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Revenu des enseignants des écoles conventionnées et son impact sur la scolarisation de leurs enfants cas de la commune de Karisimbi

( Télécharger le fichier original )
par Elie MULUME BAHIDIKA
Université du CEPROMAD Goma - Licence 2013
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE, ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE

RESEAU DES UNIVERSITES DU CEPROMAD

uNIC DE GOMA

BP : 573 GOMA

Site web : www.cepromad.cd

E-mail : unicgoma@gmail.com

LES REVENUS DES ENSEIGNANTS DES ECOLES CONVENTIONNEES CATHOLIQUES ET LA SCOLARISATION DE LEURS ENFANTS

Cas de la Commune de Karisimbi en ville de Goma

FACULTE DE MANAGEMENT ET SCIENCES ECONOMIQUE

Par : MULUME BAHIDIKA Elie

Mémoire présenté et défendu en vude l'obtention du diplôme de licence en Gestion des Ressources Humaines.

Directeur : Professeur Amédée MATSORO MITONDO

Co-Directeur : Ass. Georges MANOPIKIMEME

Année académique 2013-2014 20142014

EPIGRAPHE

« Le riche s'est donné de la peine pour amasser une fortune, quand il s'arrête, c'est pour jouir de son luxe.

Siracide 31 :3

IN MEMORIAM

A nos chers regrettés : notre fils ainé Nelson MUHIGIRWA, notre Beau-père Jules NGWASI, mes grands-pères et grand-mères, nos soeurs : Dina, Lea, Nabintu et notre grand frère KIZITO.

Que la terre de nos ancêtres leur soit douce et qu'ils se reposent en paix !

DEDICACE

A notre épouse Marcelline NZIGIRE NGWASI et à tous nos enfants : Eliezer, Elisha, Elisabeth, Eliab, Eliacum, Eliane, EliasaphChriss etSifa qui ont accepté de souffrir pourvu que nous réalisions ce travail.

A notre père BAHIDIKA SANVURA Pascal et notre mère Jacqueline RHULINABO pour nous avoir engendré.

A nos frères et soeurs pour leur soutien sans faille.

MULUME BAHIDIKA Elie

REMERCIEMENTS

A la fin de la deuxième étape de notre cursus universitaire, il nous est un devoir de transmettre nos remerciements, à travers ce travail, à tous ceux qui ont contribué positivement à notre formation scientifique.

Que nos enseignants Professeurs, Docteurs, ChefTravaux et Assistants et tout le corps scientifique du réseau des Universités du CEPROMAD qu' ils trouvent ici nos sincères remerciements pour leur encadrement durant cinq années sans interruption.

Nous remercions très sincèrement le Professeur Amédée MATSORO MITINDO qui, malgré ses multiples tâches a accepté la direction de ce travail.

Aussi à l'Assistant Georges MANOPI KIMEME qui nous a guidés en vue de suivre les conseils.

Nos remerciements s'adressent d'une manière particulière à l'Honorable Président de l'UNC Vital KAMERHE, les oncles Professeur ordinaire MUHINDO MAHESHE RUGISHI Guillaume, Professeur Docteur MUHIGIRWA RUHIGISHI Benjamin, notre épouse NZIGIRE Marcelline, à nos parents, à notre belle mère Marie, nos enfants et tous les membres de notre famille qui nous ont toujours encouragés pour poursuivre notre formation académique.Qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.

Nos remerciements s'adressent à nos compagnons de lutte, Médiatrice NGARAMBE, John KENA, Viviane NSEKERABANZI, Huguette NGUMO, Justin OKIWAO, Joseph KATEMBO et CHIZA RUKUMBANYI pour avoir bravé avec nous les vicissitudes de la vie académique.

A tous ceux dont les noms ne sont pas repris ci -haut et qui, d'une manière ou d'une autre ont contribué, de loin ou de près à notre formation, veuillez trouver ici l'expression de notre profonde reconnaissance.

MULUME BAHIDIKA Elie

SIGLES ET ABREVIATIONS

%  : Pourcentage

AGR  : Activités Génératrices deRevenu

Ass  : Assistant

CEPROMAD : Centre de Promotion en Management et Développement

COEC  : Coordination des Ecoles Conventionnées Catholiques

CREP  : Centre de Recherche Economique sur l'Epargne

CT  : Chef de Travaux

Dr  : Docteur

E.P  : Ecole Primaire

G3  : Gradué

GRH  : Gestion de Ressources Humaines

L2  : Licencié

MASCIE  : Management et Sciences Economiques

N  : Population totale d'étude correspondant à 96 individus

n :Taille de l'échantillon

N°  : Numéro

NC  : Taille de l'échantillon pour univers fini

OIT  : Organisation Internationale du Travail

PNVi  : Parc National de Virunga

Prof Ord  : Professeur Ordinaire

Prof  : Professeur

RDC  : République Démocratique du Congo

SC  : Société de Consommation

SCN  : Système de Comptabilité Nationale

SMIG  : Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti

TVA  : Taxe sur la valeur Ajoutée

UNIC  : Université du CEPROMAD

LISTE DES TABLEAUX

Tableau N°1 : Recensement de la population de la commune de Karisimbi de

2010 à 2013.

Tableau N°2 : Recensement de la population étrangère non refugié

Tableau N°3 : Population totale 2010, 2011, 2012 et 2013 de la population

Congolaise.

Tableau N°4 : Population totale 2010, 2011, 2012 et 2013 des étrangers non

Réfugiés

Tableau N°5 : Activités économiques

Tableau N° 6 : Les marchés communaux ayant leurs terrains

Tableau N° 7 : Tableau de marchés reconnus sans terrains

Tableau N°08  : Spécification des questions par thème

Tableau N°9  : Répartition des enquêté selon le sexe 

Tableau N°10  : Répartition des enquêtés par âge

Tableau N°11  : Répartition des enquêtés selon l'Etat.

Tableau : N°12  : Répartition des enquêtés selon le niveau d'étude.

Tableau N°13  : Répartition des enquêtés selon l'ancienneté

Tableau N°14  : Répartition taille du ménage

Tableau N°15  : Répartition alimentaire de base

Tableau N°16  : Répartition de la variation des aliments

Tableau N°17  : Répartition de maison habitée :

Tableau N°18  : Répartition des différences sources des revenus.

Tableau N°19  : Répartition de la considération du salaire

Tableau N°20  : Répartition de la satisfaction des besoins primaires

Tableau N°21  : Répartition de frais ponctuel des parents aux enseignants.

Tableau N°22  : Répartition de salaire de l'Etat.

Tableau N°23  : Répartition d'estimation de revenus des activités de ménage

Tableau N°24  : Répartition de loyer

Tableau N°25  : Répartition de nombre d'enfants scolarisé du niveau primaire par les enseignants mariés.

Tableau N°26  : Répartition de nombre d'enfants scolarisé au niveau secondaire

par les enseignants mariés

Tableau N°27  :Répartition de nombre d'enfants scolarisés au niveau universitaire par les enseignants mariés.

Tableau N°28  : Répartition de dépense mensuelle par enfant du niveau

primaire

Tableau N°29  : Répartition de coût mensuel au niveau secondaire

Tableau N°30  : Répartition des frais mensuel au niveau universitaire

Tableau n° 31  :Répartitionde la justification de la scolarisation ou du non

scolarisation.

Tableau N° 32  : Répartition de considération des revenus par rapport à la

scolarisation des enfants

Tableau N° 33  : Répartition des sources de scolarisation des enfants des

enseignants.

Tableau N° 34 : Considération de financement d'activités

Tableau N° 35  : Répartition du revenu fonction de la salarisation des enfants

LISTE DES GRAPHIQUES

1. Graphique du Montant du patrimoine

2. Graphique du Patrimoine et revenu

INTRODUCTION

0. ETAT DE LA QUESTION

La pertinence de l'analyse de revenu des enseignants de la Coordination des Ecoles Conventionnées Catholiques dans la province du Nord-Kivu en ville de Goma précisément dans la commune de Karisimbi, constitue l'objet de notre réflexion.Il est vrai que nous ne sommes pas le premier et le seul à avoir abordé une étude de ce genre. Cette recherche a déjà largement discutée par d'autres scientifiques bien avant nous. C'est dans cette perspective que notre lecture critique des travaux antérieurs nous a permis de sélectionner trois entre eux qui ont traité des aspects en rapport avec notre souci majeur.

· Pour sa part, Martin MUSHIGWA RUHARIRA1(*), `' dans l'analyse du Revenu du secteur informel cas des activités des trottinettes dans la ville de Goma en 2012''. Celui-ci est arrivé à des conclusions dont, voici quelques-unes qui ont touché à notre esprit.

ü La majorité desusagers de la trottinette, soit 53% réalisent un revenu mensuel supérieur à 150$ (revenu moyen)

ü 82% des usagers de la trottinette qui ont des enfants les font scolariser,

ü 69,25% des variations des dépenses des usagers de la trottinette dépendent de leurs revenus

ü 38,76 des variations des dépenses des usagers de la trottinette dépendent de la taille du ménage

ü Les usagers de la trottinette sont au-dessus du seuil de la pauvreté de 1$ reconnu par la banque mondiale ?

· Pour Monsieur Jospin MUSHAGALUSA NTAHAMBA, dans la prise en charge des enseignants des écoles protestantes de la commune de Karisimbi par les parents et son impact sur l'éducation de 1991 à 2010 un mémoire défendu à ISP/GOMA en vue de l'obtention du diplôme de licencié en pédagogie appliquée, option Histoire. Ce chercheur est arrivé à des conclusions dont voici les unes :

- Le gouvernement aura difficile à bannir la prise en charge de la prime par les parents s'il n'intervient pas à temps (tableau n°6,10) de son travail.

- La prise en charge des enseignants a engendré beaucoup de conséquences telle que la déperdition scolaire, l'abandon des écoliers et élèves,

- La baisse de niveau des écoliers et élèves est liée à cette prise en charge de la prime par les parents2(*)

· Traitant de l'impact de la gestion des ressources humaines sur la performance au sein des écoles conventionnées catholiques de la ville de Goma, Daniel KANYUKE KASHAWA (2009) a axé sa réflexion sur l'unique préoccupation de savoir si la gestion des ressources humaines dans les écoles catholiques de la ville de Goma répond exactement aux attentes des enseignants. D'après ses recherches, peu de chefs d'établissements associent les enseignants dans la gestion de prime, malgré l'existence du conseil de gestion alors que la transparence dans la gestion renforce la conscience professionnelle et par là, favorise le rendement. Il stigmatise en outre que le paiement des salaires des enseignants par l'Etat oblige les parents en guise de motivation à payer la prime des enseignants.3(*)

Partant de notre préoccupation soulevée, le nôtre met l'accent particulier sur le revenu des enseignants des écoles conventionnées catholiques et la scolarisation de leurs enfants dans la ville de Goma précisément dans la commune de Karisimbi.

2. PROBLEMATIQUE

Le développement et l'avenir socio-économique de tous les pays du monde reposent essentiellement sur la valeur accordée à l'éducation ou (la formation) par les gouvernants et les gouvernés, c'est-à-dire toute la nation entière. C'est dans ce contexte qu'EKWA (2010 : 32) considère - t - il que le développement, sans éducation de qualité est un leurre4(*).

Pour sa part, Georges PSACHARO POULOS (1988 :16) démontre l'importance de l'éducation parce que selon lui, l'éducation aide à créer du revenu dans le futur en produisant les travailleurs éduqués et possédant les qualifications et des connaissances qui leur permettent d'accroitre leurs capacités productives).

Il existe des faits socio-économique et politique qui font l'objet d'étude scientifique lorsqu'ils ont marqué par leurs effets, une période de l'existence d'une nation.

On constate que la problématique du revenu des enseignants des écoles conventionnelles catholiques reste une impasse et il est impérieux que les autorités aussi que les chercheurs s'y investissent pour rétablir ce secteur éducationnel qui est socle de tout développement ; et ce revenu doit intervenir dans la scolarisation des enfants.Ekwa continue à défendre que le CEPT dans la campagne mondiale de l'éducation 2010, du 19 au 30/04/2010, le budget national qui était de 30% en 1960 est passé à 0,5% en 1994 (...)5(*).

Selon LINARD (2010 : 12), le retard du payement des salaires a pris des proportions épidémiques. L'on pourrait réduire que les gouvernants actuels ont une même considération que celle du feu MOBUTU selon laquelle l'éducation nationale est la 5ème roue de la voiture (pneu de réserve).

- La bonne rémunération, n'est-elle pas un facteur très indispensable dans l'amélioration du rendement et des conditions socio professionnelles du personnel dans toute entreprise grande ou petite, publique ou privée ?

- Le revenu suffisant des ménages faciliterait-il à une bonne scolarisation

- Un bon encadrement des enseignants par un salaire décent, n'est-il pas un moyen incontournable pour une bonne scolarité de leurs enfants ?

Face à cette situation, on constate que le gouvernement de la RDC semble avoir démissionné. Et pour analyser les conséquences qui en découlent nous nous sommes posé quelques questions pendant trois à quatre ans et qui pourront guider notre recherche.

ü Les revenus des enseignants parviennent--il à satisfaire certains besoins primaires ?

ü Les revenus des enseignants des ECC leur permettent-ils de couvrir leur besoins primaires ?

ü Les revenus des enseignants favorisent-ils la scolarisation de leurs enfants ?

ü Existe-t-il une relation entre la scolarisation des enfants, les dépenses des enseignants et leur revenu ainsi que la taille de leurs ménages ?

3. HYPOTHESES

Selon MACE G. « l'hypothèse est une réponse anticipée que le chercheur formule à sa question spécifique de recherche. La fonction principale de l'hypothèse est d'établir un pont entre la réflexion théorique de la formulation du problème et le travail empirique de vérification (...)6(*).

