IN MEMORIUM
Pour toi, ma maman chérieFaida MAHESHE Eugénie
CIDEKA,
Toi que la mort a brutalement
Et opinément arrachée de cette terre,
Et qui serait l'invité d'honneur à ce
rendez-vous de dégustation
De la joie caractérisant le fruit de ton travail.
Que ton âme repose en paix, vraiment tu resteras
toujours gravée au fond de nos coeurs du mien en particulier,
Que la terre de nos ancêtres te soit douce.
DEDICACE
A nos frères et soeurs David CIDEKA
Innocent,Baderhakuguma CIDEKA Bijou, Elie CIDEKA, Luc CIDEKA, Musa CIDEKA, Anna
CIDEKA, et Jonas CIDEKA.
A notre ami bien aimé Akili BOANERGES Bog ;
A tous les scouts de la cathédrale Notre Dame de la
Paix (paroisse d'ibanda).
REMERCIEMENT
Au terme de notre travail, loin de nous la présomption
de l'avoir réalisé par nos propres efforts, qu'il nous soit
permis d'exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui ont soutenu
et contribué à son élaboration.
Nos remerciements s'adressent à tout d'abord au corps
académique et scientifiquede l'UOB? Bukavu qui a accepté
d'assurer notre formation.
Nous remercions également l'Assistant TOMBOLA Rugina
Jacques qui, en dépit de ses multiples occupations, a bien voulu assurer
l'encadrement de ce travail ;ses remarques et ses sages conseils nous ont
été d'un grand secours.
Nous remercions également à la compagnie
CAA?Agence de Bukavu, SWALLA compagnie, la RVA,MANAF Agency etc. pour avoir mis
à notre disposition tous les données nécessaires pour
l'élaboration de ce travail .
Nous serions traité d'ingrat si nous laissions passer
inaperçu le soutien moral et financier de la famille CIDEKA ;Papa
CIDEKA David, Maman FaidaMaheshe CIDEKA, David CIDEKA Innocent, Bijou CIDEKA,
Elie CIDEKA, Luc CIDEKA, Musa CIDEKA, Anna CIDEKA et Jonas CIDEKA pour
leurs conseils plein des sagesse.
Enfin à tous ceux qui, de près ou de loin ont
témoigné leur soutien, mais dont les noms ne sont pas repris sur
cette page, qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.
Jean de Dieu CIDEKA
SIGLES ET ABREVIATION
AITA ; Association Internationale du
Transport Aérien
CAA ;Compagnie Africaine d'Aviation
CAL ; Congo Airlines
CENA ; Comité d'Etude pour la
Navigation Aérienne
DGI ; Direction Générale
des Impôts
INPP ; Institut National de
Préparation Professionnel
INSS ;Institut National de la
Sécurité Sociale
LAC ;Ligne Aérienne Congolaise
LARA ;Ligne Aérienne Roi
Albert
Op.cit ;OpereCitato(déjà
cité)
PIB ; Produit Intérieur Brut
PAX ;Passager
Pp ;page
RVA ;Régie des Voies
Aériennes
SARL ;Société Par Action
à Responsabilité Limitée
SNETA ;Société Nationale
pour l'Etude des Transports Aériens
STAT° ;
SPRL;Société Privée de
la Responsabilité Limitée
RDC ; République
Démocratique du Congo
RT ;
T ;
USD : Dollar américain
UOB ; Université Officielle de
Bukavu
0.0. INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
Le transport aérien anime la vie des individus et de
la collectivité comme le sang dans l'organisme humain, il assure le
développement des personnes l'échange des marchandises,
desservices, des produits et la transmission de la pensée qui est la
manifestation dont l'ampleur et la régularité atteste la
santé du corps social1(*).
Au cours de la première phase de
prospérité le transport le transport constitue le principal
facteur de la croissance2(*) ;il exige d'une part d'un investissement
préalable qui varie d'un agent économique à un autre et
d'autres part il fait face aux différents couts dont on ne peut se
passer par son exploitation.Les pays le plus économiquement riches sont
ceux qui ont développés et modernisés leur système
de transport
En République Démocratique du
Congo,lesréseauxroutiers, aériens, ferroviaires et même
maritimes qui avaient été mis en place par les colonisateurs sont
devenus vétustes et leur renouvellement devient une
nécessitéimpérieuse3(*).
L'idéal de l'Etat congolais concernant les
différents moyens de transport qui existent et dont la mise en oeuvre
devrait notamment se traduire à travers la révolution de la
modernité grâce aux différentesréhabilitations des
infrastructures de transport.
Les moyens de transport en RD Congo comprennent le transport
Routier qui compte 52400km des réseaux routiers dont les deux
principales autoroutes sont ; la route nationale numéro 1,qui relie
le port maritime de l'atlantique à Kinshasa et au sud Est du
Katanga ,qui sont les zones économique les plus importantes du
pays et la Route nationale numéro 2 ;(Kisangani, Goma, Bukavu) qui
relie les principales voies navigables du pays. A partir d'un réseau
prioritaire de 23140km, leréseau ultra propriétaire de 15836km a
été défini pour contribuer d'urgence à la
réunification et à la relance de l'économie du
pays4(*).
Il permet le déplacement des biens et des personnes
à moindre cout et cela à tout me moment voulu par le demandeur de
transport, il réduit aussi le taux de chômage.
Quant au transport ferroviaire, la RD Congo compte des chemins
de fer non interconnectés le long de 5033km.
Trois chemins de fer non interconnectés ne sont que
partiellement utilisés en raison de l'état de délabrement
des infrastructures ferroviaires et des travaux de dégagement mal
realisés,l'absence d'une voie ferrée ininterrompue en raison,
entre autres,de la différence d'écartement entre les files et les
rails5(*)
Le projet d'uniformisation des écartements des rails
dans le cadre de la reconstruction des infrastructures ferroviaires est donc
attendu. Ce réseau offre un avantage de répondre aux besoins des
multiples personnes à la fois.
Le transport maritime avec son réseau des voies
navigables qui s'étend sur 16238km, le plus long en Afrique inclut le
bief maritime Banana vers Matadi (150km), le bief moyen est de Kisangani vers
Kinshasa, la rivière Kassaï et ses affluents (13458km)et en fi le
bief supérieur de Lualaba et les lacs (2630km).
Sur ce réseau sont aménagés quarante
ports fluviaux et lacustres, il s'étend également à
d'autres pays de la région, il permet de rendre praticable les endroits
qui sot isolés par les routes et rails6(*)
Le transport aérien reste une autre alternative qui
parait très efficace pour se déplacer rapidement sur toute
l'étendue du territoire national.
On constate qu'en RD Congo ,letransportaérienest
assuré par les particuliers avec des moyens presque inadéquats et
sans aucun soutien de l'Etat(subvention ou subsides)pouvant les aider à
couvrir certainescharges. A cela s'ajoute l'état des aéroports et
aérodrome non asphaltés avec comme conséquence
l'amortissement précoce des engins du transport aérien.
Aussi il faut signaler que les tracasseries policières
et l'irresponsabilité de l'Etat aux quelles les investisseurs font face
à longueur de leur activité s aériennes et qui ne
facilitent pas en amont et en aval l'exploitation du réseau
aérien de manière optimale fait handicaper le réseau en
question.
A la lumière de ce qui précède, il sied
de se demander si la problématique du transport aérien a un
impact sur le pouvoir d'achat des ménages en RDCongo.Pour bien aborder
cette question fondamentale nous avions retenu les questions suivantes qui lui
sont spécifiques ;
v Quels sont les problèmes auxquels les investisseurs
du transport aérien se heurtent ?
v Le prix du transport aérien en RDC est-il abordable
par tous les congolais ?
v Quelles sont les stratégies de redynamisation du
transport aérien en RD Congo ?
0.2 HYPOTHESES
P RONGERE définit l'hypothèse de recherche
comme la proposition des réponses aux questions que l'on se pose
à propos du sujet de la recherche formulée en des termes telles
que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse7(*).
La multiplicité des taxes et des impôts,
l'étatsécuritairedu pays, l'état des aéroports et
aérodromes non asphaltés seraient des problèmesaux quels
les investisseurs du transport aérien se heurtent.
Ces problèmes handicapent en amont les
projets d'investissement nationaux dans le domaine du transport aérien
en RDCongo et découragent les investisseurs tant nationaux
qu'étrangers dans leurs visions. .
Le prix de transport aérien en RDCserait abordable par
une minorité des congolais.
L'exonération des taxes,impôts,la stabilisation
de la situation sécuritaire et la réhabilitation des
aéroports et aérodromes seraient des stratégies de
redynamisation du transport aérien en RD Congo.
La création d'une compagnie nationale d'aviation serait
une stratégie pour giguler le fléau du transport aérien
en République Démocratique du Congo.
Tous ces problèmesévoqués
ci haut auraient un impact négatif sur le pouvoir d'achat des
ménages car ils provoqueraient une hausse exagérée du prix
du transport aérien.
Evidemment il permet à la population d'accomplir
chaleureusement leurs activités mais aussi la mise sur pied d'un
système de transport inadéquat contribuerait en decrescendo au
développement économique de la population toute
entière.
0 3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'étude d'un travail scientifique dans un domaine
donné, nécessite un choix judicieux des phénomènes
d'actualité qui restent sans aucune solution depuis une certaine
époque.
En effet ; le développement d'un pays exige un
développement des échanges or il n'existe pas des échanges
qui ne supposent pas le déplacement des personnes, des biens, et des
idées8(*).
Le système de transport aérien en RD Congo est
handicapé et quasi inexistant car il possède plusieurs
défis mais le plus grave est l'enchérissement du prix de billets,
cela ne permet pas à plusieurs congolais de se déplacer tout en
utilisant ce mode de transport , le transport aérien en RD Congo
est resté un mode de transport utilisé par certains
congolaistels que les grands commerçants, les professeurs des
universités, les politiciens etc. ) D'autres congolais qui
possèdent un pouvoir d'achat faible sont tellement écartés
de ce moyen de transport. Toutes ces réalités observées
sur le transport aérien en RD Congonous ont conduit au choix de ce
sujet
Ce pendant, ce travail présente un triple
intérêt, D'abord ,il constitue un document de
référence au profit d'autres chercheurs qui orienteront leurs
études dans ce domaine de recherche ;
En suite ; il a pour ambition d'éclairer l'opinion
politique par le canal des décideurs et la population congolaise sur les
orientations scientifiques à propos du transport aérien de la RD
Congo et son influence sur le pouvoir d'achat des ménages congolais.
