VI. PRESENTATION DES THEORIES DE RECHERCHE
Par rapport aux prédécesseurs, il est
bienveillant de noter ce qu'ils ont écrit avant que nous aussi nous
soyons inspiré de faire aussi l'objet d'étude dans le même
ordre d'idée pour enfin montrer notre divergence.
Pour MATTHIEU et J.C WILLAME, dans leur publication
«conflits et guerres au Kivu et dans la région des grands lacs
» pour eux ils étaient entrés d'étudier sur entre
tensions locales et escalade régionale ; ils sont arrivé à
bien conclure leur recherche en disant que la propriétaire
foncière est à l'origine et à la cause des perturbations
constatés dans cette région des grands lacs.
Vincent MBAVU MUHINDO dans : «le Congo-zaïre d'une
guerre à l'autre de la libération en occupation ». Pour sa
part aussi il voulait montrer que peut être la décision de la
communauté internationale face aux problèmes de l'Est de la RDC
et qu'il conclut en disant que quant aux cohérences, complaisances ou
inclination de la communauté internationale à travers des
institutions telles que l'OUA (devenue UA) et l'ONU elles sont
manifestée. Ces deux guerres du Congo ont découlé d'une
part la faiblesse de telles organisations, incapable de s'élever
à la hauteur de leur mandat et d'autre part, la volonté
expansionniste de Tutsi dans la perspective d'assurer le contrôle
perpétuel du Congo zaïre de l'après MOBUTU.
Pour l'annuaire de 2005-2006 sous-direction de F.REYNTJENS et
S.Marysse dans «l'Afrique des grands lacs dix ans de transitions
conflictuelles » sont arrivées à une conclusion telle que :
la justice représente bel et bien un investissement pour la paix, mais
un investissement à long, la paix véritable consiste en une
société réconciliée avec elle-même, capable
d'intégrer ces éléments conflictuels.
Par contre jean Claude William dans banyarwanda et
banyamulenge violences ethniques et gestion de l'identitaire au Kivu. Pour sa
part la question de la violence en Afrique et au Kivu pose
inévitablement la problématique de la gestion des crises et des
conflits ethno- politique. C'est à ce niveau surtout que, tenant compte
du recul du temps et d'information souvent très peu connu ou mal mise en
évidence, certaines analyses sommaires sur les réalités
sociopolitiques. Zaïroises doivent comme nous le suggérons
être quelque peu «revisitée s» on songe ici
particulièrement tant à la manière d'approcher la nature
du régime Mobutu qu'a certains modes de gestions de conflits originaux
qui se sont fait jour à l'époque dite de transition
démocratique.
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Dans le mémoire de fin d'étude de BAKE BAANITSE
: «la volonté politique des puissances dans la résolutions
de conflits dans la région des grands lacs ». Pour sa part il
voulait savoir si la volonté politique des grandes puissances dans la
résolution de la crise des grands lacs et se pose la question de : les
grandes puissances ont-elles la volonté politique nécessaire pour
la résolution des conflits dans la région des grands lacs? Et
c'est ainsi qu'il est arrivé à dire que malgré les
intérêts particuliers de certaines puissances dans la
résolution de ces conflits est perceptibles à travers l'accord de
ces puissances pour l'envoie des missions de maintien de la paix à
travers l'ONU et plusieurs appels aux négociations et au cessez le feu.
De notre part dans le sujet que nous traitons, la problématique de la
sécurité à l'est de R.D.C. et son impact sur la
souveraineté de l'Etat congolais, nous avons une simple question qui
attire notre curiosité et qui nous poussent à chercher de
connaitre, pour nourrir encore d'avantage notre intelligence. Une
matière que les autres ont laissée pendant qu'ils traitent leurs
sujets. Ils n'ont pas su pensés sur la question : pourquoi la
sécurité pose problème à la souveraineté de
l'Etat congolais ? Répondre à cette question revient à
trouver sans équivoques les causes majeurs des conflits et guerres de la
région des grand lacs. C'est pour quoi dans ce travail il est question
de montre si les acteurs de la sécurité ne sont pas
qualifiés, ne sont pas bien équipe et ne sont pas bien
formés. Mais aussi si les organisations internationales et les tiers
Etats partenaire de l'Etat congolais mettent leurs intérêts avant
la sécurité en RDC. Voilà ceux qui font notre
particularité avec tous les autres citent ci - haut pour leurs
contributions dans leurs publications.