C'est aussi une proposition relative à l'explication des phénomènes naturels et qui doit être vérifiée par la réduction ou l'expérience. Pour le professeur MATSORO « les hypothèses sont des fils conducteurs qui guident le chercheur dans le champs vaste d'investigation pour récolter les données appropriées. Elaborer une hypothèse c'est mettre en rapport ou en relation les variables.

L'hypothèse est une relation entre les variables7(*).

Pour lui, opérationnaliser les hypothèses c'est relever les indicateurs des différentes variables.

L'hypothèse devra alors se vérifier par la rigueur de la démarche scientifique. Si tel est le cas ; nous discuterons fondamentalement les présupposés suivants :

ü Le revenu des enseignants satisferait certains besoins primaires ;

ü Le revenu des enseignants serait capable de couvrir tant soit peu la scolarisation de leurs enfants ;

ü Le revenu et la taille du ménage des enseignants expliqueraient significativement leurs dépenses.

ü Le revenu des enseignants expliquerait le niveau de scolarisation de leurs enfants

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Selon le Professeur MATSORO, « le choix de l'objet de la recherche est une phase très importante pour le chercheur car ce choix dépend du domaine du chercheur et de l'intérêt du chercheur. L'objet de la recherche doit être pertinent c'est-à-dire qui répond à l'actualité et aux préoccupations du chercheur8(*).Le choix de ce sujet d'étude se justifie dans la mesure de montrer aux chercheurs les revenus issus du métier des enseignants de la ville de Goma précisément de la commune de Karisimbi pour les écoles conventionnées catholiques, en vue de leur assurer une bonne scolarisation de leurs enfants et voir si ce revenu couvre certains besoins primaires.

Ce travail est intéressant à trois points de vue :

4. 1. Sur le plan académique et scientifique

Cette réflexion servira d'instrument de référence à tout chercheur et ami du savoir intéressé par ce travail d'enseignant qui regroupe un certain grand nombre de la population de la commune de Karisimbi à cause de l'effectif d'enseignants par école.

4. 2. Sur le plan social

Ce travail réside au fait que les issus (résultats) de celui-ci pourront aider les enseignants des écoles conventionnées catholiques de la commune de Karisimbi, ainsi que les autres acteurs impliqués dans ce travail noble et de l'Etat Congolais, chacun à ce qui le concerne à donner le meilleur de lui-même afin d'apporter des solutions durables à ce secteur.

4. 3. Sur le plan personnel

Les raisons intellectuelles nous poussent à porter notre choix à ce sujet afin d'approfondir des connaissances acquises de la période que nous venons de passer au sein de l'université. En fait, ce n'est pas facile d'aborder le sujet qui concerne les enseignants des écoles conventionnées catholiques du diocèse de Goma. Ce sujet nous aide à satisfaire les curiosités de connaitre la réalité des enseignants des écoles conventionnées catholiques en matière du revenu qu'ils ont et son impact sur la scolarisation de leurs enfants.

5. METHODES ET TECHNIQUES

5. 1. METHODE

Selon PALUKU MALIRO, "une méthode est un ensemble ordonné des principes des règles et d'opérations intellectuelles permettant de faire l'analyse en vue d'atteindre un résultat9(*)".

Pour le R. PINTO et M. GRAWITZ, " la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles pour lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer et le vérifier10(*).Dans cette perspective, nous croyons avec LALANDE que "l'idée d'une méthode est toujours celle d'une direction définissable et régulièrement suivie dans une opération de l'esprit11(*).

Compris dans ce sens, la vérification de nos hypothèses nous a poussées dans le cadre de cette étude à utiliser la symbiose si non la combinaison de trois méthodes couplées aussi de trois techniques de collecte de données y compris les calculs et le traitement de données récoltées.

Pour ce faire, nous avons fait recours à:

0. 5. 1. a. Méthode analytique

C'est surtout grâce à cette méthode, nos données brutes recueillies sur terrain ont été analysées systématiquement.

0. 5. 1. b. Méthode statistique

Selon, O. AKTOU, la méthode statistique est une méthode qui consiste à concilier les démarches qualitatives et quantitatives. Elle vise à quantifier et rendre accessible à des traitements mathématiques rigoureuses12(*)

Elle nous a aidés à quantifier et chiffrer le résultat de cette recherche permettra de présenter ce résultat sous forme des tableaux pour faciliter l'analyse et l'interprétation des résultats de l'enquête.

0. 5. 2. TECHNIQUES

La technique est définie comme tout moyen qui permet au chercheur d'acquérir et de traiter les données dont il a besoin pour comprendre le phénomène ou un sujet et expliquer une étude13(*).Pour HABIMANA G. : les techniques de recherche sont des procédés et moyens scientifiques qui mettent en jeu des éléments pratiques concrets, adaptés aux objectifs précis et définis et aux hypothèses de la recherche14(*).Vu toutes ces théories scientifiques, nous avons opté pour quelques unes:

0. 5. 2. 1. Technique documentaire

Elle nous a permis d'analyser les différents documents relatifs à la paye des enseignants de nos enquêtés. Dans cette optique, nous avons fait recours aux ouvrages, aux brochures, aux documents inédits, aux rapports.

0. 5. 2. 2. Technique par questionnaire

Cette technique nous a permis d'élaborer et de distribuer pour remplissage, le questionnaire destiné aux enseignants qui sont notre cible, pouvant nous fournir des informations sur notre travail de recherche.

0. 5. 2. 3. Technique d'interview

L'interview ou l'entretien est définie comme : technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêté afin de permettre à l'enquêteur de recueillir certaines informations concernant un objet précis.

0. 6. OBJECTIFS

Notre travail a un objet global et des objets spécifiques

0. 6. 1. Objectif global

Notre travail a comme objectif global qui est de déterminer si le revenu des enseignants et les activités génératrices de revenu qu'organise leur ménage ont de l'impact sur la scolarisation de leurs enfants.

0. 6. 2. Objectif spécifique

· Déterminer l'impact du revenu des enseignants vis à vis à la scolarisation de leurs enfants

· Elaguer les différents apports des activités génératrices de revenu qu'organisent les ménages par rapport à lascolarisation des enfants.

· Déterminer si la scolarisation des enfants des enseignants est fonction de leur revenu.

0. 7. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de l'élaboration de notre travail, nous nous sommes heurtés aux difficultés de plusieurs ordres notamment:

· Les moyens financiers, matériels, étaient insuffisants ;

· l'inaccessibilité à une documentation riche relative à notre sujet de recherche;

Suite à notre stratégie managériale, nous avons contourné ces difficultés en employant le comptable de chaque école ciblée qui nous ont livré leurs listes de paie de différentes années scolaires. Tout ceci, en appliquant la théorie de trois C du professeur ordinaire SAMAN O'LUTU.

0. 8. DELIMITATION DU SUJET

Les préoccupations et les normes scientifiques obligent de définir précisément l'angle dans lequel notre sujet sera traité dans l'espace, dans le domaine et dans le temps.

Dans l'espace, notre travail est orienté vers un cas précis à savoir les enseignants des écoles conventionnées catholiques du diocèse de Goma dans la commune de Karisimbi.Dans le domaine, ce travail porte sur la gestion des ressources humaines du personnel enseignant.Dans le temps, la période qui intéresse ce travail est l'année scolaire 2012-2013.

0. 9. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail s'articule aux tours de quatre chapitres qui sont:

· le premier chapitre intitulé "Généralités définitionnelles des concepts"

· le deuxième chapitre intitulé "la présentation du milieu d'étude"

· le troisième chapitre intitulé "Approche méthodologique''

· le quatrième chapitre intitulé `'analyse et traitement des résultats des données de la recherche".

CHAPITRE PREMIER: GENERALITES DEFINITIONNELLES DES CONCEPTS

Ce chapitre a deux sous points principaux qui feront l'objet de définition. Il s'agit du thématique «Education» et de la thématique «Revenu». Les deux thématiques constituent des concepts clefs de notre recherche.

I. DEFINITION DES CONCEPTS CLEFS

1.1. EDUCATION

Pour mieux définir l'éducation, il sied de saisir le sens profond du terme» éducation».Selon l'encyclopédie économique15(*) à la page 1308, l'économie d'éducation est née comme spécialité distincte de la recherche économique à la fin des années 50. L'influence que peut jouer la formation des hommes sur la productivité sur la croissance économique avait pourtant été soulignée et par les premiers économiques classiques, en particuliers par Adam Smith. Mais leur affirmations n'avaient pas été suivies de leur part d'analyses détaillées et cohérentes.

Si on met de côté les travaux sur la gestion des établissements d'enseignements supérieurs qui sont développés dans les pays où ces établissements disposent d'une large autonomie, l'essentiel des recherches a d'abord porté d'une part sur la demande d' éducation avec la théorie du capital humain, d'autre part sur les liaisons entre la formation et la croissance économique.

Le développement de ces travaux a été fulgurant au cours des années 60. Mais, après un sommet autour de 1970, le nombre d'articles consacrés à l'économie de l'éducation diminue fortement, ce qui pourrait être interprété comme un signe d'une baisse de l'intérêt pour la discipline.Pourtant, on observe au cours de la période récente «un développement vigoureux du sujet dans des directions nouvelles» (Blaug, 1987). Si les rues d'économie générale semblent effectivement se désintéresser relativement de l'économie de l'éducation sur les relations entre la formation et l'emploi se développent ailleurs, en particulier dans les sciences de l'éducation.

Par rapport à la définition classique, l'éducation est définie comme étant l'effet d'amener quelqu'un hors de « ceci par un adulte qui fait sortir quelqu'un dans l'ignorance pour le conduire vers la vérité». Selon la rousse, «l'éducation est une action, manière d'éduquer. C'est la formation aux usagers, aux bonnes manières»16(*)

1.1 .1. La scolarisation

Selon Larousse: la scolarisation est définie comme l'action de scolariser ou la fréquentation des écoles

1.1.2. Faiblesse du mode de demande d'éducation

«Dans la théorie pure du capital humain, la demande d'éducation dépend, comme tout investissement, d'une comparaison des coûts et des bénéfices. Comme nous l'avons vu, le taux de rendement anticipé est d'autant plus fort que l'on possède des capacités intellectuelles élevées puis que celle-ci abaissent le coût et augmente le capital humain accumulé pendant une même durée d'études. On peut donc en conclure que normalement, la méritocratie doit régner à l'école, c-à-d qu'on doit observer que les plus doués font des études les plus longues et les plus difficiles et que les individus également doués font les mêmes études ou plutôt qu'ils font tous les études aussi longues et aussi difficiles, le choix précis au sujet dépendant, à taux de rendement égal, des «gouts» des individus. Elle est manifestement contredite par les observations empiriques. Le fait que les enfants d'origine sociale plus modeste quittent l'école plus tôt et ont tendance à choisir plus souvent des filières où le rendement des études est relativement bas n'est clairement pas explicable par le modèle du capital humain. Pas plus d'ailleurs que ne le sont les disparités géographiques dans les taux de taux de scolarisation.

Si on analyse la logique du modèle de demande d'éducation, on voit qu'on peut mettre en question les hypothèses.


· L'éducation n'est demandée que dans un but d'investissement. Cette hypothèse implicite ne correspond même pas aux analyses du «bien -- éducation» que faisaient au départ les théoriciens du capital humain. Il est en effet tout à fait clair que Schutz en particulier, admettait très bien qu'on puisse « demander» de l'éducation soit comme bien d'investissement:

- Dans le but d'augmenter ses gains futurs au prix d'une mobilisation de ressources aujourd'hui.

- Soit comme bien de consommation durable dans le but d'augmenter ses satisfactions futures, par exemples en apprenant à mieux apprécier le patrimoine culturel ou en se faisant des amis,

- Soit compte un bien de consommation non durables parce qu'on apprécie les avantages et les attraits de la vie d'étudiant (Schultz, 1963 :). S'il en est ainsi le taux de rendement anticipé ne peut expliquer à lui seul les décisions en matière d'éducation.


· La demande d'éducation ne dépend pas des variables d'offre. Implicitement, le modèle suppose soit que l'offre est homogène soit que le demandeur «choisit» l'institution où il va étudier en fonction du coût des études et de ses aptitudes, en parfaites connaissance des caractéristiques de la dite institution. Or, il est clair que l'offre n'est pas homogène, même dans les systèmes d'enseignement public centralisés et que les établissements ont un mot à dire dans le choix de leurs étudiants. L'offre influence dont la demande ces critiques, de même que celles qui étaient dressées au modèle de gains, sont importantes et mettent en question la validité du modèle initiale. Mais des efforts importants ont été réalisés par certains auteurs qui se réclament plus ou moins directement du capital humain pour répondre à certains d'entre elles.17(*)

1.1.3. De l'étude d'investissement éducatif à celle des rôles multiples de l'éducation.

Parallèlement à la théorie du capital humain, s'est développée une autre branche de la recherche économique qu'on appelle généralement l'économie de la famille. Cette branche est très largement autonome. Mais elle a donné naissance à des travaux qui reposent, au moins en partie, sur la notion de capital humain et, surtout qui font jouer un rôle important à la variable éducation dans l'explication de certains comportements. C'est particulièrement vrai de certaines recherches sur les comportements de consommation des ménages.

Elles ont été lancées au début des années 70 en particulier par Michael aux Etats unis qui a essayé de démontrer que l'éducation affecte non seulement la productivité marchande de celui qui la reçoit mais aussi sa productivité non marchande et sa consommation. Ils se sont développé ensuite dans des directions assez nouvelles tout en restant largement basée sur la nouvelle théorie du consommateur présentée au milieu des années 60 par Becker et Lancaster. L'éducation intervient aussi, bien que de façon moins centrale dans l'étude de la fécondité par ceux qui, comme Th. Schulty, pensent que « les enfants sont considérés comme des formes de capital humain ».

