8.2.2 LES VARIABLES PROCESSUELLES:
(Ibid.)
L'alternance entre adidacticité et re-didactisation des
situations sera le mode d'accompagnement préférentiel de la
construction des compétences par les élèves. Notre option
théorique est que des phases adidactiques et des phases didactiques
soient interpénétrées. Pour le cycle C.M.S 2 de Jeanne,
l'entrée dans, l'accompagnement des apprentissages par les rôles
sociaux et la prise de responsabilités sera enrichi d'interventions de
l'enseignant (confrontant, orientant sans donner de solutions) et de
différenciations davantage didactisées. Ce sera la
différence entre les deux scénarios pédagogique de
l'expérimentation. Cette alternance serait la marque d'une
institutionnalisation facilitée des savoirs. La (re-)didactisation des
situations pourrait prendre place comme un élément de
différenciation selon que les élèves interrogent le
professeur (si difficulté) ou lui demandent de valider les
stratégies mises en place.
A propos des registres de la communication
didactique : Pour les deux cycles, un temps de bilan de 20 minutes
sera fait en salle de classe entre 12h05 et 12h25.
Pour les deux enseignants, je demande un nombre limité
de regroupements. Jeanne annonce qu'ils se feront toujours au même
endroit.
Un des effets prévisibles sur l'activité de
l'enseignant pendant les séances serait que Jeanne ait davantage de
temps pour proposer des remédiations car les situations d'exploration et
le travail autonomisé avec un outil-support devraient lui permettre de
prendre du recul (dévolution) pour mieux analyser les productions et
cibler ses interventions.
Il est fort probable que Serge bénéficie moins
de cette dévolution et passe davantage de temps centré sur la
consigne.
78 VERGNAUD. G (1981). Quelques orientations théoriques
et méthodologiques des recherches françaises en didactique des
mathématiques ; Recherches en didactiques des mathématiques ;
n°2.2, Grenoble, la pensée sauvage.
67
Analyse didactique des effets d'un enseignement valorisant les
C.M.S sur les apprentissages. Une étude de cas en Education
Physique et Sportive.
Jeanne, qui déclare être sensible au plaisir de
pratiquer des élèves, devrait valoriser l'engagement et la
reconnaissance des productions réussies, le questionnement de ce qui n'a
pas été performant.
Serge, sensible à la qualité de l'entente et de
la communication, devrait chercher à dynamiser le groupe et à
fréquemment relancer les élèves en agissant
prioritairement sur ceux en difficulté ou ceux qui ne respectent pas le
cadre des consignes.
Pour les deux cycles le 25 mètres sera la situation de
référence. Pour les élèves, ces oppositions
seraient l'occasion de valider leurs stratégies. Un des effets attendus
est que le travail en groupe enrichira le nombre et la qualité des
stratégies formulées lors des situations d'exploration
proposées. Ainsi, les validations devraient être facilitées
grâce au spectre plus large de solutions dégagées.
Pour les évaluations sommatives, je demande à
chacun de rester sur ce que prévoit le projet pédagogique E.P.S.
Aucune consigne particulière n'est donnée.
Des fiches faisant références à celles
d'évaluation sont introduites par Jeanne dès le début du
cycle et utilisées à chaque séance.
|