En fin ; il tient à enrichir notre formation
personnelle en évaluant les réponses fournies aux
différentes questions soulevées sur la problématique du
transport aérien en RD Congo et son impact sur le pouvoir d'achat des
ménages.
0 4 ETAT DE LA QUESTION
Selon jeanCAZENEIVE, la recherche scientifique ne peut
progresser que dans la mesure ou les chercheurs assimilent les oeuvres de leurs
prédécesseurs et s'exposent à l'illusion de
découvrir ce que d'autres chercheurs ontdepuis longtemps9(*).
Nous nous sommes inspirés sur certaines oeuvres
antérieures qui traitent du transport en RD Congo en
général et du transport aérien en particulier mais aussi
sur le pouvoir d'achatdes ménages. L'exploitation des ces travaux nous
permettra de dégager notre originalité.
Pour Jean Marie BYAMUNGU Pole Pole ;soutien dans son
travail que le transport est un facteur qui conditionne le bien être de
la population en facilitant l'économie du temps10(*).
Il a articulé sa pensée sur «le transport
terrestre de la RDcongo»,il voulait montrer comment l'exploitation du
transport terrestre facilite la rapidités dans les activités
économiques.Mais il n'a parlé du transport aérien.
Pour Dave BOKOTA KAMONY; il soutient que le caractère
fondamental du transport aérien en RD Congo réside dans la
coopération trop étroite qui unit le pouvoir public et
l'initiative privée de l'économie mixte11(*).
Il a articulé sa pensée sur
« l'exploitation du transport aérien en RD Congo»
malheureusement il a oublié son influence sur le pouvoir d'achat de
ménage
Pour AKILI Boanerges BOG, étudiant le transport
aérien en RDCongo, il a articulé sa pensée sur la
sécurité du transport aérien en
RDCongo »12(*)
évidemment il a touché tous les points importants mais il a
oublié de comparer le prix de transport et le revenu moyen annuel d'un
congolais
En référence à ce qui
précède ,dans notre travail nous allons analyser les
différentsproblème lié à l'exploitation du
transport aérien en RDCongo, l'impact de la hausse de prix du transport
vis-à-vis du pouvoir d'achat des ménagescongolais, analyser le
prix de transport aérien sur toute l'étendue du territoire
national et le comparera celui des autres pays et dele confronter au pouvoir
d'achat des ménages en RD Congo.
0 5 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
La recherche scientifique commande toujours le choix d'une
approche méthodologique devant guider l'analyse des données,
leurinterprétation ainsi que la systématisation qui en
découle.
0 5 1 LES METHODES UTILISEES
Pour VERHAVEGEN B,la méthode est l'ensemble des
règles et des principes qui organisent le mouvement de l'ensemble de la
connaissance, c'est-à-dire les relations entre l'objet de la recherche
et le chercheur entre les informationsconcrètes rassemblées
à l'aide des techniques et le niveau de la théorie et des
concept13(*),Ainsi, les
méthodes suivantes nous ont été utiles ;
0.5.1 1 la méthode comparative
Comparer
c'est confronter deux éléments de la recherche ou des
données pour déceler les ressemblances et les dissemblances qui
existent entre elles.cette méthode nous a aidé dans deux
volets ;
Ø Comparer le cout de transport aérien avec le
revenu moyen annuel des congolais
Ø Comparer le cout du transport aérien au niveau
national avec celui du niveau international
0 5 1 2 la méthode statistique
Cette méthode nous a été utile dans la
mesureou ,elle nous a aidé à présenter certaines
données quantitatives concernant les transport aérien dans les
tableaux pour bien les interpréter
05 1 3 la méthode Analytique
Celle-ci est une méthode d'opération
intellectuelle consistant à décomposer les données
recueillies en ses éléments essentiels afin d'en saisir et de
donner un schéma d'ensemble ou de résultat.
Elle nous a été utile dans l'analyse des
données recueillies sur le problèmes du transport aérien
en RD Congo et son impact sur le pouvoir d'achat des ménages en vue d'en
retirer celles qui seront utiles en établissant la dichotomie entre
elles.
0 5 2 les techniques
M GRAWITZ définit la technique comme étant un
ensemble des procédés opératoires rigoureusement
définis, transmissible et susceptibles d'être appliqué
à niveau dans les mêmes conditions adaptées au genre des
problématiques et des phénomènes.14(*)
De ce qui précède nous avions fait recours
à des techniques ci après ;
0. 5. 2. 1.Interview
SelonABRIMO, cité par MULUMBATI NGASHI l'interview est
une technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale
entre deux personnes, l'enquêteur et l'enquêté concernant un
objet bien précis ».15(*)
Cette technique nous a permis d'interviewer certains
responsables qui opèrent dans le secteur du transport aérien en
RD Congo.
0.5. 2. 2. La technique documentaire
Nous nous sommes donc largement servis des documents
écrits (ouvrages, revues, articles, publications officielle, internet,
etc.,) qui cadrent avec le transport aérien et le pouvoir d'achat de la
RD Congo dans la récolte des données.
0. 5. 2. 3.Questionnaire d'enquête
Pour réaliser notre enquête, nous avons soumis un
questionnaire à certains établissements du secteur de transport
aérien et un autre aux voyageurs qui utilisent souvent le mode du
transport aérien.
Ce qui nous a permis de récolter profondément
les données afin d'avoir une information nécessaire qui traduit
à la réalité..
0. 6 DELIMITATION DU SUJET
Toutedémarche scientifique procède facilement
par un découpage de la réalité, il n'est pas possible
d'étudier,de parcourir tous les élémentsinfluents
jusqu'aux extrêmes limites de la terre et jusqu'au bout de
temps »16(*).un
sujet bien délimité permet à l'auteur de mener sa
recherche suffisamment, avec beau coup d'efficacité et de
lucidité17(*).
Sur le plan temporel, notre travail analyse, couvre la
période allant de l'an 2011 jusqu'à nos jours. Cette borne se
justifie par le fait que depuis 2011 l'Etat congolais avait promis de
créer une compagnie congolaise (Air Congo) en vue de relever les
défis du transport aérien mais jusqu'à présent le
transport aérien continue à handicaper fortement le
déplacement des congolais qui utilisent cette voie de transport.
Sur le plan spatial notre étude porte sur le transport
aérien en RDCongo.
0. 7. OBJECTIF DE TRAVAIL
Notre travail portant sur la problématique du transport
aérien face au pouvoir d'achat des ménages en RD Congo vise
à déterminer les problèmesaux quels les exploitants du
transport aérien font face et montrer comment la hausse du prix de
transport aérien affecte négativement le pouvoir d'achat
ménages sur le marché, Nous allons présenter en fin les
différentes stratégies que l'Etat congolais doit mettre en
application pour redynamiser le transport aérien en RD Congo.
0. 8. CANNEVAS DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, le corps de notre
travail est subdivisé en chapitres, en section, et sous section.
Le travail comporte de ce fait trois grands
chapitres dont le premier traite des
considérationsgénérales, ledeuxième porte sur
l'organisation du transport aérien en RD Congo, et le dernier chapitre
dégage l'impact du transport aérien sur le pouvoir d'achat des
ménages en RD Congo.
0. 9.DIFFICULTES RENCONTREES
Au cours de notre recherche, Nous nous sommes
heurtés à des difficultés ci après ;
ü Le manque de temps nécessaire pour le
parachèvement des interviews par les entretiens directs, suites aux
études et à la vie socio professionnelle.
ü Le manque de moyen financier pour assurer le
déplacement et pour assurer une recherche adéquate sur
internet.
ü La discrétion de la part des agents de l'Etat
qui ne voulaient pas dévoiler leurs fautes.
CHAP. I CONSIDERATION GENERALE
Chaque domaine de connaissance se développedans
un cadre de considérationgénérale qui assure la
cohérence de la démarche utilisée.il est donc important
dans toute toutes études scientifique, de préciserles
fondementgénéral, le sens de concepts utilisés en vue
d'éclairer les recherches.
C'est ainsi que deux points focaux seront
décortiqués dans cette partie pour faciliter la
compréhension de notre étude à ce chapitre. Dans un
premier temps, nous définissons quelques concepts clés en rapport
avec ce travail et en fin nous présentons en suite les
généralités sur l'étude.
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS
Pour marcher sur le un même pied
d'égalité, il nous convient de définirquelques concepts
qui ont servi de toile de fond à notre travail, c'est ainsi que nous
proposons les définitions suivantes ;
I. 1. DEFINITION DE TRANSPORT
Le transport est une action ou la manière de
transporter, de porter d'un lieu à un autre.18(*)
Le transport est le
déplacement de quelque chose, desmarchandises, ou des
individus (humains ou animaux) d'un endroit à un autre.19(*)
Les modes de transport incluent :
v Le transport Routier
Le transport Routier est une activité
réglementée de transports terrestres qui s'exerce sur la route.
Elle englobe à la fois le transport routier des personnes et le
transport de marchandises. Signalons que ces activités commerciales sont
exercées par les transporteurs routiers.20(*)
Du point de vue économique le transport routier est
fortement consommateur de produits pétroliers, ce qui peut avoir de
répercussion assez néfaste à l'heure ou
le produit devient durablement cher.
v Le transport maritime
Le transport maritime consiste à déplacer des
marchandises ou des personnes pour l'essentiel par voie maritime.
v Le transport ferroviaire
Le chemin de fer est un système de transport
guidé servant au transport des personnes et des marchandises, il se
compose d'une infrastructure spécialisée, de
matérielroulant, et des procédures d'exploitation faisant le plus
souvent intervenir l'humain, même dans le cas métros automatiques
cette intervention se limite en temps normal de la surveillance.
v Le transport aérien
Le transport aérien désigne l'activité de
transport effectué par la voie des airs(avions,
hélicoptère)
I .2. LE POUVOIR D'ACHAT
En économie, le pouvoir d'achat est la capacité
d'achat en termes de biens et services d'une quantité donnée de
monnaie.21(*)
Pour un ménage,le pouvoir d'achat
mesure sa capacité à consommer grâce à son revenu
disponible. il fait généralement référence aux
biens et services que ce ménage peut acheter dans son pays de
résidence suivant l'unité monétaire en cours.22(*)
Le pouvoir d'achat de la monnaie est la
quantité de biens et servicesqu'il est possible de se procureravec une
unité monétaire.Du faitde la hausse des prix, le pouvoir d'achat
de la monnaie se déprécieau cours de temps. A l'intérieur
du pays, il diminue en cas de dépréciation et de
dévaluation et augmente dans le cas inverse.23(*)
I .3. LE MENAGE
Le ménage désigne leshommes et femmes vivant
ensemble et formant la base de la famille. Unité
élémentaire de population (couple, personne seule,
communauté, etc.) résidant dans un même logement,
envisagé dans sa fonction économique de consommation24(*)
Pour Bernard GUERRIEN ; « le ménage est
une unité de décisionen microéconomie, qui est
caractérisée par une relationde préférence et par
des dotations initiales en temps disponible, en bien, en titre de
propriété, les ménages sont notamment les actionnaires des
entreprises »25(*)
Le ménage est une unité
statistique élémentaire, constituée par un ou
plusieursnécessairestitre de résidence principale26(*)
I .2. GENERALITE SUR L'ETUDE
Il parait de plus noble de parler profondément certain
pointnécessaire qui seront à la base de notre étude.C'est
la raison pour la quelle nous avions axé notre
réflexion sur les éléments suivant ;
I. 2. I. Généralité sur le
transport aérien
Le transport aérien est une activité consistant
à déplacer des passagers ou du fret par la voie
aérienne.
