III.3.2.1.2.1.Essai de compression :
Cet essai permet de vérifier la qualité du
béton qui est généralement caractérisée par
la mesure de la résistance à la. compression. Les
éprouvettes sont des cubiques (axaxa) cm (1) ou des cylindriques (d, h)
cm (2) (figure 3.36). Dans cette étude, les essais sont
effectués sur des éprouvettes cubiques (10x10x10) cm, à 28
jours, à l'aide d'une presse de capacité de 3000 kN
(figure 3.37), conformément à la. norme
NF P 18-406 [73], la vitesse de chargement est de
60
0.5 kN/s. La résistance en compression correspond
à la contrainte moyenne d'écrasement sur trois éprouvettes
à chaque âge d'essai.
(2) (1)
Figure 3.36: Schématisation d'essai de
compression
Figure 3.37: Essai de compression.
BI.3.2.1.2.2.La conductivité thermique :
Le dispositif utilisé pour déterminer les
valeurs du coefficient de conductivité thermique est la méthode
du fil chaud. L'appareillage utilisé est le CT-mètre
développé par le SCTB (figure 3.38), conforme
à la nonne NF EN 993-15 [74]. Les échantillons
de forme cubique (10x 10x 10) cm ont été utilisés. Les
éprouvettes ont étés conserves dans un bac avec 100%
d'humidité et d'une température de 20 #177; 2°C. Les
échantillons sont ensuite séchés grâce à une
étuve à 105°C jusque a une masse constante. La
méthode du fil chaud permet d'estimer
61
la conductivité thermique d'un matériau et de
la chaleur spécifique à partir de l'évolution de la
température mesurée par un thermocouple placé à
proximité d'un fil résistif
La sonde, constituée du fil résistif et du
thermocouple dans un support isolant en kapton, est positionnée entre
deux échantillons du matériau à caractériser Le
CT-mètre, développé au SCTB. [74-75]
Figure 3.38: Essai de la mesure de
conductivité thermique.
BI.3.2.1.2.3.Essai de retrait :
L'essai du retrait s'effectue sur éprouvette
prismatique, de dimensions (7x7x28) cm. Les éprouvettes sont
démoulées 24 heures après le coulage et sont
conservées sans aucune protection. Équipés de plots
métalliques à chaque extrémité. L'éprouvette
est placée verticalement entre une bille métallique et un
capteur, qui permet le suivi de sa longueur (figure 3.39). Les
mesures se font pendant les 28 jours. [38]
62
Figure 3.39 : Essai de retrait.
III.3.2.1.2.4.Les essais non destructifs :
a) Essai au scléromètre (marteau de
rebondissement de Schmidt) :
Le principe fondamentale de l'essai au
scléromètre est que le rebond d'une masse élastique
dépend de la dureté de la surface sur la quelle frappe la masse.
Dans l'essai au scléromètre (figure 3.40) une
masse de 1.8 kg montée sur un ressort a une quantité potentielle
fixe d'énergie qui lui est transmise par un ressort tendu à
partir d'une position fixe, ce que l'on obtient en pressant la tête du
marteau contre la surface du béton mis à l'essai Lors de son
relâchement, la masse rebondit depuis la tête, toujours en contact
avec la surface du béton et la distance qu'elle parcourt,
exprimée en pourcentage de l'extension initiale du ressort est
appelée l'indice de rebondissement. Cet indice est indiqué par un
curseur qui se déplace le long d'une règle graduée.
[76]
63
Figure 3.40: scléromètre.
Les mesures doivent être effectuées sur des
surfaces nettes ne présentant pas de nids de gravier, des
écaillages, de texture grossière, de porosité
élevée ou d'armatures. La préparation de la surface
consiste à éliminer tout enduit ou peinture adhérant ou
poncer si cette surface est constituée d'une couche superficielle
friable. Toute trace d'eau sur la surface doit être essuyée La
surface de mesure doit être en zones de 100 cmz au moins, et
structurée en une grille de points de mesure ayant pour espacement de 25
à 50 mm [76]. Les points de mesures extrêmes
doivent être au moins à 25 mm des bords de la surface
testée, au moins 10 mesures successives doit être
effectuées dans la même zone [76-77], cette
mesure est fonction de l'angle d'inclination de l'appareil par rapport à
l'horizontal (#177; 90°, #177; 45°) (figure
3.41).
