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Problématique de la sécurité à  l'est de la RDC et son impact sur la souveraineté de l'état congolais.

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par Delphin NDOOLE BUESHA
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI/RDC - Licence 2015
  

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CHAPITRE III. L'IMPACT DE LA SECURITE SUR LA SOUVERAINETE DE
L'ETAT CONGOLAIS

La république démocratique du Congo est à la veille des premières élections démocratiques après l'accession de ce pays à l'Independence donc en 1960. Et pourtant c'est le 26 janvier 2001 que le président Joseph Kabila prêtant serment comme nouveau chef d'Etat, joseph Kabila promis de mener le pays sur la voie du progrès. Depuis avril 2002, à SUN CITY, le dialogue inter congolais à reconnu que la présidence ne pouvait pas lui être contestée. En Mai 2003, quelques semaines avant le démarrage de la transition, JOSEPH KABILA avait averti : « celui qui tentera d'arrêter le processus de paix en marche serra écrasé » « la transition ira jusqu'au bout », viendra t-il affirmer en février 2004.

A son tour, Jean- Pierre BEMBA menaça de quitter le processus de transition si l'ultimes (le porte feuille) n'étaient pas réparties rapidement par JOSEPH KABILA. C'est en Aout 2005 que les nouveaux comités de gestion sont désignés, mais l'ordre du partage a été revu : la banque centrale n'est plus concerné50, alors que des rapports sur l'évolution des dépenses liées aux institutions de la transition révèlent de gros dérapages ; par exemple ; le cabinet présidentiel est à la taille du gouvernement.

Pour tout celui qui nous lira, nous voulons attirer son attention de n'est pas nous retracer dans l'histoire d'un chercheur ou d'un chercheur historien mais par contre nous avions bien voulu introduire ce chapitre avec une petite révision de l'histoire congolaise pour cerner notre chapitre et bien permettre aux lecteurs de connaitre d'où nous quittons pour s'assure de la où nous allons, voila pourquoi dans ce chapitre nous aurons à traiter de deux section ainsi que quelque paragraphes ou sous -sections.

SECTION I L'IMPACT DE LA SECTEURITE SUR LA SOUVERAINETE AU PLAN INTERNE

L'Etat est le premier destinataire de l'action internationale de promotion de la sécurité et de la démocratie. On se retrouve ici dans la même configuration que l'Etat à l'époque ou à la période des indépendances. L'Etat devait se construire et assurer la cohésion de la communauté politique, tout en déployant sont autorité sur toute l'étendu de son territoire. Dans un Etat en faillite, les institutions publiques sont à la fois objet et instrument de la démocratisation de la société politique convalescente. C'est ce qui nous pousse à

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soutenir ces idées avec le professeur M. GOUNELLE, cité par F.Reynt Jens et S.Marysse51, qu'il ne peut y avoir démocratie sans Etat. Pour des raisons idéologiques l'Etat fut décrié par les programmes d'ajustement structurel dans les années 1980. Aujourd'hui il `est claire qu'en l'absence d'un Etat partenaire, l'action internationale sera vaine. Le redressement de l'Etat poursuit l'idée qu'il faut recréer un cadre juridique et administratif, permettant le fonctionnement harmonieux des institutions politique et le respect des libertés fondamentales Yves Daudet52 qualifie ce phénomène de restauration de l'Etat, alors que d'autres parlent de « State building »53

Au plan interne il serait sans importance de développer les analyses sur l'impact de la sécurité sur la souveraineté au plan interne sans faire mention de l'origine de l'insécurité ou de la paix. Au plan interne, il importe de signaler que le pays ou l'Etat congolais pendant un certain temps traversé ou enregistré des étapes sombre de son histoire que ça soit sur le plan interne qu'internationale.

LE TEMPS DE LA TRANSITION.

Pour tout pays qui traverse de moment plus compliqué dans son histoire et qui cherche comment sortir dans cette impasse doit passer par un chemin de transition pour parvenir à une démocratie car qui dit démocratie fait allusion au pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple pour la recherche du pouvoir politique54. Et c'est ainsi que suite à la recherche du pouvoir le pays est tombé dans une insécurité totale au point de mettre en cause la souveraineté de l'Etat.

