponses
:
ü 15 personnes ont trouvé que certaines
entreprises n'avaient pas à être sur les réseaux sociaux de
par leur secteur d'activité, le luxe par exemple.
ü Pour 20 d'entre elles, les réseaux sociaux ne
doivent pas être utilisés par des entreprises, ce sont des
plateformes pour les sphères d'ordre privé.
ü 10 personnes ont indiqué que les entreprises
n'avaient pas besoin des réseaux sociaux pour améliorer leurs
images, qu'au contraire cela détruisait rapidement la
notoriété de celles ci.
Les entreprises doivent donc être conscientes qu'il
n'est pas possible d'avoir accès à tous les utilisateurs et qu'en
plus, certains n'ont pas l'intention de suivre la marque sur les réseaux
sociaux auxquels ils appartiennent. Cela sont des personnes qui devront
être ciblées par des publicités sur des médias
différents.
Afin de connaître la fidélité des
internautes qui suivent des entreprises sur les réseaux sociaux, il leur
a été demandé s'ils avaient déjà
unliké une page d'entreprise sur Facebook ou s'ils s'étaient
désabonné d'un compte d'entreprise sur des réseaux
sociaux. Sur les 101 personnes ayant répondus auparavant qu'ils
suivaient au moins une entreprises sur les réseaux sociaux, seulement
31% soit 32 personnes (figure 37) d'entre elles n'ont jamais
supprimé une entreprise de leur liste de favoris ce qui
montre qu'une faible proportion de la population reste
fidèle aux entreprises qu'ils ont appréciés
publiquement.
Figure 37. Fidélité de l'échantillon aux
entreprises.
Pour les 69% qui ont répondus qu'ils avaient
déjà retiré une entreprise de leurs centres
d'intérêts il leur a, encore une fois, été
demandé d'expliquer pourquoi ils l'avaient fait. Sur 69 personnes
concernées, voilà les raisons pour lesquelles elles se sont
désabonnées des comptes d'entreprises :
ü Trop de message publicitaires et pas de contenu autre que
promotionnel pour 28 d'entre elles.
ü 22 d'entre elles ont constaté que le contenu ne
correspondaient pas à ce qu'elles attendaient de la marque.
ü 13 ont changé d'avis sur l'entreprise et elle ne
correspond à la personnalité.
ü 3 se sont désabonnées car
l'opération promotionnelle était terminée.
ü 3 d'entre elles se sont désabonnées de la
marque car le délai de réponse à une demande était
trop long.
Ces réponses permettent de conclure que les entreprises
doivent coller aux promesses qu'elles font aux internautes, car le fait de se
désabonner montre que la marque devient inintéressante
aux yeux d'une partie de la population ciblée. Il y a tellement
de raisons pour ne plus suivre une entreprise que le management des
réseaux sociaux doit être fait avec précision et lorsque
les utilisateurs interrogent la marque directement, ils attendent une
réponse honnête et rapide, puisque c'est le but des réseaux
sociaux. Une entreprise n'a pas sa place sur les
réseaux sociaux si elle n'est pas réactive aux
besoins de ses abonnés.
Enfin, dans le but de savoir si les médias sociaux sont
un bon support de l'information et de communication pour les entreprises aux
yeux des internautes, il a été demandé à
l'échantillon s'il était satisfait de suive le flux
d'activités d'une entreprise sur les réseaux sociaux.
Figure 38. Satisfaction de l'échantillon quant au suivi
des entreprises sur les réseaux sociaux.
EnGénéral
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
OuiTotal
|
24
|
16,0
|
17,3
|
17,3
|
|
PlutOui
|
58
|
38,7
|
41,7
|
59,0
|
|
PasVraim
|
53
|
35,3
|
38,1
|
97,1
|
|
Non
|
4
|
2,7
|
2,9
|
100,0
|
|
Total
|
139
|
92,7
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
11
|
7,3
|
|
|
Total
|
|
150
|
100,0
|
|
|
Figure 39. Sortie SPSS sur la satisfaction de
l'échantillon quant au suivi d'une marque
Il est possible de voir sur le graphique (figure 38) que la
majorité de l'échantillon (39%) est plutôt satisfait de
suivre des entreprises sur les réseaux sociaux. 82 (effectifs
cumulés) personnes sur 150 (Figure 39) sont contentes de pouvoir suivre
les marques qu'elles affectionnent sur les réseaux sociaux et donc de se
tenir à jour sur leurs actualités, connaître les bons plans
exclusifs proposés et surtout pouvoir interagir avec elle.
Cependant, on remarque qu'une grande proportion des
interrogées (35% soit 53 personnes sur les 150) estime qu'elle est peu
satisfaite de suivre les actualités des marques sur les réseaux
sociaux, chose qui doit susciter la réflexion chez les marques pour
changer et développer leur stratégie de communication
publicitaire via ces réseaux afin d'attirer de nouveaux internautes et
de fidéliser les anciens.
En conclusion de ce questionnaire, il est possible de
constater que toutes les hypothèses posées dans la
méthodologie se sont donc avérées vraies, avec une
explication donné directement par l'échantillon. Cependant il
faut tout de même rester prudent, seulement 150 personnes ont
été interrogées, il faudrait étendre le
questionnaire à une plus grande échelle pour être
totalement certain de la véracité de ces informations.
Sans surprise Facebook est le réseau social le plus
utilisé au monde et aussi au Maroc. C'est devenue une part très
importante du quotidien des marocains et il est donc logique que cette
plateforme soit le support phare des entreprises lorsqu'il s'agit de compagne
publicitaire sur les médias sociaux.
Les marocains préfèrent la qualité
à la quantité, c'est à dire qu'ils préfèrent
suivre peu d'entreprises (10 et moins) sur les réseaux sociaux ce qui
leur permet d'avoir une relation privilégiée avec elles
puisqu'ils ne sont pas enseveli sous toutes les informations de dizaines
d'entreprises. Il recherche donc l'interactivité avec l'entreprise et
non le surplus d'informations.
Les internautes marocains désirent une relation
privilégiée avec les entreprises, d'être
considéré comme les « amis » de la marque, ils
désirent aussi qu'on leur montre qu'ils sont importants et si c'est le
cas ils rendront la pareille à l'entreprise en la recommandant à
des amis, en faisant la promotion et en participant au chiffre d'affaires de
celle-ci par des achats répétés de ses produits ou
services. C'est une relation win-win si les deux parties se considèrent
comme égale l'une à l'autre.
Une majorité des internautes pensent qu'il est
important que les entreprises soient sur les réseaux sociaux, c'est
donc un désir de leur part d'avoir la possibilité de suivre ces
marques sur ce type de média. Comme les marques cherchent l'approbation
des clients pour influencer l'impulsion d'achats, il n'y a pas mieux comme
indice donné aux entreprises que cette demande des internautes que
celles-ci soient sur les réseaux sociaux.
Si les marques sont réactives sur les réseaux
sociaux et à l'écoute des consommateurs, ces derniers ne se
priveront pas de faire l'éloge des marques qu'ils affectionnent et la
promotion de l'entreprise se fera d'elle-même.
Enfin, les utilisateurs des réseaux sociaux sont ravis
à plus de 67 % (Figure 33) de pouvoir suivre les entreprises sur les
plateformes qu'ils chérissent, c'est donc un manque à gagner si
une entreprise n'est pas sur les réseaux sociaux, puisque c'est ce
média qui influence le plus l'impulsion d'achat.
|