EPIGRAPHE
« La nouvelle concurrence ne se situe pas au
niveau de ce que les entreprises fabriquent dans leurs usines, mais au niveau
de ce qu'elles ajoutent à leur produit de base en matières de
conditionnement, de service, de publicité, d'assistance aux clients, de
crédit, de facilité de livraison et de stockage ainsi que tout
autre avantage apprécié par le marché »
(Philip kotler & Dubois)
« La meilleur façon de conserver ses
clients est de toujours se demander comment leur en offrir davantage pour un
prix inférieur »
(Philip kotler & Dubois)
IN MEMORIAM
A mon grand-père ZAGABE KARUZI
Vénance
A mon oncle paternel BAYUSIRE Jean -Claude
A mon professeur BASHI MURHI'ORHAKUBE Constantin,
Que la terre de nos ancêtres se souvienne de votre
résurrection avec le Christ.
DEDICACE
A mon Dieu tout puissant créateur du ciel et de la
terre, à qui je dois reconnaissance en toute chose ;
A mes parents CHOKOLA CHOLOHYA Nestor et CHIRANGASHANE
ZAGABE Adolphine
A mes grands-parents ;
A mes frère et soeurs, GUY CHOKOLA Landry, AMANI
CHOKOLA, ALIDE CHOKOLA Jonathan, BIRINGANINE CHOKOLA Parfait et à OLAME
CHOKOLA Vivianne, NABNTU CHOKOLA Adolphine, BINJA CHOKOLA
Lusette ;
A mes amis et connaissances.
Nous dédions ce travail.
REMERCIEMENTS
Comme il est de coutume qu'à la fin de chaque cycle
l'étudiant doit élaborer un travail couronnant son parcours
académique, et que cela constitue l'expression de beaucoup de sacrifice,
ceci ne retient en rien l'expression de notre gratitude.
Le présent travail n'est pas seulement le fruit de
nos propres efforts, mais aussi les efforts de bien de personnes à qui
nous exprimons nos vifs remerciements.
Nous remercions infiniment le seigneur DIEU tout puissant
pour les nombreuses grâces et inspirations reçues
gratuitement.
Nos sincères remerciements s'adressent
également au corps professoral de l'Institut Supérieur de
Commerce, particulièrement aux professeurs, aux chefs de travaux et
aux assistants chargés de cours au département de la
comptabilité qui nous ont permis d'accéder à une formation
universitaire de qualité, y compris tous les membres du
département financier de la Bralima pour nous avoir prêté
main forte pour la construction de cette édifice.
Nous sommes sincèrement reconnaissant à
monsieur le chef de travaux BISIMWA LUGWARA DOGO Michel le mince pour la
direction de notre travail. Et ce en dépit de ses multiples charges et
occupations ; nous a aidé à forger notre être qui de
fois était en perdition.
Nul mot ne peut suffire pour exprimer notre gratitude aux
camarades et ami(e)s, pour les échanges et partages
d'expérience, les remarques et suggestions pertinentes, le climat
fraternel et interactif qui a régné tout au long de notre
formation. Nous ne pouvons nous empêcher de citer particulièrement
Messieurs AMANI KAMANDA Jack, FABRICE MULEMAZA, BYAMUNGU BUHENDWA Albert,
AKSANTI MARHEGEKO Landry, NTAKOBAJIRA MIRINDI Marcus, NYAMINANI SANGANO
Raphaél, LULEMA ALIMONJO Patient, BABUNGA Veronnique et toute la
promotion de G3 jour et soir de l'ISC Bukavu.
Une pensée pour les membres de notre famille
principalement mes frères, GUY CHOKOLA Landry, AMANI CHOKOLA, ALIDE
CHOKOLA Jonathan, BIRINGANINE CHOKOLA Parfait, MUSOLE BAYUBASIRE Rodrigue,
Serge BAHIZI ; mes soeurs, OLAME CHOKOLA Viviane, NABINTU CHOKOLA
Adolphine, BINJA CHOKOLA Lusette, TUMSIFU BAYUBASIRE Clarice, Yvette BAHIZI,
Nadège BAHIZI, Nadine BAHIZI ; mes tantes, mes cousins et mes
neveux pour tous les sacrifices consentis. Egalement à la famille
CHOLOHYA pour leurs encouragements.
Notre regard tourne de manière particulière
vers les familles, frères, soeurs et enfants dans le seigneur. Il nous
est difficile de les citer tous, néanmoins, nous pensons à
M'WACHIKONZA Venancia, NSIMIRE ZAGABE Veneranda, à Djuma
BAYUBASIRE et à Albert BAYUBASIRE.
En fin, nous gardons une pensée pieuse à
vous mes chers parents, CHIRANGASHANE ZAGABE Adolphine et
CHOKOLA CHOLOHYA Nestor, vous nous aviez donné la vie
par votre amour et propre volonté. Qu'ils trouvent ici l'expression de
notre profonde reconnaissance.
Que tous ceux qui ne sont pas cités ici acceptent
ce travail comme une marque de remerciement que nous leur prêtons pour
leur noble sentiment envers nous.
DIEU MERCI CHOKOLA Christian
LA LISTE DES SIGLES ET
ABREVIATIONS
$ : Dollars
Admin : :Administration
Approuvé : Approvisionnement
Entr : Entretien
BG : Boissons Gazeuses
BRALIMA : Brasserie Limonaderie et Malterie
CAE : Comptabilité Analytique
d'exploitation
Cl : Centilitre
DISTR : : Distribution
DG : Direction Générale
DS : Direction du siège
DPT : Département
FDV :Force de Ventes
GAP : Gestion administrative du
personnel
HRA : Human Resources Assistant
Hl : Hectolitre
TPM : Total Productivity
Management
ISC : Institut Supérieur de Commerce
Max : Maximum
Min : Minimum
Prod. : Production
RDC : République Démocratique du
Congo
TFC : Travail de fin de cycle
UCB : Université Catholique de
Bukavu
UOB : Université officielle de
Bukavu
0. INTRODUCTION GENERALE
Depuis quelques années, la qualité et le prix
des produits sont présentés comme des facteurs essentiels de
compétitivité des entreprises industrielles du monde. Toute
institution industrielle ou commerciale tant publique que privée, doit
avoir une gestion rationnelle c'est-à-dire efficace et efficiente qui
lui permet d'atteindre les objectifs, surtout ceux de mettre à la
disposition de sa clientèle les produits et les services capables de
répondre à leurs besoins dans les meilleures conditions.
La problématique pour toute entreprise industrielle ou
commerciale serait alors de gérer ses produits en vue de satisfaire les
besoins de consommateurs par une fluidité et une continuité dans
la gestion de ses stocks. Il faudrait avoir suffisamment des produits pour
faire face à l'expression des besoins du marché et, en
même temps éviter un stock qui serait à la base des
avaries et des pertes suite à un séjour prolongé dans les
entrepôts.
Après que la production ait été faite,
que le produit a été obtenu, la distribution est
l'activité ou la variable marketing qui exige une
attention soutenue par le responsable commercial. De nos jours, avec la
mondialisation de l'économie et l'ouverture des frontières, les
entreprises se livrent une concurrence très agressive pour
l'écoulement de leurs produits sur des marchés, où seules
les entreprises bien organisées peuvent se conquérir une bonne
part de marché. A l'inverse, les entreprises de faible organisation sont
marginalisées, et peuvent même disparaître.
La gestion du cout de revient constitue donc le levier
privilégié permettant d'améliorer le profit de
l'entreprise ainsi que ses recettes.1(*)
Dans le secteur de l'industrie brassicole, la bralima est
reconnue comme le leader du marché. Généralement, elle
devait prendre l'initiative des modifications de prix, des lancements de
nouveaux produits comme elle est en train de le faire et posséder le
système de distribution le plus vaste et un budget promotionnel le plus
élevé. Elle constitue alors un pôle de
référence que les concurrents s'efforcent d'attaquer, d'imiter ou
d'éviter.
La bralima doit, dans ce cas, rester en éveil
étant donné qu'elle ne jouit pas d'une situation de monopole
légal. Les produits concurrents aujourd'hui attaquent ses positions et
réduisent son emprise sur le marché. Elle doit comprendre qu'une
innovation réussi de la part de la concurrence peut l'amener à
réviser le portefeuille de sa production ou peut gérer une image
démodée par rapport à sa clientèle. La bralima
doit pour conclure cette partie, assurer l'accroissement de la demande
primaire, protéger sa part de marché, assurer l'extension de
son marché.
0.1 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Considéré depuis longtemps comme valeur
stratégique en raison de son importance, la gestion du coût de
revient par le biais du contrôle de gestion est devenu la pierre
angulaire du fait qu'il est source de progrès d'amélioration
potentiels à toute entreprise. C'est une fonction qui a pour but de
motiver les responsables, et à les inciter à exécuter des
activités contribuant à atteindre les objectifs de l'organisation
en prenant de bonne décision.
Les entreprises qui se livrent à une concurrence
très agressive pour l'écoulement de leurs produits dans un
marché, la survie de telles entreprises passent nécessairement
par l'amélioration de leur performance. Donc la gestion du cout de
revient peut être perçue comme une amélioration des
performances économiques de l'entreprise c'est-à-dire
l'amélioration de ses recettes, il constitue un outil permettant
l'efficacité, lorsque les objectifs tracés sont atteints et
l'efficience, lorsque les quantités obtenues sont totalement vendues
parce qu'elles sont préférées par les consommateurs.
En effet pour maitriser des situations de plus en plus
complexe, il fallait créer une fonction de contrôle de gestion
dont les principaux instruments peuvent être constitués par :
la comptabilité avec deux composantes générale et
analytique, la gestion budgétaire, le tableau de bord...etc.
Avant d'aborder l'essentiel de notre travail, il nous sera
utile de présenter le pourquoi du choix de ce sujet ainsi que les
objectifs poursuivis.
A. CHOIX
Le choix d'un sujet n'est pas un fait du hasard car la
réussite de la recherche dépend toujours d'un choix bien
opéré du champ d'étude. Une recherche valable est donc
une contribution au progrès du savoir humain.2(*)
L'intérêt que nous portons à ce sujet
n'est pas moindre car son domaine d'analyse fait l'objet d'un choix
judicieux. Les difficultés que connaissent les entreprises congolaises
à décoller dans la production et la commercialisation
résident de leurs produits.
Nous devons, en tant que scientifique analyser la maitrise
du cout de revient dans l'amélioration des recettes par la
conquête du marché ainsi que dans la réalisation du
chiffre d'affaires d'un produit en phase de maturité. En
élaborant ce travail, nous ouvrons une porte de plus aux autres
chercheurs, nous mettons en pratique les théories apprises dans le
domaine de notre formation. Il aidera les responsables de la bralima dans la
gestion rationnellement des moyens qui sont mis à leur disposition pour
atteindre les objectifs assignés.
B. INTERETS
Par ailleurs, toute étude menée doit être
utile pour la communauté. Ainsi, ce présent travail
présente pour nous un triple intérêt, qui par ailleurs
justifie son choix.
L'intérêt personnel de
cette étude est fondamental, du fait qu'elle constitue un jalon d'une
réflexion de la vie financière de l'entreprise pour
dégager une corrélation entre la théorie et la pratique.
Ce travail se voudrait également être utile aux cadres
d'entreprise et gestionnaires qui se heurtent, d'une façon ou d'une
autre, aux problèmes de choix de décision et pour qui les
décisions de gestion constituent l'une de leurs responsabilités
et qui, à l'occasion, dans le cadre de cette étude, se doteront
d'une approche pratique et structurale de gestion de leurs entreprises par la
maitrise du cout de revient afin de maximiser les recettes dans leur
entreprise.
En outre, l'intérêt
scientifique, est de voir les étudiants, décideurs
et autres personnes passionnées des sciences commerciales et
financières s'en inspirer mais aussi constituerait une base des
donnée et représenterait un instrument de référence
pour d'autres chercheurs qui s'intéresseraient dans ce domaine de
recherche. Et donc, il s'agit d'un cadre fouillé mettant en
évidence les notions de gestion et la problématique de
rentabilité au sein de l'entreprise. Pour ce, il voudrait un outil
scientifique servant de référence à d'autre chercheurs
épris de la performance et de l'amélioration.
Aussi nous pensons qu'il permettra à nos lecteurs de
s'imprégner de quelques notions en ce qui concerne la façon dont
une entreprise industrielle arrive à gérer son coûts de
revient afin d'améliorer ses recettes.
Ensuite, un intérêt
pratique. En effet, il est de nature à amener la bralima
en particulier et d'autres entreprises industrielles en général
à se choisir un comportement à appliquer face à la
gestion de coûts de revient afin d'améliorer ses recettes.
Nous pouvons soutenir notre choix et intérêt sous
la plume de Paul SAMUELSON qui dit : « L'objectif de
l'entrepreneur rationnel n'est pas de maximiser la production à
n'importe quel coût mais de déterminer le niveau de production qui
assure le profit maximum3(*).
0.2 ETAT DE LA QUESTION
Dans l'état de la question, la préoccupation
majeure consiste à faire mention de différents travaux
antérieurs sur le thème qui fait l'objet de notre
étude.
A Travers ceux-ci, on découvre les
différentes manières dont le sujet a été
traité, les démarches utilisées, les conclusions
auxquelles leurs auteurs ont abouti, et cela pour bien saisir de quelle
manière le problème a été posé.
En effet, pour Emile BYUMANINE dans son
étude intitulée, la maitrise du coût de production et la
maximisation des recettes , il était question de savoir comment la
BRALIMA Lubumbashi arrive à maitriser ses coûts de production
qu'elle engage dans la production des boissons gazeuses et savoir comment elle
arrive à maximiser ses recettes. Son étude était porte sur
une durée de 4ans allant de 2006 à 2009.
Il conclut en disant que la BRALIMA à
travers l'acquisition de la nouvelle Brasserie se situant sur la route Mounana
vers la fin de l'année 2007, elle est parvenue à maximiser ses
recettes au courant de l'année 2008. Cela par le fait que cette
année est celle possédant les niveaux les plus
élevés du profit total pour tous les produits.
C'est cet accroissement qui lui a donné la force de
dire que la BRALIMA produit en grande quantité mais à moindre
couts, ce qui prouve qu'elle maitrisait ses coûts de production.
Pour RUGENDEBANGA KAJABIKA dans son travail,
la détermination du prix de revient et la tenue de la
comptabilité dans une entreprise industrielle, il était question
pour lui de déterminer le prix de revient et d'étudier la tenue
de la comptabilité au sein d'une entreprise industrielle, cas de la
boulangerie OLIVE sprl, Il voulait savoir comment cette boulangerie arrive
à déterminer son prix de revient pour la production des pains.
Après analyse, il avait constaté que le résultat pendant
ce cycle d'exploitation était significatif, croissant soit de 1310,24$
à 1583,75$. Ce qui prouve qu'il parvenait à un prix de revient
rationnel qui permet à l'entreprise de réaliser un
résultat positif afin de pouvoir investir dans d'autres
activités, ce qui est le cas pour cette entreprise.
Pour MUGOMOKA SOLANGE, toujours dans son travail de fin de
cycle qui portait sur la production et la commercialisation de la bière
par la bralima/Bukavu, avait comparé la production de la bière
par rapport à la capacité productive de l'usine et les
problèmes qui handicapent la commercialisation de la bière. Ce
faisant, il constate que la production de la Bralima est
régulière et suffisante, mais malheureusement dans les zones de
ventes, il existe une faible demande de ses produits due à la baisse du
pouvoir d'achat des consommateurs. Mais cette demande a pris de l'ascenseur en
l'an 1994 suite à l'entrée massive des
réfugiés rwandais et burundais.4(*)
Pour MUBENGANAYI Darie, dans son travail de fin de cycle
traitant de l'analyse du marché de la Primus dans la ville de Bukavu, il
focalise son étude sur ce que prévoit la bralima pour satisfaire
ses clients en cas d'augmentation de la demander. Il a stigmatisé le
comportement de la bralima en face de la concurrence dans sa politique de
fixation de prix de ses produits face aux changements de politique
étant donné son niveau de vente qui n'a pas baissé. Il
soutient que la Primus reste la bière la plus consommée par une
large couche de la population et, de ce fait, occupe une bonne part de
marché par rapport aux produits concurrents.
Pour SIRI CIFUNDERA, il était question de connaitre les
stratégies qu'utilise VODACOM pour maitriser ses coûts de
production engagés dans la production des services et savoir comment
elle arrive à maximiser ses recettes. VODACOM Congo applique les
stratégies managériales, il s'agit du marketing dans ses
règles du marché, la publicité dans ses formes les plus
créatrices que rudimentaires ; la promotion de vente, par
humanisation des conditions de travail, le réajustement salarial au
regard de progrès réalisés. 5(*)
Pour James WATANGA dans son mémoire intitulé
« flexibilité de l'entreprise comme stratégie de la
gestion de la bralima, stipule que les dirigeant de la bralima peuvent adopter
les décisions prises dans un environnement mouvant afin de continuer
à réaliser son objectif.6(*)
Il conclut en disant qu'une partie du marché de la
bralima est sous exploitée et est occupée par des boissons
étrangères.
Pour NZIGIRE RUCHOGEZA, UCB (1996-1997) dont le titre de
mémoire est : « modèle de gestion de
production des bières et des boissons gazeuses à la BRALIMA SARL
siège de Bukavu »il a été question, dans ce
travail, de voir si la manière de gérer la production des
bières et les boissons gazeuses avaient une influence sur le
bénéfice.
KINDU MUNDEKE, UCB, (1998-1999), dont le titre de
mémoire est : « Analyses systématique de la
possibilité de proposer une technique d'ordonnancement des travaux de
bralima Bukavu » il a été question dans ce travail de
déterminer le modèle d'ordonnancement qui offre les
possibilités respectives de réduction de temps d'exécution
des taches.
De son côté Dorah MBAYAHE, UCB, (1998-1999), dont
le titre de mémoire est de : « la rationalisation du
circuit de distribution interne à la Bralima Bukavu », dans ce
travail, il a été question d'analyser l'efficacité du
circuit de distribution de la Bralima et de formuler les mesures correctives
à adopter compte tenu de l'environnement conjoncturel étant
donné que les recettes réalisées par certains
dépôts n'arrivent plus à couvrir tous les frais de leurs
exploitations.
Eu égard à toutes les recherches faites, nous
avons centrés notre sujet sur la gestion ou la maitrise correcte du
coût de revient liée à la production de la bière
Mutzig pourrait contribuer à l'amélioration des recettes dans la
bralima. Le présent travail n'apportera si pas une solution totale aux
problèmes liés à la maitrise de coût dans une
entreprise de transformation mais au moins une aide pour celui qui aura lu ce
présent travail sur les mesures adéquates qu'il faudra mettre en
place pour qu'une entreprise puisse garder son équilibre et une place
concurrentielle faces aux entreprises adversaires.
Signalons enfin que le présent travail dans le cadre
de notre formation scientifique en tant que comptable facilitera la
communauté scientifique à pouvoir identifier les problèmes
similaires à celui que nous tentons de résoudre ici pour y
trouver des solutions dans uncour délai soient de même nature que
nous soit plus meilleures par rapport à ce qui constitue le
problème de leur situation.
0.3 PROBLEMATIQUE
Le mot problématique est défini de
plusieurs manières, avec Larousse de poche, la problématique est
comprise comme l'ensemble des questions qu'une science ou une philosophie se
pose relativement à un domaine.7(*)
Il est encore définit comme ensemble de questions que
se pose l'auteur au début de son travail auxquels il tentera de
répondre au cours de l'élaboration du dit travail
scientifique.
La problématique se définit aussi comme
l'ensemble de problèmes qui définissent la nature, le contenu et
les limites des champs réflexifs du chercheur.
Selon Robert PINTO et madeleine GRAWITZ,
définissent la problématique comme étant l'approche ou la
perspective théorique que l'on décide d'adopter pour traiter le
problème posé par la question de départ 8(*)
Durant plusieurs siècles, le concept d'entreprise
n'était pas présent dans l'esprit de l'homme. Le travail
était manuel, les machines n'existaient pas; c'était
l'ère de l'artisanat ou l'amateurisme.
Dès le XIXème siècle, le tissu
économique mondial va connaitre de bouleversements profonds: c'est la
première révolution industrielle marquée par l'apparition
de la machine à vapeur. C'est la naissance de la société
industrielle.
Deux acteurs fondamentaux vont faire leur apparition dans le
monde de la pensée managériale. Le premier, Taylor (1856-1915),
va axer sa pensée sur l'organisation scientifique du travail et la
rationalisation de la production. Le deuxième, Fayol (1842-1925), va
rester dans la même logique que Taylor tout en la complétant par
une analyse, plus intéressé, de la condition de l'ouvrier.
Dans ce paysage économique, la notion de gestion de cout n'est presque
pas utilisée sinon inexistante car à cette période
l'économie se développe dans une logique purement
productive : « l'offre crée sa propre demande »
En 1945, à la fin de la seconde guerre mondiale ;
les pays industrialisés font faces aux ravages laissées par la
guerre. Les entreprises se trouvent dans une situation très avantageuse,
puisqu'elles bénéficient d'un contexte économique de
pénurie. L'objectif principal était de produire car la demande
était supérieur à l'offre et tout se vendait... ensuite le
développement de medias a permis aux entreprises de promouvoir leurs
produits grâce à ce qu'on appelait à l'époque les
réclames. La publicité a donc aussi été un facteur
qui a permis à la croissance économique de véritablement
exploser.
La concurrence était peu
présente ; les entrepreneurs pouvaient répercuter dans leur
prix de vente les variations d'un élément constituant le prix de
revient ce qui a d'ailleurs pour conséquence d'engendrer l'inflation.
Néanmoins, cette croissance soutenue pendant plus de
30ans a provoqué une surchauffe de l'économie marquée
essentiellement par la saturation des marchés. Effectivement, la
multiplicité des intervenants sur les différents marchés a
créé un climat d'hyper concurrence comme nous les connaissons
aujourd'hui.
Cependant, les clients devenant de plus en plus exigeants et
la concurrence en perpétuelle augmentation, les entreprises continuaient
de diminuer leurs marges afin de rester compétitives. De plus, les
dirigeants ont été confrontés à plusieurs constants
allant plus ou moins contre leurs croyances initiales: les stocks coûtent
très chers à l'entreprise du fait de l'immobilisation
financière qu'ils entrainent et leur détérioration si la
rotation n'était pas assez rapide. Les délais de livraison
étaient extrêmement longs pour les commandes qui n'étaient
pas standard. La qualité des produits n'était pas
linéaire et le taux de rebus relativement important. Tous ces constants
les ont amenés à repenser leur mode de production. Effectivement,
ils étaient arrivés à une rupture où il
était impossible de continuer à ronger leur marge pour conserver
leurs parts de marchés. La différence devait non plus se faire
sur le prix de vente mais aussi sur la qualité du service
associé au Produit (service après -vente, offre logistique,...)
il était donc nécessaire de trouver des solutions pour pouvoir
offrir des délais courts mêmes pour les commandes
personnalisées, garantir une qualité identique d'une commande
à l'autre et diminuer surtout le prix de revient pour retrouver des
niveaux de profitabilité acceptable.
Etant donné qu'un créateur
d'entreprise a besoin de réaliser un prévisionnel financier pour
comprendre d'où proviendra la rentabilité de son entreprise. Pour
cela, il doit connaitre les coûts de revient de ses produits, ses
prestations ou ses services. Le cout de revient lui permet de
déterminer le prix de vente, la marge brute et le taux de marge des
produits (prestations ou services) proposées à sa
clientèle.