Par rapport aux considérations donnent par le professeur MULUMBATI. NGASHA sur la souveraineté de l'Etat qu'il définit comme la qualité d'une autorité, d'une collectivité, d'un organe, d'une institution qui dans l'ordre de sa compétence ne révèle d'aucune autorité, d'aucune collectivité, d'aucun organe, d'aucune institution supérieure. C'est dans ces conditions qu'on parle de la souveraineté de l'Etat55. Et continu en montra quand - t- est ce qu'il faut parler de la souveraineté de l'Etat sur le plan interne et extérieur.

Sur le plan intérieur, la souveraineté de l'Etat est envisagée par rapport aux différents systèmes se trouvent en son sein et par rapport aux différents groupes dont il est composé. C'est à-dire d'abord que l'Etat englobe tous les systèmes ainsi que tous les

51 Marysse et reynt jens, L'Afrique des grand lacs, Paris, éd l'harmattan, 2006 p297.

52 Daudet,y (dir), les nations unies et la restauration de l'Etat, Paris, Pedone,1995, p127.

53 Pouligny,B et pouyé,R le state builiding au secours de la securité internationale, Ramses, Paris , Dunod, 2003

54 MULUMBATI NGASHA, Introduction à la science politique, Lubumbashi, éd africa, 2010, pp, 54-55.

55 MULUMBATI NGASHA, op. cit p.358.

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groupes se trouvant sur le territoire nationale, et que les autorités des tous les systèmes et de tous les groupes exerçant leurs activités sur cette portions du territoire mondiale, doivent se soumettre à son autorité. Cela signifier ensuite que l'Etat a une compétence exclusive à l'intérieur des de son territoire.

L'Etat avec sa mission principale de protéger les personnes et leurs biens donne la force à la souveraineté d'un Etat sur le plan interne mais qui par manque de la sécurité ou de la mégestion des groupes exerçant une activité non ou peu contrôler peut causer de l'insécurité interne.

Durant une période de transition que nous pouvons mettre sur une trajectoire allant de 1990 jusqu'à 2006 où le pays est passé par des élections démocratiquement, par prouvé et accepté scientifiquement, le pays a eut à connaitre de moment difficile sur le plan interne.

La guerre lancée contre le Zaïre (rebaptisée RDC en juillet 1997) par les alliés anti Mobutu au tour du Rwanda, de l'Ouganda, et du Burundi, en septembre et Octobre 1996 aura été tout sauf la lutte pour l'instauration de la démocratie, dirigée officiellement contre les réfugiés HUTU et Mobutu, elle s'avéra au fil du temps être une guerre de conquête et d'occupation. Ses conséquences sont aujourd'hui un peu plus claires : la suppression de l'ordre issu de la conférence nationale souveraine (CNS) et l'éloignement des perspectives démocratique (actuel processus de paix est plein d'embuches, caractérisé par de multiples inconnus et obstrué par des rebellions à répétition à l'Est), la perte de la souveraineté nationale et la partition de fait du pays, la mise en place d'un système de pillage des richesses et la montée en force d'un cercle infernale des violations massives des droits de l'homme56

C'est au cours de cette seconde phase de la guerre (dirigée officiellement contre leur ancien allié, L D KABILA que le Rwanda et l'Ouganda ont élaboré des stratégies à long terme dans lesquelles, ils recourent à la fois à la force et à la pénétration douce et forte en RDC, ces deux modes d'opérations s'effectuent à travers des sous-traitances congolaises qu'on appelle par euphémisme ou par dysphemisme « leurs alliées congolais». C'est ici que la théorie « soft power » entre en jeux, la théorie de « soft power » est associée à un nom d'un professeur joseph Nye de l'université Harvard(USA). Pour lui, « l'Amérique ne règne pas seulement ou principalement par les armes, mais par ses valeurs, ses institution et sa

56 BALIBUTSA. M. Une archéologie de la violence en Afrique de grand lac, Libreville, CICIBA, 2000, p8

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culture»57 cette théorie ne s'applique pas comme tel au Rwanda qui n'aura légué que l'esprit de la violence58 ; les intrigues et problème internes à la région, toute fois , on peut trouver un parallélisme avec la théorie du soft power dans les moyens non militaires auxquels les dirigeants Rwandais et dans une moindre mesure , ceux de l'Ouganda recourent depuis ce temps pour continuer à dicter leur loi RDC.

