CHAPITRE III. L'IMPACT DE LA SECURITE SUR LA
SOUVERAINETE DE L'ETAT CONGOLAIS
La république démocratique du Congo est à
la veille des premières élections démocratiques
après l'accession de ce pays à l'Independence donc en 1960. Et
pourtant c'est le 26 janvier 2001 que le président Joseph Kabila
prêtant serment comme nouveau chef d'Etat, joseph Kabila promis de mener
le pays sur la voie du progrès. Depuis avril 2002, à SUN CITY, le
dialogue inter congolais à reconnu que la présidence ne pouvait
pas lui être contestée. En Mai 2003, quelques semaines avant le
démarrage de la transition, JOSEPH KABILA avait averti : « celui
qui tentera d'arrêter le processus de paix en marche serra
écrasé » « la transition ira jusqu'au bout »,
viendra t-il affirmer en février 2004.
A son tour, Jean- Pierre BEMBA menaça de quitter le
processus de transition si l'ultimes (le porte feuille) n'étaient pas
réparties rapidement par JOSEPH KABILA. C'est en Aout 2005 que les
nouveaux comités de gestion sont désignés, mais l'ordre du
partage a été revu : la banque centrale n'est plus
concerné50, alors que des rapports sur l'évolution des
dépenses liées aux institutions de la transition
révèlent de gros dérapages ; par exemple ; le cabinet
présidentiel est à la taille du gouvernement.
Pour tout celui qui nous lira, nous voulons attirer son
attention de n'est pas nous retracer dans l'histoire d'un chercheur ou d'un
chercheur historien mais par contre nous avions bien voulu introduire ce
chapitre avec une petite révision de l'histoire congolaise pour cerner
notre chapitre et bien permettre aux lecteurs de connaitre d'où nous
quittons pour s'assure de la où nous allons, voila pourquoi dans ce
chapitre nous aurons à traiter de deux section ainsi que quelque
paragraphes ou sous -sections.
SECTION I L'IMPACT DE LA SECTEURITE SUR LA SOUVERAINETE
AU PLAN INTERNE
L'Etat est le premier destinataire de l'action internationale
de promotion de la sécurité et de la démocratie. On se
retrouve ici dans la même configuration que l'Etat à
l'époque ou à la période des indépendances. L'Etat
devait se construire et assurer la cohésion de la communauté
politique, tout en déployant sont autorité sur toute
l'étendu de son territoire. Dans un Etat en faillite, les institutions
publiques sont à la fois objet et instrument de la
démocratisation de la société politique convalescente.
C'est ce qui nous pousse à
36
soutenir ces idées avec le professeur M. GOUNELLE,
cité par F.Reynt Jens et S.Marysse51, qu'il ne peut y avoir
démocratie sans Etat. Pour des raisons idéologiques l'Etat fut
décrié par les programmes d'ajustement structurel dans les
années 1980. Aujourd'hui il `est claire qu'en l'absence d'un Etat
partenaire, l'action internationale sera vaine. Le redressement de l'Etat
poursuit l'idée qu'il faut recréer un cadre juridique et
administratif, permettant le fonctionnement harmonieux des institutions
politique et le respect des libertés fondamentales Yves
Daudet52 qualifie ce phénomène de restauration de
l'Etat, alors que d'autres parlent de « State building »53
Au plan interne il serait sans importance de développer
les analyses sur l'impact de la sécurité sur la
souveraineté au plan interne sans faire mention de l'origine de
l'insécurité ou de la paix. Au plan interne, il importe de
signaler que le pays ou l'Etat congolais pendant un certain temps
traversé ou enregistré des étapes sombre de son histoire
que ça soit sur le plan interne qu'internationale.
LE TEMPS DE LA TRANSITION.
Pour tout pays qui traverse de moment plus compliqué
dans son histoire et qui cherche comment sortir dans cette impasse doit passer
par un chemin de transition pour parvenir à une démocratie car
qui dit démocratie fait allusion au pouvoir du peuple par le peuple et
pour le peuple pour la recherche du pouvoir politique54. Et c'est
ainsi que suite à la recherche du pouvoir le pays est tombé dans
une insécurité totale au point de mettre en cause la
souveraineté de l'Etat.