La création des biens et services
nécessite certains facteurs tels que les ressources humaines, les
ressources naturelles le capital. On ajoute aussi la technologie.
Du point de vue économique, on peut étudier les
décisions par lesquelles on produit, vend les outputs et achète
les inputs. La condition physique de la production, le prix des ressources et
la conduite économiquement efficiente de l'entrepreneur concourent
à la détermination du cout de revient. Ce dernier a
été jusqu'alors plus étudie dans tout le cadre notamment
de biens matériels et des services.
Vue la nécessite de mieux gérer et
élaborer une bonne politique de développement de l'entreprise, la
gestion des couts est devenue une incontournable situation pour un entrepreneur
rationnel.
Aujourd'hui le management de la production s'inscrit dans une
démarche stratégique rationnelle. Dans un tel environnement ou
évolue l'entreprise, la gestion du coût de revient est celle qui
convient. Cette gestion porte sur les prévisions de la demande et du
volume à produire afin d'optimiser sa production9(*)
Ainsi donc, la préoccupation majeure de toute
entreprise tant commerciale qu'industrielle serait la gestion rationnelle des
frais et dépenses qu'elle a pu engager durant son cycle d'exploitation
afin de lui permettre de maximiser ses recettes à travers un prix de
vente concurrentiel.
Cependant, la bralima Bukavu étant une
entreprise industrielle productrice des boissons gazeuses et alcoolisées
de la place, il nous sera question quant à notre objet de porter une
attention particulière sur la façon dont la bralima arrive
à gérer correctement ses couts de revient d'une façon
rationnelle afin d'améliorer ses recettes. En outre, savoir de quelle
manière cette entreprise s'approvisionne en matière
première, comment elle le stock, comment elle la transforme en produit
fini enfin comment elle met sa production à la disposition de vente.
Ensuite, on essayera d'avoir une idée sur les facteurs de
l'amélioration de ses recettes liées spécialement
à la production des boissons alcoolisées, étant
donné que la gestion rationnelle des différents couts de
l'entreprise contribue à l'amélioration des recettes dans une
entreprise.
La production d'une entreprise industrielle dépend
de la réalisation des objectifs et cette réalisation
dépend de la façon dont une entreprise engage ses couts de
revient des facteurs de production pour maximiser ses recettes.
En ce qui concerne notre travail, il
s'agira pour nous de répondre à la question fondamentale qui
orientera la conception des faits courants :
§ La bralima gère-t-elle rationnellement son
coût de revient de façon à avoir un prix compétitif
en vue de maximiser ses recettes de vente ?
Cette préoccupation constitue l'ossature de notre
recherche; De ce fait, nous tenterons, tout au long de ce travail, de trouver
quelques réponses à notre curiosité scientifique.
0.4 HYPOTHESES
Le dictionnaire universel définit l'hypothèse
comme étant une supposition, une conjoncture que l'on fait sur
l'explication ou la possibilité d'un événement.10(*)
D'après P. RONGERE,
l'hypothèse de recherche est définie comme « une
proposition des réponses aux questions qu'on se pose à propos de
sujet de recherche formulée en terme tels que l'observation et
l'analyse puissent fournir une réponse »11(*)
La plupart des entreprises fixent leurs prix en tenant compte
bien sûr de la concurrence, de ce que le marché est prêt
à payer, mais rarement en fonction de leurs couts réels.
Les entreprises qui ne possèdent pas un bon
système de calcul de cout de revient improvisent beaucoup lorsque vient
le temps de fixer un prix sur leurs produits.
C'est dans ce sens que dans le cas de notre travail, nous
proposons les hypothèses suivantes par rapport à la
problématique ci-haut décrite :
v La bralima Bukavu maitriserait ses éléments du
coût de revient au regard de son volume des ventes. Cependant, la
présence des boissons étrangères sur tous ses segments
du marché mettraient en difficulté les produits bralima.
C'est cette dichotomie qui constituerait
l'élément central de notre étude.
0.5 DELIMITATION DU
SUJET
Selon le professeur MUNTU MUNAY, tout travail
scientifique doit avoir un objet précis, circonscrit dans le temps et
dans l'espace.12(*)
De ce fait, il est impérieux que tout travail
scientifique soit spatialement et temporellement délimité afin de
permettre au chercheur de mieux encadrer son sujet d'étude.
Globalement, comme l'indique le sujet du présent
travail, nous allons nous orienter sur la gestion du coût de revient
comme facteur de l'amélioration des recettes dans une Enterprise
industrielle, dans la ville de Bukavu en particulier et à l'Est de la
République Démocratique du Congo en général. Il
s'agit des boissons non alcoolisées produites par la bralima
siège de Bukavu, plus particulièrement les limonades ou les
boissons gazeuses (Coca cola, Fanta, sprite et tonic).
Par ailleurs, dans le souci de constituer des
séries statistiques, nous allons nous intéresser sur une
période de 3 ans c'est-à-dire du mois de janvier 2012 au mois de
décembre 2014, période qui va servir de base pour voir si la
gestion du coût de revient contribue à l'amélioration des
recettes de la bralima.
0.6 LA METHODOLOGIE DE
RECHERCHE
Les chercheurs adoptent des démarches dans la
méthodologie de la recherche et s'appuient sur des instruments
définies et déterminés afin de mener une analyse des faits
observés et des résultats pour en sortir des conclusions
scientifiques vérifiables: ce sont les méthodes et les techniques
de recherche.
D'après Arlette et Muchielli, la méthodologie
désigne à la fois l'ensemble des méthodes par une science
et la théorie générale de cet ensemble tout aussi bien que
la pratique effective d'une méthode et des problèmes
soulevés par ses applications.13(*)
Par méthodologie, nous pouvons entendre et ce dans le
cadre du cours de méthodes de recherche scientifique, l'ensemble des
méthodes et des techniques utilisées dans un travail
scientifique.
A. Méthodes
Plusieurs définitions de ce mot existent dans les
théories scientifiques. Mais de toutes, signalons que certains termes
reviennent : voie, chemin ou procédé pour atteindre un
objectif.
Pour PINTO R. et GRAWITZ M. la méthode est l'ensemble
des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à étudier les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie.14(*)
La méthode est un chemin intellectuel qui nous permet
de relier l'objet d'étude aux objectifs tout en démontrant les
fondements de cette liaison. Elle est une démarche à la fois
théorique et appliquée au moyen de laquelle l'esprit se
déploie par les biais des outils de collecte et de sélection(les
techniques) pour atteindre les objectifs qu'on assigne au départ de la
recherche.15(*)
Tout travail scientifique doit passer par une voie ou suivre
un certain cheminement pour atteindre les objectifs qu'il s'est assigné;
le nôtre n'y fait aucune exception.
La spécificité de notre sujet nous a
recommandé d'utiliser la méthode analytique et la méthode
statistique.
1. Méthode analytique
Elle étudie les propriétés
numériques des faits quelle que soit leur nature.16(*)
Nous avons choisi cette méthode dans le sens qu'elle
nous permettra d'analyser les différents coûts et d'examiner la
manière dont ses couts contribuent à l'amélioration des
recettes en vue de dégager une conclusion.
Mais aussi, nous avons fait recours à cette
méthode parce qu'elle nous sera d'une grande importance dans la mesure
où elle nous permettra d'effectuer une large analyse du coût de
revient et aussi analyser des recettes réalisées par la Bralima
au cour de l'année 2014.
2. La méthode statistique
Cette méthode nous permettra de constituer une
série statistique qui nous aidera à analyser les
différentes données chiffrées relatives aux
dépenses et aux recettes que la bralima avait pu engager et
enregistrée au cour de l'année 2014. Celle-ci nous aidera donc,
dans l'interprétation des données mais aussi dans le groupement
des données sous formes de tableaux, graphiques,...
B. Les techniques de recherche
Georges LAPASSADE et René LOURON définissent
les techniques comme étant des procédés destinés
à recueillir les données ; les matériaux ou les
informations.17(*)
Pour Roger PINTO et Madeleine GRAWITZ, les techniques ne sont
que des outils mis à la disposition de la recherche et organisées
par la méthode pour Permettre la collecte des faits
empiriques.18(*)
La technique est une démarche de l'esprit pour mener
à bien une investigation. Pour notre part, nous avons eu à
recourir à plusieurs techniques ; parmi lesquels nous citons:
v La technique d'observation :
Cette technique nous a permis d'observer et de constater d'une
façon non directive les faits particuliers et de faire un
prélèvement qualitatif et quantitatif en vue de comprendre les
attitudes et les comportements de la bralima.
v La technique documentaire :
Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages
et toute autre production scientifique notamment; les TFC ainsi que des
mémoires ayant trait à notre sujet d'analyse afin de soumettre
les instruments d'analyses à la réalité des faits.
v Technique d'interview libre:
C'est un procédé d'investigation scientifique
utilisant une communication orale dans le but de transmettre des informations
de l'enquêté à l'enquêteur. Cette fois-là
elle se fait d'une manière spontanée.19(*)
Cette technique nous permettra d'être en contact avec
les experts comptables de la bralima et autres afin d'approfondir la question
d'étude.
0.7 DIFFICULTES
RENCONTREES
Dans la conception et la réalisation d'un travail
scientifique, il ne manque jamais de difficultés. Il s'agit entre autre
de :
Ø La non disponibilité des données
étant donné que le sujet traité est très sensible
et d'actualité à la Bralima ;
Ø Les difficultés financières qui ont
été beaucoup plus accablantes ;
Ø Le refus de répondre à certaines
questions dans notre entretien ;
Ø La distance qui nous séparait du milieu de
recherche qui faisait de notre route le chemin de calvaire.
Malgré cela, les seules stratégies que nous
avons adoptés sont la patience, la maitrise de soi, et l'endurance,
grâce auxquelles nous avons pu atteindre tant soit peu le résultat
assigné à cette recherche qui sera utile pour la
société.
O.8 PLAN SOMMAIRE
Pour des raisons de commodité scientifique et
d'efficacité dans la recherche, nous avons subdivisé notre
travail en 3 chapitres :
- Le premier chapitre portera sur des considérations
générales dans lesquelles il sera question de définir les
concepts clés et d'annoncer le cadre théorique du
travail ;
- Le deuxième chapitre portera sur la
présentation de la Bralima ;
- Le troisième chapitre portera sur la gestion des
coûts de revient et l'amélioration des recettes dans la
bralima.
CHAPITRE I CONSIDERATIONS
GENERALES
Dans ce chapitre, il sera question pour nous d'analyser les
points suivants : coût et coût de revient, le marché,
la maitrise du coût de revient et la concurrence, la mixtion marketing,
la théorie de production et du coût ainsi que le panorama des
outils de gestion de la production.
Section I : COÛT
ET COÛTS DE REVIENT ET LE MARCHE
I.1 COUTS ET COUTS DE
REVIENT20(*)
La comptabilité analytique a pour objet fondamental la
détermination de la valeur des biens économiques produits et
vendus par l'agent économique. Cette évaluation de produits et
services est intimement liée à la notion de coûts et du
coût de revient par produit.
En effet, la détermination des coûts de
différents biens et services proposés par l'entreprise sur le
marché constitue, historiquement, le premier objectif poursuivi par la
comptabilité analytique. Ce premier objectif correspond à une
approche « produit » permettant généralement
de répondre aux besoins de gestion des entreprises en situation
d'économie de production.
Au demeurant, on ne peut effectuer le contrôle des
conditions internes de l'activité exercée par l'agent
économique sans faire recours à la notion des coûts par
services ou par fonction de l'entreprise.
La notion de coût dans la vie d'une entreprise est
très complexe de sorte qu'on finit souvent par créer des
conclusions au tour de ce concept, surtout lorsqu'on opte pour une analyse
décisionnelle.
Aussi, à chaque fois que l'on décide d'analyser
cette notion et de rechercher sa signification profonde, on se rend à
l'évidence immédiatement que ce concept est difficile à
préciser.
I.1.1 DEFINITION
A. COUT
Le coût étant un concept polyvalent, on distingue
une multitude d'acceptations et de définitions. Nous formulons, parmi
tant d'autres, les définitions suivantes :
§ Le coût d'un objet, d'une opération, d'une
prestation de service, d'un groupe d'objet ou de prestation de service est le
total des charges correspondant à un moment donné, à cet
objet, cette opération, cette prestation de services, ce groupe d'objets
ou de prestation de services, pris à un stade final de la livraison au
client.
§ Pour Patrick GILBERT, le coût d'un produit, d'une
commande, d'un service, d'un centre d'analyse, est le total des chargées
attribuées à ce produit, cette commande, ce service ou centre.
§ Le coût est aussi l'ensemble de charges
d'exploitation engagées au cours de la période pour
réaliser, acquérir un bien économique donné et/ou
le commercialiser, ainsi que pour assurer le fonctionnement d'un compartiment
de l'entreprise.
§ Pour le professeur Venant patrice KINZONZI, le
coût est l'ensemble des charges incorporables qui correspondent :
- Soit, à un calcul concernant une fonction ou une
partie de l'entreprise ;
- Soit, à un calcul concernant un objet, une prestation
de services, un groupe d'objets ou de prestation de services, à un stade
autre que le stade final.
§ Pour le professeur MUSENGA TSHIMPANGILA, le coût
désigne, à un stade quelconque, qu'il faudra préciser, la
valeur de toutes les charges incorporables accumulées, correspondant
soit à une fonction ou partie de, l'entreprise, soit à un objet,
à un produit ou service.
v Nature des coûts
Il existe ainsi de nombreux types de coûts, qui se
définissent par trois caractéristiques indépendantes les
unes des autres : le champ d'application, le contenu et le moment de
calcul :
· Le champ d'application peut être la fonction
économique (production, distribution, administration,
approvisionnement,...), l'activité d'exploitation (stade
d'élaboration du produit) ou le niveau de responsabilité.
· Le contenu est le niveau d'intégration des
charges de la comptabilité générale : ainsi, le
coût peut être complet ou partiel.
· Le moment de calcul est la période à
laquelle les coûts ont été déterminés.
· Les coûts peuvent être calculé
postérieurement aux faits qui les ont engendrés,
c'est-à-dire sur base des charges réellement supportées
(il s'agit des couts constatés ou réels), inversement, ils
peuvent être déterminés à partir d'une analyse
économique ex-ante, c'est-à-dire antérieurement, sur base
des charges prévisionnelles (dans ce cas, on parle des couts
préétablis ou couts standards).
B. COUT DE REVIENT
v Définition
Le coût de revient est l'évaluation des biens et
services achetés localement ou importés (marchandises), ou
fabriqués (produits finis), ou des services produits dans le but de les
revendre sur le marché.
Le coût de revient complet représente tout ce
qu'a couté le bien économique en charges incorporables directes
et indirectes, jusqu'au moment où il est mis à la disposition de
l'acheteur.
Pour le professeur KINZONZI, le coût de revient d'un
objet, d'une prestation de services, d'un groupe d'objets ou de prestations de
services est l'ensemble de coûts exposés pour produire et livrer
ce bien, dans l'état où il se trouve au stade final (coût
de la distribution inclus) de la livraison aux clients.
v Analyse de la définition
De ces définitions, on peut affirmer que l'ensemble des
coûts de revient des biens et services produits et vendus par un agent
économique comprend toutes les charges normales d'activités
rapportées aux biens et services produits, acquis et vendus. C'est pour
cette raison que les coûts de revient réels ou historiques sont
dits « coût de revient d'absorption ». Les
charges incorporées aux coûts de revient réels ou
constatées sont celles liés effectivement aux activités de
l'entreprise et enregistrées en comptabilité ; c'est ainsi
que ces coûts sont aussi qualifiés de « coûts de
revient comptables ».
NB : puisqu'il existe généralement
plusieurs stades intermédiaires d'activité ou d'exploitation, il
est aussi normal qu'un même et seul produit fabriqué puisse avoir
plusieurs coûts intermédiaires mais n'avoir qu'un seul coût
de revient.
I.1.2 ELEMENTS INTERVENANTS
DANS LE CALCUL DES COUTS ET COUT DE REVIENT
I.1.2.1 RAPPEL DE METHODE DE CALCUL DES COUTS ET COUTS DE
REVIENT
Généralement la bonne tenue de la
comptabilité Analytique exposent sur :
- Le calcul des coûts de productions
- Le calcul des valeurs stocks
- La détermination des coûts, coûts de
revient et résultats
Les moyens de la comptabilité analytique sont
donc :
§ L'analyse des charges
La comptabilité analytique étant surtout
orientée vers l'analyse des résultats de l'entreprise, une
analyse détaillé des charger d'exploitation d'avère
indispensable. Cette analyse se conformera à l'organisation même
de l'entreprise. En effet, les activités d'une entreprise sont souvent
réparties par fonction, par produit, par commande ou centre
d'activités.
a) L'analyse des charges par fonction
La fonction est définie par le caractère commun
ou la finalité des taches liées à une activité
majeure de l'entreprise et à la responsabilité correspondant. La
fonction correspond ainsi à l'ensemble d'actions courantes au même
but. L'ensemble des activités d'une entreprise peut ainsi être
subdivise le rôle qu'elles jouent et les charges correspondantes
reparties suivant les mêmes enterrés.
b) Hiérarchie des coûts
En titre de rappelé un coût fonctionnel est le
totale de charge d'une fonction de l'entreprise. Les fonctions de l'entreprise
concourent toutes à la réalisation des cycles d'exploitation,
selon un ordre bien défini. Ce cycle d'exploitation rassemble la
succession des opérations nécessaires pour produire un objet ou
un service.
C'est ainsi qu'il est possible, utile et même
nécessaire de déterminer la succession dans la formation des
coûts et il est également possible et utile de constater qu'entre
les coûts il existe une certaine hiérarchie.
Les coûts hiérarchises n'intéressent que
les fonctions participant directement ou processus de la production et à
la vente du produit fini fabrique, qui se résume en quatre
dont :
1. Le coût d'achat
Le coût d'achat représente tout ce qu'ont
couté les marchandises et les matières jusqu'à leur mise
en stock en magasin.
Coût d'achat = prix d'achat+frais d'achat-RRR obtenus
+quote part fonction auxiliaire
2. Le coût de production
Le coût de production représente tout ce qu'au
coûte les produits semi-ouvrés ou les produits finis fabriques ou
les services prestés par l'entreprise.
Coût production= Coût d'achat matière mise
en oeuvre+ Coût fonction production+encours initial-encours final+quote
part fonction auxiliaires
3. Le Coût de distribution
Le Coût de distribution représente seulement tout
ce qu'on coûte les opérations relatives à
l'exécution de la vente.
Coût de distribution= Coût de la fonction
distribution+ quotte part fonction auxiliaire
4. Le Coût de revient
Il comprend l'ensemble de toutes les charges grevant un
produit fini ou un service crée et vendu.
Coût de revient= Coût de production finis(ou
service vendus) Coût de distribution produit finis (...)
N.B : Dans une entreprise industrielle,
comme il y a une fonction production, il y a quatre coûts
hiérarchisés.
Les fonctions auxiliaires des fonctions principales
sont : L'approvisionnement, production et distribution. Ces fonctions
auxiliaires ont un coût à savoir le coût de
l'administration, coût financier, et autres.
6. Différentes phases dans le processus de
production
Les différentes phases que connait l'évolution
d'un bien ou d'un service dans les processus de production au sein d'une
entreprise permettent d'établir une certaine hiérarchie des
coûts. C'est pourquoi au niveau de coût d'achat nous relevons le
coût d'achat, au niveau de la production nous retrouvons le coût de
distribution, et à la distribution nous situons les coûts de
distribution. L'ensemble de ces coût constitue le coût de
revient.
c) L'unité d'oeuvre
L'unité d'oeuvre est une unité de mesure de
l'activité d'une section. Autrement dit c'est dans la répartition
des sections principales que l'on utilise la méthode des sections
homogènes et c'est là qu'elle permet de connaître les
différents coûts.
Nous avons montré, en son temps les
inconvénients de répartition entre plusieurs coûts d'une
masse des frais indirect effectuée au moyen d'un partage proportionnel
unique.
Définitivement dans le but de nous permettre une
ventilation des charges indirectes entre les différents coûts et
coûts de revient aussi proche que possible de la réalité,
on subdivise l'activité industrielle en section homogènes.
1. Principes : Section
La section, en générale, correspond à une
division de l'entreprise. Elle est qualifiée « de section
homogènes » Si tous les éléments de charge qui
concernant peuvent être rapportes à une unité commune de
mesure appelée « unité d'oeuvre»
Les éléments de charge groupés dans les
sections homogènes sont appelés «frais de
section »
2. technique de base
Chronologie des opérations
§ La répartition primaire
§ La réparation secondaire
§ L'achèvement du tableau de réparation
§ L'imputation des frais de charge s de section par
intermédiaire d'unités d'oeuvres
a) La répartition primaire
Les charges incorporables indirectes sont réparties
entre toutes les sections (principale et auxiliaire) dans un tableau de
reclassement de la partition qui se réalise soit par mesure direct dit
charges, soit à l'aide des clés de répartition.
Tableau de reclassement des charges par nature en
charge par fonction
Fr fonc
Frais nature
|
Montant
|
Section auxiliaires
|
Section principale
|
|
Non incorporable
|
Incorporable
|
Administ
|
Financier
|
Entretien
|
Approv
|
Prod
|
Distr
|
Comptes de 61 à 68
|
|
|
|
|
|
|
|
|
b) La répartition Secondaire
Puisque les sections auxiliaires ne participent pas
directement à la formation des coûts et coût de revient et
puisqu'elles fournissent des prestations aux sections principales, elles
doivent céder leur charge à ces dernières.
Les sections auxiliaires doivent donc l'objet d'une sous
répartition entre les sections principales. C'est cette sous
répartition qui s'appelle répartition secondaire. Il est pratique
d'effectuer cette répartition secondaire dans le même tableau de
répartition, selon le schéma suivant :
RépsecAdm
Rép.secfinan
Rép.sectEntr
|
Montant
|
Sections auxiliaires
|
Section principale
|
Totgén non incorporab
|
Tot. Gen incorporable
|
TotAdm
|
Tot Fin
|
TotEntr
|
TotApprov
|
TotProd
|
Tot
Distr
|
|
|
Cède
|
Reçoit
Reçoit
|
Fin
Reçoit
cède
|
Reçoit
Reçoit
Reçoit
|
Reçoit
Reçoit
Reçoit
|
Reçoit
Reçoit
Reçoit
|
|
Nouveau Total
|
Total général
|
Total géner général
|
0
|
0
|
0
|
...
|
...
|
...
|
c) Achèvement au tableau de
répartition
Les frais des sections auxiliaires ont donc été
ramenés à zéro et les frais de section principale ont
été totalisés. On note sous les totaux
précédents.
- La nature de l'unité d'oeuvre
- Le nombre d'unité d'oeuvre produite.
Le coût d'unité d'oeuvre se calcule maintenant
facilement d'après suivante :
Coûts de l'unité d'oeuvre = Total frais de la
section
Nombre d'unité d'oeuvres produites
|
Cela devient toujours dans le même tableau de
répartition
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
...
|
...
|
...
|
Unité d'oeuvre Nature :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coût :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La confection du tableau de répartition s'achève
de cette manière et donne naissance à un tableau complet.
d) Imputation des frais des sections
L'imputation des frais de sections principales aux couts et
prix de revient est réalisée par l'intermédiaire des
unités d'oeuvre. En effet, l'achat, la production et la vente ont
nécessités la consommation d'un certain nombre, d'unités
fournis par les sections principales.