Tout ce qui précède sont de grand mouvements ou des grandes guerres qui ont mis le pays dans les difficultés du point de vu sécuritaire jusqu' a mettre à tord où à raison la souveraineté de l'Etat congolais en difficulté ou en cause par sa propre population et par l'opinion de la communauté internationale.

Tous mouvements rebelles qui ont exercés leurs exactions en république démocratique du Congo en général et dans la province du Nord - KIVU se sont soldés soit par une conclusion d'un accord soit par une opération de brassage mais pour ce qui est de contenus de ces accords et leurs respects ont-ils de l'impact sur la souveraineté de l'Etat congolais ?

Pour ce qui est de contenu des ces accords signent entre les groupe rebelles et de leurs respects, nous avons pris courage de bien faire nos recherche pour s'assure de bien répondre à cette question qui intéresse beaucoup l'opinion congolaise et que grâce à ce travail nous avions une réponse claire et remplisse les conditions de la scientificité voila pourquoi nous vous donnons l'accord qui met en doute la souveraineté de l'Etat congolais.

Voici quatre clauses de l'accord de Lemera dont peu des congolais ignorent :

Art.1. Après la libération du Congo les sujets Banyamulenge et autre sujet Rwandais qui le désireraient deviendraient citoyens congolais automatiquement sans aucune délibération

Art.2. Sur 300 kms à vol d'oiseau à partir des frontières du Rwanda, de l'Ouganda et du Burundi, le sol et le sous sol reviendraient aux pays susmentionnés.

Art.3. En tout état de cause à la libération du territoire congolais, le gouvernement congolais devra payer l'effort de guerre aux pays susmentionnés.

57 Le monde diplomatique, mai 2000, le potentiel, 2845 du9 juin 2003

58 MWAILA TSHIYEMBE, Cours de géopolitique, L2 SPA, UNILU, 2014-2015, op. cit, p.105.

59 Passou Lundula, le peril Tutsi, Lubumbashi, éd Passou, 2013.P114-115.

60 GESLIN .JD. « Congo : le danger vient de l'Est » JA l'intelligent 2235 du 9 au 15 novembre 2003 P 74-78.

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Art.7. La nationalité sera accordée collectivement aux camarades banyamulenges et aux populations d'origine Rwandaise établies au pays avant la date de l'indépendance de notre pays « le 30 juin 1960 » 59

Ces fameux accords de Lemera n'ont jamais été divulgué ni par le pouvoir congolais pour enlever les mauvaises prétentions dans la population congolais, ni par le ces dits pays notamment le Rwanda, l'Ouganda et Burundi pour prouver leurs revendications et prétentions sur le Congo, cela semble être bizarre et flou, ténébreux.

Par la façon de résoudre un problème, un accord, le traitement doit partir des clauses des accords , voila pourquoi dans ce domaines nous pouvons dire aux congolais qu'il n'est pas bon de jouer au malin après la signature, chose qui avait pousse l'ex président de l'assemblé nationale du Congo démocratique à dire « Pour un homme politique c'est la tête qui précède la main et non le contraire ».l'Est de la république démocratique du Congo, on ne cessera de le dire est l'épine de la crise congolaise actuelle60.cette étude synthètique de la situation qui y prévaut au cours de cette dernière décennie, en fournit quelques élément d'explication : à chaque étape de l'étude nous avons démontré comment l'engrenage infernal de l'Est a tellement a affecté l'ordre politique à Kinshasa jusqu'à compromettre sérieusement l'ensemble du processus de paix. Pour de raisons multiples, la guerre d'agression déclenchée en septembre/octobre 1996, n'a jamais pris fin. Car on est poussé d'une guerre de conquête occupation (guerre AFDL) à une paix armée (gouvernement AFDL), de celle-ci à une autre phase de guerre ouverte (guerre RCD) dont le principal ingrédient est l'imbrication des enjeux économiques (pillage des richesses naturelles de la RDC) et géopolitiques (subordination de la paix en (RDC aux intérêts tant sécuritaires qu'économiques du Rwanda et de l'Ouganda) qui débordent le contexte nationale Congolais. Dans Ces conditions, le processus de paix qui a débouché sur la mise en place du gouvernement de transition le 30 juin 2003 (ordre issu de l'AGI) est caractérisé par des évolutions contrastées à l'Est et dans la capitale Kinshasa. Il ya donc lieu de conclure que depuis le démarrage de la transition, on navigue entre la paix et la guerre », ou comme c'est bien le cas depuis 1996 entre la guerre et la paix. C'est dans ce paradoxe permanent ou récurrent que s'enracine ce que nous appelons ici »un flou aux effets déroutants ». En effet on n'a fait qu'assister à des changements dans la continuité » c'est-à-dire la consolidation de la partition du pays. Le Kivu, point de départ de la guerre en 1996, continue à servir de terrain pour toute action des destinée à faire saboter la