Par rapport aux considérations donnent par le
professeur MULUMBATI. NGASHA sur la souveraineté de l'Etat qu'il
définit comme la qualité d'une autorité, d'une
collectivité, d'un organe, d'une institution qui dans l'ordre de sa
compétence ne révèle d'aucune autorité, d'aucune
collectivité, d'aucun organe, d'aucune institution supérieure.
C'est dans ces conditions qu'on parle de la souveraineté de
l'Etat55. Et continu en montra quand - t- est ce qu'il faut parler
de la souveraineté de l'Etat sur le plan interne et extérieur.
Sur le plan intérieur, la souveraineté de l'Etat
est envisagée par rapport aux différents systèmes se
trouvent en son sein et par rapport aux différents groupes dont il est
composé. C'est à-dire d'abord que l'Etat englobe tous les
systèmes ainsi que tous les
51 Marysse et reynt jens, L'Afrique des grand lacs,
Paris, éd l'harmattan, 2006 p297.
52 Daudet,y (dir), les nations unies et la
restauration de l'Etat, Paris, Pedone,1995, p127.
53 Pouligny,B et pouyé,R le state builiding au
secours de la securité internationale, Ramses, Paris , Dunod, 2003
54 MULUMBATI NGASHA, Introduction à la science
politique, Lubumbashi, éd africa, 2010, pp, 54-55.
55 MULUMBATI NGASHA, op. cit p.358.
37
groupes se trouvant sur le territoire nationale, et que les
autorités des tous les systèmes et de tous les groupes
exerçant leurs activités sur cette portions du territoire
mondiale, doivent se soumettre à son autorité. Cela signifier
ensuite que l'Etat a une compétence exclusive à
l'intérieur des de son territoire.
L'Etat avec sa mission principale de protéger les
personnes et leurs biens donne la force à la souveraineté d'un
Etat sur le plan interne mais qui par manque de la sécurité ou de
la mégestion des groupes exerçant une activité non ou peu
contrôler peut causer de l'insécurité interne.
Durant une période de transition que nous pouvons
mettre sur une trajectoire allant de 1990 jusqu'à 2006 où le pays
est passé par des élections démocratiquement, par
prouvé et accepté scientifiquement, le pays a eut à
connaitre de moment difficile sur le plan interne.
La guerre lancée contre le Zaïre
(rebaptisée RDC en juillet 1997) par les alliés anti Mobutu au
tour du Rwanda, de l'Ouganda, et du Burundi, en septembre et Octobre 1996 aura
été tout sauf la lutte pour l'instauration de la
démocratie, dirigée officiellement contre les
réfugiés HUTU et Mobutu, elle s'avéra au fil du temps
être une guerre de conquête et d'occupation. Ses
conséquences sont aujourd'hui un peu plus claires : la suppression de
l'ordre issu de la conférence nationale souveraine (CNS) et
l'éloignement des perspectives démocratique (actuel processus de
paix est plein d'embuches, caractérisé par de multiples inconnus
et obstrué par des rebellions à répétition à
l'Est), la perte de la souveraineté nationale et la partition de fait du
pays, la mise en place d'un système de pillage des richesses et la
montée en force d'un cercle infernale des violations massives des droits
de l'homme56
C'est au cours de cette seconde phase de la guerre
(dirigée officiellement contre leur ancien allié, L D KABILA que
le Rwanda et l'Ouganda ont élaboré des stratégies à
long terme dans lesquelles, ils recourent à la fois à la force et
à la pénétration douce et forte en RDC, ces deux modes
d'opérations s'effectuent à travers des sous-traitances
congolaises qu'on appelle par euphémisme ou par dysphemisme « leurs
alliées congolais». C'est ici que la théorie « soft
power » entre en jeux, la théorie de « soft power » est
associée à un nom d'un professeur joseph Nye de
l'université Harvard(USA). Pour lui, « l'Amérique ne
règne pas seulement ou principalement par les armes, mais par ses
valeurs, ses institution et sa
56 BALIBUTSA. M. Une archéologie de la
violence en Afrique de grand lac, Libreville, CICIBA, 2000, p8
38
culture»57 cette théorie ne s'applique
pas comme tel au Rwanda qui n'aura légué que l'esprit de la
violence58 ; les intrigues et problème internes à la
région, toute fois , on peut trouver un parallélisme avec la
théorie du soft power dans les moyens non militaires auxquels les
dirigeants Rwandais et dans une moindre mesure , ceux de l'Ouganda recourent
depuis ce temps pour continuer à dicter leur loi RDC.
