4. Méthodologie de recherche
4.1.Choix de l'outil d'enquête
Afin de valider ou d'invalider les hypothèses et ainsi
de répondre au mieux à la problématique
énoncée plus haut, l'outil d'enquête s'adresse directement
aux personnes qui préconisent les aides techniques : les
ergothérapeutes.
Il est pertinent de cibler des ergothérapeutes
travaillant au domicile de personnes âgées et pour qui la
préconisation d'aides techniques représente une part importante
de leur activité. L'enquête est ainsi réalisée
auprès d'ergothérapeutes exerçant dans des Équipes
Mobiles de Gériatrie (EMG).
Ils sont les plus à même d'énoncer les
éléments qui leur sont ou seraient nécessaires à la
préconisation de solutions de robotique d'assistance.
4.2.Procédure de réalisation de
l'enquête
L'enquête consiste en des entretiens semi-directifs. Ce
type d'enquête est retenu car la robotique d'assistance, sujet
éminemment polémique, ouvre à la discussion. La
proposition d'un questionnaire papier à compléter limiterait sans
doute l'expression des personnes interrogées.
Cet entretien est réalisé auprès de
quatre ergothérapeutes intervenant au sein d'une EMG. Les
ergothérapeutes interrogées, qui sont toutes des femmes,
travaillent sur trois sites différents, en Alsace (Bas-Rhin et
Haut-Rhin). Deux travaillent dans la même équipe.
Les ergothérapeutes interrogées ont entre 26 et
55 ans, ont été formées dans les Instituts de Formation en
Ergothérapie (IFE) de Nancy, Lyon et Montpellier et exercent
l'ergothérapie depuis 5 à 34 ans. Les quatre ont toujours
travaillé dans le domaine de la gériatrie : Soins de Suite et de
Réadaptation (SSR), Établissement d'Hébergement pour
Personnes Âgées
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Dépendantes (EHPAD), Hôpital De Jour (HDJ),
service de médecine interne gériatrique, EMG...
La grille utilisée pour guider les entretiens comporte
douze questions permettant d'investiguer directement sur le thème de la
problématique et comporte cinq items permettant de connaître plus
précisément la population sondée. Ces items renseignent le
sexe, l'âge, le lieu de formation, la durée d'exercice et le(s)
lieu(x) d'exercice actuel(s) et passé(s) de la personne
interrogée. Ces informations sont recueillies afin de mettre en
évidence une éventuelle corrélation entre le profil des
personnes et leurs réponses.
La première prise de contact avec les personnes
questionnées s'est faite par courriel ou par téléphone
après recherche de leurs coordonnées sur internet.
Leur sont présentés brièvement le sujet
et la problématique du mémoire, ainsi que la population cible de
ces entretiens. Il est indiqué que les entretiens peuvent être
réalisés en face à face, par téléphone ou
par visioconférence, selon les disponibilités de
l'enquêteur et de la personne questionnée ou encore selon la
convenance de cette dernière. Une durée maximale d'entretien,
estimée à 40 minutes, est indiquée lors de cette
première prise de contact.
Durant cette enquête, tous les entretiens sont
finalement réalisés en face à face et sont menés du
12 au 30 mars 2015.
Avant le début d'un entretien, il est
précisé à chaque ergothérapeute interrogée
que l'ensemble de ses réponses sera anonyme, que ces dernières ne
permettront aucunement de l'identifier et que si elle ne souhaite pas
répondre à l'une ou l'autre des questions elle était libre
de le faire, sans aucune justification.
Il est également demandé, avant le début
de chaque entretien, la permission de réaliser un enregistrement sonore
de la discussion, ceci dans le but de permettre la retranscription des
entretiens et de faciliter leur analyse.
L'enregistrement a été accordé par
l'ensemble des personnes interrogées.
À la fin de chaque entretien, la personne est
remerciée et un exemplaire numérique du mémoire lui est
proposé au courant de l'été 2015. Les quatre
ergothérapeutes ont accepté cette proposition.
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