Le transport aérien civil est effectué par des
compagnies aériennes utilisant des avions de ligne. lorsque le
réseau des destinations et les horaires sont fixes ces compagnies sont
dite « régulière»,le
transport, « à la demande » est le domaine des
compagnie « charter » ou des avions taxis, la
majorité des avions de ligne sone équipé pour le
transport des passagers et disposent d'une soute pour bagages et le fret et la
plupart des compagnies aériennes exercent conjointement ces deux
activités.il existe toute fois des avions destinés uniquement au
fret et des compagnies dédiées à cette seule
activité.
Le transport aérien militaire nécessite des
avions spécifiques en raison de la nature de la cargaison
transportée mais surtout des contraintes opérationnelles et
déchargement rapide ainsi que la possibilité de larguer la
cargaison par parachute.
Les caractéristiques techniques les plus importantes
d'un avion de transport sont sa capacité (masse ou volume), son
autonomie et sa vitesse.
Pendant la première moitié du 20 e
siècle,les compagnies aériennes se trouvaient dans l'obligation
d'ajuster leur réseau en fonction des capacitédes appareils
d'où la nécessité d'effectuer les escales techniques sur
certaines lignes.
L'augmentation de performance a progressivement
supprimé ces contraintes et les compagnies aériennes ont
maintenant un poids déterminant dans la rédaction des
spécifications des appareils.
L'histoire et l'actualité du transport aérien
est donc la résultante de deux pôles d'activité :les
constructeurs d'avions de ligne et les compagnies aérienne. Deux autres
secteurs jouent un rôle majeur : l'activité
aéroportuaire et le contrôle du trafic aérien27(*)
I. 2. 1. 1. brève historique du transport
aérien
· Les premiers pas
Tony Jannus inaugure la première ligne aérienne
régulière le 1er janvier 1914 entre les villes de st
Petersburg et Tampa en Floride (Etats-Unis.il pilote un hydravion Benoist
type XIV qui peut transporter le pilote et un seul passager.la ligne reste
déficitaire et son exploitation est abandonnée trois mois plus
tard.
A la fin de la première guerre mondiale un grand nombre
de pilotes sont disponible et plusieurs compagnies sont formées en
Europe. Elles utilisent tout d'abord des bombardiers rapidement convertis pour
permettre le transport des passagers avant que le constructeurs ne commencent
à produire des avions spécifiques pour ce nouveau moyen de
transport.
C'est en Allemagne que la première de ces compagnies
aériennes régulière voit le jours ;Deutsche Luft
Reederei inaugure une ligne entre Berlin et Weimar le 5 février 1919.
En France ;Farmandéveloppele F-60 capable de
transporter douze passagers dans deux cabines fermées. Surnommé
le Goliath il servira pour le premier vol international entre Paris et
Londresle 8 février 1919, puis Paris et Bruxelles le 22 mars 1919.
Au Royaume-Unila première compagnie aérienne,
A.V.Roe, vole le 1er mai 1919 entre Manchester et Blackpool la
compagnie est dissoute en septembre après avoir effectué 194
vols.une autre compagnie, Air Transport and Travel Ltd, inaugure le premier
service internationalquotidien entre Londres-Hounslow et Paris-Le Bourget le 25
aout 1919.
· Vol à vue
La décennie 1920-1929 est celle de la formation des
grandes compagnies aériennes dont certaines existent encore au XXI
siècle.
En Europe, les gouvernements s'impliquent dans le
développement du transport aérien, la principale compagnie
devient la compagnie nationale et porte les couleurs du drapeau.
Dès 1926 la plus part des pays
européensdétiennent une compagnie nationale ; en France, la
CMA devient Air Union en 1923 qui donnera naissance à Air France en
1933 ; en 1923 la compagnie Belge SEBENA fait ses débuts sur l'axe
Bruxelles-Paris ; en 1926 la fusion de deux compagnies résulte en
création de la Deutsche Lufthansa en Allemagne.la plus ancienne
compagnie ayant conservée son nom est probablement la KLM
néerlandaise,fondéeen 1919 et qui inaugure se services sur la
ligne Amsterdam-Londres.
Le développement des compagnies aériennes est
tout à fait différent aux Etats-Unis oûl'initiative
privée est préponderante.ondécompte 420 compagnies
aériennes dès 1926, la plus part n'ayant qu'une existence
éphémère avant de faire faillite ou
d'êtreabsorbée par l'une des cinq grandes compagnies qui
domineront le marché dès 1930 ; Amarican Airlines, United
Air Lines, Eastern Airlines, transcontinental& Western Air- plus connue
sous son acronyme , TWA et la Pan A, qui deviendra bientôt la plus grande
compagnie internationale.
En 1930 les transporteurs américains accueillent
170 000 passagers soit plus de double du nombre de passagers de toutes
les autres compagnies. Cette période est celle d'un transport de luxe
avec le développement des services à bord. C'est aussi le moment
de la première collision entre deux avions de lignes ; le 07 avril
1922, près de Beauvais, un Farman Goliath de la compagnie des grands
express aériens persécute ave celle de Havilland DH 18, la
visibilité était médiocre et les deux pilotes se guidaient
sur la voie ferrée.cet accident montrera l'urgence de la mise en oeuvre
d'instances internationales de régulation et d'aides à la
navigation.
I 2 I 2 le rôle de certains secteurs dans le
transport aérien
a. Activités aéroportuaires
Elles sont relatives, donc elles dépendent d'un pays
à un autres, En RDcongo ; elles regroupent l'ensemble des
activités menées par la RVA entant que gestionnaire des
aéroports et aérodromes congolais. Toutes ces activités
seront clairement explicitées dans la deuxièmes chapitre lors que
nous parlerons de l'organisation du transport aérien en RD Congo
b. contrôle du trafic aérien.
Le contrôle du trafic aérien (en anglais Air
trafic control ou ATC).ou contrôle de la circulation aérien,
où le contrôle, est un des trois types des services de la
circulationaérienne.
Il est rendu par les contrôleurs aériens aux
aéronefs afin d'aider à l'exécution sûre, rapide et
efficace des vols.
Il consiste aussi à accélérer et ordonner
la circulation aérienne. Le service de contrôle est assurer dans
le but suivant ;
· Prévenir les collisions entre aéronefs ou
entre aéronef et un obstacle.
· Accélérer et ordonner la circulation
aérienne
Lescontrôleursdétiennenttous les
éléments indicatifs décrivant le vol prévu par
unavion.ces informations sont déposées avant le départ au
près de service ATC avec notamment les informations suivantes ;
ü Heure de départ
ü Le niveau de vol demandé par la croisière
c'est-à-dire le niveau de vol de l'avion ou altitude pression ou
altitude de l'avion exprimée en certaine des pieds.par exemple le
FL290(FL pour le flight level)correspond à une altitude de 29000 pieds
soit environ 9000m à l'air.
ü La route prévu ;elle est décrite par
une série de basis28(*)
Auparavant le contrôle aérien a d'abord
été visuel, avant l'intervention de la radio et du radar.par la
suite, le radar a amélioré la possibilité d'assister les
vols de nuit et les jours de brime, mais le trafic aérien est encore
fortement influencé par un rythme nyothèmeral.au fur et à
mesure que nous assistons au progrès de la technologie le contrôle
aérien évolue aussi progressivement. A ce jours nous assistons
même à des avions des guerres qui sont surnommé missile
intelligents dans le quel on remarque l'absence total du pilote et dont la
ligne de conduite est assuré per les contrôleurs.
I. 2. 1. 3 Avantages du transport aérien
Le transport
aérien joue un rôletrès capital dans le
développement socio-économique, dans le commerce, et dans bien
d'autres secteurs....
Les principaux avantages du transport aérien sont les
suivants ;
Ø Parmi tous les modes de transports, c'est le plus
rapide sur de longues distances.
Ø Les compagnies aériennes utilisent certains
aéroports comme plaques tournantes (hubs).ce qui permet de
réacheminer rapidement les marchandises.
Ø La manutention horizontale réduit le risque de
dommage causé à la marchandise.
Ø L'emballage de la marchandise coute moins cher que
pour les autres mode de transport.
Ø Le transport aérien est régulier et
fiable.
En principe, parmi tous les moyens de transport, le transport
aérien occupe une place de choix car c'est le moyen le plus sur et
rapide répondant aux exigences de la sécurité, de la
viabilité, et la fiabilité
Le transport aérien contribue pour la grande tenue des
conférences nationales et internationales
Il permet le déplacement des participants aux
importantes rencontres nationales qu'internationale à caractère
politique, sportif, religieux, sanitaire, etc.
I.2.2. Généralité sur le pouvoir
d'achat
Un concept flou pour les non spécialistes qui renvoie
plutôt au cout de vie.
Une réflexion analytique et untravail
pédagogique s'imposent.il faut pour cela approfondir l'étude des
opinions et des différencesde sensibilité qui composent,
réfléchir sur les agrégats utilisés,s'interrogersur
les éventuelles insuffisances des indicateurs actuels,
déterminerleur strict champ de validité et de pertinence et
proposer de les compléter par d'autres.
Mais pour bien analyse l'incompréhension, voire
l'incrédibilité' de nos citoyens à l'égard des
données publiées, il faut se situer très en amont et
partir de la définition que l'on donne au terme lui-même.