L'hypothèse centrale est ici celle qui avait été présentée pour la 1ère fois par Becker en 1960, selon laquelle les couples font un choix entre la quantité et la « qualité » (mesurée pour le volume de capital humain qu'on leur incorporera) des enfants. Le fait qu'on observe en général une corrélation négative entre le niveau de formation des parents et la taille de la descendance a été expliqué par le coût d'opportunité de chaque enfant en termes de temps sacrifié, en particulier par la mer. Il est affirmé que ce coût augmente avec le niveau d'éducation de cette dernière ce qui rend un enfant supplémentaire moins « rentable », à satisfactions égales qu'il peut apporter aux parents. Cette conclusion est importance puisqu'elle montre que l'augmentation de la scolarisation, en particulier des filles constitue peut-être le moyen le plus efficace de faire baisser la fécondité dans les pays en voie de développement.

L'éducation des enfants a également un rôle puisqu'elle n'est jamais gratuite pour les familles si bien que, compte tenu de la contrainte de budget, les parents devront, toutes choses égales par ailleurs, limiter d'autant plus le niveau de formation qu'ils pourront donner à leurs enfants qu'ils en auront beaucoup. Le raisonnement a d'ailleurs été étendu à l'éducation donnée à la maison par les parents.

Ces études ont permis d'aborder de front et de creuser un problème jusque-là négligé : celui des relations entre générations en matière d'investissement. L'éducation d'un enfant entraine en effet des coûts surtout pour les parents alors que les bénéfices de l'investissement ainsi réalisé iront essentiellement à l'enfant.

Enfin, on note que la variable éducation joue un rôle non négligeable dans certaines recherches sur l'économie de rôles familiaux. Il est clair cependant que les recherches sur l'économie de la famille débordent très largement ces quelques thèmes et sont sans lien de filiation avec l'économie de l'éducation. Beaucoup plus au coeur des préoccupations de cette discipline, sont ces recherches sur le coût et le financement de l'éducation.18(*)

1.1.4. L'étude des déterminants de la réussite scolaire

Elle est indispensable pour mieux comprendre pourquoi certains individus semblent demander beaucoup d'éducations et d'autres peu. Elle doit être complétée par celle de l'orientation. Les systèmes de formation que nous connaissons sont en effet différenciés; à partir de la fin de la scolarité obligatoire et souvent même bien avant, ils se subdivisent en filières distinctes qui diffèrent non seulement par le contenu des études mais par leur niveau et par la possibilité qu'elles offrent de poursuivre plus avant.Les modèles de réussite qui ont été élaborés depuis une quinzaine d'années reposent tous plus ou moins directement sur les principes suivant:

a) L'enfant arrive à l'école avec certaines caractéristiques qui lui rend plus ou moins apte à réussir. Certaines de ces caractéristiques sont nées avec lui, même si elles ont pu être modifiés par l'environnement; d'autres tiennent directement sa famille et à son milieu de vie.

b) L'enfant construit sa valeur scolaire par son travail à l'école.

c) Les conditions dans lesquelles il étudie influencent cette construction et donc la réussite.

d) Au fur et à mesure que l'on s'élève dans la pyramide scolaire, le poids des acquisitions pausées s'accroît. Les modèles de réussite vont permettre tout d'abord de comprendre la part de chacune de variables explicatives retenues dans la réussite, lesquelles sont de deux types:


· Celles qui résument les caractéristiques de l'élève. Certaines sontobjectives», c'est-à-dire que l'élève n'a pas la possibilité d'agir dessus. Il s'agit avant tout du sexe, des aptitudes mesurées par des tests. D'autres résultent en partie de son comportement passé comme les résultats scolaires antérieurs et l'âge (à un niveau donné de système).


· Celles qui résument les caractéristiques de l'environnement familial. Elles caractérisent soit le milieu social (CSP) et culturel (niveau d'étude des parents), soit la situation économique (revenus des parents), soit la localisation (distance par rapport à l'établissement) soit la situation au sein de la famille (taille de la famille, rang de l'enfant). Les modèles peuvent prendre des formes diverses, mais s'ils sont utilisés à des fins prédictives, il est préférables pour des raisons techniques d'utiliser une forme logistique plutôt que le modèle classique de régression linéaire.

Permettant, à partir d'observations sur un échantillon d'élèves de prédire la réussite des membres de cohortes futures à partir de leurs caractéristiques et de leur passé scolaire, ils sont un instrument précieux pour aider à l'orientation.

Les travaux sur les déterminants de l'orientation permettent par ailleurs de mettre en lumière les effets de l'interaction de phénomènes d'offre et de demande. L'orientation scolaire a pour d'aider les individus à choisir les études qui correspondent le mieux à leurs aspirations et à leurs capacités. Elle repose donc en théorie sur un principe méritocratique.Grâce à des modèles de simulation, on peut mesurer les déviations par rapport aux objets affichés et mettre en lumière le rôle des différents acteurs et les possibles contradictions entre eux. Ainsi du coté de la demande, les voeux sont généralement exprimés par les parents pour les enfants mineurs mais ces derniers peuvent très bien avoir des souhaits différents, ce qui peut expliquer des échecs ultérieurs lors que les voeux de la famille ont été exaucés.

On voit donc ces travaux comme les précédents, peuvent éclairer une politique d'implantation d'établissements et favoriser une harmonisation du fonctionnement des différents conseils. Ils abordent déjà les problèmes d'offre qui sont depuis peu examinés pour eux-mêmes.19(*)

1.2. LE REVENU

Selon l'encyclopédie économique, surtout depuis Hicks on dispose d'une définition précise du revenu: le revenu d'une personne n'est autre que ce qu'elle peut consommer durant la semaine en étant aussi riche à la fin de la semaine qu'à son début. En d'autres termes, le revenu représente, outre la rémunération du travail, ce que rapporte un capital mis en oeuvre, mais n4 peut inclure le produit de la cession de ce capital. Comment cette définition générale peut-elle s'appliquer aux différents types de revenus?

Nous nous trouvons dans une obligation d'éclaircir ce qui suit:

1.2.1: LE REVENU D'UN SALARIE

Le revenu du travail d'un salarié ne peut se limiter au seul salaire net, c'est-à-dire au montant qu'un employeur vire en fin de mois sur le compte en banque de son salarié.Il faut bien sûr y intégrer les primes non mensuelles (treizième mois, prime de vacances, prime de productivité ou de résultats), qui au total représentaient en moyen 8% du salaire annuel en France en 1984. Il faut aussi ajouter divers compléments tels s que participation ou intéressement aux résultats (environ 1% de salaires bruts), avantages en nature divers (2%), primes de transport et supplément familiaux (0,5%). Il faut enfin inclure les compléments qui ne sont pas versés directement aux salariés, mais dont ils bénéficient indirectement: subvention aux comités d'entreprise, oeuvres sociales (3% du salaire en moyenne), protection sociale complémentaire facultative payée par certaines entreprises à leurs salariés pour améliorer leur couverture maladie ou leur pensions de retraite (environ 4% du salaire).

Les comptables nationaux vont même plus loin, puis qu'ils comptent dans la rémunération des salaires à la fois les salaires bruts et les cotisations sociales effectives (légales, conventionnelles ou contractuelles) ainsi que les cotisations sociales fictives représentant la contre partie des prestations sociales fournies directement par les employeurs. Cette façon de procéder est -- elle justifiée?

L'inclusion des cotisations dites «à la charge des salariés» ne rencontre guère de réticences: c'est en effet, le salaire brut qui sert de référence aussi bien pour le SMI que pour les grilles de rémunération dans les conventions collectives.20(*)

1 .2.2 : LE REVENU D'ACTIVITE DES NON SALARIES

Sauf exception, les revenus des personnes travaillant à leur compte (agriculteurs, artisans, commerçants, membres de professions des services et notamment des professions libérales) sont des revenus mixtes: ils rémunèrent le travail de l'entrepreneur individuel et des personnes de sa famille qui l'aident sans être pour autant ses salariés, en même temps que le capital terre, fonds de commerce, locaux, machines) immobilisé dans l'entreprise et détenu en propre par le non salarié (à l'exclusion donc des capitaux empruntés).

De même que le bénéfice de n'importe quelle entreprise, le revenu des non-salariés doit être calculé au terme d'une construction comptable. Il n'est pas qu'un simple écart entre des recettes et des dépenses, mais un solde entre des produits et des charges d'exploitation, dont certains doivent être évalués de façonconventionnelle. Ce calcul n'est pas immédiat, si bien que les intéressés eux-mêmes ont parfois du mal à connaître le niveau exact de leur revenu.21(*)

1.2.3: LES RELATIONS D'ENGENDREMENT RECIPROQUE ENTRE PATRIMOINES ET REVENU

Un résultat bien connu, confirmé par divers travaux empiriques, montre que la concentration des patrimoines est sensiblement plus forte que celles des revenus.Les 10% de ménages les plus fortunés détiennent ainsi plus de 50 % du patrimoine total, alors que le deuxième des ménages qui perçoivent les plus hauts revenus en concerte 30 %.

Cette observation simple suscite de multiples interrogations. Les ménages les plus fortunés sont-ils également ceux qui disposent des revenus les plus élevées? La forte concentration des patrimoines résulte-t-elle de l'accumulation propre des ménages ou traduit-elle plutôt le jeu des transmissions héréditaires? Ne faut-il voir dans ces inégalités patrimoniales que le résultat d'un effet de structure lié aux différences d'âge entre ménages?

On peut tenter de répondre à ces questions en analysant les relations d'engendrement réciproques entre patrimoine et revenu.

Ces relations restent néanmoins mal connues, en particulier lors qu'on cherche à décrire les processus d'accumulation et de transmission patrimoniale. La rareté des informations statistiques sur le patrimoine et sa répartition constitue un premier obstacle. Mais la difficulté essentielle est sans doute inhérente à la nature même de ces phénomènes.

Par ailleurs, les repères théoriques à partir desquels ontpeut analyser les comportements d'accumulation des ménages:

ü Au niveau micro -- économique restent singulièrement limités. Ils se résument en fait, à la formalisation proposée en 1954 par Brumberg et Modigliani (9), formalisation connue sous le nom de théorie.

ü On aussi hypothèse du cycle de vie.

ü On peut en rappeler ici les principaux traits par la «courbe en bosse» du patrimoine.Montant du patrimoine début d'activité Cassation, Décès.

Montant du patrimoine

Début d'activité

Cassation d'activité

Décès

Age

Graphique 1 :

Le raisonnement de cette théorie s'ordonne autour de l'hypothèse centrale selon laquelle les individus épargnent exclusivement pour financer leur retraite. Durant une première période, qui couvre la durée de leur vie active, les individus épargnent et leur patrimoine s'accroit; par la suite après leur départ en retraite, ils consomment en quelques sortes, ou liquident progressivement leur patrimoine, et celui-ci devient nul à leur décès. D'où le fameux profil d'accumulation ((en forme de bosse ». Dans les modèles ont un comportement prospectif, limité à leur durée de vie, et l'épargne est essentiellement destiné à une consommation différée,

Ce cadre théorique, grossièrement résumé ici, a connu depuis sa formulation initiale de nombreuses extensions et approfondissement. Il a également prêté le flanc à diverses critiques.

La principale d'entre elles concerne le rôle exclusif accorde à l'épargne dans la constitution et l'accumulation du patrimoine. Selon cette théorie en effet, les transmissions de patrimoines entre générations ne jouent aucun rôle, ou un rôle tout à fait mineur, pour expliquer les inégalités patrimoniales. Les différences d'âge et de revenu en seraient les principales.

1.2.4: LE ROLE DES REVENUS22(*)

De nombreuses analyses sont soulignées. Les transformations intervenues dans les modes de vie depuis une quarantaine d'années, en particulier avec l'avènement de la «société de communication». Mais ces changements se sont également traduits par une évolution assez notable des comportes d'épargne et d'accumulation des ménages. Divers facteurs y contribué. Avec la croissance forte et régulière des trente années d'après-guerre, les ménages ont consacré une fraction croissante de leurs revenus à l'épargne. En outre, on peut penser que le développement de la protection sociale, en permettant une plus grande sécurité d'existence, a favorisé la réalisation de projet patrimoniaux que le développement du crédit rendait par ailleurs plus aisé.

L'évolution la plus significative qui a résulté de ces changements concerne sans doute le développement de l'accession à la propriété immobilière. En 1988, plus d'un ménage sur deux est propriétaire de son logement, alors que cette proportion était inférieure à 35% au début des années cinquante.

Certes les ressources financières de chacun conditionnent encore larguent la réalisation de tels projets. On estime ainsi qu'aujourd'hui environ 30% à 40% des ménages n'épargnent pratiquement pas. Mais les travaux du CREP (centre de recherche économique sur l'épargne) ont montré qu'au sein de chaque catégorie sociale, le taux d'épargne variait fortement selon que l'on était, ou non, propriétaire de son logement. Dans nos sociétés développées, le taux d'épargne ne peut pas être considéré comme totalement indépendant de son emploi.

Les évolutions que l'on vient brièvement de résumer ont -- elles contribués à réduire les inégalités de fortune? Cela ne semble pas être le cas : entre 1947 à 1975 les disparités de patrimoine n'ont pas diminué. Elles ont même augmenté sensiblement entre 1947 et 1962, avant de resterà peu près stables entre 1962 et 1975. Depuis une dizaine d'années, il semble qu'elles recommencent à s'accroître.

Ainsi, malgré la diffusion de la propriété, qui restait jadis l'apanage d'une couche restreinte de la population, il subsiste encore de très fortes inégalités dans les montants de patrimoine détenus par les diverses catégories de ménages. Dans quelle mesure les inégalités de revenus permettent -- elles de rendre compte de ce phénomène? On peut éclairer ce point analyser la relation; à un moment donné, entre revenu et patrimoine. Une analyse de ce type peut être menée soit sur des données «individuelles ».