Les montants à imputer aux coûts s'obtiennent par
la multiplication de coût de l'unité d'oeuvre consommée par
le nombre d'unités d'oeuvres consommées.
En principe ce sont les charges de classe 6 de la
comptabilité générale, c'est-à-dire relatives
à l'exploitation de l'exercice, qui sont reprises et ventilées
par la comptabilité analytique pour le calcul des coûts.
Mais en fait, parmi ces charges, certaines sont
considérées comme non incorporables. Il
s'agit essentiellement des amortissements de frais d'établissement et de
charges qui ne présentent pas un caractère habituel dans la
profession et doivent être considérées comme un risque
(prime d'assurance-vie, provision pour dépréciation ...).
D'autres charges dites supplétives
peuvent être prises en compte ; on désigne sous ce
vocable les charges fictives correspondant à la
rémunération des capitaux propres de l'entreprise, et le cas
échéant à la rémunération du travail de
l'entrepreneur individuel non salarié, qui n'est pas fiscalement
déductible ni inscrite en charge de la comptabilité
générale.
D'autres charges comptables, enfin, sont modifiées lors
de leur prise en compte dans le calcul des coûts parce qu'elles
apparaissent comme trop conventionnelles ou induites par des
considérations fiscales : c'est essentiellement le cas des
amortissements, lorsqu'ils sont très différents de la
dépréciation économique réelle des biens et que
cette dernière peut être évaluée. Des amortissements
"économiques" peuvent alors être substitués aux
amortissements comptables d'origine fiscale dans les calculs de coûts.
2.2 Charges directes et indirectes
Une charge est dite directe par
rapport au coût du produit considéré si son
affectation est possible sans calcul conventionnel,
grâce à un moyen de mesure effectivement disponible (compteur,
chronomètre, pointage, ...).
Une charge est dite indirecte dans
le cas contraire. Son traitement comprend alors trois opérations
successives (cf. Schéma 1 ci-après) :
1. Ventilation sur des centres
d'analyses - on parle aussi souvent de section
-, correspondant dans la comptabilité analytique
traditionnelle à des centres de travail (services, magasins,
ateliers,...) tels qu'ils résultent de la division physique de
l'entreprise ; on s'efforce qu'ils correspondent également le plus
possible à des lieux d'exercice d'une responsabilité de gestion,
en vue de permettre le contrôle5. Un centre de travail peut être,
si besoin est, scindé en plusieurs centres; on parle là aussi
d'affectation et de charges semi-directes en
cas d'existence d'un moyen de repérage, de
répartition entre les centres dans le cas
contraire ; on utilise alors dans ce cas des clés de
répartition conventionnelles (prorata des nombres de m2
occupés, des effectifs, des puissances installées, etc.).
2. Cession de prestations entre centres
d'analyse : on parle alors de sous-répartition
;
3. Imputation des coûts des
centres d'analyse aux coûts recherchés (Cours de
comptabilité analytique, Ecole des mines de Paris Mars 2005).
C. CLASSIFICATION DES COÛTS
On distingue une multiplicité de coûts dont la
classification peut s'effectuer sur base des critères suivants :
a. Selon la période de calcul de
coûts
On distingue :
v Les coûts réels (dits aussi coûts
constatés ou historiques) : ce sont des coûts
déterminés sur base des charges réelles, inhérentes
à une période déjà passée. Ces coûts
englobent des charges d'exploitation effectivement engagées ou
constatées au cours d'une période données mais
déjà révolue. Ils sont calculés
« à posteriori »et sont donc
considérés comme des « coûts
historiques ». dans la pratique des affaires, ce sont ces coûts
réels qui sont souvent calculés en comptabilité
analytique. Ce sont des coûts constatés « ex
post ».
v Les coûts préétablis ou
coûts standards : ce sont des couts calculés de
manière prévisionnelle sur base des conditions d'exploitation
considérées comme possibles et souhaitables. Ces coûts sont
déterminés à partir des charges estimées pour une
période future. Ils sont calculés avant le début des
opérations caractérisant le processus du cycle d'exploitation
normale de l'entreprise.
Sous l'optique gestionnaire, les coûts standards ou les
coûts préétablis sont considérés
comme de coûts de référence, une norme dont la
comparaison avec les coûts réels doit permettre de mettre en
évidence les écarts qu'ils convient d'analyser pour un
contrôle rationnel des conditions dans lesquelles l'entreprise fonctionne
et est gérée. On peut aussi dire qu'il s'agit des estimés
à priori sur base d'une analyse économique existante. Ces
coûts sont déterminés selon une approche « ex
ante ».
b. Selon leur projet
Les coûts peuvent se subdiviser en :
v Coûts d'une fonction ou d'une section
Le coût fonctionnel est l'ensemble des charges
d'activité qui sont engagées pour assurer le fonctionnement d'un
service ou d'une section de l'entreprise.
Exemple :
- Le coût de fonction approvisionnement ;
- Le coût de la fonction production ;
- Le coût e la section magasin vente gros ;
- Le coût de la section commerciale ;
- Les coûts des autres sections,...
Les coûts de fonction peuvent être calculés
à partir du tableau de répartition ou de reclassement des charges
par nature en charges par fonction ou destination.
v Les Coûts opérationnels
Un coût opérationnel est l'ensemble des charges
d'exploitation que l'agent économique engage ou supporte pour
réaliser une opération bien déterminée.
Exemple :
· Dans une brasserie comme la bralima, on peut distinguer
les coûts suivants :
- Le coût de maltage;
- Le coût du brassage;
- Le coût de la garde de la bière;
- Le coût du soutirage de la bière ;
· A la GECAMINE SA, on peut déterminer les
coûts opérationnels suivants :
- Le coût de la concentration des minerais ;
- Le coût de la fusion ;
- Le coût du convertissage du cuivre ;
- Le coût du broyage des minerais.
c. Selon le stade du cycle
d'exploitation
S'il faut considérer le niveau d'élaboration
atteint par le produit ou le bien faisant l'objet de l'activité de
l'entreprise, on peut relever :
v Dans les entreprises commerciales de
distribution
§ Le coût d'achat des marchandises
achetées : c'est le total des charges constatées depuis
l'acquisition des marchandises auprès de fournisseur jusqu'à ce
que ces dernières entrent dans le magasin de l'entreprise.
§ Le coût d'achat des marchandises vendues :
est le total des charges engagées par l'entreprise jusqu'à ce que
les marchandises sortent du magasin pour la livraison aux clients.
§ Le coût de distribution : c'est la somme des
charges d'exploitation supportées exclusivement pour assurer la vente ou
la commercialisation des marchandises.
Ces charges comprennent les frais de facturation, d'emballage,
de publicité, de commissions versées aux représentants,
d'études de marchés, de transport et manutention et ceux
liées à l'organisation de la force de vente.
v Dans les entreprises industrielles de
transformation
§ Le coût d'achat des matières
premières acquises : est constitué par le total de
chargées engagées jusqu'à ce que ces
éléments de stocks soient mis dans les magasins
appropriées de l'entreprise.
§ Le coût d'achat des matières
premières utilisées : est constitué par le coût
des matières supportées par le coût des matières
supportées par l'entité jusqu'au stade de leur mise en oeuvre ou
de leur consommation en atelier. C'est la valeur des sorties des
matières premières du magasin pour leur transformation.
§ Le coût de production de produits finis
fabriqués : c'est le total des charges engagées depuis
l'acquisition des matières jusqu'à l'obtention des produits, au
sortir de l'usine de production. Il comprend, en principe :
- Le coût des matières premières
traitées ou mises en oeuvre ;
- Le coût de la main-d'oeuvre directe de
fabrication ;
- La quote-part des frais administratifs et financiers se
rapportant effectivement à la production.
§ Les couts de production des produits finis
vendus : comprend l'ensemble des charges engagées jusqu'à la
sortie des produits finis du magasin en vue de leur distribution aux
clients.
§ Le coût de distribution : c'est le total des
charges engagées pour assurer la vente, la distribution ou
l'écoulement des produits finis.
d. Selon le degré de
variabilité
S'il faut tenir compte de la relation existante entre les
couts et le volume d'activité commerciale ou industrielle, on peut
distinguer :
v Les coûts fixes ou coûts de
structure
C'est le total des charges liées à la structure
de l'entreprise ou de la fonction et qui sont pratiquement indépendantes
de l'activité normale de celle-ci. Les coûts de structure sont
normalement fixes tant que la structure de la section ou de l'entreprise reste
inchangée. Les coûts de structure sont constitués des
éléments suivants :
- Les loyers des immeubles ;
- Les consommations d'eau, d'électricité, de
téléphone,... ;
- Les salaires (la main d'oeuvre) lorsqu'il s'agit de salaire
à la pièce ou au temps presté ;
- La publicité,
- Le transport sur achats et ventes.
Les charges variables sont très nombreuses et
très significatives dans une entreprise commerciale de distribution par
rapport à l'ensemble des charges engagées par l'agent
économique. La connaissance de ces frais, pour une période
donnée, permet de prévoir leur montant pour tout autre niveau
d'activité. Cependant, l'expérience a montré que toutes
les charges d'activité ne sont pas rigoureusement proportionnelles aux
unités d'oeuvre d'un service, ni aux quantités produites.
e. Selon l'importance de la production
On distingue :
v Le coût global
C'est le total des chargées incorporées pour
produire, acquérir, réaliser ou vendre une quantité
donnée des biens économiques.
v Le coût unitaire
Il est constitué par le total de charges
engagées pour réaliser, acquérir, produire ou livrer une
unité de bien économique. Il est obtenu en divisant le coût
total global par la quantité acquise, produite ou vendue.
f. Selon le contenu
On distingue :
v Les coûts complets qui
correspondent :
- Au coût complet traditionnel qui incorpore, sans
ajustement, toutes les charges courantes enregistrées en
comptabilité générale ;
- Au coût complet économique obtenu en
intégrant les charges saisies en comptabilité
générale après avoir opérer des ajustements dans le
sens d'augmentation ou de diminution dans le but de conférer au
coût dégager un contenu économique.
v Les coûts partiels qui
regroupent :
- Le coût variable dégagé par
incorporation exclusive des charges variables de la période ;
- Le coût direct déterminé par
intégration des charges directes qu'elles soient fixes ou variables.
Remarque :
S'il faut tenir compte d'autres critères de
classification, on distingue aussi :
v Les coûts non liés au temps
Il, s'agit de coûts relatifs aux biens et services
produits indépendamment de la période de calcul des coûts
adoptés par l'agent économique. C'est le cas de biens produits
sur commandes expresse du client (coût d'un navire, d'un avion, d'un
portail métallique,...). Il en est de même du coût de
réalisation d'un ouvrage bien déterminé (coût de
construction d'une maison, d'une clôture,...).
v Le coût marginal
Le coût marginal d'un bien économique est le
coût de la dernière unité produite. La notion du coût
marginal, à l'original, constitue un élément
intéressant à prendre en compte dans le processus de prise de
décisions.
Il reste que le calcul du coût marginal s'avère,
dans la pratique, très difficile à réaliser dès
lors que les outils comptables traditionnels ne sont pas adaptés
à la saisie de ce type de coût.
v Le coût différentiel
C'est le coût résultat de la production d'un lot
ou d'une série supplémentaire de bien ou de prestations. C'est le
coût de la dernière série produite. La notion du
coût différentiel est donc plus large que celle du coût
marginal. Elle prend en compte aussi bien les variations des charges
d'activité que celles liées à la structure de
l'entreprise.
v Le coût irréversible
C'est un coût résultant d'une décision
antérieure et qui ne peut plus être supprimé dans l'horizon
de temps sur lequel on raison. Cette notion n'a de sens que pour la prise de
décision.
Exemple :
- Charges locatives engendrées par des baux qui ne
peuvent être dénoncés à terme.
- Dotations aux amortissements s'appliquant à un
matériel qui ne peut plus être correctement utilisés
ailleurs.
v Le coût d'opportunité
Le coût d'opportunité constitue le manque
à gagne résultant du renforcement à toute utilisation d'un
facteur de production qu'engendre un usage déterminé dudit
facteur. Si la notion du coût d'opportunité est fondamentale dans
le calcul et le raisonnement économique, elle ne fait toutefois pas
partie des procédures du traitement comptable de l'information.
En effet, le coût d'opportunité ne constitue pas
une charge comptable effective dès lors qu'il ne traduit pas une
consommation de ressources. Il s'agit d'un concept plus économique que
comptable difficilement évaluable avec précision. Il
s'apprécie en termes de flux de trésorerie.
v Le coût discrétionnaire
Il s'agit du coût dont le montant est laissé
à la discrétion de la direction ou du responsable de section de
l'entreprise ou de l'organisme. (Par exemple, les frais promotionnels, les
coûts de perfectionnement et les frais de recherche et de
développement).
g. Concepts d'objet de coût et d'indicateur
de coût
v Objet de coût
Un objet de coût se définit comme étant
tout élément pour lequel une mesure séparée du
coût est jugée utile. En effet, lors de la phase de conception
d'un système de comptabilité de gestion, il est important
d'identifier l'ensemble d'objets de coût de manière à
organiser la collecte, la saisie et le traitement des charges comptables en
fonction des mesures de coût relatives aux objets choisis par le
management et que le système devrait fournir à ses
utilisateurs.
Exemple d'objets de cout :
· Activité:le coût
de passation d'une commande auprès d'un fournisseur ;
·
département :le coût du
département des relations publiques dans une grande
société industrielle ;
· programme:le coût du
programme de licence en sciences de gestion à l'université
protestante au Congo ;
· produit :une
télévision, un avion, une table ;
· projet : la conception et la
mise en oeuvre d'un site internet dans une entreprise ;
· service:l'audit des Etats
financiers d'une société se rapportant à un exercice
comptable.
v Indicateur du coût
La notion d'indicateur de coût que les anglo-saxons
appellent « cost driver » a été
introduite récemment dans la littérature de la
comptabilité de gestion.
Son émergence s'explique par le souci croissant de
maitrise et de réduction des coûts d'une part, et par
l'échec des programmes de réduction de coût basés
sur une réduction unilatérale des dépenses dans l'ensemble
des directions de l'entreprise, sans une analyse sérieuse des facteurs
de causalité justifiant le comportement des coûts.
Un indicateur de coût se définit comme un
facteur susceptible d'avoir un impact sur le coût d'un objet de
coût.
Ainsi, toute modification de l'indicateur de coût
entraine un changement dans le coût total de l'objet de coût. En
effet, un indicateur de coût renvoie à une notion de
causalité : c'est le facteur qui explique le coût
de sorte que dès qu'on agit sur la cause, le coût se
modifie.
Exemples d'indicateurs de coût de principales
activités de la chaine de valeur :
Production
- Nombre d'unités produites ;
- Nombre de réglages des machines ;
- Coûts directs de travail de production ;
Service clientèle
- Nombre de coup de téléphone au
service ;
- Nombre de produits suivis ;
- Heures consacrées au service après-vente
Développement et gestion
technologique
- Nombre de projets ;
- Heure de travail par projet ;
- Complexité technique des projets
Design des produits et services
- Nombre de produits ;
- Nombre de composants par produits ;
- Nombre d'heures d'ingénierie.
Logistique extrants
- Nombre de clients ;
- Nombre de produits distribués ;
- Poids des produits distribués.
Il existe donc une diversité d'indicateurs de
coût qui causent les coûts dans les différentes composantes
de la chaine de valeur d'une entité ou d'une entreprise.
I.2 LE MARCHE
L'élaboration et la mise en oeuvre d'un plan marketing
exige de prendre un certain nombre des décisions par l'entreprise. Le
bon choix des entreprises dépend de l'information détenue sur des
grandes tendances par celles-ci et sur les phénomènes
spécifiques à leur secteur d'activité. Cette étude
est très importante parce que l'environnement offre constamment des
nouvelles opportunités et des nouvelles menaces exigeant ainsi aux
entreprises de s'adapter et de les analyser en permanence.
En plus de cette influence environnementale, les entreprises
doivent connaitre leurs marchés spécifiques, ce qui sous-entend
comprendre les résultats passés pour planifier les
activités futures, obtenir les l'information exacte et
opérationnelle sur les consommateurs et sur la concurrence. Pour y
arriver, les entreprises doivent malicieusement entreprendre des études
du marché.
Ainsi, dans ce point, nous chercherons après avoir
décrit le marché et ses acteurs, à déceler les
facteurs qui ont poussé le marché de boissons gazeuses au Kivu
à une croissance très remarquable du prix de vente, à
étudier la concurrence sur ce marché.
A. DEFINITION DU MARCHE
A l'origine du terme « marché »
décrivait le lieu de rencontre entre acheteur et vendeur, pour
procéder à l'échange de leurs biens.
Quant à elles, les théories économiques
parlent du marché en faisant référence à l'ensemble
des vendeurs et acheteurs concerné par l'échange d'un produit ou
d'un service donné.21(*)
A son tour, le marketing réserve au terme
« marché » quelques définitions qui
méritent d'être prise en compte :
§ Le marché est selon Philippe KOTLER et Cie,
l'ensemble des clients ayant un pouvoir et un vouloir d'achat, concerné
par l'échange d'un bien donné. 22(*)
§ Pour sa part, LENDREVIE LINDON défini le
marché comme étant l'ensemble des publics susceptibles d'exercer
une influence sur les ventes d'un produit.23(*)
La taille du marché se mesure au nombre des personnes
qui :
- Eprouvent un désir pour les produits ;
- Ont un pouvoir d'achat pour l'acquérir;
- Ont la volonté d'échanger leur pouvoir d'achat
pour obtenir ces produits.24(*)
B. CYCLE DE VIE D'UN MARCHE
Les cycles de vie d'un produit et de son marché ne se
confondent pas ; un produit peut être en phase de lancement dans un
marché en maturité.
Le produit et le marché ont un cycle de vie qu'on
analyse en quatre phases :
· Le lancement ou la naissance ;
· Le développement ou la croissance ;
· La maturité ;
· Et le déclin.25(*)
Notons qu'un marché mature n'est pas pour autant un
marché parfaitement stable. La maturité peut être
croissante, stable ou déclinante ; les entreprises ses forcent sans
cesse de relancer la demande dans le marché mature par des actions
marketing diverses :
- Investissement publicitaire et promotionnel ;
- Innovation marginale sur la formule des produits ;
- Changement des méthodes de la distribution.
C. LES ACTEURS D'UN MARCHE
L'orientation- marché implique que soit pris en compte
dans des analyses, tous les acteurs et intervenants qui, de près ou de
loin, influencent la décision d'achat du client et qui font partie du
marché entendu au sens large.
a. Le client final ou direct : la
satisfaction du client final est évidemment le premier objectif qui
rejoint celui de marketing traditionnel.
Dans le marché industriel, le client (on parle aussi de
clients directs) peut être très éloigné de
l'entreprise qui, par exemple, se situerait au début d'une
filière industrielle. Toutes fois, la satisfaction de ses clients
finaux éloignés n'en reste pas moins l'objectif de toute
l'entreprise, ainsi, l'idée la plus féconde est de définir
un produit offert comme étant une solution aux problèmes du
client, qui permet d'éviter la présence de la myopie-produit.
b. Client distributeur : la lutte pour
le contrôle de la demande et de l'accès au marché a
toujours était un enjeu stratégique majeur pour le fabriquant et
pour les distributeurs.
Les relations fabriquant-distributeur sont restées
longtemps celles des partenaires ayant des intérêts communs.
Depuis la montée en puissance de la grande distribution dans les
secteurs des biens de grande consommation, des relations sont devenues
conflictuelles parce que dépendant dès lors des degrés de
concentration observé dans le secteur.
Aujourd'hui, c'est le fabriquant, aussi puissant soit-il, qui
a davantage besoin, de la grande distribution que l'inverse, même si le
développement du marketing direct du commerce électronique
devient une vraie alternative pour le fabricant.
c. Les clients prescripteurs : dans des
nombreux marchés, en plus des acteurs cités, d'autres individus
ou organisations peuvent exercer un role très important en conseillant,
en recommandant ou en prescrivant des marques, des produits aux clients et/ou
aux distributeurs.
Une orientation-prescripteur implique que l'entreprise
identifie le leader d'opinions et les prescripteurs clés, évalue
la nature et l'importance du rôle qu'ils exercent dans le processus de
formation de la décision d'achat et mettent au point une
stratégie de communication pour les informer, les motiver et pour
obtenir leur soutien.
Pour notre cas, les musiciens, les comédiens et les
autres artistes sont des prescripteurs les plus utiles dans la consommation
des produits bralima (boissons gazeuses et boissons alcoolisées).
d. La concurrence : c'est par rapport
aux concurrents que l'entreprise définira son avantage concurrentiel sur
lequel elle base sa stratégie de développement. Cet acteur fera
l'objet d'une analyse minutieuse dans un des ponts de ce travail.
e. Le macro-marketing : dans tout
marché, des facteurs de l'environnement social, économique,
politique, écologique,...pèsent sur le développement futur
de ce marché, d'où chaque facteur sera analysé.
D. SORTES DES MARCHES D'ENTREPRISE26(*)
Lorsque nous nous situons sur le plan du produit offert par
l'entreprise, nous distiguons généralement :
- Le marché générique ;
- Le marché principal.
1) Le marché
générique
Est celui sur lequel sont proposés des produits
satisfaisant les mêmes besoins. On parlera, par exemple, du marché
générique de l'automobile qui est le transport ;
l'évolution du marché générique influence celle du
marché principal. L'étude du marché
générique est donc indispensable lorsque l'entreprise cherche
à estimer son marché possible ou à diversifier ses
activités pour ne pas disparaitre avec son marché principal.
2) Le marché principal
Sur ce marché sont vendus les produits semblables et
directement concurrents. Par exemple, si le produit est le pain, tous les types
de pain appartiennent au marché principal. Quand toutes les
sous-catégories des pains considérés sont reconnues par
l'ensemble des producteurs, par les principales organisations
professionnelles, et par des sociétés d'étude, elles
peuvent être considérés et analysés comme de segment
des marchés principal. Selon que l'on se situe sur le plan des sujets
économiques intervenant dans l'échange. On peut distinguer d'une
part :
- Les marchés de consommation : ils se composent
des tous les individus et ménages qui achètent des biens et
services pour leur usage personnel. Ils représentent les buts ultimes de
toute activité économique. Le marché de consommation
comporte en fait de nombreux sous marché tels que ceux formés par
les hommes d'affaires ou ruraux.
- Les marchés institutionnels : se composent de
toutes les organisations engagées dans la production des biens et
services destinés à être vendus ou loués à
d'autres. Toutes ces organisations représentent un gigantesque
marché tant pour les matières premières que pour les
produits manufacturés, mes pièces détachés, les
biens d'équipement, le matériel accessoire, les fournitures ou
les services.
D'autre part, le marché dit
« total », potentiel et réel, les nombres des
intervenants dans l'échange étant considéré comme
critère, il s'agit en d'autres mots, effectif de la population habitant
à un moment donné sur un territoire donné et que
l'entreprise doit déterminer tout en tenant compte également de
la définition du concept « Produit », on parle alors
de la population totale qui se subdivise en 4 catégories :
- Les non consommateurs absolus ;
- Les non consommateurs relatifs ;
- Les clients de l'entreprise ou marché actuel de
l'entreprise ;
- Les clients de la concurrence ou marché actuel de la
concurrence.
a. Les non consommateurs absolus : ces
sont des personnes qui, pour des raisons physiques (santé, Age, sexe),
psychologique, sociologiques, morales,... sont dans l'impossibilité
absolue de consommer les produits.