Pour les économistes,Le pouvoir d'achat est la
quantité de biens et des services que l'on peut acheter avec le revenu
disponible.il suffit donc de la hausse des revenus dépasse celle de prix
pour que le pouvoir d'achat progresse, le pouvoir d'achat peut être
mesurer à deux niveaux ;
· Le pouvoir d'achat du capital
C'est la
quantité des biens qu'une unité monétaire ou une somme
donnée permet d'acquérir. le pouvoir d'achat du revenu ou d'un
revenu(par exemple le salaire)est la quantité moyenne de biens que le
revenu permet d'obtenir.l'évolution du pouvoir est donné par le
ratio ;
Indicateur du pouvoir d'achat =(indice des revenus/indice des
prix) × 100.
Exemple ; pour un indice de revenu passant de 100
à 120,et un indice de prix augmentant de 10%,le pouvoir d'achat
progresse de 100 à (120/110)×100=109,09 soit une augmentation de
9%.
· Pouvoir d'achat du travail
C'est le temps de
travail nécessaire (exprimé en heure ou en minutes) pour se
procurer une unité d'un bien donné(1kg de pain, une paire de
chaussures, etc.).
Dynamique et enjeu du pouvoir d'achat ;
Si le pouvoir d'achat dépend de l'importance des
revenus encaissés, cette valeur initiale peut être doublement
affectée ;
o Par la fiscalité (à la hausse ou à la
baisse)
o Par l'évolution des prix des biens et services
(à la hausse ou à la baisse) ; le revenu perçu
exprimé en valeur nominale doit être corrigé des variations
de prix pour donner les revenus en valeur réelle.
A l'échelon d'un pays, le pouvoir d'achat global est
égal au revenu disponible brut sur le long terme, il croit au
même rythme que le produit national brut du pays.29(*)
CHAP II.ORGANISATION DU TRANSPORT AERIEN EN RD
CONGO
Nous nous proposons dans ce chapitre de présenter la
situation générale du transport aérien en RD Congo depuis
sa genèse jusqu'à l'heure actuelle
SECTION II. 1. PRESENTATION DE LA RDCONGO
Nous nous proposons dans cette section de présenter la
situation générale de la RD Congoévidemment qui est notre
champ d'étude, de manière à comprendre dans quel contexte
se situer notre champs d'étude.
Aspect géographique
Située en plein coeur du continent africain et à
cheval sur l'équateur, la République Démocratique du
Congoavec ses 2.345.410kilomètrescarrés, représente
à elle seule le treizième de l'étendue de l'Afrique.En
superficie, la RDC est le deuxième pays du continent derrière
l'Algérie.
Le pays ne dispose que d'une ouverture très
limitée sur la mer insérée entre l'enclave Angolaise de
Cabindaet l'Angola voisin.son territoire est délimité par 9165
kilomètres se frontieres.pas moins de neuf pays ceinturent la RDC ;
le Congo-Brazzaville, la République Centre Africaine, le Soudan,
l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, et l'Angola.
Aspect économique
Après une période de relatif dynamisme
économique, la RDCongo a subi une sévère dépression
entre le milieu des années 1980 et le milieu des années
2000.liée au guerre politique qui ont ravagées le pays.avec la
croissance économique de 8.2% en 2008 et de 9.2% en 200930(*).
Avec une paix relative dans le pays depuis 2003, la RD Congo
envisage augmenter ses exportations d'électricité et des minerais
dans le monde.
La production minière qui a commencé plus d'un
siècle, a joué un rôleimportant dans la gestion
économique de la République Démocratique du Congo. en
effet ;lesous sol de la RDC est compté parmi les plus riche au
monde au regard de la géologie et de la minéralogie.
La RD Congopossède des gisementscontenant une
cinquantaine des minerais recensé mais seulement une dizaine de ces
minerais est exploité d'où le cuivre, le cobalt, l'argent,
l'uranium, le plomb, le zinc, le cadmium, le diamant, l'or, l'étain,la
cassitérite, le manganèse, et quelque métaux rare comme le
coltan.
outre ces richesses minières, la RDCongo a beau coup
d'autres avantages à faire valoir,elle est le premier pays d'Afrique du
point de vue étendue deses forets( la moitié du territoire
national est occupé par la foretéquatoriale)qui est le plus
important pour la préservation de l'environnement mondial.
Quant au commerce en RD Congo ;ce dernier est par une
importation accentuée avec une multiplicité des petites et
moyennes entreprises. Le secteur informel semble dominé le commerce
congolais.
L'élevage à son tour possède une
variété des animaux est peu développé en raison des
conditions naturelles qui ne sont pas favorable mais malheureusement il est
dominé par les privés.
Aspect démographique
Elle a comme population, le(la)
« congolais(e) » ;elle a 60 000 000
d'habitants repartis en Bantous et Hamites (45%), autres (55%).plus au moins
200 groupes ethniques.
En 1977, la RD Congo comptait 13 174 883 habitants,
21 637 876 en 1985 et 30 729 329 en 1990.en l'absence d'une
opération de collecte des données démographique depuis
1990, des sources diverses mais concordantes affirment que la RD Congo compte
près de 60 000 000 d'habitant.la population congolaise n'a
donc pas cessé de croitre de manière inquiétante, avec un
taux d'accroissement moyen de 3,1% l'an, contrastant avecune croissance
économique négative estimée à environ -14% en
2001.cette inadéquation entre la croissance économique et la
croissance démographique engendre des graves problèmes sociaux,
notamment le chômage, la pauvreté, la déscolarisation, la
précarité des logements etc.
Selon le Ministre du plan et de reconstruction en 2006,
l'espérance de vie à la naissance a été
estimée à 45.3 ans alors que le taux de mortalitéinfantile
était de 129 pour 1000 naissances et le taux de mortalité
maternelle était de 950 pour 100 000 accouchements.
Toujours selon le Ministre du plan et de la Reconstruction
(2006), la croissance démographique congolaise est plus rapide en
milieux urbains ( 5% en moyenne par an) qu'en milieu rural et des
disparités importantes sont observées entre les provinces.les
femmes seraient plus nombreuses que les hommes en
représentantprés de 52% de la population totale.Elle
représente dans sa religion ; catholique (50%), protestant (20%),
kimbanguiste (10%), musulman (10%),sectes et croyance indigène (10%)
Aspect administratif et politique
Selon la constitution du 2006, La République
Démocratique du Congo est divisée en 11 entités dont la
dernier est la province de kinshasa.il s'agit de ; Bandundu, Bas-Congo,
Equateur, Kasaï-Occidental, Kassaï orientale, Katanga, Kinshasa,
Maniema, Nord-Kivu, Orientale, et Sud-Kivu.maisselon la constitution du 2006 la
RD Congo est subdivisée en 26 provinces plus la ville de kinshasa.
Kinshasa est sa capitale, Elle fête le 30 juin le jour
de son indépendance de la Belgique en 1960.
Les rapports relatifs à la chronologie et les
réalités politiques du Congo sont développés dans
les différents documents qui traitent de la République en
question.
S'agissant du climat, elle a un climat tropical humide.sa
devise nationale était anciennement ;
« vérité et justice pour le Congo » mais
actuellement la nouvelle devise nationale entrée en vigueur le 18
février 2006 après l'adoption de la nouvelle constitution est
« justice, paix, travail ».et sa monnaie est appelée
franc congolais.
Elle a comme principales villes ; Kinshasa, Lubumbashi,
Kananga, Ilebo, Kamina, Likasi, Mbujimayi, Bukavu, Goma31(*)
II.2. ORGANISATION DU TRANSPORT AERIEN EN RD CONGO
Cette section nous permet de retracer certaines
considérations générales sur le transport aérien en
RDCongo.ces aspects nous permettrons ainsi de dégager l'impact du
transport en question sur le pouvoir d'achat des ménages congolais.
2.2.Historique du transport aérien en Rd Congo
2.2.I. les premières liaisons
aériennes
Le début du transportaérien en RDCongo se trouve
étroitement lié au besoin d'exploitation de la colonie par la
métropole ( la Belgique)exprimé par une nécessité
de désenclaver les zones productrices.Au lendemain de la fin de la
première guerre mondiale, le 11 novembre 1918 ;un grouped'hommes
d'affaires et d'aviateurs belges enthousiastes et confiants dans l'avenir,
créèrent le 1èr mars 1919,la société
nationale pour l'étudedes transports aériens(SNETA) et le
comité d'études pour la navigation aérienne au
Congo(CENAC) .
Ces deux organismes travaillèrent en collaboration
réciproque, le premier fut confié la charge d'établir une
ligne aérienne entre Kinshasa et Kisangani et le second était
consacré aux études relatives à la cartographie au Congo
Dès le 1er juillet 1920, des essais par
hydravions sont rapidement servis. Faute de piste d'atterrissage et de
décollage sur terre, une ligne expérimentale s'établira le
long du fleuve Congo32(*).cette date marque incontestablement la
création non seulement de l'aviation congolaise , mais aussi de la
première ligne que l'on baptisera « ligne aérienne Roi
Albert LARA ».en souvenir du Roi Albert 1er qui avait
soutenu de son haut patronage les efforts et les intensions des pionniers
belges.
Le premier tronçon Kinshasa Gombe de 508 km fut
successivement porté à 1190km en 1921(Kinshasa-Likasi) et
à 1725km en 1926 (Kinshasa- Kisangani).c'est ainsi que le
résultat des essais seront jugés concluants en 1922.
2. 2. 2. la Société Anonyme Belge
d'Exploitation de la Navigation Aérienne
2. 2. 2. 1.Création
La société anonyme belge d'exploitation de la
navigation (SABENA) naitra le 23 mai 1923 de l'union entre SNETA et CENEC avec
la participation de l'Etat Belge et de la colonie du Congo belge.
Dès sa création, la SABENA abandonna les
hydravions et adopta des avions multi moteurs destinés à
exploiter un réseau qui devrait s'étendre sur tout le territoire
congolais.la SABENA créa et développa deux
parallèles ; l'un en Belgique(Europe) et l'autre basé au
Congo(Afrique).
2. 2. 2. 2.Exploitation du
réseau domestique
la période de 1924 à 1931 sera
caractérisée par un effort public particulièrement intense
d'équipement des transport et par d'important apport des capitaux
privés en dehors des réalisations d'infrastructures
destinées à adapter les capacités des transports aux
besoins croissants de l'économie et de l'organisation commerciale.