Lorsqu'on observe cette relation au niveau des ménages comme l'a fait l'INSEE(13), on constate une corrélation positive entre patrimoine et revenu : plus le revenu est élevé, plus le patrimoine est important.

Cette corrélation apparaît néanmoins assez lâche. La dispersion du patrimoine au sein de chaque tranche de revenu reste en particulier importante.

Bien sûr, d'inévitables incertitudes statistiques perturbent quelque peu cette analyse. Mais, la faible liaison apparente observée entre ces deux variables ne doit pas surprendre. Elle résulte en partie, comme on l'a vu précédemment, d'un effet d'âge, même si celui-ci demeure assez faible.Par ailleurs, à revenu identique, les comportements d'épargne des ménages peuvent être assez différents.

Pour caractériser ces comportement, certains économistes recourent aux termes évocateurs de cigale et de fourni. On comprend aisément que ces deux attitudes polaires puissent se caractériser, à terme, par certaines disparités de patrimoine entre ménages disposant de revenus comparables. Enfin, la réception d'un héritage peut également expliquer de tels écarts.

En raisonnant par classe de revenu, ou par classe de revenu et tranche de patrimoine, on observe en revanche un phénomène beaucoup plus net et significatif. Comme l'a montré le CERC, la liaison entre patrimoine et revenu se révèle en effet nettement positive pour les 50% de foyers qui perçoivent les plus hauts revenus (ces derniers détiennent environ 75% du patrimoine total). D'autres travaux réalisés par l'INSEE, corroborent également ce résultat (13).

Pour les 50% de ménages les plus riches:

- Ceux qui détenaient en 1975 un patrimoine supérieur à 80 000F.

- La corrélation entre revenu et patrimoine apparait, de même, fortement positive. Dans les deux cas, on constate que le montant du patrimoine est proportionnel, voire plus que proportionnel au revenu pour cette partie supérieure de la population. Pour les ménages les moins biens lotis, que ce soit en termes de revenus ou du patrimoine, on observe au contraire une quasi indépendance entre ces deux variables.L'examen de données par catégories socioprofessionnelles confirme les résultats précédents et permet de préciser quelques peu les situations respectives des salariés, et des non -- salariés.

En ce qui concerne les salariés, la corrélation entre patrimoine et revenu est particulièrement bonne et fortement positive. Entre les foyers d'ouvriers et ceux des cadres supérieurs, les patrimoines bruts moyens sont dans le rapport de 1 à 5,9 alors que les revenus ne sont que le rapport de 1 à 3,3 environ.

Cette corrélation s'étend de façon satisfaisante aux professions libérales ainsi qu'aux industriels et gros commerçants lorsqu'on tient compte d'une certaine sous -- estimation des revenus de ces professions. Mais la liaison entre revenu et patrimoine s'avère -- en dépit de cette corrélation -- assez différente pour les artisans et commerçants ainsi que pour les agriculteurs. Pour ces professions; le montant du patrimoine apparaît plus élevé, à revenu égal, que celui des foyers de salariés (1, 4 fois plus pour les artisans et commerçants, 4,8 fois plus pour les agriculteurs). Pour ces non -- salariés, la relation entre revenu et patrimoine apparaît donc différente de celle qu'on observe pour les salariés, le cas des exploitants agricoles étant, à cet égard, nettement atypique.

La conclusion la plus significative que l'on peut tirer de ces divers travaux est qu'il existe une forte liaison positive entre patrimoine et revenu pour les ménages les plus aisés. Pour cette population, tout se passe comme si l'inégalité des patrimoines accompagnait ou entretenait l'inégalité des revenus, et réciproquement. Or, la moitié des foyers qui perçoivent les plus hauts revenus en concentrent plus de 80% et détiennent environ 75% du patrimoine total.Dès lors, la compensation qui peut s'opérer parmi les ménages les moins fortunés:

Pour lesquels on observe un quasi indépendance du montant du patrimoine par rapport au revenu.Ne peut guère avoir qu'une portée limitée. Une redistribution s'opère en revanche par le biais des transmissions entre générations. Son ampleur est loin d'être négligeable.

1.2.5 : LES REVENUS PRIMAIRES DES MENAGES23(*)

Selon l'encyclopédie économique à la page 1470; lerevenu primaire desménages comprend quant à lui:

ü La rémunération globale du travail salarié tant directe qu'indirecte (cotisations sociales, salariales et patronales), en masse. C'est la principale catégorie de revenus primaires (50% du revenu national en1988);

ü La rémunération nette (après amortissement mais avant cotisation sociales) du travail et des capitaux propres des entrepreneurs individuels: agriculteurs, commerçants, artisans, membre des professions libérales;

ü Les revenus nets de la propriété perçus par les ménages: revenus fonciers urbains ou ruraux (fermages), intérêts de l'épargne liquide à court terme, intérêts d'obligations, revenus d'actions (dividendes) ou de parts de sociétés, mais aussi revenu tirés de la production de services de logement autoconsommés par les ménages propriétaires du logement qu'ils occupent (loyers fictifs).

Cette énumération serait incomplète si l'on n'y ajoutait pas les sommes qui correspondent aux prélèvements indirect liés à l'activité productrice ou aux produits (taxe professionnelle, TVA, taxe intérieure sur les produits pétroliers). Ces sommes n'ont en effet été comptée ni dans le revenu primaire des entreprises, ni dans celui des ménages. Diminués des subventions d'exploitation reçues par les entreprises, elles constituent l'essentiel de ce qu'il est convenu d'appeler le revenu primaire des administrations.

Les revenus primaires des ménages font l'objet de prélèvement:

Les cotisations sociales sur salaires (cotisations employeurs et cotisations salariés), cotisations sociales de non -- salariés, impôt directs; en contrepartie, ils reçoivent des prestations sociales.La représentation qui figure sur le graphique est toutefois partiellement erronée, dans la mesure où certaines de ces prestations sociales rentrent dans l'assiette de l'impôt sur le revenu: c'est le cas notamment des pensions contributives perçues par les retraités, des indemnités journalières d'assurance maladie et d'une des prestations de chômage. Mais une représentation tout à fait exacte compliquerait sensiblement le schéma graphique.Les ménages versent et reçoivent enfin des transferts divers, essentiellement liés aux opérations d'assurance. L'ensemble de ces opérations aboutit à la constitution du revenu disponible net de ménages, somme de leur consommation et de leur épargne nette (cette dernière correspond à leur épargne brute moins leur consommation de capital fixe).

1.3 : CONCLUSION PARTIELLE

Nous voici à la fin de ce premier chapitre qui s'était articulé sur la définition des concepts clefs dont l'éducation qui était défini comme étant une spécialité distincte de la recherche économique ceci à la fin des années 50. Mais selon la rousse l'éducation est une action, manière d'éduquer, c'est la formation aux usages, aux bonnes manières. Pour cette thématique, nous avions élagué beaucoup de sous points dont la scolarisation, la faiblesse du modèle de demande d'éducation, de l'étude d'investissement éducatifs à celle des rôles multiple de l'éducation, l'étude de déterminations de la réussite scolaire. Tous ce sous points étaient entrés d'approfondir notre recherche sur ce premier points clefs.

Le deuxième concept était le revenu qui est défini comme n'est autre que peut consommer une personne durant la semaine en étant aussi riche à la fin de la semaine qu'à son début. En d'autres termes, le revenu représenta outre la rémunération du travail, ce que rapporte un capital mis en oeuvre, mais ne peut inclure le produit de la cession de ce capital.

Selon Larousse, «le revenu est une somme annuelle perçue par une personne ou une collectivité soit à titre de rente, soit à titre de rémunération de son activité.

Apres avoir compris qu'est-ce que le revenu, nous avons affronté les éléments clefs du terme revenu qui sont selon notre recherche: le revenu d'un salarié, le revenu d'activité des non salariés où nous avons compris qu'un non salarié a son revenu qui provient de ses activités commerciales, etc. les relations d'engendrement réciproqué entre patrimoine et revenu où nous avons une courbe en bosse du patrimoine, le rôle des revenus où nous avons compris que: plus le revenu est élevé, plus le patrimoine est important, les revenus primaires des ménages où il y a les revenus nets de la propriété perçus par les ménages, la rémunération nette et la rémunération globale du travail un salarié tant directe qu'indirecte. Nous avons compris que les revenus des ménages font l'objet de prélèvement comme cotisations sociales, cotisations sociales de non salariés, impôts directs. En revanche, ils reçoivent des prestations sociales.

DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1: APERCU HISTORIQUE DE LA COMMUNE DE KARISIMBI24(*)

Elle est la partie de la ville de Goma et qui couvre la majorité de sa population; car on y trouve beaucoup de gagnes peu.

La commune de Karisimbi se trouve à l'extrême Sud du territoire de Nyiragongo et elle est au Nord de la commune de Goma.

Elle était créée en vertu de l'ordonnance -- loi N°89/127 de Mai 1989. Elle est subdivisée en 11 quartiers sur les 18 que compte la ville de Goma. Ses quartiers sont les suivants: MURARA, KAHEMBE, VIRUNGA, KASIKA, MABANGA NORD, MABANGA SUD, NDOSHO, MAJENGO, BUJOVU et MUGUNGA le moins peuplé de tous.

II.1.1 : Accroissement de la population de la commune de Karisimbi

L'évolution de la population de la commune de Karisimbi se présente selon qu'il s'agit de la population congolaise et étrangère.

Tableau N°1: Recensement de la population de la commune de Karisimbi de 2010 à 2013.

Année

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

2010

87277

104301

131386

131386

441505

2011

92122

111973

140267

140267

471299

2012

100000

115809

143218

140267

485438

2013

108608

118952

149486

148087

524833

Source: Statistique de la commune de Karisimbi

Il est remarqué que la population de la commune de Karisimbi a augmenté de 2010 à 2013 soit respectivement 441505, 471299, 485438, et nous constatons que cette population augmente suite à l'exode rural qui s'effectue d'un moment à un autre et aussi suite à l'explosion démographique. En 2013, la population est passée de 485438 à 524833. Cette population augmente suite à des guerres des rebellions qui se passent dans les territoires voisins de la commune de Karisimbi. Nous citons le territoire de Nyiragongo, de Rutshuru, de Walikale et de Masisi. Beaucoup de monde quittent leurs entités pour venir s'infiltrer dans la commune de Karisimbi où il a un peu de sécurité et cela occasionne le surpeuplement.

Tableau N°2 : Recensement de la population étrangère non refugié

Année

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

2010

59

70

96

120

345

2011

38

44

58

97

237

2012

20

36

40

70

166

2013

15

29

31

59

134

Source: Statistique de la commune de Karisimbi.

Il est à noter que la population étrangère a diminué par rapport à l'année 2013, elle est passée de 237 à 166 et a aussi diminué en 2013 car elle est passée de 166 à 134. Compte tenu de l'insécurité causée par les guerres dans les milieux ruraux, la commune de Karisimbi ne dispose pas des coordonnées des déplacés dans le milieu d'accueil.

Tableau N°3: Population totale 2010, 2011, 2012 et 2013 de la population congolaise.

Année

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

2010

87277

104301

131386

131386

441505

2011

92122

111973

140267

140267

471299

2012

100000

115809

143218

140267

485438

2013

108608

118952

149486

148087

400833

TOTAL

388007

450135

497975

562958

1899075

Source: Statistique de la commune de Karisimbi

Commentaire: Nous constatons que chaque année il y a accroissement de la population, mais le nombre de garçons en 2013 a diminué par rapport à 2012. Cela est dû à beaucoup de décès qu'on a remarqué pendant la guerre de M23 au courant de 2012 mais aussi les épidémies requérantes de 2013 aussi le nombre de décès motards de la ville de Goma.

Tableau N°4: Population totale 2010, 2011, 2012 et 2013 des étrangers non réfugiés

Année

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

2010

59

70

96

120

345

2011

38

44

58

97

237

2012

20

36

40

70

166

2013

15

29

31

59

134

TOTAL

132

179

225

346

882

Source: Statistique de la commune de Karisimbi

Commentaire : A ce qui concerne la population étrangère non réfugiée, nous remarquons que la jeunesse est majoritaire.

Cette jeunesse fait l'immigration à la recherche d'emploi dans la commune de Karisimbi. Une autre partie y est par raison sécuritaire d'origine.

II.1.2 : L'ECONOMIE DE LA COMMUNE DE KARISIMBI

A sa qualité de la commune urbaine, elle regorge plusieurs activités économiques dont:

Tableau N°5: Activités économiques

Entreprises commerciales

Nombre

1

Dépôts des vivres

96

2

Boutiques

452

3

Coopératives financières

15

4

Papeteries

42

5

Alimentations

58

6

Sociétés tabacicoles

2

7

Dépôts relais BRALIMA

45

8

Sociétés carburants

16

9

Ateliers des coutures et menuiseries

74

10

Boulangeries

7

11

Petits hôtels et nganda

81

12

Pharmacies

125

13

Ecoles catholiques (Notre objet d'étude)

29

14

Quincailleries

117

15

Kiosques

352

16

Salons de coiffures

42

17

Restaurants

48

18

Moulins

52

19

Boucheries

26

20

Cybers café

10

21

Dispensaires, centre de santé, Hôpitaux

102

22

RVA, SNEL, Office de route

3

Source: Rapport annuel des activités économiques de la commune de Karisimbi (2013).

Dans toutes les activités citées ci -- hauts, c'est de cela que la commune de Karisimbi tire son économie par le prélèvement de taxe et impôts qui lui sont reconnus par l'arrêté du gouverneur de province.