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transition ou à se comporter comme un Etat dans un Etat, bref une entité que l'AGI n'engage nullement. Mais, il avait de doute pour la nouvelle constitution de la transition61

L'EPOQUE DE L'APRES TRANSITION

Apres les élections de 2006, le pays avait pris un autre élan pour le développement et la démocratie. La dynamique en cours en RDC s'inscrit résolument dans une perspective post conflit. Elle ne sera viable que si une stratégie régionale globale et réaliste répond au défi de la sécurité dans la région des grand lacs.

Les conflits qui ravagent la RDC résultent d'interactions complexes transfrontalières. Ils sont le plus souvent menés par des forces irrégulières dissidentes de groupes armés ayant établis leurs bases arrières essentiellement à l'Est de la RDC. La conflictualité permanente de cette région s'explique en partie par l'existence de milliers de militaires survivants des armées vaincues, devenue de véritables mercenaire et louant leurs services aux plus offrant.

Les conflits des grands lacs n'ont rien d'archaïque ni de tribal. Il s'agit au contraire de conflits contemporains et rationnels, obéissant à une logique de l'histoire locale62

Deux initiatives soutenues par la communauté internationale tentent d'apporter une réponse à l'instabilité régionale. Le programme multi-pays pour le désarmement, la démobilisation et réintégration (PMDDR)63 et la conférence internationale sur la région de grand lac64veulent contribuer au retour à la paix et la stabilité de manière globale.

La conférence internationale sur la région des grands lacs réunit les deux Congo, la RCA, le Soudan, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Kenya, la Tanzanie, la Zambie et l'Angola. L'Egypte, l'Ethiopie, le Malawi, le Mozambique, le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie sont des pays cooptés.

La conférence portée sur quatre objectifs : la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des grands Lacs. Ibrahim Fall, envoyé spécial du secrétaire général des NU et Mamadou Bah, représentant de l'union africain, assurent le secrétariat conjoint ONU- UA. La phase préliminaire à permis d'identifier les priorités, et de traduire

61 TEGERA Antoine, insécurité à l'Est de la RD Congo ou l'eternel maillon faible de la chaine Goma, novembre 2005 ; gros M-F « Louis Michel : encore dans le temps » la libre Belgique du 3 mars 2006, p.45.

62 BATISTELLA, Dario »les facteurs de conflits : vers de nouveau types de conflits » cahiers français, 290, mars-Avril 1999

63 WWW.mdrp.org, la démobilisation des enfants soldats en RDC.

64 WWW.icglr.org, le retour de la paix en est de la RDC.

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celle-ci en engagement opérationnels. Le 19 et 20 novembre 2004, les chefs d'Etats de pays de la région des grands lacs se sont réunis avec le secrétaire général des nations unies pour adopter la déclaration de Dar-es-Salaam. Elle affirme la détermination des chefs d'Etats impliqués dans le processus de faire de la région des grands lacs ou la province du Nord-kivu un espace de paix et de la sécurité durable.

La particularité de cette conférence est d'instituer un mécanisme de concertation nationale puis régionale visant à mettre fin au retour cyclique des crises et des pays de la région. En ce sens ponctué de multiples initiatives visant à rapprocher les intérêts des pays de la région. Différents protocoles de mise en oeuvre sont déjà élaborer sur le plan de la sécurité et de l'intégration économique, et est prévue la création d'un centre régional destiné à promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l'homme et l'éducation civique. Pour Baudouin Hamuli karhuza65.