C'est ainsi que successivement les axes Kinshasa-Kisangani et
Kinshasa-Lubumbashi serontcréesgrâce à
l'établissement d'une infrastructure qui comportaient un grand nombre
des terrainsde secours éloignés de 15 en 15km le long des lignes
exploités.
La SABENA a exploité au Congo un réseau à
elle seule, qui est le plus dense de toute l'Afrique. En 1944
déjà, le réseau de la SABENA couvrait 32000km.Des
liaisons avec les pays voisins sont établies entre autre de ;
Luanda en Angola, pointe noire au Congo Brazza, Est Africainet
Rhodésie.
La flotte purement congolaise de la SABENA se composait de 11
Douglas D6-3, 5 avions Cargo Douglas C-45 et 3 avions Dove de Havilland. Le
personnel s'élevait à 150 employés, 55 ouvriers et 45
navigants européens ainsi que 979 membres de personnel
indigène.
Afin de pallier l'insuffisance de transport la SABENA
créa des Guest house en vue de développer systématiquement
et progressivement son réseau.
En 1961,la SABENA ,cède l'exploitation du réseau
intérieur à la nouvelle société congolaise
« AIR CONGO ».
2. 2. 2. 3. le réseau
international
En plus de l'évolution du réseau
intérieur, la ligne intercontinentale posait ses jalons.La liaison
aérienne Belgique-Congo est envisagée dès 1928 et ne sera
inaugurée qu'en janvier 1935.
Cette première liaison, qui au début
n'était ouverte qu'à la poste et aux deux passagers, suivait les
traces reconnues dix ans auparavant par le lieutenant EdmondTHIEFFRY, qui
avait conduit à bon port son tri moteur « princesse
Marie-José » à travers la France, l'Espagne,
l'Algérie, le Sahara, le Niger, le Tchad, et l'Ubangui.ce voyage avait
duré 51 jours marqués par plusieurs atterrissages de fortune et
par de longues attentes de pièces de rechanges.Le petit noyau du
personnel et d'avions qui stationnait au Congo se mis immédiatement
à la tache, plaçant des commandes en Amérique, et parvint
à prendre une part importante aux transports aériens.
Les avions lui furent livrés peu de temps après
le rétablissement de la paix et permirent à la SABENA de jouer le
pôle primordial dans la relève et le rapatriement des belges qui
avaient fuit la guerre.
Les liaisons aériennes internationales se confondaient
pratiquement avec la seule ligne Belgique-Congo, avec une dizaine d'escales
intermédiaires en Europe et en Afrique.Dès la création de
l'AIR CONGO, cette ligne internationale sera exploitée par deux
compagnies aériennes en parfaite collaboration.
2. 2. 2. 4 Les autres compagnies aériennes qui
exerçaient le transport aérien en RD Congo
Le marché de transport de passager considéré comme
promoteur en raison des perspectives démographique et économiques
et le marché de transport des marchandises quasiment inépuisable
et pouvant le rester pendant long temps permirent à d'autres compagnies
aériennes congolaises de voirle jour.
La SOBELAIR, AIR BROUSSE Kinshasa, Air BROUSSE KASSAI,
laissèrent ainsi leurs traces dans l'histoire du transport aérien
en Rd Congo. La SABENA, qui n'était qu'un exploitant parmi les autres ne
bénéficiait d'aucun traitement de faveur. C'est ainsi que la
SOBELAIR au mieux de ses possibilités, a exploité le
réseau international dans une mesure nettement moindre (en accord avec
SABENA).
Toutes ces petites compagnies ont commencés à
exploiter uniquement le réseau domestique pour le compte de l'AIR CONGO
depuis que cette dernière a vu lesjous en 1961. 33(*)
2. 3 L'intervention de l'Etat dans le transport
aérien
Le caractère fondamental de l'organisation du transport
aérien au Congo réside dans la coopération très
étroite qui unit le pouvoir public et l'initiative privée de
l'économie mixte.
Les investissements de l'Etat dans le transport constituent
déjà une forme très générale de
coordination,C'est ainsi que les améliorations des infrastructures ou
l'équipement aéroportuaire assurent une meilleure coordination
des trafics entre les différents réseaux. Signalons que le
transport aérien en RD Congo est assuré par la RVA.
2. 3. 1 la Régie desVoies
Aériennes(RVA)
2.3.1.1.Brèves historiques
La régie des voies aérienne(RVA) est une
entreprise publique créée par l'ordonnance-loi n° 72-013 du 21
février1972, régie par la loi n°78-002 du 06 janvier 1978 et par
l'ordonnance -loi n° 78-200 du 5 mai 1978, ayant son siège au coin des
avenuesKABASELE THIAMALAet Aérodrome de N'DOLO dans la commune de
Barumbu à Kinshasa.
Placée techniquement sous la responsabilité de
Ministère de transport et de communication et administrativement sous le
ministèrede porte feuille, la RVA ases représentations autonomes
dans toutes les provinces de la RD Congodont celle du Sud-Kivu au sein de la
quelle nous avons effectuée tant des descentes sur terrain pour la
réalisation de ce travail.
2.3.1.2. Missions de la RVA
Les missions de la RVA sont ;
ü De concevoir, de connaitre, d'aménager,
d'exploiteret de développer les aéroports ainsi que leurs
dépendances en RDCONGO
ü Sécuriser la navigation aérienne
ü Calculer et percevoir les redevances fixées sur
les aéronefs et aérodromes
ü D'assurer la conception, la mise en oeuvre, la gestion
et le contrôle de l'espace aérien à travers l'installation
et service ayant pour objet ;
o La Télécommunication aéronautique
o Les aides aux navigations et l'atterrissage
o La surveillance de l'espace et trafic aérien
o Le contrôle de la circulation aérienne
(l'information en vol, alerte....)
o L'information aéronautique
o Etc.34(*)
La Régie des voies aériennes entant
qu'institution et entreprise publique a pour mission noble de taxer et
percevoir les redevances aéronautique et extra aéronautique dans
la la République Démocratique du Congo. Elle s'occupe non
seulement de la gestion et la réhabilitation des infrastructures
aéroportuaires mais aussi elle assume la sécurité du pays
dans la mesure oùelle gère les portes d'entrées et de
sortie du pays.
2 .4 Les compagnies aériens de la Rd
Congo
Actuellement la RD Congo possède une seule compagnie
qui exerce le transport aérien en reliant les différentes
provinces mais elle possède aussi d'autres petites compagnies qui
exercent les transports aérien à l'intérieur de la plus
part des provinces afin de relier le chef lieu de la province avec le
territoire qui sont enclavé par des routes.
2.4.1 Fly CAA
C'est une compagnie d'aviation de la famille BLATTNER, elle
exerce ou pratique le transport aérien en reliant les différentes
provinces et la capitale(Kinshasa)de la RD Congo avec un extrême
monopole.
Cette compagnie possède 6 avions d'où ;2
Air bus A320 et 4 F-50.
Etant donné que cette compagnie est seule dans
l'exercice du transport aérien en RD Congo, cette dernière jouit
de l'omnipotence ainsi que l'omniprésence dans le transport
aérien en Rd Congo.
Elle hausse le prix du transport aérien comme bon lui
semble et elle n'est pas à mesure de satisfaire le besoin de la
population toute entière.
2.4.2. SWALA Aviation
C'est une compagnie aérienne privée de la
famille DESCRIVER, elle possède 5 appareils ou avions qui peuvent
transporter 22 personnes chacun soit 2 tonnes.
Le propriétaire de cette compagnie a toujours
l'habitude de faire louer ces appareils à différentes agences de
transport aérien qui exploite ce réseau au niveau provincial.ces
avions exercent toujours leurs activité dans la province de sud Kivu
notamment à Lulingu, Shabunda, Kamituga, Kasese, etc.
2. 6 les infrastructures aéroportuaires
en RD Congo
Les enjeux géopolitiques etéconomiques du
développement du transport aérien en RDCongonécessitent de
relever les différentdéfis du secteur et permettre le transport
aérien de se développer dans la modernité et de prendre
une place visible et durable dans le transport sur le plan international.
En effet ; les sociétés aériennes
disent ne pouvoir pas proposer un service de qualité et
sécurisé dans le transport des passagers et des fret si les
infrastructures aériennes et les équipements
aéroportuaires ne sont pas améliorés.
Dans son plan « programme quinquennal
2012-2016» le gouvernement congolais a prévu d'améliorer les
infrastructures aériennes et les équipements
aéroportuaires de sureté, et de la sécurité de la
navigation aérienne, renforcer le cadre réglementaire et
moderniser les aéroports. Il entend également de
réhabiliter d'ici 2016, tous les aéroports des chefs lieux des
provinces et de restructurer la RVA afin d'améliorer la situation
financière et opérationnelle. 35(*)
2. 6. 1 les aéroports et aérodromes
de la RD Congo
Aéroport international hors classe
|
|
FZAA
|
KINSHASA/NDJILI
|
Aéroport internationaux classe 2
Catégorie 1
|
|
Catégorie 1
|
|
1.FZNA
|
GOMA
|
2.FZQA
|
LUBUMBASHI
|
Aéroports internationaux classe 1
Categorie 2
|
|
1.FZND
|
GBADOLITE
|
2.FZIO
|
KISANGANI
|
3.FZWA
|
MBUJI MAYI
|
Aéroports nationaux classe 2
Catégorie 1
|
|
1.FZMA
|
BUKAVU/KAVUMU
|
2.FZUA
|
KANANGA
|
3.FZAB
|
KINSHASA/NDOLO
|
4.FZUK
|
TSHIKAPA
|
Aéroports nationaux classe 2
Catégorie 2
|
|
1.FZBO
|
BANDUNDU
|
2.FZKA
|
BUNIA
|
3.FZFK
|
GEMENA
|
4.FZJH
|
ISIRO
|
5.FZRH
|
KALEMIE
|
6.FZOA
|
KINDU
|
7.FZVM
|
KOLWEZI
|
8.FZVM
|
LODJA
|
9.FZEA
|
MBANDAKA
|
10.FZAG
|
MUANDA
|
11.FZIA
|
KISANGANI
|
Aérodromes de classe 3
Catégorie
|
|
1.FZFU
|
BUMBA
|
2.FZKJ
|
BUTA/ZEGA
|
3.FZCF
|
KAHEMBA
|
4.FZCA
|
KIKWIT
|
5.FZGA
|
LIKASI
|
6.FZCG
|
TEMBO
|
Aérodromes de classe 3
Catégorie
|
|
1.FZFE
|
ABUMOMBAZI
|
2.FZEN
|
BASANKUSU
|
3.FZGN
|
BOENDE
|
4.FZAJ
|
BOMA
|
5.FZGN
|
IKELA
|
6.FZVS
|
ILEBO
|
7.FZBA
|
INONGO
|
8.FZRM
|
KABOLA
|
9.FZWI
|
KIBINDA/NTUNTA
|
10.FZOD
|
KALIMA
|
11.FZOK
|
KASONGO
|
12.FZSB
|
KAMINA/VILLE
|
13.FZBT
|
KIRI
|
14.FZRQ
|
KONGOLO
|
15.FZFA
|
LIBENGE
|
16.FZQU
|
LIBUDI
|
17.FZVI
|
LUSAMBO
|
18.FZRA
|
MANONO
|
19.FZAM
|
MATADI
|
20.FZBI
|
NIOKI
|
21.FZOP
|
PUNIA
|
22.FZNC
|
RUTSHURU
|
23.FZMW
|
SHABUNDA
|
24.FZVJ
|
TSHUMBE
|
25.FZMB
|
BUTEMBO36(*)
|
2. 7 Les processus à suivre pour investir dans le
domaine du transport aérien en RD Congo.