Pour le commerce, nous avons des grands axes tels que:

ü Du rond pointRutshuru vers Bujovu

ü De l'avenue du commerce côté droit du rond pointRutshuru vers Sake

ü De l'avenue Nyiragongo du rond pointSigners vers Mai engo

ü De l'entrée président vers Kibwe

Nous trouvons dans ces axes 452 dépôts de vivres, 352 kiosques, 117 quincailleries, 58 alimentations, 81 petits hôtels, nganda et buvettes, 45 dépôts relais Bralima, 16 sociétés carburant, 7 boulangeries, 125 pharmacies, 42 salons de coiffure, 48 restaurants, 52 moulins, 26 boucheries, 10 cybers café, 102 dispensaires, centre de santé et hôpitaux, 74 ateliers de coutures et menuiserie, 2 sociétés tabacicoles, 42 papeteries et 15 coopératives financières, 29 écoles catholiques (primaires et secondaires) qui fait l'objet de notre recherche.

Tableau N° 6 : Les marchés communaux ayant leurs terrains

Dénomination

Dimension

Arrêté création

Adresse

Obs.

Marché Kisoko

4200m²

-

Quartier Kasika

-

Marché Majengo

1225m²

-

Avenue Sabinyo

Réciproque du patrimoine

Marché ndosho

6720m²

3072/23/6/34/ m-g

Quartier Ndosho

Foncier du 10/02/2013

Marché Mugunga

4820m²

-

Quartier Mugunga

-

Marché Kahembe

-

-

Quartier Kahembe

-

Source : Rapport annuel des activités économiques de la commune de karisimbi.

Il est à savoir que le marché de Mugunga et de Kahembe sont renouvellement construit. En observant ce tableau, nous constatons que le marché de NDOSHO a une dimension supérieure par rapport aux autres marchés, soit 6720 m².

Tableau N° 7 : Tableau de marchés reconnus sans terrains

Dénomination

Adresse

Obs.

1

Marché KAJED

Parcelle privée sous haute tension

 

2

Marché TMK

Quartier Mabanga Sud sur l'avenue IKOBO

 

3

Entrée Président

Rond Point entrée Président vers Kibwe

 

4

Baraka

Quartier kasika à côté de l'Eglise CEPAC/Baraka

 

5

Camp militaire Katindo

Camp Katindo

 

6

Orphelinat

Q. Ndhosho

Pirate

7

Luapula

Q. Ndhosho

Pirate

8

Mikeno

Q. Ndhosho

Pirate

9

Kabasha

Q. Ndhosho

Pirate

10

Kwa Mode

Q. Ndhosho

Pirate

Source: Rapport annuel des activités économiques de la commune de Karisimbi.

Tous ces marchés sont fréquentés par la population de la commune de Karisimbi pour achat et vente des marchandises surtout les denrées alimentaires. D'où, c'est la majorité de femmes qui font fonctionner ces marchés. Ceci s'explique par le nombre de gagnes - peu qui peuplent la commune de Karisimbi. Malgré que ces marchés font la survie de la plupart de la population de Karisimbi, ils oeuvrent dans des mauvais emplacements surtout sur des routes. D'où l'on constate beaucoup d'accidents. Sur ce, on souhaitera demander à l'Etat de faire évacuer quelques uns sur des routes et les leur chercher des endroits où ils doivent servir les gens sans difficultés.

II.1.3: LES CULTURES PRATIQUEES DANS LA COMMUNE DE KARISIMBI

Vu que l'entité présente un sol volcanique, la population qui y vit exerce des petites cultures vivrières et pérennes. Les cultures vivrières sont souvent pratiquées dans les quartiers Bujovu et Mugunga. Nous citons les haricots, le tarot, le mais, patate douce, légume,...

Les cultures pérennes sont pratiquées dans le quartier Ndosho et Mugunga. Nous citons la culture de bananerai.Dans d'autres quartiers, il y a une concentration de la population et beaucoup de roches volcaniques qui empêchent de pratiquer ces cultures.

II.1.4: CONSTATATIONS IMPORTANTES

a) Problème de délimitation

Comme nous avons usé de parcourir des différents rapports spéculant sur la commune de Karisimbi, elle se heurte au problème de délimitation avec le territoire de Nyiragongo qui handicape la bonne administration de certaines avenues telles que: les avenues de l'UNIGO, ZIZI dans le quartier Katoyi, Don Bosco dans le quartier Majengo, Avenue KAJED et BUGAMBA dans le quartier Ndosho et une partie limitrophe avec le groupement RUSAYO car le chef de la chefferie de BUKUMU ne respecte pas les limites fixées par la commission provinciale.

b) Les constructions anarchiques

Comme signaler dans le travail, la commune de Karisimbi est confrontée à un problème de constructions anarchiques.

Nous remarquons que beaucoup de terrains sont violés malgré qu'ils soient occupés par des maisons en planches.

Il est à savoir que les terrains occupés par des maisons en planches sont considérées comme non battues.

Vu que 80% des terrains de la commune de Karisimbi est construit par des maisons en planches, il est remarquable que même ces maisons sont construites en désordre, pas de poubelles privées ou publiques dans des avenues. Cela entraine des maladies que la population s'amène elle-même.

L'anarchie de construction permet la population d'envahir les terrains dans certains quartiers.

c) Le chômage

Bon nombre de la population de la commune de Karisimbi est chômeur vis-à-vis à la dépression que le pays traverse. Sur cet effet, la population se but au non scolarisation des enfants et ce chômage amène les enfants à vagabonder un peu partout dans la ville.

d) Le plan sécuritaire

L'état d'esprit de la population de cette juridiction a été d'une manière générale bon à part les quelques cas isolées d'insécurité due aux rebelles de M23 se trouvaient aux environs qui continuaient à agresser l'entité, les vols à mains armées, les viols et assassinats enregistrés dans certains entraits.

Aujourd'hui, cette entité reste au moins tranquille quelque soit que les infiltrés de groupes armés pénètrent la commune par le canal des territoires de Nyiragongo qui n'est pas jusqu'est là totalement sécurisé car celui-ci a des limites avec le territoire de Masisi et de Rutshuru qui héberge beaucoup des groupes armés.

e) Le plan politique

L'année antérieure a été marquée par l'avènement des élections législatives et présidentielles du 28 Novembre 2011. L'année 2012, le chef de l'exécutif communal s'est rapproché de la population de son entité à travers plusieurs missions d'itinéraire dans les quartiers en faisant la sensibilisation au développement, la sécurité et la cohabitation pacifique entre les différentes ethnies jadis en conflits sans raison d'être.

f) Le plan social

La commune de Karisimbi reconnait la calamité naturelle Nyiragongo a détruit systématiquement le tissu économique de la commune en question surtout l'avenue Nyiragongo qui constitue le poumon de l'économie de cette entité. Le prix des denrées alimentaires et autres produits a haussé suite à taxes illimitées perçues par les groupes armés.

II. 2. DES ECOLES CONVENTIONNES CATHOLIQUES

Etant dans une église qui respecte l'hiérarchie, les écoles conventionnées catholiques se trouvant dans la commune de Karisimbi sont situées dans différentes paroisses catholiques.

Voici les écoles par Paroisse :

A. Paroisse Notre Dame d'Afrique

Ø E.P Virunga Nord

Ø E.P Katoyi

Ø E.P Sainte Famille

Ø E.P Amkeni

Ø E.P Shabaa

Ø E.P Kasheni

Ø Institut Saint Marc

Ø Institut UZIMA

B. Paroisse Saint François Xavier

Cette paroisse a des écoles dans la commune de Karisimbi qui sont : E.P notre dame du Congo, E.P Sebyera, E.P Saint Charles Lwanga, E.P Eugénie Piccoli, Institut SEBYERA, Institut Saint François Xavier.

D'autres écoles se trouvent dans le territoire de Nyiragongo comme : E.P MUJA et E.P MUTAHO.

C. Paroisse Cathédrale

Nous avons : E.P CHIPUKO, E.P MAUA, E.P BYAHI, E.P KARISIMBI, E.P BAHANUZI, E.P KAJIGA, E.P KESHERO, E.P AMANI, E.P SAINT BENOIT, E.P NEEMA, E.P KAYEMBE, E.P DON BOSCO, Collège MWANGA, Lycée CHEMCHEM, Institut Saint ANDRE.

D. Paroisse Saint Pierre

Cette paroisse étant nouvellement créée, elle a peu d'école dans la commune de Karisimbi dont une seul qui est E.P NENGAPETA ;

D'autres écoles se trouvent dans la commune de Goma comme : E.P NYAMULAGIRA, E.P BULENGO, E.P MAHINDULE, E.P NYABYUNYU, E.P2 MAHINDULE et une autre dans le territoire de Nyiragongo E.P RUSAYO.

Vu cette nomination des écoles, la commune de Karisimbi compte 23 écoles primaires conventionnées catholiques et 6 écoles secondaires.25(*) Ces écoles comptent 705 enseignants qui sont notre population-mère où nous allons tirer notre échantillon.

CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre a permis de présenter la commune de Karisimbi en donnant un bref historique de la ville de Goma. En ayant une idée générale sur le nombre d'écoles conventionnées catholiques, nous pouvons passer au dernier chapitre qui va nous permettre d'analyser, de traiter, de discuter et d'interpréter les données recueillis sur le terrain.

CHAPITRE III. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

Nous présentons ci-dessous les différents aspects relatifs à la conduite de notre investigation. Il s'agit concrètement de présenter les techniques de collecte, la population et l'échantillon de l'étude.

III. 1. Technique de collecte des données

Afin d'obtenir les informations nécessaires relatives à notre étude, nous avons recouru à la technique du questionnaire.

Dans sa structure, notre questionnaire est composé de deux parties : une partie d'identification du répondant et l'autre du questionnaire proprement dit. Cette dernière partie est composée de 23 questions ouvertes, fermées et mixtes. Les différentes questions sont élaborées autour de 2 thèmes comme on peut le voir dans le tableau de spécification qui suit :

Les questions au N°1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 sont celles de la partie d'identification du répondant.

Tableau N°08 : Spécification des questions par thème

Thèmes

Questions N°

Total

Le revenu ou autres sources de revenu

10, 11, 12, 13, 14, 15, 16

7

Les dépenses

17, 18, 19, 20, 21, 22, 23

7

III. 2. Population d'étude

CHAUCHAT, H., Définit la population comme un ensemble d'individu auquel s'applique l'étude26(*). La population de la présente étude est constituée par l'ensemble des enseignants des écoles conventionnées catholiques du Diocèse de Goma dans la commune de Karisimbi. Il s'agit en fait d'une population finie dont l'effectif s'élève à 705 enseignants.

III. 3. Echantillon

Pour des raisons de commodité et de contraintes de temps et des moyens, nous n'avons pas été a mesure de mener notre enquête sur l'ensemble des enseignants de la coordination catholique sur Diocèse de Goma qui constitue notre population d'étude. C'est ainsi que nous étions obligés d'administrer notre questionnaire à un échantillon disponible dit occasionnel.

Pour déterminer la taille de notre échantillon d'étude, nous nous sommes servis de la méthode statistique d'Alain BOUCHARD, selon laquelle quand l'univers de la population est inférieur à 100.000 individus on fait correspondre un échantillon de 96 individus étant donné une marge d'erreur de 10%, pour une population mère finie.

Selon l'auteur

Avec N= Population totale d'étude

n= Taille de l'échantillon pour univers correspondant à 96individus

NC= Taille de l'échantillon pour univers fini

En ce qui concerne notre étude, N ou effectif total des enseignants des écoles catholiques du Diocèse de Goma dans la commune de Karisimbi était de 705 unités de notre enquête. En pratiquant donc la formule d'Alain BOUCHARD27(*), nous avons :

D'où notre échantillon d'enquête est de 85 enseignants des écoles conventionnées catholiques du Diocèse de Goma dans la commune de Karisimbi auquel nous avons administré un questionnaire et en vertu duquel nous avons recueilli les opinions nécessaires à la réalisation de l'objectif assigné à la présente étude.

III. 4. Les caractéristiques de notre échantillon

Les variables suivants peuvent être susceptibles d'influencer d'une façon ou d'une autre les résultats de la recherche. Il s'agit de : sexe ; âge, Etat civil, ancienneté, niveau d'étude, etc.

Question 0 : Quel est votre sexe ?

Tableau N°9 : Répartition des enquêté selon le sexe 

Sexe

Fréquences

%

1

Féminin

27

31,76

2

Masculin

58

68,23

TOTAL

 

85

100

Source : nos enquêtés

Commentaire : sur les 85 sujets constituants l'échantillon de cette étude, 58 sujets soit 68,23% soit du sexe masculin contre 27 sujets soit 31,76% qui sont du sexe féminin

Question 1 : Votre âge varieentre :

Tableau N°10 : Répartition des enquêtés par âge

Tranche d'âge

Fréquence

%

1

18 à 25 ans

3

3,52

2

26 à 35 ans

30

35,29

3

36 à 45 ans

25

29,41

4

46 à 55

17

20

5

Plus de 55 ans

10

11,76

TOTAL

 

85

99,98=100

Source : nos enquêtés

Commentaire : le tableau ci-dessus révèle que les individus dont la tranche d'âge varie entre 26 et 35 ans avec un effectif de 30 sujets soit 35,29%, sont les plus nombreux. Ils sont suivis de sujets dont l'âge varie entre 36 et 45 ans, 25 sujets soit 29,41%. La tranche d'âge de 46 et 55 ans compte 17 sujets soit 20%. La tranche d'âge de plus de 55 ans compte 10 sujets soit 11,76%. Enfin la tranche d'âge de 18 à 25 ans ne comporte que 3 sujets soit 3,52%.

Question 2 : Quel est votre état civil ?

Tableau N°11 : Répartition des enquêtés selon l'Etat Civil.

Etat civil

Fréquence

%

1

Célibataire

12

14,11

2

Marié (e)

69

81,17

3

Veuf (ve)

2

2,35

4

Divorcé (e)

2

2,35

TOTAL

 

85

99,98=100

Source : nos enquêtés

Commentaire : à la lumière de ce tableau nous constatons que 69 sujets 81,17% sont de mariés, 12 sujets soit 14,11% sont des célibataires, 2 sujets soit 2,35% sont de veufs et 2 sujets soit aussi 2,35% sont des divorcés.