Tout ce qui précède sont de grand mouvements ou
des grandes guerres qui ont mis le pays dans les difficultés du point de
vu sécuritaire jusqu' a mettre à tord où à raison
la souveraineté de l'Etat congolais en difficulté ou en cause par
sa propre population et par l'opinion de la communauté
internationale.
Tous mouvements rebelles qui ont exercés leurs
exactions en république démocratique du Congo en
général et dans la province du Nord - KIVU se sont soldés
soit par une conclusion d'un accord soit par une opération de brassage
mais pour ce qui est de contenus de ces accords et leurs respects ont-ils de
l'impact sur la souveraineté de l'Etat congolais ?
Pour ce qui est de contenu des ces accords signent entre les
groupe rebelles et de leurs respects, nous avons pris courage de bien faire nos
recherche pour s'assure de bien répondre à cette question qui
intéresse beaucoup l'opinion congolaise et que grâce à ce
travail nous avions une réponse claire et remplisse les conditions de la
scientificité voila pourquoi nous vous donnons l'accord qui met en doute
la souveraineté de l'Etat congolais.
Voici quatre clauses de l'accord de Lemera dont peu des congolais
ignorent :
Art.1. Après la libération du Congo les sujets
Banyamulenge et autre sujet Rwandais qui le désireraient deviendraient
citoyens congolais automatiquement sans aucune délibération
Art.2. Sur 300 kms à vol d'oiseau à partir des
frontières du Rwanda, de l'Ouganda et du Burundi, le sol et le sous sol
reviendraient aux pays susmentionnés.
Art.3. En tout état de cause à la
libération du territoire congolais, le gouvernement congolais devra
payer l'effort de guerre aux pays susmentionnés.
57 Le monde diplomatique, mai 2000, le potentiel, 2845
du9 juin 2003
58 MWAILA TSHIYEMBE, Cours de géopolitique, L2
SPA, UNILU, 2014-2015, op. cit, p.105.
59 Passou Lundula, le peril Tutsi, Lubumbashi,
éd Passou, 2013.P114-115.
60 GESLIN .JD. « Congo : le danger vient de l'Est
» JA l'intelligent 2235 du 9 au 15 novembre 2003 P 74-78.
39
Art.7. La nationalité sera accordée
collectivement aux camarades banyamulenges et aux populations d'origine
Rwandaise établies au pays avant la date de l'indépendance de
notre pays « le 30 juin 1960 » 59
Ces fameux accords de Lemera n'ont jamais été
divulgué ni par le pouvoir congolais pour enlever les mauvaises
prétentions dans la population congolais, ni par le ces dits pays
notamment le Rwanda, l'Ouganda et Burundi pour prouver leurs revendications et
prétentions sur le Congo, cela semble être bizarre et flou,
ténébreux.
Par la façon de résoudre un problème, un
accord, le traitement doit partir des clauses des accords , voila pourquoi dans
ce domaines nous pouvons dire aux congolais qu'il n'est pas bon de jouer au
malin après la signature, chose qui avait pousse l'ex président
de l'assemblé nationale du Congo démocratique à dire
« Pour un homme politique c'est la tête qui précède la
main et non le contraire ».l'Est de la république
démocratique du Congo, on ne cessera de le dire est l'épine de la
crise congolaise actuelle60.cette étude synthètique de
la situation qui y prévaut au cours de cette dernière
décennie, en fournit quelques élément d'explication :
à chaque étape de l'étude nous avons
démontré comment l'engrenage infernal de l'Est a tellement a
affecté l'ordre politique à Kinshasa jusqu'à compromettre
sérieusement l'ensemble du processus de paix. Pour de raisons multiples,
la guerre d'agression déclenchée en septembre/octobre 1996, n'a
jamais pris fin. Car on est poussé d'une guerre de conquête
occupation (guerre AFDL) à une paix armée (gouvernement AFDL), de
celle-ci à une autre phase de guerre ouverte (guerre RCD) dont le
principal ingrédient est l'imbrication des enjeux économiques
(pillage des richesses naturelles de la RDC) et géopolitiques
(subordination de la paix en (RDC aux intérêts tant
sécuritaires qu'économiques du Rwanda et de l'Ouganda) qui
débordent le contexte nationale Congolais. Dans Ces conditions, le
processus de paix qui a débouché sur la mise en place du
gouvernement de transition le 30 juin 2003 (ordre issu de l'AGI) est
caractérisé par des évolutions contrastées à
l'Est et dans la capitale Kinshasa. Il ya donc lieu de conclure que depuis le
démarrage de la transition, on navigue entre la paix et la guerre
», ou comme c'est bien le cas depuis 1996 entre la guerre et la paix.