Exemple : -les musulmans pratiquants ne mangent pas la
viande du porc ;
-les aveugles ne peuvent pas
conduire une voiture ;...
b. Les non consommateurs relatifs : ils
sont ceuxqui ne consomment pas le produit pour des raisons
passagères : ils ignorent l'existence du produit, ne connaissent
pas ses qualités, le jugent très cher, préfèrent
les produits substituables à sa place, le besoin n'est pas encore
ressenti, le produit non disponible, ils pourront consommer le produit
aussitôt que l'une ou l'autre de ces raisons aura disparu :
c. Les clients de la concurrence : ils
sont ceux qui n'achètent pas encore les produits de l'entreprise, mais
de la concurrence. Ils sont appelés prospect
d. Les clients de l'entreprise : ils
sont les acheteurs ou ceux qui achètent réellement les produits
de l'entreprise.
E. PLACE ET ROLE DU MARCHE27(*)
Au vu des notions ci-dessus, nous constatons que sur le
marché de l'entreprise trouve de quoi maintenir, créer et
promouvoir ses activités. En effet, l'attitude marketing se
caractérise par le souci constant de connaitre le marché pour
pouvoir mieux s'y adapter, car pour vivre et prospérer, l'entreprise
doit vendre ses produits. Il faut pour cela qu'elle sache quoi vendre et
à qui vendre. C'est la raison pour laquelle le marketing apporte la
réponse à ces questions ; et bien plus encore, ou vendre,
quand vendre, comment vendre...est un élément majeure de la
politique générale de l'entreprise ; il oriente toutes les
autres fonctions et, en particulier, à partir du cheminement
suivant :
v Analyse diagnostique au sens le plus large de son
environnement (chercher les forces et les faiblesses de l'entreprise) ;
v Rechercher des occasions favorables au développement
compte tenu des possibilités de l'entreprise, de l'évolution
technologique prévisible et des possibilités d'adaptation de la
firme, des besoins conscients ou inconscients du marché, des faiblesses
de la concurrence, etc.
v Choix des objectifs de marketing en moyen et long terme
(part de marché, profits)en fonction de la situation du marché et
des possibilités de l'entreprise , c'est-à-dire les
résultats auxquels nous voulons arriver ( techniques financières
, humaines,...)
v Choix des marchés cibles : c'est le
marché qui nous intéresse le plus. Après la segmentation
du marché total, il faut se positionner ;
v Budgétisation et mise en oeuvre de ce choix ;
v Planification générale en moyen et long terme
de la politique que doit suivre l'entreprise pour atteindre ses objectifs de
marketing. Bref, le marché constitue une activité primordiale
dans le processus marketing de l'entreprise dans la gestion du cout de revient
de l'entreprise. Ne pas connaitre le marché pour l'entreprise est
comparable à un commandant de bord qui ignore l'espace à
parcourir, les obstacles qu'il peut y rencontrer et les conditions pour le
parcourir.
F. LES PHASES D'EVOLUTION DU MARCHE28(*)
Un marché connait en général quatre
étapes successives de développement : l'émergence, la
croissance, la maturité et le déclin.
a. L'émergence : avant de devenir
réalité, un marché existe à l'état latent.
On qualifie de latent un marché qui se compose de personnes
éprouvant un besoin pour quelque chose qui n'existe pas encore sous
forme de produit.
Dans cette phase, trois stratégies sont
offertes :
- Se limiter à une zone de préférence du
marché (stratégie de niche) ;
- Lancer plusieurs produits correspondants à
différents segments (niches multiples) ;
- Lancer un produit unique correspondant aux
préférences moyennes (marché de masse).
S'il s'agit d'une petite entreprise, la 1ère
stratégie est probablement la meilleure. Les ressources risques en effet
d'être insuffisantes pour envisager une action sur l'ensemble du
marché et un concurrent puissant pourrait rapidement s'imposer.
S'i s'agit au contraire d'une grande société, la
seconde ou la 3ème stratégie se justifient. Il faudra
soit lancer une gamme de produits, soit élaborer un produit
« central » susceptible de minimiser les
mécontentements. Supposons cette dernière stratégie
retenue, une fois le lancement effectué et les premières ventes
obtenues, on peut dire que le marché a
émergé.
b. La croissance : l'émergence du
marché entraine l'apparition de la concurrence. Trois stratégies
lui sont offertes :
- Se spécialiser sur un segment du
marché ;
- Venir concurrencer le premier fabricant au centre du
marché.
- Lancer plusieurs produits correspondants à
différents segments.
S'il s'agit d'une entreprise spécialisée, elle
choisira probablement la première solution qui évite la
confrontation directe. Ce fut la stratégie suivie par Hewlett-Packard
qui lança des calculateurs perfectionnés et chers, plutôt
que des produits de milieu de gamme qui constituaient alors le gros du
marché.
Si le concurrent est puissant, il peut avoir
intérêt à se positionner au centre, espérant au
moins partager le marché. C'est la stratégie adoptés par
les grands leaders politiques lors d'une élection présidentielle
où il faut nécessairement recueillir plus de la moitié de
voix.
Une autre solution consiste à lancer
simultanément plusieurs produits de façon à
« encercler » progressivement le leader qui ne peut
contre- attaqué sur tous les segments à la fois, quelle que soit
la solution adoptée, l'apparition de concurrent se traduira par un
développement des ventes entrainant une croissance du marché.
c. La maturité : toute
société qui entre ultérieurement sur le marché se
positionnera par rapport aux concurrents existants jusqu'à ce que tous
les segments du marché soient couverts.
Le marché se fragmente alors en segments de plus en
plus finis, ne laissant inoccupées que des zones de
préférence marginale ou rentables. Le marché a alors
atteint son stade de maturité. Un marché fragmenté
évolue cependant souvent vers la reconsolidation sous l'effet de
l'apparition d'une nouvelle caractéristique déterminante du
produit ou bien d'un souci de restructuration exprimé par l'ensemble du
secteur.
d. Le déclin : une innovation
majeure peut toutefois mettre fins aux phases de fragmentation et
reconsolidation successive. Dans ce cas, le marché disparait purement
et simplement. Un marché disparait à chaque fois qu'un nouveau
produit satisfait les besoins des consommateurs de façon plus
complète que ce qui existait au paravant.
Section II : LA
MAITRISE DU COUT DE REVIENT ET LA CONCURRENCE
II.1 LA MAITRISE DU COUT DE
REVIENT
Depuis longtemps, la question se pose : est-ce possible
de calculer un coût de revient par activité dans des productions
aussi complexes que celles de la production des boissons gazeuses ?
Pour que l'entreprise industrielle arrive à maitriser
ses coûts et coût de revient, l'entreprise doit compiler beaucoup
d'information sur les activités de l'entreprise avant de s'attaquer
à la production :
§ Le nombre d'heures consacrées à chaque
activité pour ce faire on peut utiliser des feuilles de
présence ;
§ Le nombre de produits vendus par catégorie, par
format, on regroupera ensuite les produits ou les catégories de produits
qui sont gérés de façon semblable.
§ La teneur des inventaires en début et fin
d'année de production;
§ Les quantités produites et les pertes.
II.2.A LA THEORIE DE
PRODUCTION ET DU COUT29(*)
Le comportement du producteur peut faire l'objet de divers
types d'analyses :
· La production :
- Du point de vue strictement physique et technique,
l'opération de production peut être étudiée en tant
que transformation physique de biens et services en d'autres biens et
services.
- Du point de vue institutionnel on peut étudier l'acte
de production dans le cadre des formes juridiques différentes qui
environnent l'activité économique : entreprise familiale,
individuelle, sociétaire, entreprises privées, publiques,
sociétés anonymes, entreprise nationale.
- Du point de vue économique l'on peut étudier
les décisions par lesquelles on produit, vends les outputs et
achète les inputs.
- Du point de vue plus générale le concept de
« production » renvoie à la création des
biens ou services ou encore la création d'utilité ; le terme
utilité désignant « l'aptitude d'un bien ou un service
à satisfaire un besoin économique ».
Ainsi dans notre travail, nous voudrions traiter les
décisions par lesquelles un producteur ou un entrepreneur peut prendre
pour accroitre sa productivité. Dans le cas de la production, les
facteurs de production sont achetés pour fabriquer les produits, les
décisions pour la réalisation d'un objectif principal.
· Le coût : l'obtention ou la
réalisation de l'objectif de l'entreprise peut être double :
soit de maximiser le coût total pour un volume de production total
donné, soit de minimiser ce coût total pour un volume de
production donné.
L'objectif principal de l'entreprise reste la maximisation de
son profit. Celui-ci est défini comme « une différence
positive entre recette totale et coût total de production ».
Dans ce but l'entrepreneur devra déterminer le volume de la production
qui lui permettra de mieux atteindre son profit. Un niveau quelconque de la
production peut être obtenu à des coûts totaux très
différents selon la combinaison des facteurs choisies pour chaque niveau
de production envisagé, le producteur choisira la combinaison qui lui
permet de minimiser le coût, c'est-à-dire celui pour lequel le
taux marginal de substitution technique est égale au rapport des prix
des facteurs, combinaison se trouvant sur le sentier d'expansion.
II.3.B
PANORAMA DES OUTILS DE GESTION DE LA PRODUCTION30(*)
Pour gérer la production, les entreprises disposent
aujourd'hui de toutes sortes d'outils de gestion relevant des
problématiques et d'objectifs différents : il s'agit
des :
§ Outils comptables (comptabilité
analytique, contrôle de gestion, etc.) qui tous reposent sur une
appréhension comptable des coûts induits par la fabrication et qui
permettent de chiffrer les différentes formules productives
envisageables et de sélectionner les meilleures. Elles connaissent des
améliorations interrompues pour tenir compte notamment de la
généralisation de la production de gammes de produits, de
l'importance croissante du recours à la sous-traitance ou encore de la
croissance des coûts indirectes dans les entreprises. Au-delà des
outils strictement comptables mais en relation avec eux se sont
développé des outils (et des méthodes) de chiffrage et de
sélection des produits à fabriquer faisant intervenir le
consommateur.
§ Outil d'optimisation des
processus :
Au coeur de la gestion de la production, il y a
nécessité d'optimiser les consommations, de réduire ou
supprimer les stocks etc. La gestion de la production a donc
développé ou mis en application différents outils
permettant ces différentes optimisations et largement utilisé par
les services « méthodes » et
« ordonnancement », ces différents outils
relèvent généralement d'une discipline « la
recherche opérationnelle » dont l'objectif de se
développer des algorithmes de nature à résoudre
différents problèmes d'optimisation. On peut citer parmi les plus
connus et les courants :
- La programmation linéaire qui permet de chercher un
optimum de production en termes des quantités à produire
(générateurs du profit maximum en des coûts minimums)
compte tenu des différentes contraintes techniques et commerciales.
- Le PERT (Program and Evaluation RevewTechnic) qui concerne
plus spécifiquement l'ordonnancement des tâches de fabrication de
façon à réduire au minimum les délais de
fabrication et donc les coûts.
- Le graphique de GANTT outil déjà ancien
servant notamment à définir les plannings de travail.
v Comment l'acheteur industriel prend- il sa
décision pour maitriser le cout31(*)
Un acheteur industriel achète des biens et services
dans le but de réaliser des profits ou bien de satisfaire à une
obligation légale.
En principe, l'acheteur cherche à en avoir le plus pour
son argent. Son incitation à acheter est d'autant plus forte que le
rapport entre les couts et les avantages, c'est-à-dire la valeur
perçue est la plus forte. La mission du fournisseur est de proposer
une offre qui délivre un surcroit de valeur. Il existe trois optiques
possibles dans la gestion des achats : l'optique traditionnelle, l'optique
approvisionnement, et la gestion des ressources.
Dans une optique transactionnelle, les acheteurs et les
fournisseurs sont en relation directe, et souvent antagoniste. On raison
à court terme et de façon tactique.
L'acheteur est récompensé par son
habileté à obtenir les prix les plus bas pour une qualité
et une disponibilité donnée. L'idée est que la taille du
gâteau est de déterminée une fois pour toute et qu'il
s'agit d'en obtenir la plus large part.
Deux tactiques dominent : la banalisation qui vise
à limiter toute discussion au prix, compte tenu du caractère
standard de l'offre et la diversification des sources, les fournisseurs
étant systématiquement mis en concurrence les uns avec les
autres.
Selon l'optique de l'approvisionnement, on recherche à
la fois une meilleure qualité et des couts plus réduits.
Plutôt que faire porter toute la pression sur les prix, l'acheteur
développe de des relations privilégiées avec quelques
fournisseurs afin de travailler sur l'ensemble de couts (acquisition,
conversion, disposition). Les négociations portent sur des contrats
à long terme mutuellement satisfaisants. On cherche à optimiser
l'ensemble de la chaine d'approvisionnement.
L'optique de la gestion des ressources va encore plus loin en
se préoccupant de la chaine de valeur jusqu'à l'utilisateur
final. L'acheteur n'est alors plus confiné dans un département
spécialisé mais participe pleinement à la valeur
ajoutée créée par l'entreprise.
II.4 LA CONCURRENCE
Il ne suffit pas de comprendre aujourd'hui les clients, il est
également impérieux d'analyser les comportements de ses
concurrents. La concurrence s'intensifie d'année en année, elle
émane désormais de toutes sortes d'acteurs.
II.4.1 LES FORCES
CONCURRENTIELLES32(*)
Michael PORTER a identifié cinq forces qui,
collectivement, définissent l'attrait à long terme d'un
marché ou d'un segment de marché. Elles correspondent chacune
à une menace particulière pour l'entreprise en place.
a. La menace liée à l'intensité
de la concurrence : un segment n'est guère s'il est
déjà investi par un grand nombre de concurrents puissants et
agressifs. La situation est encore plus délicate dans un marché
stagnant ou en déclin ou lorsque les couts fixes sont
élevés ainsi que les barrières à l'entrée
et à la sortie. De telles conditions conduisent fréquemment
à des guerres de prix, des surenchères publicitaires et des
lancements des produits répétés et couteux.
b. La menace liée aux nouveaux
entrants : si les barrières à l'entrée sont
faibles, le segment perd beaucoup de son attrait puisqu'il peut être
pénétré à tout moment par des concurrents
puissants. Il s'en suit un risque de surcapacité et une volonté
effrénée de gain de part de marché. Un segment est
d'autant plus attractif qu'il est protégé par des brevets, un
accès privilégié aux matières premières ou
la nécessité d'effectuer des lourds investissements. inversement,
les barrières à la sortie renchérissent le cout
d'opération et affaiblissent la rentabilité. Idéalement,
un secteur devrait avoir un ticket d'entrée élevé et un
bas ticket de sortie.
c. La menace liée aux produits de
substitution : un segment est d'autant moins attractif qu'il
existe des substituts, actuels ou potentiels. Un produit de substitution induit
en effet une limite aux prix et donc aux profits qui peuvent être
réalisés. Il faut donc soigneusement contrôler
l'évolution des prix et de la technologie.
d. La menace liée au pouvoir de
négociation des clients : un segment est moins attractif
si les clients disposent d'un pouvoir de négociation
disproportionné. S'ils peuvent forcer les prix à la baisse,
exiger une qualité et des services toujours accrus, jouer les fabricants
les uns contre les autres, la rentabilité du secteur s'en ressent. Le
pouvoir des clients s'accroit lorsque leur nombre décroit, lorsqu'ils
représentent un poids important dans le prix de revient e l'acheteur,
lorsqu'ils représentent un poids important dans le prix de revient de
l'acheteur, lorsque le produit est différencié, lorsque le cout
de substitution est faible, lorsque la sensibilité au prix est
élevée et lorsque les clients peuvent intégrer leurs
activités en amont. La meilleure stratégie consiste alors
à consolider un avantage concurrentiel autour du produit.
e. La menace liée au pouvoir de
négociation des fournitures : un segment est d'autant
moins attractifs que le rapport de force est en faveur des fournisseurs :
matières premières, équipements, banques, syndicats. s'ils
peuvent à leur guise accroit les prix réduire la qualité
ou la quantité des produits vendus, ils disposent d'un tout, celui-ci
est d'autant plus décisif que la produit est un ingrédient
important, que les fournisseurs sont peu nombreux et organisés, que les
produits de remplacement sont rares, les couts de substitution
élevés et les possibilités d'intégration en aval
grandes. Il est alors prudent de diversifier ses approvisionnements et
d'entretenir de bonnes relations avec ses fournisseurs.
II.4.2 L'IDENTIFICATION DE
LA CONCURRENCE
L'identification précise des concurrents est utile pour
comprendre leur stratégie car, en général, plus de deux
entreprises se ressemblent, plus elles se font concurrence. Sur cette base, on
peut identifier des groupes de stratégies rassemblant les entreprises
d'un même secteur qui poursuivent une stratégie
comparable.33(*) Une
entreprise doit toujours surveiller ses concurrents afin d'anticiper ses
mouvements et d'adapter sa stratégie en conséquence. Il existe en
fait plusieurs niveaux de concurrence que l'on peut analyser au niveau de
secteur d'activité ou à celui du marché.
Dans l'identification de la concurrence, toute entreprise
devrait s'intéresser aux produits correspondants à des proches
substituts, locaux ou étrangers. Il faudrait également faire
cette analyse en termes de besoin et de clientèle-cible sur un
marché.
Ainsi, il peut sembler facile d'identifier ses
concurrents ; pour la bralima c'est le Brasimba situé à
Beni, mais aussi tout produit satisfaisant la soif est un produit concurrentiel
de la boisson gazeuse de la bralima car même l'eau minérale en
fait aussi partie.
Nous signalons aussi que, la vraie concurrence est beaucoup
plus vaste. Ignorer les concurrents potentiels est une forme de myopie qui
finit par rendre aveugle.
II.4.3 LA CONCURRENCE AU
NIVEAU DU SECTEUR34(*)
C'est la forme de concurrence habituellement prise en compte
dans les études de marché. Mais qu'entend-on en fait par
secteur?
Un secteur est constitué par l'ensemble des entreprises
qui offrent de produits se substituant les uns autres. Les différents
secteurs d'activités peuvent être classés selon le nombre
de fournisseurs et le degré de différenciation du produit,
l'existence des barrières à l'entrée et à la
sortie, la structure des couts, le degré d'intégration
verticale, et le niveau de globalisation.
v Le nombre de fournisseur et le degré de
différenciation du produit
Ces deux caractéristiques sont très importantes.
Elles donnent naissance à quatre structures désormais bien
connues :
a. Le monopole : un monopole existe
lorsqu'une seule entreprise délivre un produit ou service sur un
marché donné. Une telle situation résulte d'une
réglementation, d'un brevet, d'une licence ou simplement
d'économies d'échelle. Une entreprise en situation de monopole
pourrait, en l'absence de règlementation (et de menace de produit de
substitution), pratiquer des prix élevés, tout en s'abstenant de
toute publicité, les consommateurs n'ayant pas d'autre choix. Un
monopole sous tutelle se traduit en revanche par des plus modérés
et un meilleur service souvent imposé au nom de l'intérêt
général.
b. L'oligopole : un oligopole comporte
un petit nombre d'entreprise fabriquant ou commercialisant le même
produit. C'est le cas de l'industrie pétrolière ou de la
sidérurgie lourde. L'entreprise est alors contrainte de vendre au prix
du marché, à moins de pouvoir différencier ses services.
Si tel n'est pas le cas, la concurrence se fait par les couts et donc le
volume, seul capable d'engendrer des économies d'échelle et des
effets d'expérience.
Dans un oligopole différencié, les produits
vendus sont distincts : on se base sur la qualité, les
caractéristiques, le style ou le service. Chaque concurrent recherche un
avantage distinctif susceptible de justifier, auprès de la
clientèle, un écart de prix.
c. La concurrence monopolistique : des
nombreux concurrents différentient alors leur offre, en totalité
ou en partie : c'est le cas des restaurants ou des instituts de
beauté.
Chaque entreprise s'efforce d'attirer un segment de
clientèle spécifique.
d. La concurrence pure et parfaite :
dans ce dernier cas, un grand nombre de fournisseurs, commercialisent
essentiellement le même produit (fruits et légume, viande, pain).
Les prix sont très proche et peut d'entreprise font de la
publicité de peur de travailler pour la concurrence. Les profits sont
issus des économies obtenues à la production et dans la
distribution.
II.4.4 ANTICIPER LES
REACTIONS DES CONCURRENTS
Les objectifs poursuivis par un concurrent ainsi que ses
forces et faiblesses expliquent en grande partie ses initiatives et
réactions, notamment en matière de prix, d'investissement
promotionnel et de lancement de nombreux marchés :
§ Le concurrent
dépassé : c'est une entreprise qui
réagit que lentement ou timidement aux modifications intervenues sur le
marché. Pour plusieurs raisons : elle croit à la
fidélité de sa clientèle, elle n'a pas
détecté les changements ; elle manque d'argent.
§ Le concurrent
sélectif : il réagit à certaines
attaques seulement ; par exemple, il s'aligne sur les prix de façon
à décourager tout »e initiative ultérieure
mais évite une escalade publicitaire qu'il estime ruineuse. L'analyse
des zones de sensibilité du concurrent sélectif est un
précieux atout.
§ Le concurrent
féroce : il réagit violemment à toute
attaque sur son territoire. Sur le marché de photo instantanée,
polaroid s'est opposé par tous les moyens à ce que kodak
investisse son domaine. La société a harcelé son
concurrent jusqu'à ce que kodak soit contrait de retirer tous ses
produits et rembourser les clients. Il vaut toujours mieux attaquer une brebis
qu'un loup.
§ Le concurrent
aléatoire : certaines entreprises ne semblent pas
réagir de façon cohérente. Tantôt elles
contre-attaquent tantôt elles restent passives. On n'arrive pas à
déceler de régularité dans un comportement qui semble
uniquement dicté par les conditions du moment. C'est souvent les cas de
PME.
SECTION III : LE
MARKETING MIX
III.1 DEFINITION DU MARKETING-
MIX
Le marketing est le mécanisme économique et
social par lequel individus et groupes satisfont leurs besoins et
désirs au moyen de la création et de l'échange avec autrui
de produits et services de valeur.35(*) C'est aussi une science qui consiste à
planifier et à mettre en oeuvre l'élaboration, la tarification,
la promotion et la distribution d'une idée, d'un produit ou d'un service
en vue d'un échange mutuellement satisfaisant pour les organisations,
comme les individus.36(*)
Ainsi, nous disons que le marketing-mix intègre l'ensemble de
variables dont se sert l'entreprise pour influencer le marché cible. Le
marketing mix ou plan de marchéage est
l'ensemble des actions ou politiques, dosées et cohérentes,
portant sur le produit, le prix, la
distribution et la communication.
En principe, le marketing mix est l'ensemble des outils dont
dispose l'entreprise pour atteindre ses objectifs auprès du
marché cible. Ce sont donc des variables décisionnelles en
possession du responsable marketing.