PRESENTATION DES METHODES DE RECHERCHE
L'importance et l'avantage que présente notre sujet sur
tout le plan dans la vie dans une société, nous avions bien voulu
utiliser une méthode pour permettre à ceux qui nous lirons de
bien comprendre l'apport et satisfaire la curiosité des intellectuels
pour ce qui est de ce sujet. C'est ainsi que dans cette recherche nous avons
bien préféré utilise la méthode systémique
dans la mesure où chaque phénomène doit être
rapporte à la société tout entière.
Pour le professeur Madeleine Grawitz, la méthode
systémique elle a pour but de construire un model ou un cadre
théorique adapte à l'analyse du système socioculturel. Un
des objectifs du mouvement appelé general Systems research
consiste à délimité les ressemblances et les
différences entre les types de systèmes
différents18. Cette même définition de la
méthode systémique nous est donner encore par Albert Muluma en
disant que ce courant théorique ou méthode logique ne s'attache
pas à l'analyse intrinsèque et séparé
18 Madeleine GRAWITZ, Méthodes en sciences
sociales, Paris, éd. Dalloz, 2001, P.436
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d'éléments culturels ou sociaux, mais prend,
comme point de départ la société globale. Et c'est ainsi
qu'il dit que l'analyse systémique est un moyen qui consiste à
réintroduire des données accumulées dans une
théorisation des articulations entre les développements
sectoriels et le développement social19.
Nous définissons la méthode systémique
avec le professeur KITABA comme une méthode qui considère les
éléments dans un système en interaction permanente. Les
tensions et les conflits y existent. Ces tensions proviendraient de
l'extérieur ou de l'intérieur mais les quelles font appel
à l'adaptation du système pour sa survie, c'est le
mécanisme dit output et input. Et cette méthode se repose sur
:
- Fonctionnel : Qui consiste à envisager
l'intégration des éléments dans un même
système ;
- Composite : Le système qui consiste à
identifier l'élément est compose un système social ;
- Structural : Qui consiste à reconnaitre la structuration
des éléments.
LA PRESENTATION DES TECHNIQUES DES RECHERCHE
Le mot technique est définit par Albert que c'est un
instrument, des procèdes opératoires pour récolter les
données sur le terrain. Les techniques sont l'ensemble des moyens et des
procèdes qui permettent à un chercheur de rassembler des
informations originales ou de seconde main sur un sujet donné .Ce sont
des instruments pour arriver à un résultat escompte en science
sociale20. Dans notre recherche nous usons deux techniques entre
autre :
- La technique documentaire sous toutes ces formes et facette.
- L'observation que nous aurons la chance d'user l'observation
directe et tout comme l'observation indirecte.
PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Notre travail intitule « Problématique de
la sécurité a l'est de la ROC et son impact sur la
souveraineté de l'Etat congolais »Comprend trois chapitres
hormis l'introduction et la conclusion que voici les libelles :
19 Albert MULUME, Le guide du chercheur en science
sociale et humaine op, cit, p, 95.
20 Albert MULUME, Le guide du chercheur en science
sociale et humaine op, cit. P.105
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Le premier chapitre c'est l'organisation de la
sécurité à l'Est de la république
démocratique du Congo
1. Structure de la sécurité à l'Est de la
RDC
2. Rapport entre les structures de la sécurité
à l'est de la RD .Congo .
3. Attribution des organes de la sécurité à
l'est de la RD. Congo. Le deuxième chapitre parle de fonctionnement
de la sécurité à l'est de la RD. Congo.
1. Les agents de la sécurité à l'est de la
RD. Congo
2. Les moyens de la sécurité à l'est de la
RD. Congo
Enfin le troisième chapitre sera consacré
à l'impact de la sécurité sur la souveraineté de
l'Etat congolais.
1. L'impact de la sécurité sur la
souveraineté au plan interne
2. L'impact de la sécurité sur la
souveraineté au plan externe.
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