Question 3 : Quel est votre niveau d'étude ?

Tableau : N°12 : Répartition des enquêtés selon le niveau d'étude.

Niveau d'étude

Fréquence

%

1

Primaire

0

0

2

Secondaire

59

69,41

3

Universitaire

26

30,58

TOTAL

 

85

99,98=100

Source : nos enquêtés

Commentaire : Notre échantillon est composé en majeure partie des sujets ayant un niveau d'étude secondaire. En effet, 59 individu sur 85 touchés par l'étude ont un niveau secondaire soit 69,41% et 26 sujets sur les 85 enquêtés sont du niveau universitaire soit 30,58%. Aucun n'a le niveau primaire ni post universitaire.

Question n°4. Quelle est votre ancienneté ?

Tableau N°13 : Répartition des enquêtés selon l'ancienneté

Ancienneté au service

Fréquence

%

1

0 à 3 ans

5

5,88

2

4 à 7 ans

16

18,82

3

8 à 12 ans

19

22,35

4

12 à 15 ans

11

12,94

5

Plus de 15 ans

34

40

TOTAL

 

85

99,98=100

Source : nos enquêtés

Il ressort de ce tableau que 34 sujets soit 40% ont une ancienneté de plus de 15 ans, 19 sujets soit 22,35% ont une ancienneté de 8 à 12 ans, 16 sujets soit 18,82% ont une ancienneté de 4 à 7 ans ; 11 sujets soit 12,94% ont une ancienneté de 12 à 15 ans et enfin 5 sujets soit 5,88% ont une ancienneté de 0 à 3 ans.

CHAPITRE IV. ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre, nous allons analyser et interpréter les données recueillies auprès des enquêtés.

IV. 1. Présentation et analyse des résultats

Comme son intitulé l'indiqué cette section constitue l'essentiel de notre démarche de présenter et analyser les principaux résultats obtenus après traitement des données recueillies auprès de nos enquêtés.

Le cheminement adopté consiste à présenter les résultats obtenus en fonction des thèmes autour desquels notre instrument de récolte des données a été élaboré. Les thèmes exploités concernant les pratiques relatives au ménage du répondant, le revenu ou autres sources de revenus, les dépenses du répondant.

1ère thème : Ménage du répondant

Le ménage est un couple vivant en commun28(*).

Faire bon ménage c'est s'accorder ou bien s'entendre. Ce thème a été abordé à travers 5 questions que nous présentons tout à tour avec les résultats qu'elles ont induits.

Questions 6 : la taille de votre ménage est :

Tableau N°14 : Répartition taille du ménage

Taille de ménage

Fréquence

Observation

1

De 0 à 2 personnes

4

4,7

2

De 2 à 6 personnes

34

40

3

De 7 à 10 personnes

35

41,17

4

De plus de 10 personnes

12

14,11

 

TOTAL

85

99,98=100

Source : nos enquêtés

A la lumière de ce tableau, nous constatons que 35 sujets soit 41,17% leurs ménages ont une taille de 7 à 10 personnes, 34 sujets soit 40%, leur ménage ont une taille de 2 à 6 personnes, 12 sujets enquêtés soit 14,11% leurs ménages ont une taille de plus de 10 personnes et enfin 4 enquêtés soit 4,7% leurs ménages ont 0 à 2 personnes.

Question 7 : Quelle est votre alimentation de base ?

Tableau N°15 : Répartition alimentaire de base

Alimentation de base

Fréquence

Observation

1

Haricot + riz

33

38,82

2

Haricot pomme de terre

22

25,88

3

Viande plus foufou

5

5,88

4

Poisson plus foufou

3

3,52

5

Foufou + haricot+ légume

20

23,52

6

Riz + sombé

2

2,35

 

TOTAL

85

99,98100

Sources : nos enquêtés

Il ressort de ce tableau que 33 sujets soit 98,82% mangent de haricot et riz comme aliment de base, 22 sujets soit 25,88% consomment de haricot plus pomme de terre comme aliment de base, 20 sujets soit 23,52 mangent de la pâte plus haricots plus légumes comme aliment de base, 5 sujets soit 5,88% mangent de la viande plus foufou , 3 sujets, soit 3,52% mangent du poissons plus la pâte et enfin 2 sujets soit 2,35% prennent le riz aux feuilles de manioc comme aliment de base.

Question 8 : Etes vous en mesure de varier votre alimentation ?

Tableau N°16 : Répartition de la variation des aliments

Variation des aliments

Fréquences

%

1

OUI

58

68,23

2

NON

27

31,76

 

TOTAL

85

99,99100

Sources : nos enquêtés

Nous remarquons que 58 sujets soit 68,23% sont capables de varier leur alimentation et 27 sujets soit 31,76% ne sont pas capables de varier leur alimentation à cause de revenu insuffisant.

Question 9 : La maison que vous habitez est votre propriété ?

Tableau N°17 : Répartition de maison habitée :

Maison habitée

Fréquence

%

1

Une propriété d'autrui

29

34,11

2

Votre propriété

43

50,58

3

Une maison familiale

13

15,29

 

TOTAL

85

99,99=100

Sources : nos enquêtés

Il ressort des résultats de ce tableau que 43 sujets soit 50,58$ sont propriétaires de maisons qu'ils ont acquis par achat propres moyennant la ristourne organisée à l'école, 29 sujets soit 34,11% sont encore des locataires à cause des dépenses qui sont supérieures à leurs avoirs, enfin 13 sujets soit 15,29% sont encore au toit paternel.

2ème thème : Le revenu et autres sources de revenu

Les revenus du travail sont ceux qui ramènent la participation du facteur travail à la production. Les revenus du travail peuvent porter différentes appellations : salaire, traitement, solde...

Le salaire est la rémunération prévue par un contrat de travail au terme duquel le salarié loue un service (son travail à l'employeur.

Le salaire inclut les cotisations sociales payées par l'employeur et le salarié.

· Super brut = salaire brut + cotisation patronales

· Salaire brut = salaire net + cotisation salariales X salaire net = Salaire brut - cotisation sociale

Le versement de cotisation sociale doit à des prestations sociales (maladies, vieillissement chômage. On parle de salaire différé pour le salarié.

Les revenus mixtes : sont ceux qui proviennent simultanément de deux facteurs de production, le travail et le capital.

Le calcul du revenu mixte (bénéfice, EBE) : = chiffre d'affaire coût de productions

· Le chiffre d'affaire= prix quantités vendues

· Les coûts de production comprennent les coûts fixes (loyer, assurance, salaires) et les coûts variables c'est-à-dire essentiellement les consommations intermédiaires (matières premières, énergie, ...

Le revenu du capital on l'appelle encore de la propriété sont ceux qui sont perçus en contre partie de la détention d'actifs patrimoniaux (action, obligation, biens immobiliers). Ces revenus sont composés par les revenus fonciers ou immobiliers et les revenus mobiliers comme les dividendes (revenus des actions) perçus par les actionnaires ou les intérêts (revenus des placements financiers, revenus des obligations) perçus par les épargnants.

Les revenus des ménages

Les statistiques des revenus des ménages peuvent être considérées du point de vue de leur utilisation à des fins d'analyse des politiques comme le meilleur indicateur indirect du bien-être économique des individus et des ménages, c'est-à-dire en termes des recettes qui contribuent au bien être économique des individus en augmentant leurs possibilités de consommation ou d'épargne. L'accent est alors mis sur les recettes dont les individus considèrent qu'elles leur confèrent un avantage direct et sur la répartition du revenu entre les ménages. Il existe une autre perspectives partant du niveau macroéconomique agrégé, par exemple, dans le système de comptes nationaux où le revenu total imputé aux ménages et décrit par rapport à d'autres éléments agrégés de ce système. S'il est incontestable que ces deux perspectives se chevauchent à plusieurs titres, elles comportent néanmoins des différences importantes en raison de leurs objectifs différents.

Celle qui concerne la deuxième approche ont déjà été traitée d'une manière adéquat dans le système de comptabilité nationale (SCN 1993) ainsi, dans ces directives, le revenu n'est considéré que du point de vue des recettes des individus et de leurs ménages indépendamment de la cohérence avec les coûts correspondants pour les sources reproduisant le revenu couvre :

a) Les recettes provenant de l'emploi rémunéré

b) Les recettes issues du travail indépendant

Le revenu du ménage est composé des recettes en espèces, en nature ou sous forme de services, généralement récurrents et régulières, qui sont reçues par le ménage ou par ses membres à intervalles d'un an ou à intervalles lus rapprochés. Au cours de la période de référence pendant laquelle elles sont reçues. Ces recettes sont potentiellement disponibles pour la consommation courante et, en règle générale, ne réduisent pas la valeur nette du ménage.

Question 10 : Quelles sont vos différentes sources de revenus ?

Tableau N°18 : Répartition des différences sources des revenus.

Source de revenus

Fréquence

%

1

Enseignement

35

41,1%

2

Commerce

20

23,5%

3

Salon

10

11,7%

4

Photographie

8

9,4%

5

Loyer

4

4,7%

6

Elevage

5

5,8%

7

Agriculture

03

3,7%

8

TOTAL

85

100

Source nos enquêtés

Nous constatons que d'abord l'activité principale de nos enquêtés c'est l'enseignement à 41,1%, certains d'entre eux organisent de petit commerce et ceci s'élève à 20 sur 85 soit 23,5%, d'autres font de l'agriculture aux villages et ceci s'élève à 03 sujets sur 85 soit 3,7%, mais nous trouvons qu'il y a des enseignants qui ont des maisons qu'ils font allouer et ceci représente 4 sur 85 soit 4,7%, les autres organisent des salons de coiffures soit 10 sur 85, ceci représente 11,7% aussi parmi nos enquêtés il y a des photographe soit 8 sur 85 soit 9,4% enfin nous avons constaté qu'il y a des enseignants qui font de petit élevage soit 5 sur 85 enquêtés et représente 5,8%. Donc les enseignants vivent de plusieurs sortes de revenus ceci à cause de la médiocratie du salaire et des frais ponctuels de parent que nos enquêtés reçoivent auprès des parents.

Question 11 : selon vous, votre salaire est :

Réponses :

Deux célibataires licenciés disent que leur salaire est très suffisant.

Huit enquêtés où il ya 4 mariés ayant 2 enfants chacun tous étant D6N, disent que le salaire est suffisant et 4 autres mariés tous étant de G3 ayant 1 seul enfant chacun, disent que leur salaire est suffisant.

Vingt enquêtés étant de niveau universitaire ayant chacun 6 enfants à scolariser disent que leur salaire est insuffisant.

Cinquante-cinq enquêtés tous du niveau secondaire ayant chacun 4 à 7 enfants à scolariser disent que le salaire qu'ils reçoivent est très insuffisant.

Tableau N°19 : Répartition de la considération du salaire

Considération salariale

Fréquence

%

1

Très suffisant

2

2,3%

2

Suffisant

8

9,4%

3

Insuffisant

75

88,2%

 

TOTAL

85

99,99=100

Source : nos enquêtés

Il ressort de ce tableau que 75 sujets soit 88,2% jugent leur salaire comme étant insuffisants car ne couvrant pas leurs dépenses, 8 sujets soit 9,4% considèrent leur salaire comme étant suffisant et seulement 2 sujets soit 2, »% juge leur salaire comme étant très suffisant.

Question N°12 Votre salaire vous permet-il de satisfaire les besoins primaires ?

Réponses :

- Trente-quatre tous diplômés d'Etat ayant deux à trois enfants disent oui que leur salaire permet à satisfaire les besoins primaires.

- Trois enquêtés tous des gradués disent que leur salaire permet à satisfaire particulièrement leurs besoins primaires ;

- Vingt-six enquêtés tous du niveau universitaire soit gradués et de licenciés ayant 4 enfants à scolariser à l'école secondaire et 2 à 5enfants à scolariser à l'école primaire disent que leur salaire ne leur permet pas à satisfaire les besoins primaires et vingt-deux tous du niveau D6 ayant chacun des enfants à scolariser disent 3 à 5 enfants à l'école primaire et 2 à 3 enfants à l'école secondaire disent que le salaire ne leur permet pas à satisfaire à leurs besoins primaires.

Tableau N°20 : Répartition de la satisfaction des besoins primaires.

Satisfaction des besoins

Fréquence

%

1

Oui

34

40

2

Partiellement

3

3,5

3

Non

48

56,4

 

TOTAL

85

99,99=100

Source : nos enquêtés

Les résultats des graphiques ci-dessous nous fait constater que sur 85 enseignants enquêtés des écoles conventionnées catholique de la commune de Karisimbi à Goma, démontrent que 48 enseignants soit 56,4% disent qu'ils ne satisfassent pas leurs besoins primaires, 34 enseignants soit 40% par contre disent qu'ils arrivent à satisfaire leur besoins primaires et en fin 3 enseignants soit 3,5% affirment qu'ils arrivent à satisfaire partiellement à leurs besoins primaires.

Question N°13 : A combien s'élève la prime que vous touchez dans les interventions ponctuelles des parents.

Pour répondre à cette question, nous avons eu tant de problèmes car certains voulaient cacher la réalité de leur barème salariale concernant la prime que les parents payer mais étant de la boîte et étant donné que la coordination catholique fixé le barème salariale de la prime des parents. C'est ainsi que nous allons voir ce tableau de la réalité des enseignants des écoles conventionnées catholiques du diocèse de Goma surtout ceux de la ville de Goma.

Tableau N°21 : Répartition de frais ponctuel des parents aux enseignants.