C'est dans ce paradoxe permanent ou récurrent que s'enracine ce que nous
appelons ici »un flou aux effets déroutants ». En effet on n'a
fait qu'assister à des changements dans la continuité »
c'est-à-dire la consolidation de la partition du pays. Le Kivu, point de
départ de la guerre en 1996, continue à servir de terrain pour
toute action des destinée à faire saboter la
40
transition ou à se comporter comme un Etat dans un
Etat, bref une entité que l'AGI n'engage nullement. Mais, il avait de
doute pour la nouvelle constitution de la transition61
L'EPOQUE DE L'APRES TRANSITION
Apres les élections de 2006, le pays avait pris un
autre élan pour le développement et la démocratie. La
dynamique en cours en RDC s'inscrit résolument dans une perspective post
conflit. Elle ne sera viable que si une stratégie régionale
globale et réaliste répond au défi de la
sécurité dans la région des grand lacs.
Les conflits qui ravagent la RDC résultent
d'interactions complexes transfrontalières. Ils sont le plus souvent
menés par des forces irrégulières dissidentes de groupes
armés ayant établis leurs bases arrières essentiellement
à l'Est de la RDC. La conflictualité permanente de cette
région s'explique en partie par l'existence de milliers de militaires
survivants des armées vaincues, devenue de véritables mercenaire
et louant leurs services aux plus offrant.
Les conflits des grands lacs n'ont rien d'archaïque ni de
tribal. Il s'agit au contraire de conflits contemporains et rationnels,
obéissant à une logique de l'histoire locale62
Deux initiatives soutenues par la communauté
internationale tentent d'apporter une réponse à
l'instabilité régionale. Le programme multi-pays pour le
désarmement, la démobilisation et réintégration
(PMDDR)63 et la conférence internationale sur la
région de grand lac64veulent contribuer au retour à la
paix et la stabilité de manière globale.
La conférence internationale sur la région des
grands lacs réunit les deux Congo, la RCA, le Soudan, l'Ouganda, le
Rwanda, le Burundi, le Kenya, la Tanzanie, la Zambie et l'Angola. L'Egypte,
l'Ethiopie, le Malawi, le Mozambique, le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie
sont des pays cooptés.
La conférence portée sur quatre objectifs : la
paix, la sécurité, la démocratie et le
développement dans la région des grands Lacs. Ibrahim Fall,
envoyé spécial du secrétaire général des NU
et Mamadou Bah, représentant de l'union africain, assurent le
secrétariat conjoint ONU- UA. La phase préliminaire à
permis d'identifier les priorités, et de traduire
61 TEGERA Antoine, insécurité
à l'Est de la RD Congo ou l'eternel maillon faible de la chaine Goma,
novembre 2005 ; gros M-F « Louis Michel : encore dans le temps »
la libre Belgique du 3 mars 2006, p.45.
62 BATISTELLA, Dario »les facteurs de conflits
: vers de nouveau types de conflits » cahiers français, 290,
mars-Avril 1999
63
WWW.mdrp.org, la
démobilisation des enfants soldats en RDC.
64
WWW.icglr.org, le retour de la
paix en est de la RDC.
41
celle-ci en engagement opérationnels. Le 19 et 20
novembre 2004, les chefs d'Etats de pays de la région des grands lacs se
sont réunis avec le secrétaire général des nations
unies pour adopter la déclaration de Dar-es-Salaam. Elle affirme la
détermination des chefs d'Etats impliqués dans le processus de
faire de la région des grands lacs ou la province du Nord-kivu un espace
de paix et de la sécurité durable.
La particularité de cette conférence est
d'instituer un mécanisme de concertation nationale puis régionale
visant à mettre fin au retour cyclique des crises et des pays de la
région. En ce sens ponctué de multiples initiatives visant
à rapprocher les intérêts des pays de la région.
Différents protocoles de mise en oeuvre sont déjà
élaborer sur le plan de la sécurité et de
l'intégration économique, et est prévue la création
d'un centre régional destiné à promouvoir la
démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l'homme et
l'éducation civique. Pour Baudouin Hamuli karhuza65.