Toute variable commerciale qui peut avoir un impact sur le
compte de l'acheteur est un composant du marketing mix. Par ailleurs, il faut
souligner que le mot « mix »laisse entendre une
combinaison de variables pour influencer le compte de l'acheteur et que les 4 P
constituent un élément central de la stratégie marketing
caractérisant la façon dont l'entreprise va présenter son
offre sur le marché. On distingue généralement quatre
variables décisionnelles dont chaque variable fait l'objet d'une
politique et de stratégies.
a. Produit
b. Prix
c. Promotion
d. place
III.1.1. Le produit
Un produit n'est qu'un moyen de satisfaction d'un besoin. Il
y a donc contrainte d'adapter l'offre en fonction du marché à
conquérir. Est produit pour une entreprise, ce qu'elle fabrique et vend.
Ainsi, ce que vendent les entreprises industrielles comme la bralima est la
bière ainsi que les limonades. On remarque bien que ce composite
prend l'aspect matériel.
Eu égard à ce qui précède
l'entreprise sou tend définir une politique produit qui consiste
à :
- Décider de l'étendue de la
variété des gammes aux fonctionnalités différentes
autour d'une même technologie ou d'un même métier et selon
un univers de besoins bien identifié.
- Trouver, un juste équilibre entre le
« produit générique », le produit tangible et
le produit global » afin de l'inscrire (positionner) dans un univers
concurrentiel en fonction des avantages distinctifs qu'il apporte au
consommateur final.
Signalons toute fois que cette politique dépend de
plusieurs paramètres :
- La nature de ce que l'on vend. De KOTLER on distingue le
produit tangible, global et générique. Et faut-il en trouver une
distinction sur chaque couple produit-marché.
- L'amplitude de ce que l'on vend. C'est la gamme et sa
profondeur. Le mix produit.
- La combinaison du mix produit et de la nature des produits
à travers les réseaux de distribution.
III.1.2. Le prix
« Les politiques prix et produit sont les deux
piliers principaux du politique marketing ». Elles se
déterminent en fonction de différentes gammes, circuits
empruntés et conditionnent la réussite ou l'échec de
l'action commerciale, donc du niveau de la vente et de marge
dégagée.37(*) En effet, la politique de prix serait un ensemble des
décisions qui définissent le niveau de prix de vente pour chaque
produit ; en égard aux avantages concurrentiels de l'entreprise
sur le marché de référence. Compte tenu du rapport de
force dont elle bénéficie sur les réseaux de distribution
et sur l'offre directement concurrentielle.
Il n'existe pas une règle optimale dans la fixation du
prix. Chaque entreprise se trouve confronter à un problème
spécifique et complexe. Ce qui, généralement
considéré, fixe le prix.
1° soit en fonction du prix de revient du produit
(approche par le cout)
2°soit en fonction de l'appréciation par
l'acheteur ou le consommateur
3° soit en fonction du niveau des prix de la
concurrence
4° soit par une combinaison des trois premières
méthodes :
III.1.3 La
communication
De l'anglais « promotion », a un sens
large de la communication. Elle comprend donc la publicité, la promotion
des ventes, la force de vente et les relations publiques, ainsi que le
marketing direct.
C'est donc « l'ensemble des informations, des
messages diffusés par une entreprise à travers des actions et
des canaux autrement diversifiés de manière à influencer
les attitudes, les connaissances et les comportements du public
cible.38(*)
Pour ce faire, la politique de communication devient un
programme bien structuré avec une répartition
équilibrée des activités de communication et un choix
judicieux des supports, dont les objectifs sont variés entre
autre :
- Augmenter les achats des clients actuels ;
- Elargir la clientèle par l'attraction de nouveaux
acheteurs ;
- Améliorer le niveau d'informations des clients
actuels et potentiels sur le produit ou sur l'entreprise ;
- Modifier les représentations, attitudes et
comportements des utilisateurs.
III.1.4 La distribution
« Place »,
terme anglais d'un sens large de la distribution. Distribuer les produits
c'est donc les amener au bon moment et avec les services nécessaires
à leur vente, leur consommation et les cas échéants
à leurs entretien.
Les différentes opérations qui découlent
de ces exigences sont assumées par les individus et organismes qui
forment les différents circuits de distribution.
Ainsi la politique de distribution est le choix du
système qui permet au producteur d'atteindre son marché.
CHAPITRE II : LA
PRESENTATION DE LA BRALIMA
Nos recherches ont porté sur une société
par action à responsabilité limitée dénommée
« BRALIMA » qui veut dire : Brasserie, Limonaderie et
Malterie qui est une entreprise faisant partie du groupe Hollandais HEINEKEN,
une multinationale de fabrication de bière. Sa
direction générale se trouve à Kinshasa sur le N°1 de
l'avenue du drapeau dans la commune de barumbu ayant comme numéro
d'enregistrement au registre de commerce N°1230 et numéro
d'identification nationale A 04956X. Elle est dirigée par un
administrateur délégué. Celui-ci est aidé par un
comité d'activité économique composé d'un
secrétaire général et des directeurs fonctionnels. Les
sièges sont dirigés par des directeurs de sièges.
Dans ce chapitre, la question sera de mettre à la
disposition de nos lecteurs, des renseignements clairs concernant la
société BRALIMA ; c'est-à-dire, nous parlerons de son
historique, son extension au pays en général et plus
particulièrement à Bukavu. Ce point nous permettra de donner un
bref aperçu sur la bralima. Il comprend:
· Localisation
· Historique et objet social de la bralima
· Raison de la création
· Capital social
· Départements
SECTION1: BREF
APERÇUE SUR LA BRALIMA
1.1 STATUT JURIDIQUE ET
LOCALISATION
Comme nous l'avons déjà signalé, la
bralima est une société par action à responsabilité
limité. Elle signifie Brasserie, limonaderie et malterie. Sa
représentation régionale a vu le jour au Kivu (Bukavu) en 1950,
elle est une filiale de la multinationale HEINEKEN (Hollande, Amsterdam). C'est
une société de droit congolais ayant comme numéro
d'enregistrement au registre de commerce n°1230 et d'identification
nationale A04956X, avec comme boite postale 1234. Elle a son siège
social à Kinshasa précisément dans la commune de barumbu,
avenue du drapeau au n°1. Elle a son siège à Bukavu, en
frontière avec la rivière WESHA qui sépare la commune de
kadutu à celle de bagira. Elle est située à 4km du
centre-ville de Bukavu sur la route nationale n°5 sur l'axe
Bukavu-Goma.
Elle est limitée :
§ Au nord: par le quartier burhiba et le cimetière
km4 ;
§ A l'est : par le lac Kivu, le chantier naval de la
société nationale des chemins de fer du Congo,
« SNCC » et la société Israël;
§ Au sud: par la montagne de KARHALE laquelle donne son
nom à l'avenue;
§ A l'ouest : par le quartier KASHA, le camp jules
Moke.39(*)
1.2 HISTORIQUE ET OBJET SOCIAL
DE LA BRALIMA
A. Historique de la bralima
La BRALIMA est une des grandes entreprises multinationales et
commerciales qui fonctionnent depuis plusieurs années dans notre pays
dans le secteur de production et commercialisation des boissons
alcoolisées et gazeuses.
Vers le quart de la 1ère décennie
après la première guerre mondiale (1914-1918), les boissons
traditionnelles alcoolisées comme le kanyanga et le lutuku et autres
dont les désarrois et l'insalubrité ne sont plus à
démontrer sur la santé humaine, étaient les seules
consommées en Afrique centrale particulièrement au Congo.
Dans le but de sauvegarder la santé humaine contre ce
désastre, le souci de remplacer ces boissons alcoolisées
traditionnelles fabriquées, traitées, fermentées et
même conservées dans des conditions malsaines se faisant sentir
avec une intensité croissante.
C'est dans cette optique que certains colons belges ayant
voulu investir dans le domaine industriel dans leur colonies sous des
impulsions tant politique qu'économique jugèrent bon d'investir
dans le secteur brassicole en l'occurrence dans la BRALIMA.
Léopoldville fut ainsi choisi comme remplissant les
critères d'installations de la brasserie. Elle fut installée sous
accord du gouverneur général de la banque de Bruxelles et ses
expatriés s'évaluaient à une trentaine d'employés
nationaux.
B. Evolution de la bralima
Notons que l'entreprise BRALIMA fut créée le 23
Octobre 1923 par quelques hommes d'affaires à Léopoldville
(Kinshasa). Au départ, elle regroupait sous la direction de monsieur du
MOULIN, cinq expatries : deux belges, un français, un russe, un
suisse ainsi qu'une trentaine d'employés nationaux ; avec l'appui
de la banque de Bruxelles dans le but de lutter contre les boissons alcooliques
indigènes communément appelées
« LUTUKU » distillées et fermentées dans les
conditions hygiéniques douteuses.
En effet, le 27 Décembre 1926, l'usine sous le nom de
la « brasserie de Léopoldville » et avec une
capacité de production de 35.000 bouteilles par mois, fera sortie sa
première bouteille « la bière
Primus ». Ce fut le jour de son inauguration. Mais de
1926 à 1933, l'entreprise va connaître des sérieuses
difficultés suite à la guerre de 1929 qui provoqua la baisse du
prix des produits BRALIMA à l'échelle mondiale. D'autres
difficultés que la bralima avait connues sont :
§ La bière Primus n'était pas
pasteurisée. De ce fait, elle ne pouvait être
commercialisée qu'à l'intérieur de Léopoldville, ce
qui réduit le nombre de consommateurs éventuels.
§ Le marché de la bière était aux
mains des allemands et des hollandais qui importaient la bière de
l'extérieur du pays en quantité supérieure et en
qualité meilleure que celle de la Primus, et la revendait en un prix
inferieur à celui de la Primus.
§ La qualité de la Primus était encore
douteuse et ne pouvait pas s'imposer sur le marché. etc.
Pour faire face à ces difficultés, la
brasserie; sous la conduite d'un deuxième directeur, monsieur VISEZ
met en place une nouvelle politique de production, de commercialisation et
d'organisation afin de contourner les difficultés en:
· Améliorant les conditions de vie des ouvriers,
· Installant une nouvelle machine de pasteurisation de la
bière pour étendre sa distribution sur instruction de la
société mère HEINEKEN et surtout d'harmoniser les
activités de la bralima sur le territoire national;
· Augmentant les salaires de travailleurs, l'Esperance
visant l'effort dans la performance de la réussite. Le succès et
la performance de VISEZ influencèrent les actionnaires à
souscrire à l'augmentation du capital social par le
prélèvement sur les dividendes.
C'est la décision portant création de
différents sièges d'exploitation au zaïre à
l'époque, et à l'est de l'ancien Kivu, au RWANDA et au BURUNDI.
La bralima fournit l'effort dans le sens d'accroitre ses activités.
C'est en 1946, suite aux résultats impôts que la bralima
réalisait grâce à l'obtention d'un réel
succès de son deuxième directeur monsieur VISEZ.
Il importe de signaler qu'à cette période, la
bière PRIMUS était concurrencée par les bières
d'importation et peu consommées par les autochtones à cause de
leur prix élevé par rapport à celui des boissons
alcooliques indigènes et de la réticence du gouvernement en
général d'autoriser la vente de la bière à toute la
population ; et encore elle n'était pas non plus
commercialisée à l'intérieur du pays.
En 1926 l'entreprise évolue positivement en termes de
production en passant de 35.000 à 125.000 bouteilles par mois jusqu'en
1949. Elle continue à connaître des progrès et de
développements en période de 1933 à 1949. Ce toujours sous
la direction de Monsieur VISEZ qui procéda par un redressement et une
expansion remarquable dans la production. Donc les affaires pour l'entreprise
étaient devenues florissantes. En 1950, c'est toujours la période
de l'expansion suite au progrès réalisé par cette
même brasserie de Léopoldville.
Apres la deuxième guerre mondiale, monsieur VISEZ
suscitera l'intérêt de nouveaux investisseurs belges qui
amorcèrent des grands investisseurs. La firme connaitra alors un
accroissement considérable 1947-1958. De nouveaux sièges
d'exploitation s'érigèrent à travers le pays
Du point de vue extension de l'entreprise dans le pays et hors
le pays, il convient de signaler avec précisions que les actionnaires
ont décidé d'étendre les activités industrielles de
l'entreprise en créant progressivement des succursales. C'est pour cela
que les succursales ci-après ont vu le jour ; il s'agit
de :
- Succursale de BRAZZA VILLE en 1952 ;
- Succursale de MBANDAKA en 1953 ;
- Succursale de BUKAVU en 1951 ;
- Succursale de KISANGANI en 1957 ;
- Succursale de BOMA en 1958 ;
- Succursale de RWANDA / KIGALI en 1959 ;
- Succursale de RWANDA / GISENYI en 1972.
-succursale de LUBUMBASHI en 2008
Ensuite, en 1960 suite aux mouvements d'indépendances,
les actionnaires de BRALIMA ont décidé de rester et continuer
à oeuvrer en Afrique centrale, entretenir leur outil de production,
assurer le recrutement et l'encadrement des nationaux et investir dans
l'installation des limonaderies dans toutes les brasseries.
De part son évolution, il convient de signaler que
l'entreprise BRALIMA était dès lors sous contrôle de
l'industrie belge ; avec le temps, elle deviendra une
propriété du groupe HEINEKEN avec 806 actions, lequel a plusieurs
et nombreuses histoires dans le domaine de l'industrie brassicole. Cependant
en 1964, GERARD ADRIEN HEINEKEN, acquiert la brasserie de HOOYBERD
fondée et baptisée la main de la meule de foin en 1952 à
AMSTERDAM. Il construit après amélioration des
procédés de fabrication, une brasserie moderne à laquelle
il donnera le nom de HEINEKEN.
Notons que depuis 1993, BRALIMA occupe une place de choix sur
le marché brassicole. Elle est connue dans plus de 145 pays. Au Congo
Kinshasa, le Groupe HEINEKEN a acheté la compagnie industrielle des
boissons gazeuses CIB en sigle qui sera fusionnée en 1992 avec la
BRALIMA. Il est aussi propriétaire de la bouteillerie de Kinshasa,
BOUKIN en sigle dont l'usine est opérationnelle depuis 1948 avec la
sortie de la première bouteille fabriquée en date du 31 Janvier
1950 laquelle sera désormais sous la tutelle de HEINEKEN à partir
de 1987. Rappelons encore que les actions de la C.I.B/Coca - Cola une
société produisant de la boisson Coca - Cola sous licence de
« The Coca - Cola Compagnie » une société
américaine dont le siège se situe à ATLANTA et
financée par la Limonaderie SODELEAU Bruxelles, sont achetées par
le même groupe HEINEKEN crée par l'ordonnance loi n° 78/471
du 26 décembre de la même année par laquelle le
président de la république du Zaïre, le feu MOBUTU fusionne
les sociétés congolaises suivantes :
- La Katangaise des boissons (Lubumbashi) ;
- La boisson de MATADI (Matadi) ;
- Compagnie Industrielle des boissons (BOMA) ;
- La compagnie africaine des boissons gazeuses (Kisangani).
- La Congolaise des Boissons (Kinshasa).
En fait la BRALIMA s'est ressaisie suite à ses
responsables qui ont cherché des voies et moyens pour sortir de
l'impasse et récupérer la place privilégiée perdue
pendant la restructuration du département marketing et produit. En
effet, la PRIMUS retrouvera sa place prépondérante à la
BRALIMA et deviendra Leader. En 1993, vu l'importance et le souci, le volume,
la présence, la gamme d'actions sociales, la musique et grâce
à sa politique générale et surtout au département
marketing et produits qui développe une bonne communication avec son
public, BRALIMA occupe aujourd'hui une place de choix voire même une
première sur le marché brassicole congolais.
Avec l'achat des actions de la CIB par le groupe HEINEKEN en
1991, BRALIMA changera d'appellation constituée de deux entités
disposant chacune d'un statut juridique particulier ; la conclusion du
contrat n'étant ni complète, ni effective.
Il est à noter que c'est le 1er Octobre
de la même année que BRALIMA CIB changera encore de
dénomination pour devenir « BRALIMA S.A.R.L. » avec
laquelle s'effectuera le rachat total des actions de la BRALIMA. Il sied
d'informer qu'en plus de l'actuel siège de Bukavu, BRALIMA S.A.R.L.
compte cinq autres sièges d'exploitation dans notre pays dont :
- Le siège de Kinshasa ;
- Le siège de Boma ;
- Le siège de Mbandaka ;
- Le siège de Kisangani ;
- Le siège de Lubumbashi.
Pour ce qui est de l'installation de BRALIMA au Sud-Kivu, il
importe de préciser que le siège de Bukavu existe depuis 1954
avec deux grands départements dont le département commercial
ainsi que celui des finances. Il fait une structure départementale
autonome et est chapeauté par un Directeur de siège.
Avec le temps deux autres départements se sont
ajoutés dont le département de production ainsi que celui des
ressources humaines. Tous ces départements fonctionnent avec objectif de
fournir des services afin de dégager de bons résultats.
Au Sud-Kivu, BRALIMA marque sa présence dans d'autres
villes et cités par le fait d'installer ses grands dépôts
comme dans la ville de Goma et dans celle d'uvira, etc.
1.3. RAISON DE LA CREATION
Après la guerre de 1914-1918, l'alcool indigène,
produits dans des mauvaises conditions et dont les effets étaient
néfastes dans l'organisme humain, envahissait tous les pays. Ainsi pour
lutter contre ce fléau, quelques industriels belges avec l'aide de la
banque de bruxelles ont installé une brasserie au Congo, à
Léopoldville. Le jour de son inauguration, le 17décembre 1926, la
brasserie de Léopoldville fera sortir sa première bouteille, la
Primus, avec une capacité de production de 35000 bouteilles par mois.
1.4 OBJET SOCIAL
La BRALIMA s'occupe de la commercialisation des boissons
alcooliques ainsi que des boissons gazeuses. Certains des boissons alcooliques
notamment la bière HEINEKEN vient de l'étranger
précisément en Hollande, produit par le groupe HEINEKEN. Il faut
noter d'ailleurs que dans le souci de satisfaire les goûts de ses
consommateurs,
la BRALIMA dispose sur place d'une gamme variée des
boissons gazeuses et boissons alcooliques telles que :
- Boissons gazeuses : Fanta Orange, Fanta citron, Fanta -
Tonic, Spirite, Vitalo Grenadine, Coca - Cola.
- Boissons alcooliques : Primus, Turbo King, Mutzig,
Heineken et legend.
En outre pour permettre à la population de tous coins
et même ceux qui sont autour de la ville dans les milieux reculés
de consommer sa boisson, la société locale s'est dotée
d'une usine de glace.
Elle fabrique aussi des boissons comme la PRIMUS en bouteilles
de 50cl, la Mutzig en bouteilles de 33cl ainsi que les turbo King en bouteilles
de 50cl(petit à quartier) pour permettre à ceux - là ne
disposant pas suffisamment de moyens de consommer les produits de la BRALIMA
selon leurs possibilités.
1.5 CAPITAL SOCIAL
La bralima est une S.A.R.L. A sa constitution son capital
social était de quatorze mille cent cinquante millions de francs belges.
Il a été porté successivement à deux cent cinquante
millions de francs belges par la décision de l'assemblé
Générale extraordinaire du 23 octobre 1923 et quatre cent vingt
millions de francs belges en 1972.
Ce capital social est représenté par 600 000
parts sociales sans désignation de valeur nominale représentant
1/600000 de l'avoir social. Dans les soucis d'accroitre les activités de
la bralima sur le territoire national, la société mère
HEINEKEN autorisera les actionnaires à s'engager à faire
l'augmentation de capital par prélèvement de leurs dividendes.
Cette décision (du 26 février 1972) conduira aussi à la
création de différents sièges d'exploitation au Congo (ex
zaïre), au BURUNDI et au RWANDA.
1.6 OBJECTIFS POURSUIVIS PAR LA
BRALIMA
Les objectifs d'une entreprise sont ceux qui orientent
l'action des dirigeants. Ils peuvent être d'ordre commercial, financier,
social, économique, etc. Pour notre société sous
étude, ses objectifs sont pour la plus part d'ordre commercial et
financier. Elle se propose dans son plan commercial, de couvrir tout le
marché de l'est de la république démocratique du Congo en
produits brassicoles. C'est ainsi que comme entreprise industrielle, elle
achète le matière première pour le transformer en produits
finis qu'elle lance sur le marché des boissons alcoolisées et
gazeuses pour les besoins de consommateurs.
Les matières qui entrent dans la composition pour la
fabrication de la bière sont rangées en trois catégories
distinctes:
1) La matière première: la malt, le riz, l'eau,
le sucre et le houblon.
2) Les matières auxiliaires: le sucre
caramélisé (colorant caramel) qui est un sucre grillé
artificiellement et aromatisé.
3) Les ajouts technologiques: le chlorure de calcium, le
sulfate, le zinc, l'acide phosphorique, la chaux hydratée, le
carbonate.
Après la fermentation, on ajoute la levure de
bière et le colorant AML. Viennent ensuite les procédés de
filtration de la bière pour la rendre claire en la dépouillant de
tout résidu éventuel. Pour cela, la bralima doit se pourvoir de
la celite, de PVPP (polyvinyle de polypuridoine), du sticagel, du bifoa, du
KMS (méthyl sulfuré de potassium).
les buts suivants sont poursuis pour mettre à la
disposition de la clientèle une bière et une boisson gazeuse de
bonne qualité:
Ø La production qualitative et quantitative de la
bière, des boissons gazeuses et leur commercialisation sur toute
l'étendue des provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu et de leurs
périphéries pour couvrir les besoins de consommations;
Ø La fabrication et la vente d'eau de table ainsi que
les blocs de glasses pour rafraichir la bière comme elle évolue
dans une zone chaude (climat tropical) ;
Ø Une bonne pasteurisation de la bière pour
avoir la garantie sur la qualité, la satisfaction et la
sécurité des consommateurs tout en visant l'excellence ;
Ø Renouer les relations publiques internes et externes
qui incluent les partenaires de l'entreprise, c'est-à-dire, le
personnel(en leur Assurant la formation professionnelle par la participation
à des séminaires pour renforcer leur capacité et la
sécurité en milieu de travail), les actionnaires, les
fournisseurs, les sous-traitants, etc en leur assurant des services de bonne
qualité ;
Ø La promotion des ventes destinée à
assurer le lancement d'un nouveau produit ou encore la conquête d'un
marché car la société ne fait que diversifier ses produits
et doit montrer plus de flexibilité pour faire face à une
concurrence naissante ;
Ø Atteindre le plus grand nombre de ses consommateurs
en relevant le niveau de ses ventes avec un service de marketing très
qualifiés.
1.7 IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE
DES ACTIVITES DE LA BRALIMA
La bralima participe à sa manière à la
relance des activités économiques dans la région du Kivu.
A titre illustratif:
v Elle participe à la formation des futurs cadres du
pays par l'encadrement des stagiaires qui viennent des plusieurs institutions
universitaires de la place ;
v Elle contribue au développement économique par
la collaboration qui est établie entre elle et ses partenaires
(fournisseurs, sous-traitants, etc.)
v Elle ouvre la distribution de ses produits aux
intermédiaires qui lui proposent un support logistique
acceptable ;
v Elle participe au renflouement de la caisse de l'état
par le versement des impôts et taxes dans le compte du trésor
public ;
v Elle participe aux activités socio-culturelles et
sanitaires par:
-la construction d'une salle de pédiatrie et son
équipement à l'hôpital général de
référence de panzi ;
-la contribution à la construction de la salle
d'attente de l'aérogare de KAVUMU ;
-la participation à l'élection de miss ;
-le sponsoring de toute sorte dans les activités
universitaires, etc.