Niveau d'étude

Prime reçue

Fréquence

%

1

D4

167$

20

23,5

2

D6N

187$

42

49,4

3

G3

215$

15

17,6

4

L2

235$

8

9,4

 

TOTAL

 

85

99,99=100

Source : nos enquêtés

Nous constatons que ce tableau dégage 42 sujets soit 49,4% ont une prime de 187$ par mois et ils sont de D6, 20 sujets soit 23,5% reçoivent 167 tous sont de D4, les gradués enquêtés qui sont au nombre de 15 soit 17,6% de notre échantillon reçoivent 215$ et 8 licenciés enquêtés soit 9,4% reçoivent 235$. Nous voyons que la prime des parents est aussi partagée par grade. L'ancienneté n'a pas d'impact. Ceci est le fruit de l'implication de l'Eglise qui prône la méritocratie.

Question 14 : Combien l'Etat Congolais vous paie-t-il ?

A cette question, nous avons eu des données auprès de nos enquêtés, mais aussi nous nous sommes servis des listings du SECOPE qui définissent ce que reçoit chaque personne en respectant les échelons de tous. C'est pourquoi le tableau ci après.

Tableau N°22 : Répartition de salaire de l'Etat.

Grade

Ancienneté

Echelon

Salaire (FC)

Fréquence

%

1

D4

Plus de 15 ans

5

87000

12

14,1

6 ans

2

85000

8

9,4

2

D6N

12 ans

4

81000

15

17,6

9 ans

3

79000

27

31,7

3

G3

6 ans

2

81500

6

7

3 ans

1

82000

9

10,5

4

L2

6 ans

2

86000

5

5,8

3 ans

1

84500

3

3,5

 

TOTAL

 
 
 

85

99,99=100

Source :

- SECOPE NORD-KIVU I

- Listing de l'Etat

- Usage électronique d'accès Banques auprès des abonnées.

Il ressort de ce tableau que 27 sujets soit 31,7% sont payé par l'Etat une somme de 79000FC, 15 sujets soit 17,6% reçoivent 81000FC par mois, 12 sujets D4 avec plus de 15 ans de service reçoivent 87000FC ; 9 sujets soit 10,5% reçoivent 82000FC, 8 sujets soit 9,4% reçoivent 85000FC, 6 sujets soit 7% reçoivent 81500FC, 5 sujets soit 5,8% reçoivent 86000FC et 3 sujet enquêtés soit 3,5% reçoivent 84500FC. Nous constatons que l'Etat Congolais respecte l'échelon mais il a encore à faire dans ce domaine ; puis que l'avenir de l'enseignement dépend de la rémunération que l'Etat donné à l'enseignement.

Question N° 15 : A combien estimez-vous par mois les revenus provenant des activités de survie organisée par votre ménage.

Comme les revenus de ménage est constituée de plusieurs facteurs comme le salaire, la prime et autre activité économique organisée par le ménage. Pour répondre à cette question nos enquêtes ont répondu aux questions selon leur domaine d'activité économiques en estimant ce que le ménage réalise en dehors le salaire et les primes.

Tableau N°23 : Répartition d'estimation de revenus des activités de ménage

Montant réalisé mensuellement

Fréquence

%

1

Au moins 150$

27

31,7

2

Au moins 200$

30

35,2

3

Au moins 250$

12

35,2

4

Au moins 300$

16

18,8

 

TOTAL

85

99,99=100

Source : nos enquêtés

Il est à constater qu'à part le salaire et la prime que reçoit l'enseignant catholique du diocèse de Goma en Commune de Karisimbi, organise d'autres activités génératrices de revenus qui produisent au moins 150$ soit 27 enquêtés qui fait 31,7% au moins 200$ soit 30 sujets qui fait 35,2% au moins 250$ par mois soit 12 sujets qui fait 14,1% et au moins 300$ soit 16 sujets qui fait 18,8%. Ceci fait constater qu'avec l'insuffisance du salaire de l'Etat l'enseignant s'organise pour voir s'il peut atteindre le deux bouts du mois compte tenu du coût d'achat de son ménage. Ceci compromet au niveau de l'enseignement.

Question 16. Le Loyer auquel vous êtes soumis varie entre :

Il est vrai que cette question est de caractère de ménage et non du revenu. Mais comme il y a des enseignants catholiques qui sont encore locataires. Ils ont répondus ainsi.

Tableau N°24 : Répartition de loyer

Le loyer

Variables

Fréquence

%

1

10 à 15$

Célibataire

12

41,3

2

15 à 20$

Veuve

6

20,6

3

20 à 25$

Marié ayant 1 enfant

2

6,8

4

25 à 30$

Marié avec plus de 2 enfants

2

6,8

5

Plus de 30$

Marié avec plus de 6 enfants

7

24,1

 

TOTAL

 

29

99,6=100

Source : nos enquêtés

Il ressort de ce tableau que 12 sujets soit 41,3% sont capables de payer leur loyer de 10 à 15$, 7 sujets soit 24,1$ peuvent aller au-delà de 30$ pour payer leur loyer ; 6 sujet sont à mesure de payer soit 20 à 25$ ou 25$ à 30$ par mois leur loyer. Ceci implique que nombreux d'enseignants minimisent le loyer en faisant des ristournes pour qu'à la longue ils soient propriétaires des maisons.

3ème thème : LA DEPENSE

Selon la macroéconomie, la dépense est toute sorte ou décaissement de fond pour une activité donnée.

La dépense selon Larousse, c'est l'action de dépenser de l'argent ou montant d'une somme à payer.

Question 17 : Le nombre d'enfants scolarisés par famille est :

Cette question vise à savoir le nombre d'enfants scolarisé par famille selon les fréquences par rapport aux niveaux ci-après.

Tableau N°25 : Répartition de nombre d'enfants scolarisé du niveau primaire par les enseignants mariés.

Nombre d'enfant

Fréquence

%

1

2 enfants

34

40

2

3 enfants

18

21,1

3

4 enfants

19

15,2

4

Néant

14

16,4

5

Plus de 4 enfants

6

7

 

TOTAL

85

99,7=100

Source : nos enquêtés

Il ressort de ce tableau que 34 enseignants enquêtés soit 40% ont de un ou deux enfants à l'école primaire, 13 enseignants soit 15,2% ont entre un à quatre enfants à l'école primaire, 18 enseignants soit 21,1% ont entre 1 à trois enfants à l'école, 14 enseignants n'ont pas un seul enfant à l'école primaire et 6 enseignants soit 7% ont tous de 4 enfants à l'école primaire.

Tableau N°26 ; Répartition de nombre d'enfants scolarisé au niveau secondaire par les enseignants mariés

Nombre d'enfant

Fréquence

%

1

2 enfants

45

52,9

2

3 enfants

10

11,7

3

4 enfants

4

4,7

4

Néant

23

27

5

Plus de 4 enfants

3

3,5

 

TOTAL

85

99,8=100

Sources : nos enquêtés

Vu le résultat de ce tableau nous constatons que : 45 enseignants ont entre 2 enfants à l'école soit 52,9%, 23 enseignants n'ont pas des enfants à l'école secondaire, soit 27%, 10 enseignants ont entre 3 enfants à l'école soit 4,7% ont entre 4 enfants à l'école secondaire et 3 enseignants ont plus de 4 enfants à l'école secondaire soit 3,5%

Tableau N°27 : Répartition de nombre d'enfants scolarisés au niveau universitaire par les enseignants mariés.

Nombre d'enfant

Fréquence

%

1

2 enfants

18

21,1

2

3 enfants

4

4,7

3

4 enfants

00

00

4

Néant

63

74,1

5

Plus de 4 enfants

00

00

 

TOTAL

85

99,9=100

Source : nos enquêtés

Il ressort de ce tableau que 63 enseignants enquêtés n(ont pas des enfants à l'école universitaire ceci est expliqué par trois raison soit ils sont encore jeunes, d'autres enseignants n'ont pas encore des enfants qui sont prêts d'aller à l'université et la plus part n'ont pas de moyen pour scolarisé leur enfants à l'université ; 18 enseignants soit 21,1% ont entre un à deux enfants qu'ils scolarisent à l'université ; quatre enseignants soit 4,7% ont entre un à trois enfants à l'université. Le N°3 n°4 n'a pas de résultats car leur pourcentage nul.

Question 18 : Votre dépense mensuelle par enfant scolarisé serait ?

Ici il faut nous entendre de faire ressortir le coût mensuel aux différents niveaux pour la scolarisation des enfants.

Tableau N°28 : Répartition de dépense mensuelle par enfant du niveau primaire

Coût mensuel

Nombre d'enfant à scolariser

Fréquence

%

1

5$

7

10

11,7

2

6$

4

41

48,2

3

7$

3

14

16,4

4

Plus de 7$

2

20

23,5

 

TOTAL

 

85

99,8=100

Sources : nos enquêtés

Il convient à observer que 41 enseignants enquêtés soit 48,2% de notre échantillon payent pour leurs enfants 6$ par mois, 20enseignants enquêtés soit 23,4% payent plus de 7$ pour leurs enfants par mois, 10 enseignants soit 11,7% payent 5$ par mois et 14 enseignants enquêtés soit 16,4% payent plus de 7$ pour leurs enfants. Directement la dépense scolaire est fonction de nombre d'enfant à scolariser.

Tableau N°29 : Répartition de coût mensuel au niveau secondaire

Coût mensuel

Nombre d'enfant à scolariser

Fréquence

%

1

1 à 10$

5

14

16,4

2

10 à 15$

4

34

40

3

15 à 20$

2

20

23,5

4

Plus de 20$

1

17

20

 

TOTAL

 

85

99,9=100

Sources : nos enquêtés

Ce tableau fait ressortir les informations importantes telles que 23 enseignants enquêtés ayant les enfants à scolariser à l'école secondaire payent entre 15 à 20$ pour leurs enfants par mois, 21 enseignants enquêtés payent 1 à 10$ pour leurs enfants, 16 enseignants enquêtés payent plus de 20$ à leurs enfants et 25 enseignants n'ont pas encore des enfants à scolariser à l'école secondaire.

Tableau N°30 : Répartition des frais mensuel au niveau universitaire

Coût mensuel

Nombre d'enfant à scolariser

Fréquence

%

1

Dépend de chaque institution universitaire

Plus de 6

1

2,8

2

10 à 30$

4

16

45,7

3

30 à 40$

3

12

34,2

4

40 à 50$

2

4

11,4

5

Plus de 50$

1

2

5,7

 

TOTAL

 

85

99,8=100

Source : Nos enquêtés

Il ressort de ce tableau qu'un parent qui a plus de 6 enfants à scolariser à l'université paye selon les normes de l'université, celui qui a 4 enfants est prêt à payer entre 10 et 30$ par mois pour ses enfants, celui qui a 3 enfants capables d'amener ses enfants dans des universités où on paye entre 30 et 40$ par mois, de même pour celui qui a 2 enfants à scolariser à l'université peut choisir une institution universitaire de qualité où on paye entre 40 et 50$, il convient à observer qu'un parent qui a un seul enfant à scolariser à l'université est capable de payer plus de 50$ pour son enfant donc le choix de l'université dépend de nombre d'enfants à scolariser.

Question 19 avez-vous des enfants non solidarisés ?

Si les enquêtés ont répondus à cette question en justifiant si leurs réponses étaient Oui, nous trouverons celles - ci en dessous de ce tableau de répartition.

Tableau no 31 répartition de la justification de la scolarisation ou du non scolarisation.

NO

Réponse

Fréquence

Pourcentage

1

Oui

38

44,7%

2

Non

47

55,2%

 

Total

85

99,9100%

Sources : nos enquêtes

Les résultats dégagent qu'en majorité 47 sujets soit 55,2% ont des enfants qui étudient et 38 sujets soit 44,7% déclarent le contraire en voici certains motifs qui font que les enfants n'étudient pas ceci selon leurs réponses et justifications.

- les enfants sont malades et suivent des soins à Heal Africa déclarent deux enseignants

- Ils ont l'âge de moins de 6 ans et je n'ai pas des moyens pour les faire étudier aux jardins déclarent 10 enseignants.

- Manque d'argent pour qu'ils suivent l'école universitaire, déclarent 12enseignants.

- Le frais à payer est supérieur à mon salaire.

- Les enfants ont moins de 3ans; déclarent 5 enseignant

- Le salaire ne perme pas de scolariser tous les enfants déclarent 9 enseignant

Question : 20 pensez-vous que votre revenu, peut vous permettre de mener à terme les études de vos enfants? Si non pourquoi ?

Tableau No 32 répartition de considération des revenus par rapport à la scolarisation des enfants

No

Réponse

Fréquences

Pourcentage

1

Oui

26

30,5%

2

Non

59

69,4%

 

Total

85

99,9Þ Þ100%

Sources : nos enquêtes.

Il ressort des résultats contenus dans ce tableau que sur 85 enseignants des écoles conventionnées catholique du diocèse de Goma dans la commune de Karisimbi, 59 sujets soit 69,4% affirment que leur revenu ne peut pas permettre de mener à terme les études de leurs enfants. Ils se sont justifiés ainsi :

a. Le salaire est insignifiant déclarent 30 enseignants, et insistent que leurs moyens sont limités.

b. Les dépenses ménagères sont supérieures au revenu total du ménage déclarent 14 enseignants.

c. Les maladies diminuent les revenus du ménage déclarent 15 enquêtés.

Seulement 26 sujets soit 30,5% considèrent que de revenu qu'ils ont peut permettre de mener à terme les études de leurs enfants.

Question 21 : ce qui vous permet tant soit peu de scolariser vos enfants est.

Tableau No 33 : répartition des sources de scolarisation des enfants des enseignants.

No

Réponse

Fréquences

Pourcentage

1

Le salaire payé par l'état

4

4,7 %

2

La prime reçue des parents

63

74,1

3

Les activités informelles

17

21,1

Total

Total

85

99,9Þ Þ 100

Sources : nos enquêtes.