Après les élections de 2006 le monde tout entière tourné son regard à la république démocratique du Congo sur le plan international et que par contre toute la partie Est du pays pensée à une stabilité dans la mesure où tout le monde mettent la confiance dans ces élections mais hélas après ces élections la partie Est du pays sera plonger encore dans le noir, tout particulièrement la province du nord Kivu va encore connaitre le mécontentement venu de Kinshasa pour ce qui était du partage de post ministériels qui donnerons naissance à deux grand mouvement de rebellions dont : la CNDP et le M23 qui ont causées encore des problèmes sécuritaires dans cette province. La chronologie des rebellions que la partie Est de la république démocratique du Congo avait connue sont : l'AFDL, la RCD, le CNDP, et le M.23, mais les plus importantes sont les deux dernières qui intéressent notre recherche car elles se sont déroulées pendant la période de 2006 jusqu'à 2013 période qui coïncide avec nos recherches.

GENESE ET EVOLUTION DES REBELLIONS A L'EST DE LA RDC

Tout se déclenche le 17 décembre 2002 joseph Kabila accepte de partager le pouvoir avec les groupes rebelles et l'opposition politique et non armées. L'accord dit »global et inclusif » est signé à Pretoria désormais, la RDC à un président et quatre vices présidents. C'est la formule « 1+4 ». Septembre 2003 le général Laurent Nkunda issu de l'ancienne rebellions du RCD refuses d'intégrées avec ses hommes les nouvelles force armée de la RDC « FARDC ». Il lance l'association « synergie pour la concorde et la paix » qui deviendra en

65 Coordinateur national de la conférence internationale de la région des grands lacs, entretien réalisé le 28 février 2006 à Kinshasa.

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juillet 2006, la rébellion du congrée nationale pour la défense du peuple(CNDP), après avoir prêté main forte au colonel JULES MUTEBUSI à BUKAVU en 2004.66

« Le CNDP de Laurent Nkunda s'inscrivait dans la lignée de l'AFDL et du RCD, à cette différence près qu'il ne s'agissait pas d'une initiative Rwandaise sous le drapeau Congolaise bénéficient d'un soutien Rwandais » écrit DAVID VAN REYBROUCK dans Congo, une histoire. Le 50 Janvier 2009, le général BOSCO NTANGANDA 2 DU CNDP accepte de joué les jeux de Kinshasa et de Kigali, annonce sa rupture avec son chef, Laurent Nkunda désormais mis hors-jeux. Après un temps le commandement militaires diriger par Bosco NTANGANDA annonce la fin des hostilités avec l'armée Congolaise. En échange, le chef rebelle recherche par la cour pénale internationale CPI) reçoit le garanties de Kinshasa de ne pas être remis à la justice internationale.

Tout de même une opération conjointe entre l'armée congolaise (FARDC) et les forces de défenses rwandaise(RDF) dénommée « UMOJA WETU » qui veut dire « notre unité » est lancée à la fois pour neutraliser les derniers éléments fidèles à Laurent Nkunda et traquer les FDLR en 2009. C'est ainsi que suite à cette opération le 22 janvier 2009, le général déchu Laurent Nkunda, en fuite est arrêté au Rwanda. Et la chute de cette rébellion de CNDP est constatée pour se conclure avec un accord du 23 Mars 2009, un accord de paix signé entre le gouvernement congolais et le mouvement rebelle de CNDP. Le mouvement rebelle se mut en partie politique, ses troupes réintègrent l'armée congolaise par et à travers un système initié par le gouvernement congolais « le brassage»67

En Afrique et dans le monde il ya un dicton qui dit « le bonheur des un fait les malheurs des autres» pour dire que dans l'accord de paix signé par le gouvernement congolais et le CNDP, provoquèrent le mécontentement d'un côté et qui par la suite donc en avril 2012 les anciens rebelles du CNDP se mutinent de nouveau. Bosco NTANGANDA qui craint d'être finalement remis par Kinshasa à la CPI, est de la partie mais reste dans l'ombre.