Actuellement, la bralima prévoit implanter une usine de
traitement des eaux usées provenant de ses installations car elle est
trop acculée par le ministère de la santé et de
l'environnement disant qu'elle pollue les eaux du lac Kivu. C'est pourquoi ici
2015, elle compte implanter cette usine de traitement de ces eaux usées
provenant de ses installations pour pouvoir être en règle avec
l'environnement.
La bralima siège de Bukavu tire ses ressources humaines
au niveau local et elle effectue un système de mutation de ses agents
d'un siège à un autre. Elle applique aussi une politique
d'externalisation dans le cadre de l'engagement de certains agents. Cette
tâche est assumée par la GEAC qui est une entreprise de gestion,
étude, audit et conseil basé dans la ville de Bukavu. Ainsi donc,
certains personnels ne sont pas directement engagés par la bralima, ils
sont engagés par la GEAC et la bralima achète ses services de
renforcement de sous-traitance. La bralima paie ce service et c'est à la
GEAC de payer ses agents bien que travaillant pour la bralima.
SECTION2 : STRUCTURE
ADMINISTRATIVE ET ORGANISATIONNELLE DE LA BRALIMA
La BRALIMA étant une organisation ou une entreprise
bien sûre, cela implique qu'elle est constituée d'une structure
organisationnelle composée des éléments qui fonctionnement
en forme de système. L'utilité nous oblige alors d'examiner et de
démontrer théoriquement comment est le fonctionnement au sein de
ladite entreprise, de passer à l'analyse de chacun des
départements.
Petit robert définit une structure comme un ensemble,
un système formé des phénomènes solidaires, tels
que chacun dépend des autres et ne peut être ce qu'il est que dans
et par sa relation avec eux.40(*) Pour une organisation, la structure montre ou
indique la manière dont les fonctions et les responsabilités sont
attribuées ou partagées. A la bralima, le sommet de la
hiérarchie est la direction nationale dont le siège est à
Kinshasa. Celle-ci coordonne et supervise toutes les activités des
directions régionales et au niveau national.
Les directions régionales qu'exploite la bralima sont
les suivantes:
-le siège de Bukavu ; -le
siège de Boma ;
-le siège de Lubumbashi ; -le siège de
Kisangani.
La direction du siège national veille à ce que
les objectifs assignés soient réalisés. Le siège de
Bukavu est celui qui nous intéresse dans le présent travail.
C'est sur lui que s'est appesantie notre recherche.
2.1 ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DU SIEGE DE BUKAVU
La structure et le mode de fonctionnement des sièges
régionaux sont imposés par la direction de siège national
de Kinshasa. Elles ne jouissent que d'une autonomie encadrée.
Certaines décisions dans les sièges exigent un aval de la
direction nationale avant leur application en régions ou dans les
sièges régionaux. C'est ainsi que la structure dans les
sièges régionaux est la même, que l'on soit à
Lubumbashi ou que l'on soit à Bukavu ou Kisangani. Chaque direction
régionale comprend les départements suivants:
§ Le département des ressources humaines (DRH);
§ Le département commercial (DC);
§ Le département des finances (DF);
§ Le département médical (DM) ;
§ Le département technique (DT) ;
§ Le département de fabrication (DF) ;
§ Le département de contrôle et
qualité (DCQ);
§ Le département d'embouteillage(DE) ;
La direction de siège coordonne et contrôle les
activités de l'entreprise au niveau du siège. C'est un organe de
décision. Elle coordonne les activités dans tous les
départements. Le secrétariat, le service des achats, de
messagerie, la gestion des archives sont les services qui lui sont
rattachés.
2.1.1 Le département
des ressources humaines
Ce département gère le capital humain entant que
principal facteur de production de chaque entreprise. Ce département est
chargé :
-d'assurer la continuité de l'entreprise par le
recrutement du personnel ;
-de la gestion de carrière des agents ;
-de la gestion des relations publiques de l'entreprise ;
-Du maintien de la discipline et des conditions favorables en
milieu du travail au sein de l'entreprise ;
- du recrutement des stagiaires, la formation professionnelle
des travailleurs fait partie intégrante de son rayon d'action.
Ainsi donc, Le chef du personnel ou directeur des ressources humaines est
appelé à assurer la bonne gestion des facteurs humaines dont la
sécurité, les soins, ... de manière à favoriser ou
à harmoniser le climat entre le personnel.
Ce département est subdivisé en trois
services :
· Le service d'administration du
personnel : il règlemente :
-les conditions et des formalités
d'engagements ;
-le suivi de la gestion des carrières professionnelles
des agents par le contrôle des mutations et de la gestion des dossiers
personnels des ceux-ci.
· Le service de
protocole : ce service s'occupe :
-de l'accueil et des soins réservés aux
visiteurs et autres hôtes de l'entreprise ;
-de la distribution du courrier au sein de
l'organisation ;
-du paiement des frais de scolarité et de
l'équipement scolaire des enfants des agents retraités ;
-de l'organisation des voyages des agents en mission ou en
mutation.
· Le service de
sécurité : c'est l'oeil vigilant de la
société et il est chargé principalement de :
-sécuriser les biens de l'entreprise en
règlementant les entrées et le sorties des personnes et de
matériels de la société ;
-l'entrée et la sortie des biens en matières
première dans les installations pour éviter les soustractions
éventuelles ;
-protéger le patrimoine de la société.
2.1.2 Le
département Médical
Pour un meilleur rendement du personnel et des conditions de
travail adéquates, la Bralima organise des soins médicaux pour
son personnel et aux membres de leur famille. Ce service intervient en premier
lorsqu'il y a des accidents de travail, des maladies professionnelles, etc. Le
centre médical est géré par un médecin qui
organise, au vu de ses attributions, l'éducation sanitaire, de la
consultation prénatale et postnatale, de la sensibilisation des agents
actifs et pensionnés ainsi que leurs ouvriers sur le dépistage
des infections sexuellement transmissible et du VIH/SIDA.
2.1.3 Le département
de fabrication
Comme le nom l'indique, ce département s'occupe de la
transformation des matières premières (malt, riz, sucre,...) en
produits finis en vue de produire la bière la bière et les
boissons gazeuses. Il comporte tris services à savoir :
v Le magasin des matières premières
et des produits chimiques :
Ce service réceptionne les matières
premières et additionnelles, les stocks dans des salles
appropriées selon leur nature physico-chimique. Après leur
stockage, ce service livre les matières à la salle de brassage en
respectant la méthode FIFO (First in, First out). La communication
entre le magasin de stockage et la salle de brassage est permanente afin
d'éviter des ruptures de stockage ou un surstock préjudiciable
à l'entreprise. La gestion de fluidité et le continuité de
stock est de mise.
Deux types de fournisseurs sont en relation de partenariat
avec l'entreprise :
-les fournisseurs locaux ou nationaux parmi lesquels on
retrouve la société DATCO, la société OLIVE, la
société KOTECHA, monsieur RUBOTA, etc.
-les fournisseurs internationaux : à partir du
système ISHAA (International system of Heineken accounting of africa)
par lequel Kinshasa parvient à contrôler le stock qui se trouve
dans chaque magasin de chaque siège. Le fournisseur le plus important
est IBECOR. On note également les transferts de matières
entre les magasins de deux sièges d'exploitation suivant l'expression
des besoins et la disponibilité des stocks. Souvent, c'est le
siège de Kinshasa qui envoie ou transfert les matières vers les
directions des sièges par des bordereaux de sortie matières. Les
transferts des matières entre brasserie Heineken installées dans
des états proches s'effectuent également et par protocole, mais
le flux n'est pas vraiment important.
v La salle de brassage : C'est
la salle des opérations des brasseries. C'est en quelque sorte la
cuisine de la brasserie. l'objectif de cette salle de brassage est de produire
du jus sucré. En terme technique, on parle de mout extrait à
partir des céréales (malte et riz)
v La meunerie : elle s'occupe
de la mouture de malte et de riz. La meunerie en elle-même compte 4
salles différentes :
-le magasin salle de brassage : il assure le stockage de
malte, du riz et du sucre ;
-la salle de polisseuse : elle compte quatre sillons et
chacun a la capacité de 4 tonnes. A l'aide d'un ventilateur, la
polisseuse sépare la poussière de malte et l'envoie dans le
filtre à poussière. Dans le tamis de la polisseuse, il ya un
aimant qui récupère les particules pouvant se trouver dans le
malte.
-la salle de moulin ou concasseur : ici la bascule
déverse 12.5kg de malte par mouvement dans la machine broyeuse mais pour
le concasseur riz, c'est 5kg par mouvement.
- la salle à souffleur : ce transfert de l'amidon
du malte et du riz en sucre fermentescible sous l'action de l'ébullition
à 96°c. Dans cette salle de brassage, on compte quatre cuves et un
grand filtre. La filtration consiste à séparer l'eau de la
matière première, malte et riz brassés. Le
département de fabrication ou de production s'occupe de la production
proprement dite ; de la gestion des emballages vides et des produits
finis. Il est dirigé par un Chef de Fabrication chargé de
contrôler la gestion de différentes opérations
suivantes :
- La siroperie ;
- Le traitement d'eau ;
- Les malures premiers ;
- La production ;
- Les stocks pleins et vides ;
- Magasins et emballages.
2.1.4 Le département
commercial
Etant considéré comme poumon de l'entreprise, il
est dirigé par un chef coordonnateur de toutes les activités
commerciales de l'entreprise.
Celui-ci est assisté par un chef de programme ventes
dont la mission d'être et qui doit assurer des activités telles
que :
- L'établissement de bons de commande ;
- Le calcul du montant à payer par les clients
grossistes ;
- La programmation de la livraison et la constitution de la
logistique ainsi que rendre à domicile du client par le service SRD
(Service rendu à domicile) en cas d'une vente à porte ou à
dépôt relais ;
- Il doit s'assurer de la satisfaction de la clientèle
du point de vue livraison des produits à travers les différents
canaux de distribution parmi lesquels nous citons :
Ø Dépôt usine donnant accès d'achat
à tout le monde selon ses moyens ;
Ø Le service rendu à domicile (SRD) rendu
possible par la sortie des chauffeurs qui se chargent de la livraison et de la
vente au comptant en s'appuyant sur la trajectoire fixée par le chef de
route.
Ø Le service rendu aux grossistes (SRG) qui est du
même système que le SRD ; mais la seule différence est
qu'ici le client vient lui-même passer la commande au bureau puis le
chauffeur ne s'occupera que de la livraison ainsi que de la
récupération d'emballage ;
Ø Les dépôts en dehors du siège
d'exploitation tel que dans le cas du siège de Bukavu, les axes
Goma, Uvira,...
En vue de faciliter la commercialisation ou
l'écoulement des produits de l'entreprise, le département
commercial est chez BRALIMA chargé d'assainir l'environnement tout en
mettant en contact direct l'entreprise et son monde extérieur, donc sa
clientèle spécialement constituée des consommateurs et des
leaders d'opinions.
D'où la nécessité d'appliquer des
techniques marketings sous le patronage du chef de programmes ventes qui
s'aperçoit de la réalité sur l'évolution du
marché sur la séparation de ses responsabilités en deux
différents services qui sont :
1) Le service de l'administration vente et ;
2) Le service commercial et marketing.
2.1.5 Le
département d'embouteillage
Ce département a pour mission de mettre la boisson
fabriquée dans un conditionnement qui le rend prête à la
consommation. Ceci en mettant chaque sorte de boisson dans les bouteilles
respectives.
Ce département s'occupe aussi de la gestion des
magasins des bouteilles vides, des bouteilles pleines, des limonaderies vides,
des limonaderies pleines. Ce département Contient plus ou moins 45% du
personnel engagé, ce département a comme objectifs
spécifiques, les ordres suivants :
- La réduction de la consommation interne d'eau et
d'électricité ;
- La réduction des plaintes relatives à la
production en cours (telles que la perte des concentrés, celle de la
boisson) au coût d'entretien et au coût de production le plus
faible;
- La réduction des pannes pour de matériel de
l'entreprise.
2.1.6 Le département
financier
Ce département contribue en grande partie dans la
gestion des finances (les ressources financières) de l'organisation.
Celui-ci se fixe comme objectif, la réalisation d'un résultat
positif par l'entreprise et avec comme tâches spécifiques
d'établir le budget de l'entreprise, de contrôler les
entrées et les sorties des fonds et aussi la fixation des prix des
produits. Il est permis d'effectuer les opérations du bilan :
- Etablissement du bilan ;
- Terme des livres de caisse.
- Passation des écritures dans le grand livre de
caisse ;
- La gestion comptable ;
- L'entrée et la sortie de fonds ;
- La paie des agents et l'achat des matières
premières importées.
Il s'occupe de l'administration des caisses et des comptes
bancaires, des prévisions de trésorerie,... il aide la
société dans la détermination du cout de revient (cout de
production et de vente des produits). Trois services principaux constituent
ce département :
v La comptabilité :
Elle s'occupe des enregistrements des toutes les
opérations financières, du du contrôle de des finances et
de la détermination des résultats à une période
donnée. Cinq branches ou bureaux composent ce service :
§ La comptabilité
générale : centralise toutes les opérations
qui s'effectuent dans la société. Il enregistre les mouvements
financiers de la caisse.
§ La comptabilité des stocks :
elle suit régulièrementles mouvements de stock des
matières premières, des produits finis, des emballages, etc. de
l'entreprise constituant une partie importante de son capital, une bonne
gestion de stock entraine une maximisation du profit.
§ La comptabilité fournisseurs :
elle rend compte de la dette qu'a la société envers les
tiers, les partenaires de l'entreprise. Ces partenaires sont constitués
des fournisseurs des biens et des services. C'est une comptabilité qui
se charge aussi du contrôle des fichiers et travaux en rapport avec les
fournisseurs, le calcul du précompte BIC fournisseur à la fin de
chaque mois. Elle fait la suivie des factures fournisseurs jusqu'au payement.
Donc après l'entrée, l'analyse et la comptabilisation le service
propose le payement à la trésorerie et classe enfin ladite
facture. Ceci se fait uniquement pour les factures des biens. Les factures des
services quant à elle, passent directement à la
comptabilité caisse pour leur prise en charge.
§ La comptabilité client :
cette comptabilité s'occupe de rendre compte de toutes les
opérations qui s'effectuent entre l'entreprise et ses clients (les
consommateurs de ses produits). Pour que l'on soit enregistré comme
client de la bralima, il faut qu'un compte courant client soit ouvert en son
nom pour suivre les mouvements avec la société pour une
évaluation future. La comptabilité client Gère
aussi le compte client ainsi que le solde dégagé mensuellement
par ce compte. Il s'occupe donc de la justification des comptes clients (SRD
et autres). Il s'occupe aussi de la suivie régulière (ou des
suivies régulières) des clients, leurs opérations et le
calcul ainsi que la déclaration de toutes les taxes en rapport avec les
ventes. Ex. les taxes F.P.I., ...
§ La comptabilité paie :
c'est le suivie de la comptabilité de la paie des salaires du
personnel de l'entreprise, les anales, les primes et autres avantages
monétaires accordés aux agents dans leur ensemble. Note de
débit, note de crédit, bulletin de livraison qui s'occupe de la
saisie des opérations de la caisse principale et l'établissement
ainsi que la saisie des notes de débit, notes de crédit et les
bulletins de livraison.
v La trésorerie :
Elle s'occupe de la gestion des encaisses et des
créances de la société. Elle s'occupe de l'administration
des caisses et des comptes bancaires. Elle suit le mouvement (l'evolution des
créances) de l'entreprise.
v L'informatique :
Elle s'attèle à la gestion automatisée de
l'information et de la tenue du carnet de bord pour la direction de
siège aux fins de l'aider à préciser à toute prise
de décision financière.
2.1.7 Le département
Technique
Ce département a pour rôle principal, la
maintenance des machines en bon etat de fonctionnement, la gestion de toutes
les infrastructures immobilières et mobilières, des pièces
de rechange, de l'organisation pour éviter en substance que la
société connaisse un arrêt de fonctionnement.
2.1.8 Le département
contrôle qualité
Il est plus petit en tenant compte de l'effectif du personnel.
Il s'occupe du traitement de l'eau selon les normes spécifiques de la
firme multinationale Coca - Cola, du lavage des bouteilles ainsi que du
contrôle de la qualité des boissons avant la mise en vente sur le
marché. Encore il travaille avec objectif d'atteindre 92% d'indice de
qualité. Au sein de ce département, deux grandes attributions
concernent ce département :
-le laboratoire
-la microbiologie.
Ce département gère les produits chimiques et
surveille surtout leur qualité. Sa mission est de s'assurer que les
produits destinés à être offerts aux clients sont des
bonnes qualités et respectent les normes internationales, les normes
Heineken Et coca-cola pou n'est pas être préjudiciable à la
santé et pour qu'ils soient compétitifs par rapport à la
concurrence des bières et boissons étrangères de par leurs
qualités.
2.1.9 Le département
logistique
Ce département a quatre services qui le
composent :
-Le magasin matières premières(MMP) ;
-la gestion magasin ;
-les magasins généraux ou
économat ;
-les achats locaux.
a. Le magasin matières
premières
Le magasin matières premières est un service du
département logistique qui a pour rôle principal le stockage de
matière premières tels que le riz, le sucre, le malte, le
houblon, le sillicagel, le divergeant, le caramel, le biofam, les
concentrés, etc. ces différentes matières premières
sont utilisées dans les différents départements, notamment
l'embouteillage, la fabrication,...
Le magasin matières premières a plusieurs
attributions pour arriver à bien gérer son stock. Parmi ces
attributions, nous pouvons énumérer :
-les entrées journalières;
-les inventaires hebdomadaires ;
-les inventaires mensuels ;
-les inventaires trimestriels.
Pour effectuer ces différentes taches, le MMP utilise
les documents spécifiques de gestion de stock dont :
· La fiche cardex ou fiche de stock selon la
méthode FIFO;
· Le registre ;
· Les cahiers de mouvements journaliers.
NB : pour ce qui concerne les produits chimiques, on
enregistre dans leur stock des produits d'entretien et de nettoyage comme
l'acide phosphorique, le mix 100, l'acide sulfurique, ART acide, l'acide
chlorhydrique, le purexol, la chaux hydratée pour traiter l'eau, le
chlorure de calcium, l'anti-algue, la soude coustique, l'anti-mousse(pour
diminuer la mousse) le divolet pour nettoyer les cuves lors de la sanitation
dans la limonadière, etc.
b. La gestion magasin
Ce service de la logistique gère les emballages et les
produits avant la vente. Ces emballages proviennent des différents
clients et stocker dans les magasins de l'entreprise sur autorisation du
département commercial. Mais il y a d'autres emballages qui sont propre
à la bralima et viennent de Kinshasa et Nairobi ; ces emballages
sont faits des bouteilles neuves.
Le département logistique gère également
les dépôts de Goma et d'uvira, toute la chaine de réception
des produits et emballage et le Beach. La chaine de réception est un
service du département logistique attaché au magasin qui a le
rôle de réceptionner, de contrôler, de faire le triage des
emballages qui viennent des différents dépôts (Goma et
Uvira) et des différents clients.
c. Les magasins généraux
Ils sont un sous-service du département logistique. Ce
magasin s'occupe de la gestion des matériels devant servir à la
publicité et tout autre article n'entrant pas dans le processus de
production de la bière et des boissons gazeuses. C'est en quelle que
sorte un magasin d'approvisionnement des articles divers (savons, gants,
bottines, salopettes, fournitures de bureau, etc.) servant au fonctionnement
des bureaux et de l'administration en général.
d. Les achats locaux
Ce service, sous la supervision du département
logistique, s'occupe de tous les achats des articles dont l'usine a besoin pour
son plein fonctionnement. Ces articles peuvent être des pièces de
rechange, des produits entrants dans la fabrication de la bière comme le
riz, le sucre,... ce bureau des achats locaux est en relation de partenariat
avec les fournisseurs locaux.
2.2 RAYON D'ACTION DE LA
BRALIMA
La BRALIMA Bukavu étend ses activités sur deux
axes couvrant l'étendue de deux provinces : une partie du Nord-Kivu
ainsi que du Sud-Kivu. Ces deux axes sont appelés des secteurs.
-le secteur du Sud-Kivu comprend le dépôt d'uvira
et de Kalemie, ce dernier a été fermé et travail sous la
représentation.
-le secteur du Nord-Kivu comprend le dépôt de
Goma, les dépôts de béni et de Butembo, suite à une
situation de crise que connaissait le secteur, ces deux dépots
étaient approvisionnés par deux grands clients de la
BRALIMA /BKV à savoir Monsieur MUSANGANYA LUBONGERA
et Maman ELIZA. Aujourd'hui, BENI et BUTE MBO sont
approvisionnés en produits par le siège de Kisangani.
2.3 PRESENTATION DES PRODUITS
BRALIMA Bukavu
La bralima Bukavu fabrique une gamme de boisson de deux
espèces :
-les boissons gazeuses(BG) ou boissons non
alcoolisées et
-Les boissons alcoolisées(BA) ou les
bières.
1. les boissons gazeuses (BG)
Dans cette catégorie, on trouve les boissons non
alcoolisés. Elles sont subdivisées en deux groupes
notamment :
· Les produits sucrés BRALIMA : Vita l'o 30cl
ou 1/3 et vital'o 60cl ou 2/3.
· Les produits coca-cola : ils sont produits sous
licence de la firme américaine the coca-cola company. Il s'agit de Fanta
orange, Fanta citron, tonic ou Schweppes, coca-cola, sprite. A part ces
produits non alcoolisés, la Bralima commercialise aussi des blocs de
glace.
2. Les boissons alcoolisées ou les
bières
Jusqu'à nos jours, la Bralima compte 4 types de
produits alcoolisés qu'elle a déjà mis sur le
marché. Il s'agit de :
-PRIMUS (72cl et 50cl appelé petit à
quartier)
- TURBO King (Bière brune en 72cl et 50cl)
-MUTZIG (65cl et 33cl)
-LEGEND (33cl)
DS
Secrétariat & habitations
TPM
Sécurité
Dpt Ressources
Humaines
HRA
GAP
Protocole
Cellule paie
Dpt Financier
Comptabilité
Trésorerie
Caisses
Informatique
Dpt Médical
Laboratoire
Infirmerie
Dpt Logistique
Magasins logistiques
Achats locaux
Gestion magasins
Magasins Bières
Magasins BG
Chaine de réception
Beach
Dpt Commercial
Administration
Commercial
FDV
Dépôts
Goma & Uvira
Projets
Manager
DPT
Technique
DPT
Fabrication
Contrôle qualité
Et Technologie
DPT
Embouteillage
Salle des Machines
Entretien Planifié
Atelier Mécanique
Garage
Magasin
Technique
Salle de Brassage
Cave
de
Fermentation
Labo
Central
Microbiologie
Ligne bière
Ligne BG
DS : Direction de
Siège
FDV : Force de Ventes
DPT :
Département
BG : Boisson gazeuse
TPM : Total Productivity
Management
HRA : Human Resources
Assistant
GAP : Gestion administrative
du personnel
251664384ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA
CHAPITRE. III LA GESTION
DU COUT DE REVIENT COMME FACTEUR DE L'AMELIORATION DES RECETTES DANS LA
BRALIMA BUKAVU
Introduction
Dans ce chapitre, il sera pour nous question d'analyser si la
Bralima gère rationnellement les éléments de son
coût de revient des boissons gazeuses de façon à avoir un
prix compétitif en vue de maximiser ses recettes de ventes. Dans ce
chapitre, il s'agira aussi de montrer à partir de différents
tableaux l'évolution des coûts de revient ainsi que celle des
recettes en premier lieu et en second lieu nous allons montrer comment la
Bralima maximise-t-elle ses recettes en nous basant sur le comportement de
quatre produits que nous nous sommes choisi dont le Coca-cola, le Fanta, le
Sprite et la Tonic.