Après les élections de 2006 le monde tout
entière tourné son regard à la république
démocratique du Congo sur le plan international et que par contre toute
la partie Est du pays pensée à une stabilité dans la
mesure où tout le monde mettent la confiance dans ces élections
mais hélas après ces élections la partie Est du pays sera
plonger encore dans le noir, tout particulièrement la province du nord
Kivu va encore connaitre le mécontentement venu de Kinshasa pour ce qui
était du partage de post ministériels qui donnerons naissance
à deux grand mouvement de rebellions dont : la CNDP et le M23 qui ont
causées encore des problèmes sécuritaires dans cette
province. La chronologie des rebellions que la partie Est de la
république démocratique du Congo avait connue sont : l'AFDL, la
RCD, le CNDP, et le M.23, mais les plus importantes sont les deux
dernières qui intéressent notre recherche car elles se sont
déroulées pendant la période de 2006 jusqu'à 2013
période qui coïncide avec nos recherches.
GENESE ET EVOLUTION DES REBELLIONS A L'EST DE LA
RDC
Tout se déclenche le 17 décembre 2002 joseph
Kabila accepte de partager le pouvoir avec les groupes rebelles et l'opposition
politique et non armées. L'accord dit »global et inclusif »
est signé à Pretoria désormais, la RDC à un
président et quatre vices présidents. C'est la formule « 1+4
». Septembre 2003 le général Laurent Nkunda issu de
l'ancienne rebellions du RCD refuses d'intégrées avec ses hommes
les nouvelles force armée de la RDC « FARDC ». Il lance
l'association « synergie pour la concorde et la paix » qui deviendra
en
65 Coordinateur national de la conférence
internationale de la région des grands lacs, entretien
réalisé le 28 février 2006 à Kinshasa.
42
juillet 2006, la rébellion du congrée nationale
pour la défense du peuple(CNDP), après avoir prêté
main forte au colonel JULES MUTEBUSI à BUKAVU en 2004.66
« Le CNDP de Laurent Nkunda s'inscrivait dans la
lignée de l'AFDL et du RCD, à cette différence près
qu'il ne s'agissait pas d'une initiative Rwandaise sous le drapeau Congolaise
bénéficient d'un soutien Rwandais » écrit DAVID VAN
REYBROUCK dans Congo, une histoire. Le 50 Janvier 2009, le
général BOSCO NTANGANDA 2 DU CNDP accepte de joué les jeux
de Kinshasa et de Kigali, annonce sa rupture avec son chef, Laurent Nkunda
désormais mis hors-jeux. Après un temps le commandement
militaires diriger par Bosco NTANGANDA annonce la fin des hostilités
avec l'armée Congolaise. En échange, le chef rebelle recherche
par la cour pénale internationale CPI) reçoit le garanties de
Kinshasa de ne pas être remis à la justice internationale.
Tout de même une opération conjointe entre
l'armée congolaise (FARDC) et les forces de défenses
rwandaise(RDF) dénommée « UMOJA WETU » qui veut dire
« notre unité » est lancée à la fois pour
neutraliser les derniers éléments fidèles à Laurent
Nkunda et traquer les FDLR en 2009. C'est ainsi que suite à cette
opération le 22 janvier 2009, le général déchu
Laurent Nkunda, en fuite est arrêté au Rwanda. Et la chute de
cette rébellion de CNDP est constatée pour se conclure avec un
accord du 23 Mars 2009, un accord de paix signé entre le gouvernement
congolais et le mouvement rebelle de CNDP. Le mouvement rebelle se mut en
partie politique, ses troupes réintègrent l'armée
congolaise par et à travers un système initié par le
gouvernement congolais « le brassage»67
En Afrique et dans le monde il ya un dicton qui dit « le
bonheur des un fait les malheurs des autres» pour dire que dans l'accord
de paix signé par le gouvernement congolais et le CNDP,
provoquèrent le mécontentement d'un côté et qui par
la suite donc en avril 2012 les anciens rebelles du CNDP se mutinent de
nouveau. Bosco NTANGANDA qui craint d'être finalement remis par Kinshasa
à la CPI, est de la partie mais reste dans l'ombre.