Figure 3.41: Essai au
scléromètre.
64
b) Essai ultrasonore (la vitesse de propagation des
ultrasons) :
Le principe de la méthode consiste à mesurer le
temps de propagation d'une onde entre deux points. Le temps de propagation des
ondes dans le béton est mesuré par des circuits de mesure
électroniques (figure 3.42).
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Appareil de mesure
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Epi'ou ette
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Emetteur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure 3.42 : Appareil de mesure.
Les mesures doivent être effectuées sur des
surfaces parfaitement lisses, il est recommandé d'employer un
matériau intermédiaire entre le béton et les
transducteurs. Les matériaux d'interposition sont la vaseline de
commerce, un savon liquide ou une pâte constituée de Kaolin et de
Glycérol Lorsque la surface de béton est très rugueuse, il
est nécessaire de Poncer et égaliser la partie de la surface de
l'éprouvette ou le transducteur sera fixé. [76]
Pour le cas d'une éprouvette prismatique (7x7x28) cm il est
recommander de mesuré en transparence (direct) donc les transducteurs
sont appliqués sur les deux faces de l'élément à
tester (figure 3.43).
Figure 3.43 : Mesures en transparence
(directe).
65
II1.4. Démoulage et conservation des
éprouvettes :
Après malaxage, on prélève un
échantillon du béton afin de remplir des éprouvettes
cubiques de (10x10x10) cm et prismatiques de (7x7x28) cm (figure 3.44).
On conserve les éprouvettes dans la salle pendant 24 heures.
Après 24 heures, on démoule les éprouvettes et on les
place dans un bac de conservation, avec 100% d'humidité et d'une
température de 20 #177; 2°C (figure 3.45).
Figure 3.44 : Formes d'éprouvettes.
Figure 3.45: Eprouvettes conservées
dans le bac.
66
M.5.Conclusion :
Dans notre étude, nous avons utilisé les
matériaux locaux, disponibles sur le marché algérien tels
que le ciment, les granulats, le superplastifiant et les granulats en
caoutchouc provenant de la zone industrielle d'OUED SEMAR.
Dans ce programme expérimental un mortier
autoplaçant a été formuler après une variation de
dosage en superplastifiant de 0.8% à 1% .Le dosage de Sp optimisé
sur mortier sera adopté pour béton. Quatre bétons seront
réalisés avec difl rents pourcentage d'incorporation de ces
granulats (0%, 5 %, 10% et15%) et sans ajouts afin de connaitre l'effet des
granulats en caoutchouc sur béton à l'état frai et
à l'état durci
L'organigramme suivant résume notre programme
expérimental (figure 3.46).
Fabrication du mortier S/M=0.5 et E/C=0.40
|
|
V
Variation de dosage de superplastifiant de 0.8% à 1%
67
|
Essai de mini cône
|
Essai de l'écoulement en V
|
|
|
|
Optimisation de dosage en Sp (%).Sp=1%
|
|
y
|
Fabrication du béton autoplaçant avec Sp=1% et
E/C=0.40
|
|
NI'
|
Variation le taux d'incorporation de G.0 : 0, 5, 10,15%
|
|
Essai sur béton frais
Étalement et Tso
-3111110
Essai de L-box
Essai V-Funnel
Essai de ségrégation
Mesure de la densité
Scléromètre
Essais non destructifs
Essai de retrait
Conductivité thermique
Essai sur béton durci
Essai de compression
Ultrason
Figure 3.46: Organigramme des
différents essais réalisés sur mortier et béton.
|