SECTION I. FACTEURS
INFLUENÇANT LA PRODUCTION A LA BRALIMA
I.1. PRESENTATION DES
FACTEURS
0. Facteurs externes
a. Les fournisseurs
Dans ses activités quotidiennes, la Bralima en tant
qu'entreprise industrielle, utilise les matières et consommables, les
fournitures diverses, des machines qui sont fournies par un certain nombre des
fournisseurs. Certains de ses fournisseurs résident à
l'étranger et d'autres sont des entreprises locales. Si cette variable
n'est pas bien maitrisée ou contrôlée par la Bralima, elle
peut entrainer des effets indésirables qui peuvent arrêter la
production et avec comme conséquence, le manque à gagner pour la
société. Voilà pourquoi l'entreprise doit savoir quel est
le degré de liaison ou de dépendance existant entre cette
production qu'elle réalise annuellement et le volume de la somme
affectée pour l'acquisition des matières auprès des
fournisseurs.
b. La vente ou la demande
Elle constitue l'aboutissement de l'activité de
production de la Bralima. On produit parce que l'on doit vendre. Cette variable
doit être très bien maitrisée, car c'est elle qui
génère à la Bralima les marges
bénéficiaires. Il sied de connaitre ce degré de
dépendance entre elle et la production.
1. Facteurs internes
a. Les moyens d'exploitation
Par moyen d'exploitation, il faut entendre tous les
équipements et installations qui forment les données techniques
sur lesquelles reposent l'obtention de produit en particulier la production.
Aux moyens d'exploitation, appartiennent tout ce dont a besoin l'entreprise
pour assurer son activité. Dans cette catégorie, il faut aussi
ajouter les matières consommables dont le rôle est de permettre
à l'exploitation de fonctionner41(*). Pour la Bralima, on fait rentrer dans cette
catégorie:
· L'énergie et les matériaux
C'est le flux combustible d'électricité, de
vapeur, etc. qui fait tourner les machines (électricité, eau,
etc.)
· Les emballages et la technique
Il est difficile d'acheminer les produits sur le marché
sans avoir des emballages car même si on produisait beaucoup sans tenir
compte de ces emballages, il serait pratiquement impossible et même
difficile d'atteindre les objectifs fixés. Il sied de bien
contrôler cette variable qui peut influencer négativement ou
positivement la production d'une part, les personnes chargées de faire
tourner les machines, d'assurer leurs entretiens (Réparation des pannes
éventuelles) doivent être dans des bonnes conditions afin de
mieux produire. Les oublier, c'est oublier les objectifs fixés au
départ car, il suffit qu'ils refusent d'assurer l'entretien faute de
motivation pour voir les choses se bloquer et l'arrêt immédiat de
la production peut être observée.
· Les informations
C'est le savoir-faire, les brevets, les licences, tous les
biens immatériels résultant de l'expérience des membres de
l'entreprise et d'un savoir préalablement accumulé.
b. Les matières premières
On entend ici toutes les matières, produits semi-finis
qui sont destinés à participer à la production.
Après avoir subi des modifications de forme ou de nature ou après
leur introduction dans le produit fini, elles font parties intégrante du
nouveau produit.42(*)
Les matières premières peuvent être aussi
des produits finis ou semi-finis. En tant que tels, ils sont
élaborés par l'entreprise elle-même ou elles proviennent
d'autres entreprises mais elles doivent faire partie intégrante des
nouveaux produits.
La Bralima utilise les matières premières
suivantes : malt, sucre, riz, levure, houblon, arôme caramel et des
matières consommables comme : dicalite, soude caustique, ammoniac,
etc., pour la fabrication des boissons de la bière (Primus, Turbo King,
et Mutzig) et pour la fabrication de boissons gazeuses, elle utilise les
matières premières suivantes : concentré, sucre et
d'autres matières consommables comme vous le remarquerez dans la partie
annexe pour les standards de consommation.
Il sied de déterminer le degré de
dépendance entre la production et les facteurs qui l'influencent
(internes et externes) afin de bien faire la prévision et de
détecter d'autres facteurs qui, une fois intégrés dans les
analyses, peuvent avoir un impact positif sur l'ensemble des objectifs que se
fixe l'entreprise.
I. 2. LES ELEMENTS CONSTITUTIFS
DU COUT DE REVIENT DES BOISSONS GAZEUSES DE LA BRALIMA
D'une manière générale, les
différents coûts d'un produit sont constitués par un
ensemble des charges supportées par l'entreprise en raison de
l'exploitation des biens ou de prestation des services. D'une manière
claire, un coût est une accumulation des charges sur un produit ou une
prestation de service à un certain stade d'élaboration
(coût d'achat, cout de production ainsi que le coût de
distribution.).
La Bralima utilise la comptabilité analytique de
gestion, grâce à elle, il est possible de connaitre ce que
coûtent les matières mise en oeuvre dans la fabrication des
boissons gazeuses, connaitre également le montant des frais s'ajoutant
pendant la fabrication aux matières utilisées pour en
dégager la valeur de ces boissons gazeuses (produits fabriqués).
Ainsi, le total obtenu est un coût. La comptabilité analytique de
gestion tenue par la Bralima permet aussi de connaitre le montant des frais
découlant des ventes. Les frais s'ajoutant aux coûts de produits
fabriqués. Le total ainsi obtenu est un coût de revient.
Les éléments constitutifs du coût de
revient de la bralima sont :
v Le coût d'achat : il
représente tout ce qu'a coûté les matières
premières jusqu'à la mise en stock magasin. Il est
constitué par le prix d'achat c'est-à- dire le montant des
factures sauf les emballages à rendre et le FAA (Frais Accessoires
d'Achat) représenté dans la Bralima par le coût de fonction
approvisionnement. Il est résumé par les tableaux
ci-dessous :
A. STANDARDS DE CONSOMMATION
1. BOISSONS GAZEUSES
MATIERES PREMIERES
Tableau III
|
Coca
|
Orange
|
Citron
|
Tonic
|
Sprite
|
Limon blanche
|
Soda
|
Eau
|
Concentré
|
Fanta
|
Unité/hl
|
0,052
|
0,051
|
0,05
|
0,051
|
0,051
|
0,000
|
0,000
|
|
|
Vital'o
|
|
|
0,000
|
|
0
|
|
0
|
|
|
Sucre
|
Fanta
|
Kg/hl
|
10,99
|
10,99
|
10,99
|
10,99
|
10,99
|
0,000
|
|
|
|
Vital'o
|
|
|
10,99
|
|
|
|
0,000
|
|
|
Dicalite
|
|
Unité/hl
|
0,039
|
0,039
|
0,04
|
0,039
|
|
0,000
|
|
|
CO2
|
|
Kg/hl
|
0,000
|
0,000
|
0,00
|
0,000
|
|
0,000
|
|
|
Acide citrique
|
|
Kg/hl
|
|
0,000
|
|
0,000
|
|
|
|
|
Denzoate de soude
|
|
Kg/hl
|
|
0,000
|
|
0,000
|
|
|
|
|
Colorant rouge
|
|
Kg/hl
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Micropur
|
|
Kg/hl
|
|
|
|
|
|
|
0,000
|
0,000
|
Perfectamyl
|
|
Kg/hl
|
|
|
|
|
|
|
0,000
|
|
Lubranol
|
|
Kg/hl
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
|
Source : le département financier de la bralima
v Le coût de production : il
présente tout ce qu'a coûté les produits
semis-oeuvrés et les produits finis fabriqués ou les services
prestés par l'entreprise. Le coût comprend le coût d'achat
des matières mise en oeuvre et le coût de la fonction production
en ajoutant l'encours initial, c'est- à-dire des matières encours
de fabrication ou produits non finis venant de l'exercice antérieur et
qui constituent une entrée en transformation de l'exercice en cours et
on y soustrait l'encours final c'est-à-dire les matières non mise
en oeuvre, fabriquées, non transformées ou non consommées
mais se trouvant dans les ateliers.
Les éléments constitutifs de ces
coûts sont donnés dans les tableaux ci-dessous :
LES MATIERES CONSOMMABLES
Tableau IV
Soude caustique
|
Kg/hl
|
0,550
|
Charbon actif
|
Kg/hl
|
0,018
|
Hypocrite
|
Kg/hl
|
0,004
|
DT6
|
Kg/hl
|
0,010
|
Metasilicate de soude
|
Kg/hl
|
0,005
|
Septacid
|
Kg/hl
|
0,0117
|
Savon moût
|
Kg/hl
|
0,005
|
ATR
|
Kg/hl
|
0,10137
|
Mix 100
|
Kg/hl
|
0,03004
|
Sulfate d'alumine
|
Kg/hl
|
0,01865
|
Chaux
|
Kg/hl
|
0,00854
|
Autres lubrifiants
|
Kg/hl
|
0,01952
|
Source : département financier de la bralima
ARTICLES D'EMBALLAGE
Tableau V
|
BUKAVU
|
Bouchons
|
BG 2/3
BG1/3
|
350,24
706,88
|
Bouteilles
|
BG 2/3
BG1/3
|
0,00
0,00
|
Casiers
|
BG 2/3
BG1/3
|
0,00
0,00
|
Etiquette (Schweppes)
|
Pce/hl
|
0,00
|
Colle
|
Kg/hl
|
0,00
|
EAU & ENERGIE
Tableau VI
|
BUKAVU
|
GOMA
|
BUKAVU
|
KISA
|
MBA
|
LUB
|
MB.M
|
Eau
|
M3/hl
|
10,42
|
0,926
|
0,94
|
1,34
|
0,43
|
0,535
|
0,53
|
Electricité F.M
|
Kwh/hl
|
13,3
|
10,83
|
2
|
9,00
|
5
|
5,02
|
6
|
Fuel chauffage
|
Kwh/hl
|
0,00
|
1,30
|
1,70
|
3,00
|
3,40
|
21,57
|
1,30
|
REDEVANCE TECHNIQUE
Tableau VII
|
KIN
|
BOMA
|
BUKAVU
|
KISA
|
MBA
|
LUB.
|
MB.M
|
Eur/hl
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
USD/hl
|
2,32
|
2,32
|
2,32
|
2,32
|
2,32
|
1,32
|
2,32
|
Essence Maltina
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Source : le département financier de la bralima
LES PRIX UNITAIRES DES MATIERES PREMIERES ET
FOURNITURES EN 2013
Tableau VIII
MATIERES PREMIERES
|
PRIX CIF
|
Frais d'Approvisionnement
|
Prix RDU Bukavu
|
|
|
|
VALEUR D'ORIGINE
|
En USD
|
LUB.
|
|
|
|
|
Devise
|
Concentré
|
Coca
|
432,67
|
|
USD
|
432,67
|
|
432,67
|
440,68
|
Orange
|
319,934
|
|
USD
|
319,934
|
|
319,934
|
327,94
|
Citron
|
236,358
|
|
USD
|
236,358
|
|
236,358
|
144,36
|
Tonic
|
432,694
|
|
USD
|
432,694
|
|
432,694
|
440,70
|
Sprite
|
432,694
|
|
USD
|
432,694
|
|
432,694
|
440,70
|
Sucre C1
|
Coca+grenadine
|
0 ,000
|
|
USD
|
0,000
|
|
|
0,80
|
Sucre B
|
Fanta orange
|
319,934
|
|
USD
|
319,934
|
|
319,934
|
327,94
|
Sucre Blanc
|
Sprite+tonic+citron
|
|
|
USD
|
1,10
|
|
1,100
|
0,60
|
CO2
|
Kg
|
|
|
USD
|
|
|
|
|
Acide citrique
|
Kg
|
8,594
|
|
EUR
|
8,594
|
|
8,594
|
10,20
|
Benzoate de soude
|
Kg
|
23,328
|
|
EUR
|
23,328
|
|
23,328
|
24,96
|
Colorant rouge
|
Kg
|
114,222
|
|
EUR
|
114,222
|
|
114,222
|
115,82
|
Micropur
|
Kg
|
537,358
|
|
EUR
|
537,358
|
|
537,358
|
538,96
|
Perfectamyl
|
Kg
|
|
|
BEF
|
|
|
|
|
MATIERES CONSOMMABLES
|
|
Dicalite
|
Kg
|
3,978
|
109,24
|
EURO
|
3,978
|
|
3,978
|
5,58
|
Soude caustique
|
Kg
|
0,980
|
66,154
|
EURO
|
0,980
|
|
0,980
|
3,56
|
Charbon actif
|
Kg
|
14,400
|
|
USD
|
14,400
|
|
14,400
|
16,00
|
Hypochlorite
|
Kg
|
14,00
|
|
USD
|
14,00
|
|
14,00
|
15,604
|
Ammoniac
|
Kg
|
14 ,806
|
|
EURO
|
14 ,806
|
|
14 ,806
|
16,40
|
Metasilicate de soude
|
Kg
|
6,000
|
111,74
|
EURO
|
6,000
|
|
6,000
|
7,60
|
Phosphate trisodique
|
Kg
|
6 ,560
|
|
EURO
|
6 ,560
|
|
6 ,560
|
8,16
|
Alcool
|
Kg
|
1,132
|
|
BEF
|
1,132
|
|
1,132
|
2,98
|
TFS
|
Kg
|
7,000
|
157,20
|
EURO
|
7,000
|
|
7,000
|
8,60
|
Aluminate de soude
|
Kg
|
|
|
EURO
|
|
|
|
1,6
|
Chaux
|
Kg
|
3,64
|
|
EURO
|
3,64
|
|
3,64
|
5,24
|
Sulfate d'alumine
|
Kg
|
6,000
|
|
EURO
|
6,000
|
|
6,000
|
7,6
|
Plaque filtrante
|
Pce
|
13,204
|
|
CUR
|
13,204
|
|
13,204
|
14,80
|
Essence maltina
|
Kg
|
72,858
|
|
EURO
|
72,858
|
|
72,858
|
|
Sulfate fer
|
Kg
|
3,018
|
|
EURO
|
3,018
|
|
3,018
|
|
ARTICLES D'EMBALLAGE
|
KIN
|
BOMA
|
BKV
|
KISA
|
MBA
|
LUB.
|
|
Bouchons
|
BG 2/3
BC 1/3
|
0,024
0,024
|
0,024
0,024
|
0 ,028
0,028
|
0,024
0,024
|
0,024
0,024
|
0,026
0 ,026
|
|
Bouteilles Vitalo
Coca/Fanta
Coca/Fanta
|
BG 2/3
BG 2/3
BG 1/3
|
0,500
0,600
1,532
|
0,588
1,678
1,765
|
1,000
1,110
2,032
|
0,574
0,666
1,874
|
0,540
0,640
1,644
|
1,240
1,400
2,322
|
Casiers
|
BG 2/3
BG 1/3
|
0,000
0,000
|
10,064
1,146
|
2,000
2,000
|
0,000
0,000
|
0,000
0,000
|
1,600
1,600
|
EAU & ENERGIE
|
Eau
Electricité F.M
Fuel chauffage
|
M3/hl
Kwh/hl
Kwh/hl
|
6,600
0,236
1,430
|
6,600
0,236
1,234
|
6,600
0,236
1,229
|
6,600
0,236
1,324
|
6,600
0,236
1,205
|
6,600
0,236
1,115
|
|
|
Monoetha
|
Kg
|
7,984
|
|
Euro
|
7,984
|
|
7,984
|
Vitamine premix maltina
|
Kg
|
72,858
|
|
Euro
|
72,858
|
|
72,858
|
|
Filtraese
|
Kg
|
72,672
|
|
Euro
|
72,672
|
|
72,672
|
|
Permanganate
|
Kg
|
74,574
|
|
Euro
|
74,574
|
|
74,574
|
|
Mix 100 BP
|
Kg
|
12,1208
|
|
Euro
|
12,1208
|
|
12,1208
|
|
²Bande de transfert
|
Pce
|
0,000
|
|
Euro
|
0,000
|
|
0,000
|
|
Stagniole 1/3
|
Pce
|
0,000
|
|
Euro
|
0,000
|
|
0,000
|
|
v Le coût de distribution: il
représente seulement ce qu'ont couté les opérations
relatives à l'exécution de la vente. Il est constitué
uniquement par les charges de la fonction distribution et la quote part des
fonctions auxiliaires.
SECTION II : EVOLUTION
DES COUTS DE PRODUCTION A LA BRALIMA DE 2012 - 2014
Dans ce point, il s'agira de montrer à partir de
différents tableaux l'évolution des coûts de production
ainsi que celle des recettes en premier lieu et en second lieu nous allons
montrer comment la Bralima maximise-t-elle ses recettes en nous basant sur le
comportement de quatre produits que nous nous sommes choisi dont Coca-cola,
Fanta, Sprite et Tonic.
Ces tableaux nous montrent les situations annuelles de
l'évolution annuelle de ces quatre produits mensuellement en bouteilles
de 30 cl.
a. Production en bouteilles de 30 cl des
boissons gazeuses
Tableau IX
Année 2012
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
2078880
|
1946976
|
126288
|
253104
|
Février
|
1847136
|
1670112
|
62112
|
153792
|
Mars
|
1997520
|
1896768
|
81888
|
103296
|
Avril
|
1739808
|
787704
|
88560
|
237840
|
Mai
|
1905888
|
1511808
|
104256
|
254544
|
Juin
|
1532304
|
1093872
|
79296
|
218592
|
Juillet
|
1671412
|
1228992
|
89808
|
214224
|
Août
|
2301456
|
1624608
|
105552
|
330720
|
Septembre
|
1945632
|
1725132
|
66320
|
106032
|
Octobre
|
1332528
|
1174080
|
5760
|
93648
|
Novembre
|
1948992
|
130256
|
69076
|
200112
|
Décembre
|
1830576
|
1245648
|
97004
|
244656
|
Total
|
22132132
|
16035956
|
975920
|
2410560
|
Source : département financier Bralima
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau IX
Année 2013
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
1820554
|
1308816
|
58762
|
239376
|
Février
|
1650192
|
1185984
|
60396
|
235968
|
Mars
|
2237952
|
1453248
|
117696
|
245568
|
Avril
|
2574960
|
1643328
|
125472
|
404016
|
Mai
|
2696448
|
1794864
|
192960
|
423792
|
Juin
|
2210688
|
1041792
|
129168
|
321120
|
Juillet
|
2808336
|
1255584
|
64800
|
216960
|
Août
|
3305232
|
1121712
|
129600
|
317040
|
Septembre
|
3872064
|
1954896
|
189540
|
461232
|
Octobre
|
3940416
|
1886496
|
124848
|
402632
|
Novembre
|
2504112
|
1444992
|
61024
|
119952
|
Décembre
|
1262208
|
698160
|
55968
|
168528
|
Total
|
30883162
|
16789872
|
1310234
|
3556184
|
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau IX
Année 2014
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
2818896
|
2152800
|
124704
|
254928
|
Février
|
2540928
|
1328304
|
126528
|
245520
|
Mars
|
2820528
|
1655856
|
125568
|
257808
|
Avril
|
2805552
|
2052000
|
129120
|
253488
|
Mai
|
2700864
|
1826544
|
130224
|
372912
|
Juin
|
2685312
|
1832064
|
126288
|
379412
|
Juillet
|
2566276
|
1722672
|
125664
|
365472
|
Août
|
3454272
|
2585712
|
129024
|
513312
|
Septembre
|
4126512
|
2810064
|
252096
|
513600
|
Octobre
|
4271664
|
2817312
|
128832
|
635376
|
Novembre
|
2728080
|
2030112
|
321936
|
385056
|
Décembre
|
3238272
|
248827
|
190992
|
561936
|
Total
|
36757156
|
23062267
|
1910976
|
4738820
|
Source :- Département financier Bralima
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau IX
Commentaire :
Nous constatons que la Bralima a produit plus le Coca-cola que
d'autres boissons au cours de l'année, 2012, 2013 et 2014. Cela
s'explique par le fait que la production de coca-cola est la moins
coûteuse et la plus rentable.
Les quantités étant en bouteilles et nous savons
que chaque casier contient 24 bouteilles alors pour convertir ces
quantités en nombre de casiers nous avons
Quantités en casiers = Quantité en
bouteilles / 24
Ce qui nous amène aux nouveaux tableaux
ci-dessous :
c. Production des boissons gazeuses en
casiers
Tableau X
Année 2012
Mois
|
Co
ca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
86620
|
81124
|
5262
|
10546
|
Février
|
76964
|
69588
|
2588
|
6408
|
Mars
|
83230
|
79032
|
3412
|
4304
|
Avril
|
72492
|
32821
|
3690
|
9910
|
Mai
|
79412
|
62992
|
4344
|
10606
|
Juin
|
63846
|
45578
|
3304
|
9108
|
Juillet
|
69642
|
51208
|
3742
|
8926
|
Août
|
95894
|
67692
|
4398
|
13780
|
Septembre
|
81068
|
71881
|
2763
|
4418
|
Octobre
|
55522
|
48920
|
240
|
3902
|
Novembre
|
81208
|
5427
|
2878
|
8338
|
Décembre
|
76274
|
51902
|
4042
|
10194
|
Total
|
922172
|
668165
|
40663
|
100440
|
Source : Département financier de la Bralima
251654144
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau X
Année 2013
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
75856
|
54534
|
2448
|
9974
|
Février
|
68758
|
49416
|
2517
|
9832
|
Mars
|
9325
|
60552
|
4904
|
10232
|
Avril
|
107290
|
68472
|
5228
|
16834
|
Mai
|
112352
|
74786
|
8040
|
19658
|
Juin
|
92112
|
43408
|
5382
|
13380
|
Juillet
|
117014
|
52316
|
2700
|
9040
|
Août
|
137718
|
46738
|
5400
|
13210
|
Septembre
|
161336
|
81454
|
7898
|
19218
|
Octobre
|
164184
|
78604
|
5202
|
16776
|
Novembre
|
104338
|
60208
|
2543
|
4998
|
Décembre
|
52592
|
29090
|
2332
|
7022
|
Total
|
1202875
|
699578
|
54594
|
150174
|
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau X
Année 2014
Mois
|
Coca cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
117454
|
89700
|
5196
|
10622
|
Février
|
105872
|
55346
|
5272
|
10230
|
Mars
|
117522
|
68994
|
5232
|
10742
|
Avril
|
116898
|
85500
|
5380
|
10562
|
Mai
|
112536
|
76106
|
5426
|
15538
|
Juin
|
111888
|
76336
|
5262
|
15809
|
Juillet
|
106928
|
71778
|
5236
|
15228
|
Août
|
143928
|
107738
|
5376
|
21388
|
Septembre
|
171938
|
117086
|
10504
|
21400
|
Octobre
|
177986
|
117388
|
5368
|
26474
|
Novembre
|
113670
|
84588
|
13414
|
16044
|
Décembre
|
134928
|
10368
|
7958
|
23414
|
Total
|
1531548
|
960928
|
79624
|
186829
|
Source : Nous - mêmes sur base des données
nous fournit par le Département Financier de la Bralima.