C'est à partir du 06 Mai 2012 que mutins annoncent la
création du mouvement du 23 Mars (M23). Le nouveau groupe rebelle
dirigé par le général autoproclamé SULTANI MAKENGA,
réclame la mise en oeuvre de l'accord du M23 Mars 2009 signé
entre la précédente rébellion du CDNP et les
autorités congolaise. Ce mouvement rebelle de M23 était un
mouvement qui avait bien préparé tout ce qu'il faisait car il a
plongé la province du nord
66 Htps://storify.com/ jeune Afrique/
rdc-afdl-rcd-cndp-m23-les faits saillants. Sur les conflits armées en
RDC.
67 Dictionnaire petit robert de langue
française , Paris, éd. Guibert clarey, 2010, p.150.
43
Kivu dans une page noire de son histoire jusqu'à
s'emparé de la ville ou de la capitale de cette province qui est Goma le
20 novembre 2012 après quelque mois seulement de sa
création68
La conférence pour la région des grands lacs
(CIRGL) demanda en décembre 2012, les rebelles du M23 de retirer dans la
ville de Goma : de son côté Kinshasa s'engage à «
écouter » leurs revendications avec les pourparlers qui s'ouvrent
à Kampala entre le gouvernement Congolais et le M 23. Alors les
pourparlers entre M23 et le gouvernement Congolais coincent à Kampala
sur trois points qui sont :
? L'amnistie
? La réadaptation
? L'avenir des chefs rebelles
L'armée congolaise(FARDC) appuyée par le brigade
d'intervention des nations unies lancent une contre-offensive sur la position
occupé par la rébellion. En 2013, le gouvernement congolais
annonce « la victoire totale » sur le M23 dans la nuit du 04 au 05
novembre, l'armée congolaise appuyée par la brigade
d'intervention de l'ONU avait lancé l'assaut final sur les deux derniers
bastions de rébellion sur les collines des Rutshuru .Sultani Makenga et
ses hommes en débandade ont fuis en Ouganda voisin. Dans la
foulée, la branche politique du M23 annonce depuis Kampala la « fin
de la rébellion »69, mais pour ce qui est du sort de
point que revendiqué le mouvement nous ne savons pas des informations
officielles sur ces point mais par contre le 08 novembre2013, le gouvernement
congolais fort de sa victoire militaire sur la rébellion maintient ses
positions à Kampala où se tienne les pourparlers avec la branche
politique du M23.Pour Kinshasa il n'y aura pas « d'amnistie ni
d'intégration en bloc » des ex-rebelles vaincus70.
Pour Christophe Vogel, spécialiste de la situation
sécuritaire dans les grands lacs, avec la fin de la rébellion du
M23, on assiste à la fin d'un cycle au niveau des acteurs. Pour la
première fois les dirigeants de la rébellion ne pourrons pas
occuper de nouveau de fonction importante dans l'armée ou dans la
politique » explique-t-il71
68 WWW.jeune
afrique.com, la chutte du chef lieu du
Nord-kivu par les rebelles de M23 en RDC. .
69
WWW.radiookapi.net.com.
La fin de la rebelion de M23 en RDC.
70 https://storify.com/ jeune
Afrique/rdc-afdl-rcd-cndp-m23les faits saillants sur les conflits armés
en RDC.
71
WWW.radiookapi.net.com.
Information de 12 h 30 du 08 novembre 2013.
44
L'insécurité à l'Est de la
république Démocratique du Congo avait causée et contenue
toujours à causer du mal à la population de ce coin entre autre
aussi :
- Privation des salaires des agents de l'Etat et la jouissance
des richesses de l'Etat par particulier ;
- La corruption entretenue visiblement et cela à tout les
niveaux ;
- Les massacres et tueries des débonnaires et paisibles
citoyens ;
- Arrestations injustes et despotiques des personnes par des
agents dits de
l'ordre ;
- Le nombre des enfants de la rue ne cesse d'augmenter, ces
enfants sont abandonnés à leur triste sort. Ceux-ci sont
hypothéqués et privés de leur droit à
l'éducation, à l'alimentation, à la distraction, bref, de
la survie comme ailleurs dans le monde,
- « La prostitution s'est développée
à une vitesse de croisière et la prise des stupéfiants
pour tenter de noyer en vain leurs soucis. La présence du Sida est
signalée chez la population jeune de moyenne d'âge de 18 ans
»72
La société civile était un nouvel acteur
qui entre en scène, pour tenter de s'enraciner dans des terroirs par la
nomenclature et s'efforcer d'en gérer les conflits73.