C'est à partir du 06 Mai 2012 que mutins annoncent la création du mouvement du 23 Mars (M23). Le nouveau groupe rebelle dirigé par le général autoproclamé SULTANI MAKENGA, réclame la mise en oeuvre de l'accord du M23 Mars 2009 signé entre la précédente rébellion du CDNP et les autorités congolaise. Ce mouvement rebelle de M23 était un mouvement qui avait bien préparé tout ce qu'il faisait car il a plongé la province du nord

66 Htps://storify.com/ jeune Afrique/ rdc-afdl-rcd-cndp-m23-les faits saillants. Sur les conflits armées en RDC.

67 Dictionnaire petit robert de langue française , Paris, éd. Guibert clarey, 2010, p.150.

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Kivu dans une page noire de son histoire jusqu'à s'emparé de la ville ou de la capitale de cette province qui est Goma le 20 novembre 2012 après quelque mois seulement de sa création68

La conférence pour la région des grands lacs (CIRGL) demanda en décembre 2012, les rebelles du M23 de retirer dans la ville de Goma : de son côté Kinshasa s'engage à « écouter » leurs revendications avec les pourparlers qui s'ouvrent à Kampala entre le gouvernement Congolais et le M 23. Alors les pourparlers entre M23 et le gouvernement Congolais coincent à Kampala sur trois points qui sont :

? L'amnistie

? La réadaptation

? L'avenir des chefs rebelles

L'armée congolaise(FARDC) appuyée par le brigade d'intervention des nations unies lancent une contre-offensive sur la position occupé par la rébellion. En 2013, le gouvernement congolais annonce « la victoire totale » sur le M23 dans la nuit du 04 au 05 novembre, l'armée congolaise appuyée par la brigade d'intervention de l'ONU avait lancé l'assaut final sur les deux derniers bastions de rébellion sur les collines des Rutshuru .Sultani Makenga et ses hommes en débandade ont fuis en Ouganda voisin. Dans la foulée, la branche politique du M23 annonce depuis Kampala la « fin de la rébellion »69, mais pour ce qui est du sort de point que revendiqué le mouvement nous ne savons pas des informations officielles sur ces point mais par contre le 08 novembre2013, le gouvernement congolais fort de sa victoire militaire sur la rébellion maintient ses positions à Kampala où se tienne les pourparlers avec la branche politique du M23.Pour Kinshasa il n'y aura pas « d'amnistie ni d'intégration en bloc » des ex-rebelles vaincus70.

Pour Christophe Vogel, spécialiste de la situation sécuritaire dans les grands lacs, avec la fin de la rébellion du M23, on assiste à la fin d'un cycle au niveau des acteurs. Pour la première fois les dirigeants de la rébellion ne pourrons pas occuper de nouveau de fonction importante dans l'armée ou dans la politique » explique-t-il71

68 WWW.jeune afrique.com, la chutte du chef lieu du Nord-kivu par les rebelles de M23 en RDC. .

69 WWW.radiookapi.net.com. La fin de la rebelion de M23 en RDC.

70 https://storify.com/ jeune Afrique/rdc-afdl-rcd-cndp-m23les faits saillants sur les conflits armés en RDC.

71 WWW.radiookapi.net.com. Information de 12 h 30 du 08 novembre 2013.

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L'insécurité à l'Est de la république Démocratique du Congo avait causée et contenue toujours à causer du mal à la population de ce coin entre autre aussi :

- Privation des salaires des agents de l'Etat et la jouissance des richesses de l'Etat par particulier ;

- La corruption entretenue visiblement et cela à tout les niveaux ;

- Les massacres et tueries des débonnaires et paisibles citoyens ;

- Arrestations injustes et despotiques des personnes par des agents dits de

l'ordre ;

- Le nombre des enfants de la rue ne cesse d'augmenter, ces enfants sont abandonnés à leur triste sort. Ceux-ci sont hypothéqués et privés de leur droit à l'éducation, à l'alimentation, à la distraction, bref, de la survie comme ailleurs dans le monde,

- « La prostitution s'est développée à une vitesse de croisière et la prise des stupéfiants pour tenter de noyer en vain leurs soucis. La présence du Sida est signalée chez la population jeune de moyenne d'âge de 18 ans »72

La société civile était un nouvel acteur qui entre en scène, pour tenter de s'enraciner dans des terroirs par la nomenclature et s'efforcer d'en gérer les conflits73.