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau X
Le coût de revient d'un casier sont les suivants
en dollars :
Coca - cola:
- 2012 : 7,9 $
- 2013 : 7,8 $
- 2014 : 8,9 $
Fanta:
- 2012: 7,5$
- 2013 : 7,3 $
- 2014 : 8,4 $
Tonic:
- 2012 : 7,2 $
- 2013 : 7,3 $
- 2014 : 8,5 $
Sprite:
- 2012 : 7,4 $
- 2013 : 7,3 $
- 2014 : 8,6 $
Tableau XI : Evolution des coûts
de production par casier en dollars américains
Années
Produits201220132014Coca -
Cola7,97,88,9Fanta7,57,38,4Tonic7,27,38,0Sprite7,47,38,6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Département Financier Bralima
Ceci va nous amener à calculer le coût de
production suivante :
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau XII
Le tableau ci- haut va nous permettre de calculer le
coût de production suivante :
Coût de production = Quantités Produites
x Coût Unitaire
En nous référant à nos données
cela nous conduira à confronter les tableaux X et XI
Cela va nous donner le tableau ci-dessous :
Tableau XII : Evolution des coûts de
production totaux en dollars américains
251651072 Années
Produits
|
2012
|
2013
|
2014
|
Coca - Cola
|
7285158,8
|
9382425
|
13630777,2
|
Fanta
|
5246835
|
5106919,4
|
8071795,2
|
Tonic
|
292773,6
|
398536,2
|
1096270,2
|
Sprite
|
743256
|
684766,4
|
1606729,4
|
Source : nous même sur base du tableau X
et XI
251657216
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau XII
Commentaire :
D'une manière générale nous constatons
que l'entreprise BRALIMA utilise beaucoup de moyens pour la production de la
boisson coca-cola que celle de toutes les autres boissons, suivi de Fanta, du
Sprite et enfin de la tonic.
Elle considère la boisson coca-cola comme étant
produit FAR qu'elle privilège au détriment des autres boissons
gazeuses. Elle est produite à grande échelle cela explique le
niveau élevé du coût de production.
Suite à la crise financière et à une
mésentente entre la Bralima et la société Coca cola qui
voulait ravir la licence à la Bralima, nous constatons dans le tableau
ci- haut une baisse de production de quelques produits. Cela peut s'expliquer
par une baisse des ventes en 2012.
La production de la boisson coca-cola est moins coûteuse
à l'entreprise que toutes les autres boissons gazeuses,
selon la théorie du chef comptable de la Bralima.
Section III :
EVOLUTION DES VENTES A LA BRALIMA
Dans cette section, nous allons essayer de présenter
la situation des ventes de boissons gazeuses à la Bralima de 2012
jusqu'en 2014 mensuellement par produit en casier.
Sachant qu'un hecto ou un hectolitre = 10.000 cl, que chaque
bouteille de boisson gazeuse contient 30 cl, que chaque casier contient 24
bouteilles : alors pour trouver le nombre de casiers nous aurons pour
formule :
Nombre d'hecto x 10.000 / 24 bouteilles x 30
cl
Etant donné que nous avons des informations sur les
nombres de casier vendu par la société Bralima depuis 2012
jusqu'en 2014, cela nous nous permet de pouvoir présenter ces
éléments dans les tableaux ci-dessous :
Tableau XIII :
Année 2012
Mois
|
Coca- cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
86950
|
81366
|
10528
|
5250
|
Février
|
77256
|
69866
|
6416
|
2582
|
Mars
|
83644
|
79394
|
4304
|
3638
|
Avril
|
73116
|
66116
|
9916
|
3694
|
Mai
|
79728
|
63310
|
10610
|
4360
|
Juin
|
64726
|
46252
|
9110
|
3304
|
Juillet
|
69838
|
51726
|
9084
|
3666
|
Août
|
97006
|
67948
|
14056
|
4222
|
Septembre
|
82144
|
71532
|
4388
|
3222
|
Octobre
|
52142
|
53114
|
3916
|
250
|
Novembre
|
81700
|
54892
|
8360
|
2860
|
Décembre
|
77200
|
52336
|
10278
|
4000
|
Total
|
925628
|
758032
|
101170
|
41252
|
Sources : Département financier de la Bralima
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau XIII
Année 2013
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
78644
|
58726
|
11166
|
3110
|
Février
|
68616
|
48336
|
8110
|
3694
|
Mars
|
91118
|
60698
|
16556
|
4832
|
Avril
|
106424
|
66616
|
10028
|
5778
|
Mai
|
114120
|
74310
|
18862
|
6722
|
Juin
|
93256
|
43114
|
13584
|
4528
|
Juillet
|
122036
|
53308
|
9806
|
5028
|
Août
|
132929
|
44058
|
10694
|
4304
|
Septembre
|
160678
|
80506
|
20196
|
6388
|
Octobre
|
166680
|
79700
|
16444
|
6832
|
Novembre
|
105646
|
64254
|
6360
|
804
|
Décembre
|
97034
|
42474
|
6722
|
2416
|
Total
|
1337356
|
716250
|
148528
|
54614
|
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau XIII
Année 2014
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
113008
|
84784
|
9666
|
4278
|
Février
|
95118
|
58920
|
10556
|
3388
|
Mars
|
120230
|
75310
|
9944
|
4804
|
Avril
|
117064
|
80284
|
9916
|
4666
|
Mai
|
116758
|
82588
|
13306
|
5582
|
Juin
|
109646
|
75616
|
13444
|
4694
|
Juillet
|
105480
|
73394
|
14722
|
4610
|
Août
|
141816
|
97452
|
19972
|
6194
|
Septembre
|
176318
|
125786
|
24196
|
8722
|
Octobre
|
156968
|
100700
|
16474
|
6912
|
Novembre
|
110452
|
81228
|
18612
|
8778
|
Décembre
|
142066
|
102840
|
23584
|
11750
|
Total
|
1504924
|
1038902
|
184392
|
74378
|
Source : Département financier de la Bralima
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau XIII
A partir de ces données en nombre de casiers obtenus
pour chaque produit pour chaque mois des boissons gazeuses nous pouvons ensuite
dresser un tableau synthétique qui reprendra l'évolution de ces
ventes pendant ces trois ans précisément, 2012, 2013 et 2014 qui
va se présenter comme suit :
a. Tableau synthétique de
l'évolution des ventes à la Bralima de 2012 à
2014
Tableau XIV
Années
Produits
|
2012
|
2013
|
2014
|
Coca - Cola
|
925628
|
1337356
|
1504924
|
Fanta
|
758032
|
716250
|
1038902
|
Tonic
|
101170
|
148528
|
184392
|
Sprite
|
41252
|
54614
|
74378
|
Source : Nous-mêmes sur base des données du
tableau XIII et les prix du marché.
251662336
Graphique élaboré par nous-mêmes sur
bases des données du tableau XIV
COMMENTAIRE :
Au regard de l'accroissement du volume des ventes des
boissons gazeuses de la Bralima de 2012 jusqu'en 2014, Nous constatons que
l'entreprise Bralima maitrise les éléments de son coût de
revient ce qui l'amène à maximiser ses recettes en 2014 pour
ces quatre produits car c'est à cette année que l'on trouve les
niveaux les plus élevés des ventes totales :
- Pour le produit Coca-Cola : le niveau le plus bas des
ventes se situe à l'année 2012 ainsi que Sprite et Tonic.
Cela peut-être dû à la crise
financière qui avait entraîné une chute de la demande sur
le marché qui devient suffisamment inférieure à l'offre ce
qui peut entraîner l'entreprise en la réalisation des stocks
rossignoles ou stocks morts qui constitueront plus tard un manque à
gagner pour l'entreprise Bralima.
- Pour le produit Fanta nous constatons par contre que
l'année 2012 est celle dont l'entreprise a réalisé le
point le plus bas en vente.
CONCLUSION
PARTIELLE
Nous constatons que le Coca est toujours la boisson qui est
vendue ou qui possède une forte demande. Ceci peut même expliquer
sa production à grande échelle. L'entreprise doit éviter
de se retrouver dans une situation où la demande sera supérieure
à l'offre.
Nous constatons aussi qu'en 2012 la vente de la plupart de
boissons a baissée cela peut être dû à cette
mésentente entre la Bralima et la société coca cola.
Nous constatons également que sur toutes les
années, les mois de janvier marque une diminution des ventes en
générale, tandis qu'au mois de septembre, octobre, novembre,
décembre il y a une augmentation des ventes expliquée par le fait
que ce sont les mois pendant lesquels il y a beaucoup des festivités
entre autres de fin d'année, collations de grades, etc.
L'entreprise Bralima a acquis un nouvel équipement des
matériels purement moderne qui le permet de produire en grande
quantité, à temps et à moindre coût, et directement
son profit et sa production s'est accru en 2013 et en 2014. Cet accroissement
du profit prouve à suffisance qu'elle produisait à moindre
coût et elle est même parvenue à maximiser ses recettes.
Ce qui nous permet d'aboutir aux résultats finaux
confirmant nos hypothèses
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail intitulé :
« gestion du coût de revient comme facteur de
l'amélioration des recettes dans une entreprise industrielle »
cas de la Bralima Bukavu. Cette étude a porté sur une
durée de 3ans soit 2012-2014.
L'essentiel de cette étude a été reparti
en trois chapitres dont le premier a été consacré aux
considérations générales où nous avons
défini les concepts fondamentaux inhérents à notre
thème ainsi que le développement d'une approche théorique
sur l'entreprise et la concurrence aux fins de rendre intelligible notre
travail.
Le deuxième chapitre a présenté la
Bralima, donnant l'historique, l'objet social, le fonctionnement structural
ainsi que son intervention sur le marché des produits Brassicoles
à l'Est de la RDC.
En effet, le troisième chapitre a traité de la
gestion du coût de revient et l'amélioration des recettes dans la
bralima sous ces deux aspects : d'une part, l'analyse de
l'évolution de production, d'autre part, l'analyse de l'évolution
des ventes des boissons gazeuses de la Bralima.
Face au problème de la Bralima, nous avons
proposé une réponse provisoire, entre autre, la bralima
maitriserait ses éléments du coût de revient au regard de
son volume de ventes. Cependant, la présence des boissons
étrangères sur tous ses segments du marché mettraient en
difficulté les produits Bralima. C'est cette dichotomie qui a
constitué l'élément central de notre étude.
Pour récolter les données nécessaires
à la réalisation de ce travail, nous avons utilisés les
méthodes comparative et analytique soutenues par des techniques
d'observation indirecte et d'interview libre.
Nous sommes aboutis après notre recherche aux
résultats selon lesquels : la Bralima au travers de l'acquisition
de nouvel équipement moderne depuis la fin de l'année 2013, a
commencé à améliorer ses recettes à travers ses
ventes qui s'accroissent du jour au jour depuis 2013. Cet accroissement nous
prouve qu'elle produit en grande quantité mais à moindre
coût. Ce qui prouve aussi qu'elle gère de façon rationnelle
les éléments de son coût de revient.
Toute oeuvre humaine est entachée
d'irrégularités. Notre travail l'est aussi à plus juste
titre. Ainsi nous demandons à nos lecteurs de ne pas nous tenir rigueur.
Toute fois nous restons ouvert à leurs critiques et suggestions et nous
laissons le débat ouvert pour tout celui qui pourra avoir un petit plus
à ajouter à ce travail.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Benjamin T. &John Z., une nouvelle
stratégie pour l'entreprise, paris , 1982.
2. Charles CROUE, Marketing international,
5ème éd. De Boeck université, paris, 2006
3. CANTEGRELL, F., les points de la production,
Dunod, paris, 1968
4. GAKWADI KUBWINAMA, Extension des marchés comme
condition de l'industrialisation de l'Afrique tropicale, PUZ, Kinshasa,
1978
5. Jean-Jacques LAMBIN & Cie, Marketing
stratégique et opérationnel, 6ème
éd. Dunod, paris, 2005
6. Lendrevi LINDON, Mercator, Dalloz, 2001, p.39
7. TOTELA M. Comptabilité industrielle,
paris, 1971, 2ème édition.
8. Philippe KOTLER & Cie,Marketing management,
12ème éd., nouveaux horizons, paris, 2006.
9. PINTO R. & GRAWITZ M., Méthodes de sciences
sociales, paris, éd. Dalloz, 1964.
10. Philip Kotler & Dubois : marketing
management, publi-union Edition, paris, 2000, 10ème
édition.
11. Paul R. KRUGMAN & Cie, Economie
internationale, de boeck université, 2ème
édition,
12. Paul SAMUELSON : Les grands courants de la
pensée économique, P.U.G., 1990, 3e édition.
II. Cours
1. BET `or LOKO TUZOLANA & Cie, comptabilité
analytique, G2comptabilité, ISC/BKV, 2013-2014
2. P. BAKENGA SHAFALI, initiation à la
recherche scientifique, cours de G1, Faculté
de Sciences économiques, UOB, 2012-2013
3. Jean Richard Oscar KAYABALA, Syllabus de sociologie
Générale, cours de G1 SCAD, ISP Bukavu, 2010 - 2011,
inédit.
4. JOJOH KIRANGWA, fondement de marketing II,
2013-2024, inédit.
5. MBUYU MUSOMBO B. Initiation à la recherche
scientifique, cours de G1, Faculté des sciences Economiques et de
gestion,UNILU,1999-2000.inédit.
6. CT Amos C., Méthode de Recherche
Scientifique, G 3 SCAF, ISC /Bukavu, 2000-2001, cours
inédit.
7. IPO ABELELA, notes de cours de communication
marketing, ISC, 2007-2008, inédit
III. Dictionnaire
1. Dictionnaire Universel Micro
Robert, Français primordial, éd Le robert, Paris,
1981 ;
2. Lexique économique,
6e édition, éd. Dalloz.
IV. T.F.C.
1. SIRI CIFUNDERA : Maîtrise des coûts de
production et la maximisation des recettes dans une entreprise de
Télécommunication, T.F.C., Faculté des SC Eco, 2004 -
2005.
2. KWENDAMBALI LUKWANGO, la bralima et ses
stratégies commerciales en face de produit concurrent en provenance des
pays frontaliers et étrangers, G3 marketing, ISC/Bukavu,
2010-2011
3. RUGENDABANGA Alain, Détermination du prix de
revient et étude de la tenue de la comptabilité au sein d'une
entreprise industrielle,G3 Comptabilité, ISC/Bukavu, 2009-2010.
V. MEMOIRES
1. BYUMANINE MUGENGA, Maitrise de coût de production
et la maximisation des recettes dans une entreprise industrielle, L2
Economie, UNILU, 2006.
2. James WATANGA, cité par : LUKA LUSUNGU,
influence des mouvements saisonniers sur la consommation des produits
industriels : cas de la Bralima/bkv, UOB, FSEG, mémoire
inédit ,2007-2008
3. Joseph Marius OUSSOU : Les stratégies
achats: émergence, importance et impact d'un nouveau levier de
profitabilité au sein de l'entreprise,Institut de
Communication et de Commerce Supérieur de Metz - Master I
Management et Stratégies d'Entreprises
VI. WEBOGRAPHIE
1. WWW.Memoireonline.com
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
IN MEMORIAM
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
LA LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
0.3 PROBLEMATIQUE
6
0.4 HYPOTHESES
10
0.6 DELIMITATION DU SUJET
10
0.7 LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
11
0.8 DIFFICULTES RENCONTREES
13
O.9 PLAN SOMMAIRE
14
CHAPITRE I CONSIDERATIONS GENERALES
15
Section I : COÛT ET COÛTS DE
REVIENT ET LE MARCHE
15
I.1 COUTS ET COUTS DE REVIENT
15
I.1.1 DEFINITION
15
I.1.2 ELEMENTS INTERVENANTS DANS LE CALCUL DES
COUTS ET COUT DE REVIENT
17
I.2 LE MARCHE
29
Section II : LA MAITRISE DU COUT DE REVIENT ET
LA CONCURRENCE
36
II.1 LA MAITRISE DU COUT DE REVIENT
36
II.2.A LA THEORIE DE PRODUCTION ET DU COUT
37
II.3.B PANORAMA DES OUTILS DE GESTION DE LA
PRODUCTION
38
II.4 LA CONCURRENCE
39
II.4.1 LES FORCES CONCURRENTIELLES
39
II.4.2 L'IDENTIFICATION DE LA CONCURRENCE
41
II.4.3 LA CONCURRENCE AU NIVEAU DU SECTEUR
41
II.4.4 ANTICIPER LES REACTIONS DES CONCURRENTS
43
SECTION III : LE MARKETING MIX
43
III.1 DEFINITION DU MARKETING- MIX
43
III.1.1. Le produit
44
III.1.2. Le prix
45
III.1.3 La communication
45
III.1.4 La distribution
46
CHAPITRE II : LA PRESENTATION DE LA
BRALIMA
47
SECTION1: BREF APERÇUE SUR LA BRALIMA
47
1.1 STATUT JURIDIQUE ET LOCALISATION
47
1.2 HISTORIQUE ET OBJET SOCIAL DE LA BRALIMA
48
1.3. RAISON DE LA CREATION
52
1.4 OBJET SOCIAL
52
1.5 CAPITAL SOCIAL
53
1.6 OBJECTIFS POURSUIVIS PAR LA BRALIMA
53
1.7 IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE DES ACTIVITES DE LA
BRALIMA
54
SECTION2 : STRUCTURE ADMINISTRATIVE ET
ORGANISATIONNELLE DE LA BRALIMA
55
2.1 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU SIEGE DE
BUKAVU
56
2.1.1 Le département des ressources
humaines
56
2.1.2 Le département Médical
57
2.1.3 Le département de fabrication
58
2.1.4 Le département commercial
59
2.1.5 Le département d'embouteillage
60
2.1.6 Le département financier
60
2.1.7 Le département Technique
62
2.1.8 Le département contrôle
qualité
62
2.1.9 Le département logistique
63
2.2 RAYON D'ACTION DE LA BRALIMA
64
2.3 PRESENTATION DES PRODUITS BRALIMA Bukavu
65
ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA
66
CHAPITRE. III LA GESTION DU COUT DE REVIENT COMME
FACTEUR DE L'AMELIORATION DES RECETTES DANS LA BRALIMA BUKAVU
67
Introduction
67
SECTION I. FACTEURS INFLUENÇANT LA
PRODUCTION A LA BRALIMA
67
I.1. PRESENTATION DES FACTEURS
67
I. 2. LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU COUT DE REVIENT
DES BOISSONS GAZEUSES DE LA BRALIMA
69
SECTION II : EVOLUTION DES COUTS DE PRODUCTION
A LA BRALIMA DE 2012 - 2014
74
Section III : EVOLUTION DES VENTES A LA
BRALIMA
83
CONCLUSION PARTIELLE
88
CONCLUSION GENERALE
89
BIBLIOGRAPHIE
90
TABLE DES MATIERES
92
* 1Joseph Marius
OUSSOU : Les stratégies achats: émergence,
importance et impact d'un nouveau levier de profitabilité au sein de
l'entreprise, Institut de Communication et de Commerce
Supérieur de Metz - Master I Management et Stratégis
d'Entreprises. 2006, p19.
* 2 M.
MUSOMBO, Cité par: BYUMANINE
MUGENGA, Maitrise de cout de production et la maximisation des
recettes dans une entreprise industrielle, L2 Economie, UNILU,
2006, p.3
* 3 P.
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MEGENGA, Maitrise de cout de production et la maximisation des
recettes dans une entreprise industrielle, L2 Economie, UNILU,
2006, p.7
* 4 KWENDAMBALI LUKWANGOMO,
la bralima et ses stratégies commerciales en face de
produits concurrents en provenance de pays frontaliers et
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* 5 SIRI
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des recettes dans une entreprise de télécommunication,
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éd., la découverte,paris, 2001, p.166-167
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universel ; cité par: BYUMANINE MUGENGA, op.
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* 11 P. RONGERE,
méthodes de sciences sociales, éd. Dalloz, Paris
1971 ; p.47
* 12 M. MUNTU MONJI,
Cité par: MUSENGA TSHIMANKINDA, la fiscalisation de
l'économie informelle comme facteur du développement
économique de la république démocratique du Congo;
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master1,droit économique et social,2008,p.10
* 13 Arlette et Muchielli,
Cité par : BAKENGA SHAFALI, Cours d'initiation à
la recherche scientifique, G1Economie, UOB, 2012-2013, p.14
* 14 R PINTO et M. GRAWITZ,
cité par: BAKENGA SHAFALI, Cours d'initiation à la
recherche scientifique, inédit, G1 Economie, UOB,
2012-2013, p.14
* 15 P. BAKENGA SHAFALI,
Cours d'initiation à la recherche
scientifique, G1Economie, UOB, 2012-2013, P.11
* 16 N. MUDALA MEDARD,
Cité par Jean Claude RUSHANGIRE MUHANZI, la politique de
financement et son impact sur la rentabilité de PME à
BkV, inédit, Gestion financière, UOB, 2011-2012,
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* 17 G. LAPASSADE et R.
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Comptabilité, Isc/bkv ,2014-2015.
* 18 R. PINTO et M. GRAWITZ,
Cité par: AMOS, op. cit., cours
inédit.
* 19 N. KILONGO NGUYA,
Cité par: BYUMANINE MUGENGA, op. cit., p.6
* 20Bet'or LOKO TUZOLANA &
Cie, cours de comptabilité analytique,
G2comptabilité,ISC/BKV, 2013-2014,cours inédit,p.56
* 21 Jean-Jacques LAMBIN &
Cie, marketing stratégique et
opérationnel, 6ème éd. Dunod,
paris, 2005
* 22 Philippe KOTLER &
Cie, marketing management, 12ème
éd., nouveaux horizons, paris, 2006, p.39
* 23 Lendrevi LINDON,
Mercator, Dalloz, 2001, p.39
* 24 GAKWADI KUBWINAMA,
Extension des marchés comme condition de l'industrialisation
de l'Afrique tropicale, PUZ, Kinshasa, 1978, p.8
* 25 Lendrevi
LINDON, idem, p. 52
* 26 JOJOH KIRANGWA,
fondement de marketing II, 2013-2024, p. 18
* 27 JOJOH KIRANGWA,
op. cit., p.20
* 28 Philippe KOTLER & Cie,
op. cit., p.343
* 29 BYUMANINE
MUGENGA, Maitrise de cout de production et la maximisation des
recettes dans une entreprise industrielle, L2 Economie, UNILU,
2006, p.10
*
30Idem, p.11
* 31 Philippe KOTLER & Cie,
op. cit.,p.233
* 32 Philippe KOTLER &
Cie, op. cit., p.247
* 33 Philippe KOTLER & Cie,
op. cit., p.252
*
34Idem, p.249
* 35Philippe KOTLER & Cie,
op. cit., p.18
* 36 J. LENDREVIE & D.
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Dalloz, Paris, 2000,p.23
* 37 Charles CROUE,
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éd. De Boeck université, paris, 2006, p. 448
* 38 IPO ABELELA,
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2007-2008, inédits
* 39 KWENDAMBALI
LUKWANGO, la bralima et ses stratégies commerciales en face
de produit concurrent en provenance des pays frontaliers et
etrangers, G3 marketing, ISC/Bukavu, 2010-2011,p.8
* 40Q. REY et J. REY-DEBOVE,
dictionnaire petit robert, avenue Parmentier, paris
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* 41 CANTEGRELL, F.,
les points de la production, Dunod, paris, 1968, p.
191
* 42 COURTOIS, A,
gestion de production, Edition d'organisation, paris,
1993 p.39
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