L'investissement dans le domaine du transport aérien en
RD Congo existe un certain nombre des formalités à
remplir ;
ü Adresser une demande écrite pour obtention d'une
licence d'exploitation du transport aérien public au près du
ministère du transport et voies de communication avec copie à
l'autorité de l'aviation civile.
ü Constituer un dossier à soumettre au conseil
supérieur de l'aviation civile avec copie à l'autorité de
l'aviation civile comprenant les éléments suivants ;
Eléments Administratifs
|
Eléments financiers
|
Eléments techniques
|
Copie de l'extrait d'immatriculation au registre
de commerce et de crédit mobilier(RCCM)
|
Preuve d'une prévention bancaire d'au moins
500 000 USD
|
· Infrastructures ;
ü Adresse physique de la sécurité
ü Appareils volants
ü Dépôts
|
Copie du numéro d'identification
|
|
· Documents de l'aéronef :
ü Certificat d'immatriculation
ü Certificat de navigabilité (pays d'origine)
ü Licence de station radio
ü Certificat d'enregistrement au nouveau registre (cas
d'immatriculation étrangère)
ü Contrat de leasing( en cas d'immatriculation
étrangère) ou facture d'achat
ü Fiche de pèse
ü Liste complète d'équipements radios ou PV
de dernier check
|
Attestation bancaire
|
|
|
Preuve d'affiliation à L'INSS
|
|
|
Liste du personnel
|
|
|
Curriculum vitae du personnel technique et contrat du
travail
|
|
|
Job description de chaque responsable de service
|
|
|
2. 8 ; Formation du prix de transport
aérien
Les
investisseurs du transport aérien se confrontent à plusieurs
tracasseries qui font à ce qu'ils parviennent à hausser de billet
de transport jusqu'au plafond.
Voici en résumer certains éléments
à titres des redevances aéronautique qui sont toujours
incorporés dans le billets d'avion ;
ü Passager (PAX) ; c'est une redevance
incorporée dans le billet d'avion de chaque passager à bord d'un
appareil pour le compte de la RVA. Elle est calculée par rapport
à la catégorie du vol. Soit ;
· 25$ par passager à transporter pour le vol
international.
· 15$ par passager à transporter pour le vol
national.
ü 16% de l'argent total de billet à titre de
TVA
ü Assurances
ü Route ; c'est une redevance qu'on fait payer pour
le service rendu par la RVA, à travers la tour de contrôle, au
pilote dans l'espace aérienne. Elle est déterminéepar
rapport à la distance parcourue par l'avion et au coefficient
préétabli dans l'abaque tarifaire par type d'avion de
manière ci-après ;
· RT= Coefficient X distance
Exemple ; calculer la redevance route pour un Avion de
15T qui atterrit à l'aéroport de Kavumu en provenance de
Kinshasa.
Sachant que la distance de Kinshasa et Kavumu est de 2000Km et
le coefficient préétabli dans l'abaque tarifaire pour les Avions
de 15T est de 0.13693, la redevance route pour cet Avion sera de ;
RT= 0.13693 X 2000 =305,395$ soit 305.40$.
ü Taxe d'atterrissage (ATT) ; C'est une redevance
qu'on fait payer juste à l'atterrissage d'un Avion pour avoir usé
les installations de la RV (piste).
Elle est calculé par rapportau poids (tonnage) de
l'appareil (avion).il existe un abaque tarifaire déjà
préétablidans ce cadre pour toutes les catégories
d'appareils.
Toutes fois, les calculs ayant servis à
l'élaboration de cet abaque tarifaire sont tels que ;
ATT= poids de l'appareil X taux
Avec taux= ;
· 1.6 $ ?tonne pour les appareils de 1 à 25T
· 3.2 $ ? tonne pour les appareils de 26 à 75T
· 4.4 $ ? tonne pour les appareils de 76 à 323T
Ainsi donc, pour un Avion de 7Tonnes, la redevance
d'atterrissage sera de 7T x 1.6 = 11.2$.
ü Le fret ; c'est une redevance calculée par
rapport au tonnage des marchandises affrétées par l'avion.son
taux est aussi proportionnel à la catégorie de vol.soit ;
· 0.036$ par kg de fret transporté pour le vol
international
· 0.009$ par kg de fret transporté pour le vol
national.
ü Stationnement (STAT°) ; c'est une redevance qu'on
fait payer par rapport au nombre d'heures que l'avion passe sur le tarmac et
proportionnellement à son poids.une heure commencée est
comptée en entièreté. on détermine cette redevance
par la formule ;
STAT° = poids de l'avion X 0.2 X nombre d'heure passée
sur le tarmac.
Exemple ;calculer la redevance de stationnement d'un
Avion de 70T qui passe 5heures et 12minutes au sol à Kavumu.
Réponse ;STAT°= 70T x 0.2 x 6 =84$
ü Formulaire de trafic ; c'est un document à
deux exemplaires qu'on fait payer à 4$ à chaque vol pour
permettre au pilote de renseigner sur la catégorie de son vol.
ü Domanial ; c'est une redevance qu'on fait payer
à une compagnie ou une Agence selon l'espace qu'elle occupe sur le
terrain de l'aéroport. Elle est déterminée par la
formule ;
DOM = superficie occupée X taux X 1.2
Avec le taux égal à ; 0.6$ par m²
pour le terrainnu et 1$ m² pour le hangar.
ü Accès Tarmac ; c'est une redevance qu'on
fait payer pour l'accès aux zones dites réservées
(tarmac).elle est de 4,5$ par personne et 11$ par vehicule.
ü Droit de publicité ; c'est une redevance
qu'on fait payer pour les panneaux publicitaires placés sur le domaine
aéroportuaire ainsi que pour les peintures publicitaires murales. Elle
est proportionnelle à l'espace qu'occupe le panneau dans sa longueur
avec un taux de 4$ par m².
ü GO pass de la DGM c'est une taxe qu'on paye à
la DGM
ü Impôtsu le bénéfice annuel à
la DGI
ü Impôtmensuel à la DGI
ü Et tant d'autres taxes et impots.37(*)
De l'autres cotés ;les transporteurs expliquent
que plusieurs paramètres sont en prise en compte dans le secteur de
transport aérien .en première ligne, il ,ya les
éléments liés à l'aviation tels que
l'équipage(pilotes, commissaires des bords, hôtesse de
l'air) ;la maintenance, l'amortissement et les assurances
Viennent en suite les taxes et redevances aéronautiques
relatives à l'atterrissage, au stationnement, à la
météo, etc.
Le carburant occupe une place prépondérante de
55 à 60%dans les charges de l'exploitation.
CHAP III IMPACT DU TRANSPORT AERIEN SUR LE POUVOIR
D'ACHAT DES MENAGES EN RD CONGO
La RD Congo est une nation en pleine renaissance et qui se bat
jour et nuit à devenir d'ici 2030 un pays émergent tel est la
volontéexprimée par le chef de l'Etat ;Joseph Kabila
Kabange.
Mais certes, La RDC est butée à plusieurs
défis qu'elle doit relever pour franchir ce cap entre autres
de ;
III.1. LES PROBLEMES DU TRASPORT AERIEN EN RD
CONGO
Le développement est un processus dynamique, ce processus requiert
une volonté ferme et soutenue de la part d'une société,
d'un groupe, des personnes, ou des dirigeants d'un pays de passer de ce qui est
rudimentaire, aléatoire, et moins performant à ce qui est plus
perfectionné, plus performant et plus durable.
Il est difficile de sortir du sous développement
chronique et de la misère matérielle si les infrastructures
sociales de base en générale (eau, électricité,
écoles, hôpitaux, etc.) qui constituent les ingrédients
fondamentaux pour le développement durable ne sont pas en bonne et due
forme. Ce sont les infrastructures de travail en particulier qui en constituent
l'ossature et le pivot central.
Cinquante ans après l'indépendance de la RD
Congo, les infrastructures de transport de la RDC connaissent non seulement la
vétuste, la dégradation, mais aussi le manque d'entretien
à travers le pays et font penser à une situation inexplicable et
désastreuse.Cette négligence qui frôle le cynisme et
l'irresponsabilité serait à la base de l'enclavement du pays et
le manque de concurrence pure et parfaite des compagnies aériennes dans
de transport aérien et un dysfonctionnement accompagné d'une
certaine légèreté au sein des différentes
compagnies oeuvrant en RD Congo.
Ainsi, suite à ces désira ta, la RD Congo se
trouve être classée parmi les pays dontles compagnies
aériennes sont inscrites sur la liste noire, liste des compagnies
jugées peu sûres et sinon indésirables qui ne sont pas
autorisées à voler notamment en Europe.
Voici quelques défis du transport aérien en RD
Congo qui restent toujours à relever ;
Ø La situation d'aviation en RD Congo a plusieurs cas
d'accident et des disfonctionnement au sein de ce secteur.
Ø Défis lié à la
sécurité aérienne qui sont entres autres les faiblesses de
l'organisation et l'incapacité à superviser ce secteur.
Ø Les carences des normes au plan interne et irrespect
de la réglementation internationale.
Ø Les tracasseries fiscales dans le domaine du
transport aérien
Ø Déficits des infrastructures qui sont
vieillissantes
Ø Problème des d'incompétences du
gouvernement au sein de ce secteur
Ø L'absence d'une culture de sécurité
Ø Manque de compagnie sérieuse pour le transport
aérien
Ø L'insuffisance de liaison
Ø Etc.