La création des organisations non gouvernementales de développement l'insécurité n'était plus constate au niveau de la politique de sa province seulement mais également sur le plan de niveau de vie de la population .C'est ainsi que ce dynamisme pouvaient se développer au Kivu et essentiellement pour deux motifs interdépendant. Le premier est l'essor d'une couche des cadres formes dans un système d'instituts supérieurs branchés sur des formations non-académique et plus professionnelle : formation des maitres de l'enseignement secondaire (institut supérieur pédagogique), de cadres médicaux (institut

72 WWW africandeascase.com. sur la santé à l'Est de la RDC.

73 Jean Claude Willame, violence ethnique et gestion de l'identitaire au Kivu, Paris, éd, d'organisation Ayrolle, 1997, P.127.

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supérieur de techniques médicales et surtout les agents de développement rural institut supérieur de développement rural.74

Le second est le tarissement de l'emploi dans la fonction publique locale depuis que le pays est soumis aux injonctions de l'ajustement structurel : nombre d'enseignants et des cadres professionnels formés dans ces instituas supérieurs, sans emploi ou à la recherche d'une meilleure rémunération, créèrent leurs ONG et y trouvèrent un débouché professionnel. Un certain nombre de ces ONG s'assemblent dans un mouvement qui traduit bien la volonté e ces « nouveaux cadres » de constituer une force politique émergente : le mouvement « solidarité paysanne », celui-ci constituera la pépinière de toutes les petites associations civiles créées par la suite au Kivu. « Solidarité paysanne » est mise sur pied par une petite équipe d'intellectuelle congolaise issue pour la plupart de l'institut supérieur de développement rural de Bukavu.75

I. 3. L'IMPACT DE LA SECRITE SUR LA FONCTIONNEMENT DE LA POPULATION.

Le fait que la population Nord-Kivu sienne ne savent plus distinguer la sécurité à l'insécurité, elle pense que les choses sont toujours comme ça et elle peut évoluer si pendant un petit moment comme ça. Pour vaquer à leur activités, la population ne sait plus quant est-ce qu'il faut le faire et quel moment, il ne faut pas faire ces activités mais pour eux ; c'est un problème de chance maintenant.

La population commerçante court maintenant un danger de pillage au moment de leur voyage pour renforcer leurs stocks dans les magasins et boutiques de la ville de Goma. En 2008-2010 le gouvernement congolais avait tenté de chercher des mesures à déployer dans l'axe Goma-Butembo plus réputé dans le pillage à chaque 5 à 10 Km ; d'un petit groupe des militaires plus au moins 10 dans le cadre de sécuriser les voyageurs mais toujours sans solution.

Maintenant aujourd'hui en 2015, les pillages ne se font plus seulement ou toujours dans les routes ou pour les voyageurs commerçants, mais actuellement ça se passe dans la ville de Goma ou on ne peut pas passer une nuit sans y avoir pillé et plus grave encore

74 Voir voix du Tiers-monde, chronique d'une société civile en formation au Sud-Kivu, Kinshasa, CEPAS, s, d, PP.6 Sv. Entre 1971 et 1978, l'institut supérieur de développement rural a mis sur le marché 710 cadres et techniciens du développement rural chiffres cités par la revue Amuka, 15 è année n° 33-34, mars 1990 - mars 1991.

75 Jean-Claude WILLAME, op-cit PP.6-7.

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ces gens qui viennent opérés, dépassent les limites jusqu'à toucher la vie humaine qui est sacrée.

L'activité principale dans cette province étant l'agriculture, cette population met en jeux ou en dangeux leur vie pour accéder à leur champs et y travailler sans se faire arracher la vie, de peur d'y aller sans avoir retourné, soit par être tuer ou soit par être enlever par un groupe inconnu par la population. Apres un long moment d'absence sur le sol congolais de rebelles M23 ; mais l'insécurité se remarquée toujours et aujourd'hui jeudi 23 avril 2015, le gouverneur tient à informer les instances compétentes de l'incursion de militaires Rwandais en RDC, après samedi, le 25 avril 2015, le gouverneur Julien PALUKU confirme la naissance d'un nouveau mouvement chrétien pour la reconstruction du Congo.76

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