2 - Mobiliser
La mobilisation est généralement
réservée aux adhérents actuels de l'association. Ils sont
tenus régulièrement au courant par une newsletter, on les appelle
en cas d'urgence (cela m'est encore arrivée récemment avec la
catastrophe du Népal, ACF appelle tous les donateurs pour essayer de
récolter un don plus important). Certaines associations, plus rares,
proposent également de rejoindre les bénévoles lors d'un
évènement.
La mobilisation est donc actuellement une seconde phase qui
accompagne la troisième qui est la fidélisation.
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Nos études précédentes nous encouragent
à octroyer plus d'importance à cette mobilisation et
à l'étendre aux campagnes de collecte de fonds,
afin de toucher de nouveaux donateurs. Cela permettra aux sympathisants de se
sentir engagés dans une cause dès le premier don.
Il sera également plus simple de toucher les jeunes
n'ayant pas les moyens de faire un don financier qui s'engageront
peut-être une seule journée aux côtés des
bénévoles mais qui seront
marqués à vie par cet évènement
et se tournera donc plus facilement vers l'association qui l'a accueilli
lorsqu'il aura les moyens de faire des dons.
3 - Sensibiliser / Informer
Beaucoup d'ONG humanitaires mettent en avant leur mission de
sensibiliser du grand public.
Depuis l'arrivée des « Frenchs doctors »
dans les années 80, les associations ne sont plus liées par le
secret et peuvent donc dénoncer des situations alarmantes. Lors de
l'apogée de la télévision, cette sensibilisation
était très régulière. Les médias
s'emparaient de l'affaire, le
monde entier était alors rivé sur la guerre du
Biafra ou la famine de la Somalie. Des dérives avaient également
souvent lieu. Certaines ethnies mourraient de faim car leur situation
n'était
pas médiatisée et par conséquent les
associations ne parvenaient pas à obtenir de dons suffisants.
Heureusement, aujourd'hui internet permet de mettre en
lumière l'ensemble des missions des ONG.
Cependant, en étudiant leur communication aujourd'hui,
on se rend compte que les associations sensibilisent beaucoup plus la
population qu'elle ne l'informe. Lors de grandes
catastrophes, nous pouvons voir à la
télé le nombre de décès et de blessés, mais
nous ne savons pas quels sont les besoins précisément des
associations pour aider comme il se doit les sinistrés.
Il est temps de faire évoluer la communication pour
être plus transparente et précise en termes de besoin, et en quoi
notre aide peut aider. ACF essaye de le faire un peu plus que les autres
lorsqu'ils nous arrêtent dans la rue pour nous expliquer leur
démarche mais cela manque d'expertise et de témoignage sur le
terrain.
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