Alors compte tenu de l'immensité de la RD Congo,
l'insécurité dans certains endroits et les limites des autres
moyens de transport, l'avion est devenu un mode de transport le plus
privilégié mais malheureusement avec beau coup des
problèmes tels que ; le plafonnement(l'exagération de la
hausse du prix) de prix de transport, le manque d'une compagnie sérieuse
qui peut effectuer le transport en bonne et due forme dans toute
l'étendue de la République, le mauvais état des
infrastructures, etc.L'éclatement du transport aérien à
permis de disposer d'un large choix de service de transport, mais aussi de
faciliter certaines localités et de le relier aux marchés
mondiaux. Ceci apermis à nombreuses sociétés du secteur
privé d'utiliser le transport aérien afin defaciliter
l'échange des biens et services d'une manière à une
autre.
A cet état des infrastructures obsolètes et la
gestion déficiente, il faudrait ajouter le niveau de
l'insécurité inacceptable qui est plus supérieur à
la moyenne mondiale.
A ce niveau de sécurité est tel qu'il
reçoitrégulièrement les critiques et les amandes de la
part de l'IATA (Association internationale du transport aérien).cet
manque de sécurité a poussé la commission
européenne à dresser une liste noire des compagnies
aériennes interdite de vol dans l'union européenne(UE).
Cette liste noire a été établie en
fonction des plusieurs critères comme l'entretien des avions, la
vétusté des appareils, ou la capacité pour la compagnie
à remédier aux déficiences.
Signalons que les compagnies aériennes de la RD Congo
figurent aussi sur cette liste noire depuis les années.
III.1.1. Etat des infrastructures de transport
aérien en RD Congo
Ce
défis des infrastructures est pourtant une vraies épines dorsales
dans nos chairs et un grand nombre abcès que les dirigeants congolais
sont appelés à extirper s'ils rêvent d'un vrai
développement de ce sous continent qui est la République
Démocratique du Congo.
L'impression qu'on a est quand on voit la complaisance de beau
coup des dirigeants qui, depuis l'indépendance, assistent sans rien
faire devant la disparition, la vétusté, ou l'absence totale des
infrastructures de transport aérien dans leur milieu, engendrant la
hausse du prix de transport avec comme conséquence néfaste ;
l'isolement et l'enclavement de la plupart des villes, et villages.
III.1.2.insuffisance des compagnies
aérienne
La situation préoccupante de l'aéronautique
civile du pays caractérisée par la récurrence des
accidents de trafic aérien, l'insuffisance des capacités
techniques et des capacités et des compétences humaines de
l'agence de supervision(AAC) au regard de la mission publique, le mauvais
état des aéroports du pays, nationaux et internationaux , qui
affichent les condition qui ne répondent pas encore aux standards
internationaux en matière de transport aérien, les tracasseries
fiscales dans le domaine du transport aérien etc. voilà autant
des raisons qui découragent les investisseurs nationaux et
internationaux qui peuvent investir dans le domaine du transport aérien
en RDCongo.
Actuellement en RD Congo on y trouve une seule compagnie(CAA)
qui relie la ville de Kinshasa et autres provinces, mais aussi les provinces
entre les autres provinces. On y retrouve aussi les autres petites compagnies
qui utilisent les Antonov et qui exercent les activités à
l'intérieur de chaque province.
Signalons ce pendant que la RD Congo est parmi le pays du
monde qui ne possède pas le transport aérien national.
III.2.ANALYSE DU PRIX DU TRANSPORT AERIEN EN RDC
III.2.1.comparaison du prix du transport aérien de
la RD Congo à celui de l'international
Pour mieux analyser le prix de billet de transport
aérien en RD Congo, nous nous sommes proposer de faire une comparaison
de l'échantillon du prix de billet de transport aérien congolais
et celui de l'international pour en tirer en définitif une
conclusion.
Tableau n° 3 : l'échantillon du prix de
transport en RD Congo
N°
|
Désignation des axes
|
Prix (aller et retour)
|
Compagnies aériennes
|
Nombre de Kilomètre
|
1.
|
Bukavu- Kinshasa
|
990$
|
CAA
|
2 000km
|
2.
|
Goma-Kinshasa
|
1 030$
|
CAA
|
2 660Km
|
3.
|
Bukavu-Lubumbashi
|
1 020$
|
CAA
|
1 031Km
|
4.
|
Goma-Beni
|
270$
|
CAA
|
334km
|
5.
|
Kinshasa-Lubumbashi
|
560$
|
CAA
|
1 569km
|
6.
|
Kinshasa-Kindu
|
760$
|
CAA
|
2 036km
|
7.
|
Kinshasa-Kisangani
|
710$
|
CAA
|
2 637km
|
8.
|
Goma-Kisangani
|
310$
|
CAA
|
847 km
|
9.
|
Lubumbashi-Kisangani
|
910$
|
CAA
|
2 069km
|
10.
|
Bukavu-kindu
|
310$
|
CAA
|
_
|
Les données de ce tableau ci-dessus prouve que le prix
de transport aérien est non seulement fonction de kilométrage
mais aussi de la catégorie de l'aéroport. dans le tableau
ci-dessus, il a été montré que le prix du transport
Bukavu-Kinshasa(2000km) est supérieur à celui de
Goma-Kinshasa(2660 km) car l'aéroport de Goma de part la distance est
plus vaste que celui de Bukavu, d'où par conséquent de grand
avions comme AIR BUS A320(un avion qui a la possibilité d'embarquer 150
personnes) peuvent y atterrir or celui de kavumu tel qu'il est trop petit seuls
les avions comme F-50(un avion qui possède la capacité de
transporter 40 passagers) peuvent y atterrir sans aucun problème majeur.
A part la grandeur de l'aéroport nous pouvons dire que l'aéroport
de Goma est en bon état que celui de Kavumu par conséquent la
compagnie CAA hausse le prix de transport aux voyageurs de Bukavu.38(*)
Le transport aérien en République
démocratique du Congo est devenu au fil des années un luxe hors
de portée du pouvoir d'achat de la quasi-totalité des
ménages en RD Congo.
Disons-le sans ambages, que présentement, nous
assistons à une déréglementation tarifaire sauvage ou les
transporteurs exploitant encore l'espace aérien congolais ont un
monopole absolu,et dictent leurs lois.
Le vide créée dans l'espace aérien de la
RD Congo a poussé certains exploitants, dans leur position dominante, de
gonfler démesurément leurs tarifs.
la situation du monopole de fait a eu des fâcheuses
répercussions sur la bourse des voyageurs qui n'ont plus d'autres choix
devant cette offre très limite sur les lignes interieures.et pourtant la
fixation du prix de billet répond à des règles nullement
inventée en RD Congo.
En RDCongo, les exploitants aériens se heurtent
à moult écueils qui empêchent l'exploitation optimaledes
avions.
L'insuffisance des instruments d'aide à la navigation
interdit les vols dans la plupart des aéroports à
l'intérieur du pays. D'où la limitation du vol ou bien de voyage
opérationnel avant la tombée de la nuit.
Tous ces facteurs associés à d'autres qui sont
purement politiques, ont conduit les exploitants aériens de rester seul
sur le terrain et à tirer largement la couverture à leur
coté en imposant leurs tarifs de prix comme bon le semble.39(*)
Tableau n° 4 ; l'échantillon de prix de
transport au niveau international
N°
|
Désignation des axes
|
Prix(aller et retour)
|
Compagnies aériennes
|
Nombre de Kilomètres
|
1.
|
Kigali-Dubaï
|
300$
|
Fly Dubaï
|
4 066km
|
2.
|
Kigali-Pékin(chine)
|
1 240$
|
Kenya Airways
|
6 368km
|
3.
|
Kigali-Bangkok(Thaïlande)
|
1 050$
|
EthiopiaAirwys
|
7 942km
|
4.
|
Kigali-New York
|
1 320$
|
KLM
|
11 331km
|
5.
|
Kigali-Londres
|
985$
|
Kenya Airways
|
6 587km
|
6.
|
Kigali-Kampala
|
310$
|
Rwanda Air
|
377km
|
7.
|
Kigali-Nairobi
|
280$
|
Rwanda Air
|
746km
|
8.
|
Kigali-Johannesburg
|
495$
|
Air Maroc
|
|
9.
|
Kigali-Brésil
|
1 566$
|
Fly Emirat
|
9 062km
|
10.
|
Kigali-Tokyo
|
1 410$
|
Fly Emirat
|
10 774km
|
11.
|
Kigali-Turkey
|
782$
|
Turkish Airlines
|
|
12.
|
Kigali-Paris
|
790$
|
Air Maroc
|
6 290km
|
13.
|
Kigali-Bruxel
|
980$
|
Bruxels Airlines
|
6 364km
|
14.
|
Kigali-Amsterdam
|
1 100$
|
Fly Emirat
|
5 190km
|
15.
|
Londre-Miami
|
190$
|
Air Royal
|
|
A travers les données du tableau ci-dessus, on
constate que la prix de transport est moins élevé au niveau
international qu'au niveau de la RD Congo.A titra d'exemple le billet d'Avion
Bukavu-Kinshasa est de 990$ sur la distance de 2000km tandis que celui de
Kigali-Dubaï est de 300$ pour une distance de 4066km.signalons que le prix
de transport international est moins couté que celui de la RD Congo
grâce à plusieurs facteurs ;
ü Une concurrence pure et parfaite sur le marché
contrairement à la RD Congo où l'on trouve une seule compagnie
quasi inadéquate qui jouit du monopole absolu.
ü Des aéroports qui sont asphaltés
conformément aux normes internationales (chose contraire à ceux
de la RD Congo qui sont anasphaltés)
ü Une réglementation des taxes et impôts par
le gouvernement
ü Le prix de transport est fixé par la commission
du AAC (Autorité de l'Aviation Civile) conformément au seuil du
pouvoir d'achat international de chaque manage.
III.3.les stratégies de la redynamisation du
transport aérien
Redynamiser le secteur de transport aérien est une
exigence et une urgence pour pallier à tous les problèmes qui
ont été cité dans les parties
précédentes ;
· Assurer la sécurité
aérienne : avec comme objectif « crash
zéro »
· L'exonération des taxes aux exploitants
aériens avec comme objectif ; « concurrence pure
et parfaite dans le secteur du transport aérien » en vue de la
réduction de coût de billet,
· La création d'une compagnie nationale (Congo
AIR) qui devra être une compagnie de référence dans le
secteur du transport aérien, un repère, visible qui devra
symboliser parmi tant d'autres signes la renaissance de toute la nation.