La création des organisations non gouvernementales de
développement l'insécurité n'était plus constate au
niveau de la politique de sa province seulement mais également sur le
plan de niveau de vie de la population .C'est ainsi que ce dynamisme pouvaient
se développer au Kivu et essentiellement pour deux motifs
interdépendant. Le premier est l'essor d'une couche des cadres formes
dans un système d'instituts supérieurs branchés sur des
formations non-académique et plus professionnelle : formation des
maitres de l'enseignement secondaire (institut supérieur
pédagogique), de cadres médicaux (institut
72 WWW
africandeascase.com. sur la
santé à l'Est de la RDC.
73 Jean Claude Willame, violence ethnique et
gestion de l'identitaire au Kivu, Paris, éd, d'organisation Ayrolle,
1997, P.127.
45
supérieur de techniques médicales et surtout les
agents de développement rural institut supérieur de
développement rural.74
Le second est le tarissement de l'emploi dans la fonction
publique locale depuis que le pays est soumis aux injonctions de l'ajustement
structurel : nombre d'enseignants et des cadres professionnels formés
dans ces instituas supérieurs, sans emploi ou à la recherche
d'une meilleure rémunération, créèrent leurs ONG et
y trouvèrent un débouché professionnel. Un certain nombre
de ces ONG s'assemblent dans un mouvement qui traduit bien la volonté e
ces « nouveaux cadres » de constituer une force politique
émergente : le mouvement « solidarité paysanne »,
celui-ci constituera la pépinière de toutes les petites
associations civiles créées par la suite au Kivu. «
Solidarité paysanne » est mise sur pied par une petite
équipe d'intellectuelle congolaise issue pour la plupart de l'institut
supérieur de développement rural de Bukavu.75
I. 3. L'IMPACT DE LA SECRITE SUR LA FONCTIONNEMENT DE LA
POPULATION.
Le fait que la population Nord-Kivu sienne ne savent plus
distinguer la sécurité à l'insécurité, elle
pense que les choses sont toujours comme ça et elle peut évoluer
si pendant un petit moment comme ça. Pour vaquer à leur
activités, la population ne sait plus quant est-ce qu'il faut le faire
et quel moment, il ne faut pas faire ces activités mais pour eux ; c'est
un problème de chance maintenant.
La population commerçante court maintenant un danger de
pillage au moment de leur voyage pour renforcer leurs stocks dans les magasins
et boutiques de la ville de Goma. En 2008-2010 le gouvernement congolais avait
tenté de chercher des mesures à déployer dans l'axe
Goma-Butembo plus réputé dans le pillage à chaque 5
à 10 Km ; d'un petit groupe des militaires plus au moins 10 dans le
cadre de sécuriser les voyageurs mais toujours sans solution.
Maintenant aujourd'hui en 2015, les pillages ne se font plus
seulement ou toujours dans les routes ou pour les voyageurs commerçants,
mais actuellement ça se passe dans la ville de Goma ou on ne peut pas
passer une nuit sans y avoir pillé et plus grave encore
74 Voir voix du Tiers-monde, chronique d'une
société civile en formation au Sud-Kivu, Kinshasa, CEPAS, s, d,
PP.6 Sv. Entre 1971 et 1978, l'institut supérieur de
développement rural a mis sur le marché 710 cadres et techniciens
du développement rural chiffres cités par la revue Amuka, 15
è année n° 33-34, mars 1990 - mars 1991.
75 Jean-Claude WILLAME, op-cit PP.6-7.
46
ces gens qui viennent opérés, dépassent
les limites jusqu'à toucher la vie humaine qui est sacrée.
L'activité principale dans cette province étant
l'agriculture, cette population met en jeux ou en dangeux leur vie pour
accéder à leur champs et y travailler sans se faire arracher la
vie, de peur d'y aller sans avoir retourné, soit par être tuer ou
soit par être enlever par un groupe inconnu par la population. Apres un
long moment d'absence sur le sol congolais de rebelles M23 ; mais
l'insécurité se remarquée toujours et aujourd'hui jeudi 23
avril 2015, le gouverneur tient à informer les instances
compétentes de l'incursion de militaires Rwandais en RDC, après
samedi, le 25 avril 2015, le gouverneur Julien PALUKU confirme la naissance
d'un nouveau mouvement chrétien pour la reconstruction du
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