LISTE DES ABRÉVIATIONS
- AEP : Assemblée des États parties au
Statut
- AFDI : Annuaire français de droit
international
- Al. : Alinéa
- Art. : Article
- C. / : Contre
- CAD : Club des amis de droit du Congo
- CDI : Commission de droit international
- CEDH : Cour européenne des droits de l'Homme
- Cf. : Confère, renvoie le lecteur à un
autre document
- CIJ : Cour internationale de justice
- CPC : Code pénal camerounais
- CPI : Cour pénale internationale
- CPJI : Cour permanente de justice internationale
- CPPC : Code de procédure pénale
camerounais
- Éd. : Edition
- Ibid. : Ibidem
- ICC : International criminal court
- N° : Numéro
- Obs. : Observations
- ONU : Organisation des Nations Unies
- Op. cit. : Opus citatum ou Opere citato
(ouvrage précité)
- P. : Page
- Pp. : Pages
- PUF : Presses Universitaires de France
- RSC : Revue de science criminelle et de droit
pénal comparé
- Ss : Suivants
- TPI : Tribunaux pénaux internationaux
- TPIR : Tribunal pénal international pour le
Rwanda
- TPIY : Tribunal pénal international pour
l'ex-Yougoslavie
- TSSL : Tribunal spécial pour la Sierra Leone
- UE : Union européenne
- V. : Voir
RÉSUMÉ
Le monde a connu des atrocités entre le
XVème et le XXème siècle. L'an 1474
marque en effet une avancée considérable pour la justice
pénale internationale, notamment avec le procès de Peter Von
HAGENSBACH, Grand Bailli d'Alsace, serviteur de Charles le
Téméraire, jugé pour ce que l'on appelle aujourd'hui crime
de guerre. Ce procès a été source d'inspiration pour
l'instauration d'une justice pénale internationale stable. Seulement,
c'est au XXème siècle que cette justice
connaîtra une avancée remarquable. D'ailleurs, au lendemain de la
Seconde Guerre Mondiale, on va assister à la création de
tribunaux pénaux internationaux (TPIY, TPIR et TSSL).
Cependant, le problème de stabilité
n'était pas toujours résolu car ces derniers étaient
appelés à disparaître une fois leurs missions remplies. La
création d'une juridiction permanente telle que la Cour pénale
internationale fut la bienvenue. Elle fut encore très louable, car elle
a pour but de collaborer avec les juridictions internes des États dans
la lutte contre l'impunité des auteurs des infractions les plus graves
telles que les crimes contre l'humanité, crimes de guerre, crimes de
génocide et les crimes d'agression. Dès le préambule et
à l'article 1er du Statut de Rome, la CPI est décrite
comme complémentaire des juridictions nationales. Ceci souligne le
problème de rapport entre les deux juridictions.
Les rapports qui existent entre la CPI et les juridictions
nationales sont de nature complémentaire au niveau de la
compétence et collaborative au niveau des poursuites des auteurs des
infractions. Ainsi, dans ses rapports avec les juridictions internes des
États, la CPI n'a pas la priorité pour connaître les crimes
relevant de sa compétence : les États restent les premiers
responsables de la lutte contre l'impunité. Elle a une primauté
dans la répression si ces derniers ne s'en chargent pas pour quelques
motifs que ce soient. Cependant, pour une bonne complémentarité
entre la Cour et les juridictions internes, un appel est fait aux États
d'une part, à beaucoup plus de coopération avec la Cour et
d'autre part, à remplir pleinement leurs missions de lutte contre
l'impunité des infractions graves menaçant la paix
internationale.
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