Cette compagnie aura comme mission « le transport
par voie aérienne des personnes et des biens dans les meilleurs
conditions de sureté, de sécurité, de fiabilité, et
d'économie. Compte tenu des taille et des contraintes imposées
par le mode actuel de transport.
· Réhabilitation des infrastructures
aéroportuaires.
III.3.Impact du transport aérien sur le pouvoir
d'achat des ménages
III.3.1. le revenu moyen annuel d'un congolais
La situation socio-économique et politique de la RDC,
50 ans après son indépendance, est loin d'être brillante et
dans différent domaines, ce pays est à la traine.
Le pouvoir d'achat moyen d'un congolais
s'élèveà environ 230$, soit le pouvoir d'achat le plus
faible parmi les 182 pays membres de l'ONU.
En Afrique de l'ouest, le pouvoir d'achat moyen par habitant
est 10 fois supérieur à celui à celui de la RDCongo(
environ 2290$), alors que le pouvoir d'achat moyen d'un habitant du tiers
mondeavoisine 4000.le pouvoir d'achat d'un belge s'élève à
environs 26500$.
50 ans après le pouvoir d'achat d'un congolais
représenteainsi moins de 1%de celui d'un Belge moyen.
a)l'éducation
un domaine où la communauté internationale
semble avoir maintenu certains déployés, triste est de constater
tout de même que la RDC se classe à la 161ème place.
« le taux de scolarisationdans le primaire a connu une forte
régression, soit 92% en 1972 à 64% en 2002.dans le secondaire,
elle est estimée à 29%en 2001?2002 contre 26% entre
1997 -1978 »40(*).
b) la croissance économique
L'inflation annuelle avoisine le 17% et la croissance
économique est de 6%. Or pour parler de la relance économique, il
faudrait plutôt inverser la tendance, en maintenant l'inflation annuelle
en deçà du taux de la croissance économique. Mais cela ne
peut pas être possible qu'en appliquant des politiques monétaires
et budgétaire rigoureuses et une réorientation de sa politique
des dépenses publique.lancer une activité économique
formelle requiert 13 procédureset 155jours ; exécuter un
contrat, par contre, exige 51 procédures et 909 jours. Le rapport
« Doing business 2010 »classe la RDC à la
182ème place sur 183 pays. En 2010, il reste une bonne
certaine d'entreprise européennes sur le sol congolais contre 6000 en
1960.
c)la santé
La RDC consacre 2,5%de son PIB aux dépenses militaires
contre à peine 1,1% destiné aux soins de santé.
« A l'état actuel de choses, le niveau de la
réalisation des objectifs millénaires pour le
développement lié au secteuraccuse un déficit sans
précedent.lesenquêtesrétrospectives sur la mortalité
ont révélé qu'environ 126 enfants sur 1000 meurent avant
l'âge et 213 sur 1000 meurent avant l'âge de cinq ans.la
mortalité maternelle est également élevée avec 1289
décès sur 100 000 naissances vivantes.41(*)
La RDC est classée 178ème sur 182
pays sur l'espérance de vie qui était de 47.6 ansen 2007.
d) le chômage
le taux de chômage qui est fortement élevé
en RD Congo constitue l'un de véritable fléau dont il faut
s'occuper au plus vite possible et dans une synergie efficace.en
considérant le prix de transport aérien, un bon nombre des
congolais n'ont pas la capacité de se déplacer comme bon le
semble suite à ce grand problème de chômage.
Selon plusieurs sources 1?10 de la population totale active
peut trouver un emploi dans le secteur structuré, alors que le reste se
débrouilledans des activités précaires et sans
accompagnement adequat.
Nous pouvons aussi signaler que sur 12 millions des jeunes en
age de travailler, 1 million seulement peuvent etre absorbés dans les
activités génératrices des revenu. la guerre qui se vit
dans le pays depuis plusieurs années a occasionné une suppression
massive d'emplois, la fermeture de nombreuses entreprises, ainsi que la
destruction de la plupart des activités informelles vitales issues de
l'agriculture, du commerce, et de l'artisanat .42(*)
Le premier ministre MatataPonyo ,à l'occasion de
l'atelier de tripartite de validation du programme de cadre d'urgence de
création d'emploi et de revenu en RD Congo .il a
évalué le mercredi 21 mars 2013 avec les bailleurs de fonds de la
RD Congo le bilan d'action de son gouvernement.
Il a notamment évoqué les résultats
obtenus par son équipe dans les domaines de la sécurité
,de l'économie, de la santé, de l'éducation, et des
infrastructures.
Sur le plan social et sanitaire, MatataPonyo et ses ministres
ont notamment fait savoir que le revenu du congolais moyen est passé de
149$ en 2001 à 600$ actuellement. Le pays est donc plongé dans
une pauvreté absolue qui tend à se
généraliser ; le revenu moyen annuel se situerait en dessous
du seuil de pauvreté absolue.
La structure se consommation des ménages indique, selon
une enquête urbaine, de l'institut national de statistique en 2010, que
la pauvreté frappe indistinctement et à des degrés divers,
toutes les classes sociales. Près de 74% des ménages des cadres
et plus de 80% des ménages des employés sont pauvres.
Cette proposition très courante caractérise bien
la pauvreté en RD Congo, qui en fait un
véritablephénomène de masse.43(*)
III.5. le prix de transport aérien et le pouvoir
d'achat des congolais
Le présent point analyse les conséquences
socio-économiques de la hausse du prix de transport aérien sur le
pouvoir d'achat de la population congolaise.
De toutes les façons il fait une relation entre le
revenu des ménages comparativement au prix de transportaller et retour
entre Kinshasa qui est la capitale et les autres provinces de la
République.
Du point de vue économique ;l'envolée du
prix du transport aérien a des conséquences néfastes et
directes sur le pouvoir d'achat des ménages qui ipso facto
réduit la productivité des entreprises.
Le voyage aller et retour entre Bukavu-Kinshasa
évidemment à 2000km coûte près de 1190$ un
coût supérieur à celui du trajet de Kigali-THaillad
(bangkok) pour une distance de plus de 7 942 km.
Du coup, cette situation se complique d'avantage pour les
congolais qui vivent à l'intérieur des provinces et
évidemment qui ont un salaire moyen de 395 $(qui est un salaire annuel
moyen des congolais) lors qu'il s'agit d'un cas d'urgent de maladie qui
nécessite des soins appropriées à Kinshasa par exemple.
Signalons que plusieurs sources nous affirment qu'un congolais
possede en moyenne un salaire moyen annuel de 395$.
A ces difficultés s'ajoute aussi l'acheminement des
marchandises et d'autres biens des premières nécessités
dans les coins ou les routes sont impraticables. Le coût de fret
aérien exerce une répercussion néfaste sur le coût
de ce même bien sur le marché.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail qui a porté sur la
problématique du transport aérien face au pouvoir d'achat des
ménages en RD Congo, qu'il nous soit permis de dire, en grandes lignes,
ce qui a fait l'objet de notre étude .
Notre préoccupation était de connaitre en amont
l'organisation du transport aérien en République
Démocratique du Congo et en aval son impact compte tenu de son prix sur
le pouvoir d'achat des ménages de la population congolaise toute en
entière.
En vue d'atteindre cet objectif, nous avons subdivisé
notre travail en trois chapitres, hormis l'introduction et la présente
conclusion générale.
Le chapitre premier a traité essentiellement des
considérationsthéoriques et générales du transport
aérien en République Démocratique du Congo.
Dans ce chapitre, nous avions définie les
différents concepts clés de notre sujets tels que ; le
transport(le transport routier, maritime ou lacustre, aérien, et
ferroviaire), le pouvoir d'achat et le ménage dans sa première
section et nous avons aussi traité des généralité
sur l'etude dans sa deuxième section.il s'agissaient des
généralités sur le transport aérien et le
généralité sur le pouvoir d'achat.
Le deuxième chapitre est axé sur l'organisation
du transport aérien en République Démocratique du
Congo,
Dans ce chapitre, nous avions fait une brève
présentation de notre milieu d'étude qui est la RDC, en suite
nous avions parlé de l'historique du transport en question, les
aéroports et aérodromes qui sont opérationnels en RD
Congo, les avantages du transport aérien, les compagnies qui exercent le
transport aérien dans la République Démocratique du Congo
et les processus pour investir dans le transport aérien.
Le troisième chapitre traite en amont et en aval de
l'impact du transport aérien en RD Congo et son impact sur le pouvoir
d'achat,
Dans ce chapitre, nous avons parlé des
différents problèmes du transport aérien,l'analyse du prix
de transport aérien, les stratégies de redynamisation se secteur
de transport aérien,confronté le prix du transport aérien
de la RD Congo, et celui de l'international, son impact sur le pouvoir d'achat
et autres.
De cette analyse, les résultats
ci-après ;
Ø La République Démocratique du Congo
n'a pas la maitrise sur la gestion du transport aérien dont la hausse de
prix a des répercussions néfaste à l'égard du
pouvoir d'achat des ménages congolais.
Ø La multiplicité des taxes et impôts,
l'Etat sécuritaire du pays, l'état des aéroport et
aérodromes, non asphaltés sont à la base de tous ces
problèmes qui s'observent dans le domaine du transport aérien.
Ø Les attitudes politiques entres autres les multiples
guerres, et d'autres conflits politique déroutent les investisseurs
nationaux et étrangers qui peuvent investir dans le domaine du transport
aérien.
Ø Bien que la RD Congo possède plusieurs
aéroport et aérodromes, ces derniers ne sont pas significatifs
car ils ne sont pas asphaltés.
De ce qui vient
d'être dit, nous suggérons à la RD Congo ce qui
suit ;
v Il serait important aux pouvoir public d'accorder une
attention particulière au transport aérien, tout en veillant
à un marché à concurrence pure et parfaite dans le domaine
du transport aérien en RD Congo. Ce qui peut engendrer une
réduction progressive du billet de transport et par conséquent
cela peut influencer le prix des biens et services.
v La création d'une compagnie aérienne nationale
pourrait être d'une importance capitale.
v La réduction des tracasseries fiscales à
l'avantage des exploitants aériens
v L'entretien des aéroports et aérodromes qui
existent déjà
v L'exonération des taxes et impôts aux
investisseurs peut stimuler le transport aérien en RD Congo.
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