Nous constatons que 63 enseignantes soit 74,4% disent que la prime reçue des parents leur permet tant soit peu à scolariser leurs enfants, 18 enseignants soit 21,1, considèrent que les activités de service organisée par le ménage leur permet à scolariser tant soit que leur enfants et 4 enseignants soit 4,7% de nos enquêtés soutiennent que le salaire payer par l'état leur permet à scolariser tant soit peu leurs enfants.

Dans ce cas, nous pouvons affirmer que la majorité soit 63 enseignants retiennent que seule la prime reçue des parents leur permet tant soit peu à scolariser leurs enfants.

Question 22. Ce que vous recevez de part de votre profession peut-il financer les activités génératrices de revenus ?

Cette question vise savoir la considération de l'enquêté suite à son revenu pour financer les activités génératrices pour leur ménage.

Tableau : No 34 considération de financement de activités

No

Réponse

Fréquences

Pourcentage

1

Oui

30

35,2%

2

Non

55

64,7%

 

Total

85

99,98 Þ 100

Sources : nos enquêtes

Les résultats de ce tableau nous fournis les informations selon lesquelles, 55 enquêtes soit 64,7% déclarent que leur revenu ne peut pas financer les activités génitrices de revenu. Mais il dégage ce qu'ils font pour survivre :

- 20 enquêtés parmi les 55 déclarent, ils prennent de crédit dans des Banques coopératives car ces institutions financières ont confiance dans le recouvrement auprès de différents Bureaux scolaire.

- 16 enquêtes parmi les 55 déclarent qu'ils organisent des petits commerces pour survivre.

- 9 enquêtes parmi les 55 déclarent qu'ils se privent des loisirs pour survivre.

- 5 enquêtes parmi les 55 pratiquent l'élevage pour survivre par exemple l'élevage des poules, des cochons d'inde, des canards, des chats, des chèvres, des porcs.

- 5 enseignants enquêtés déclarent qu'ils procèdent à de préceptorats pour survivre.

Par ailleurs 30 parmi l'échantillon disent que leur revenu permet de financer les activités génitrices de revenus.

Q. 23 d'après vous, l'impact de votre revenu sur la scolarisation de vos enfants serait.

Pour cette question, nous voulons recevoir les considérations de nos enquêtés face à la scolarisation de leurs enfants par rapport aux revenus de leurs ménage. Donc nous voulons savoir si les enquêtés affirment que la scolarisation de leurs enfants est fonction de leurs revenus.

Tableau No 35 : Répartition du revenu fonction de la salarisation des enfants

No

Réponse

Fréquence

Pourcentage

1

Positif

36

42,3

2

Négatif

38

44,7

3

Mitige

11

12,9

Total

85

99,9100

Sources : nos enquêtés

A la lumière de ce tableau, nous constatons que 38 sujets soit 44,7$ disent que l'impact de leur revenu sur la scolarisation de leurs enfants est négatif.36 sujets soit 42,3% déclarent que l'impact de leur revenu sur la scolarisation de leurs enfants est positif et 11 sujets soit 12,9% disent que l'impact de leur revenu sur la scolarisions de leurs enfants est très mitiges ou défavorable.

IV.2. INTERPRETATION DE RESULTATS

Quelles sont vos différentes sources de revenu ?

Le revenu veut dire une somme annuelle perçue par une personne ou collectivité soit à titre de rente, soit à titre de « rémunération de son activité.»

Ainsi, les ressources et les combinaisons de ressources qu'il s'agissent d'hommes, d'argents, des matériel, de temps, ou des surface n'ont plus de sens qu'il n'y a pas de motivation par ce que l'individu chercher à maximiser ses gains financier, il fallait faire recours aux incitatifs matériels de tenir une certaine position sociale.

En observant les résultats du tableau No 21 et nous constatons que 49,4% ont une prime de 187$par moi et ceci en qualité de D6N et le moins paye a seulement 167$ avec une qualification de D4, le plus paye est celui qui a 235$ est à une qualification de L2.ceci soit 8%de notre échantillon.

Par rapport au salaire de l'état le plus paye à 87000fc soit 74,1% de notre échantillon et le moins paye a 79000fc soit 31,7% cfr le tableau No 22.

Concernant le tableau No 23, nous constatons que 18,8% de nos enquêtés ont au moins 300$ pour les revenus des activités qu'ils organisent à part les salaires et la prime que le conjoint ou la conjointe peut amener dans le ménage et 31,7% de nos enquêtés ont au moins 150$ qu'ils bénéficient dans leurs activités génératrices de revenu qu'ils organisent.

Vu le tableau No 24, nous constatons que 41,3% de notre échantillon qui est locataire paye entre 10et 15$ par mois comme loyer et 24,1%sont capables de payer plus de 30$ comme loyer par mois. Ceci dépend de leur état-civil.

- . Le revenu des enseignants serait capable de couvrir tant soit peu la scolarisation de leurs enfants

Le tableau No 25 démontre que 40% font scolariser 2 enfants au niveau primaire et 7% scolarise plus de 4 enfants ceci au niveau primaire pour le tableau No 26, 52,9% font scolariser 2 enfants 3,5% scolarise plus de 4 enfants à l'école secondaire.

Il sied de rappeler que 27% de notre échantillons n'ont pas des enfants à scolariser à l'école secondaire, pour le tableau No 27, 74,1% n'ont pas des enfants à scolariser à l'école universitaire mais d'autres en ont par manque des moyens ils n'envoient pas leurs enfants à l'université ; 21,1% ont des enfants à l'université soit 1 à 2 enfants et 4,7% ont de 1 à 3 enfants à l'université. Voilà que notre deuxième hypothèse est vérifiée.

Le revenu et la taille du ménage des enseignants expliqueraient significativement leurs dépenses.

La dépense veut dire action de dépenser de l'argent ou montant d'une somme à payer. Il ressort au tableau No28 que 48,2% paye pour leurs enfants 6$ par mois à l'école primaire et 23,5%payent plus de 7$ par mois. A l'école secondaire 40% de notre échantillon payent entre 10$ à 15$ par mois pour leur enfants, 20% payent plus de 20$ par mois et 16,4% payent seulement de1 à 10$ par mois, s'agissant de l'université 45,7%payent entre 10 à 30$ et 5,7% payent pour leurs enfant plus de 50$par mois.La scolarisation veut dire action de scolariser ou fréquentation des écoles.

Ce mot vient du verbe scolariser qui veut dire instruire ou admettre à l'école par exemplescolariser les enfants.

Pour le tableau No 31, 55,2% ont des enfants qui n'étudient pas à cause de :

- Les enfants sont malades (handicapé mental)

- Ils sont l'âge de moins de 3 ans ;

- La somme à payer est supérieure au salaire des parents ;

- Les salaires qui ne permettent pas de scolariser tous les enfants.

Par rapport à l'affectation du revenu à la scolarisation des enfants, le tableau N° 32 démontre que 69,4% de nos enquêtés affirment que leur revenu ne peut pas permettre que leurs enfants terminent les études car le salaire est insignifiant ; les dépenses des ménages sont supérieures au revenu total et les maladies diminuent les revenus du ménage.

Seulement 30,5% de notre échantillons considèrent que le revenu qu'ils ont ; peut permettre de mener à terme les études de leurs enfants. Pour le tableau No 33, 74,1% considèrent que la prime reçue des parents leurs permet tant soit peu à scolariser leurs enfants et enfin 21,1% de notre échantillons soutiennent que les activités de service organisées par le ménage leur permet de scolariser leur enfants.

Le revenu des enseignants expliquerait le niveau de scolarisation (éducation) de leurs enfants.

La question qui portait sur le financement des activités génératrice de revenus

Durant cette analyse de résultats nous avons constaté au tableau N° 34 que 64,7% d'échantillons déclarent que leur revenu, ne peut pas financer les activités génératrices de revenu, mais ils disent qu'ils vivent grâce:

- Aux crédits qu'ils reçoivent auprès des coopératives d'épargne et des crédits,

- Qu'ils organisent des petits commerces.

- Qu'il se prive des loisirs et d'autre pratique de l'élevage, de l'agriculture.

La question qui portait sur l'impact de revenu sur la scolarisation de vos enfants, Il ressort au tableau N° 35, il est à constater que 44,7% disent que l'impact de leur revenu sur la scolarisation de leurs enfants est négatif ; 42,3% déclarent que l'impact de leur revenu sur la scolarisation de leurs enfants est positifs et onze enquêtés soit 12,9% de notre échantillon disent que l'impact de revenu sur la scolarisation de leurs enfants et très mitiges ou défavorable. Ce qui justifie notre dernière hypothèse.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Nous voici au terme de notre recherche qui avait comme thème : « les revenus des enseignants des écoles conventionnées catholiques et la scolarisation de leurs enfants », cas de la commune de Karisimbi en ville de Goma de 2012-2013.

Dans ce travail nous nous sommes fixé comme objectif de déterminer si le revenu des enseignants et les activités génératrices de revenu qu'organise leur ménage ont de l'impact sur la scolarisation de leurs enfants.

Nous avons utilisé la méthode analytique et statistique mais aussi nous avons fait intervenir des techniques documentaires, questionnaire et d'interview pour atteindre notre objectif.

Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail a quatre chapitres à savoir :

1er chapitre : Les Généralités définitionnelles des concepts

2ème chapitre : La présentation du milieu d'étude

3ème chapitre : L'approche méthodologique

4ème chapitre : L'analyse des données et présentation des résultats.

Notre recherche circonscrit par l'objectif que nous nous sommes préalablement fixés, a abouti à la vérification des hypothèses suivantes :

- Le revenu des enseignants satisferait certains besoins primaires ;

- Le revenu des enseignants serait capable de couvrir tant soit peu la scolarisation de leurs enfants ;

- Le revenu et la taille du ménage des enseignants expliqueraient significativement leurs dépenses ;

- Le revenu des enseignants expliquerait le niveau de scolarisation (éducation) de leurs enfants.

En effet, s'agissant de la satisfaction de certains besoins primaires par les revenus des enseignants, les résultats auxquels nous sommes parvenus démontrent à suffisance que 68,23% sont capables de varier leur alimentation cfr tableau n°14. C'est ce qui vérifie notre première hypothèse.

S'agissant de la seconde hypothèse, selon laquelle le revenu des enseignants serait capable de couvrir tant soit peu la scolarisation de leurs enfants.

Les résultats obtenus nous permettent de déclarer qu'elle a été partièllement vérifiée, car à 52,2%, les enseignants ont été à même de scolariser leurs enfants à l'école primaire de qualité alors qu'ils n'ont été capables qu'à 3,5% à scolariser plus de 4 enfants à l'école secondaire et sont incapables à 74,1% de scolariser les enfants à l'université. Confère tableau n°25 ,26 et 27 ;c'est qui vient de confirmer partiellement notre hypothèse mais l' infirme au niveau universitaire

Quant à la troisième hypothèse selon laquelle le revenu et la taille du ménage des enseignants expliqueraient significativement leurs dépenses ; les résultats obtenus affichent qu'un parent ayant 7 enfants est capable de payer 5$ par mois ceci soit 11,7% de notre échantillon, 41 ménages ayant 4 enfants sont prêts de payer 6$, soit 48,2% de notre échantillon confère tableaux n°28, 29 et 30, d'où les dépenses scolaires varient par ménage en fonction du nombre d'enfants scolarisés qu'il s'agisse du niveau primaire, secondaire ou universitaire. Ceci nous amène à confirmer notre troisième hypothèse.

Enfin, par rapport à notre dernière hypothèse selon laquelle le revenu des enseignants expliquerait le niveau de scolarisation (éducation) de leurs enfants. Nous avons constaté en effet que le revenu des enseignants explique le niveau de scolarisation de leurs enfants, car ils sont en mesure que de scolariser au primaire, peu au secondaire et presque pas du tout à l'université ; donc l'impact de revenu des enseignants sur la scolarisation de leurs enfants est largement négatif, cfr tableau n°35. Ce qui avait confirmé également notre dernière hypothèse.

SUGGESTIONS

Au regard des conclusions auxquelles nous sommes parvenus, nous suggérons ce qui suit :

A. L'Etat congolais

- Allouer un fonds conséquent à l'enseignement,

- Faciliter l'accès des enseignants au micro-crédit ;

- Vulgariser la notion de parenté responsable aux enseignants.

B. Aux enseignants

- Pratiquer les notions de planning familial.

- Initier des projets de création des activités génératrices de revenus (AGR) ;

- Organiser des mutuelles de santé pour soutenir leurs ménages ainsi que des cantines d'approvisionnement.

Tout travail humain est perfectible, le nôtre ne déroge pas à la règle. Celui-ci ne constitue qu'une ouverture pour les autres chercheurs, qui pourront traiter des aspects que nous n'avons pas abordés. 

Ainsi, avec toute humilité, nous nous mettons à votre disposition, en vue de recevoir les améliorations qui s'imposent.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGE

- Alain Bourchard, Recherche de l'échantillon ; problématique à l'indice de la détermination de l'échantillon, I.D.E, Paris, 2010.

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- Bernard, Y. et Collin, J., Dictionnaire économique et financier, éd. Seuil, Paris, 1986.

- BRAY L. et HOFMANNY., le travail de fin d'étude, une approche méthodologique du mémoire, MASSON, Paris, 1998.

- Commission conjointe, CEA, UNESCO : Manuel des enquêtes démographiques par sondage, septembre 1994, p11.

- Elie COHEN ; Analyse financière, 5ème éd, Economica, Paris 1998.

- J.L. LOUBET DEL BAYLE, Initiation aux méthodes des sciences harmattan, Paris, 2000 p.95.

- SHEFFRIN, S., M., Economies.

- Xavier Creffe , Jacques Mariesses, Encyclopédie économique,,édEconomica,Paris 1990

II. DICTIONNAIRE

- Dictionnaire Hachette encyclopédique 1994.

- Dictionnaire Le Petit Larousse en couleur, 1994.

- Grand Larousse Universel, Tome 13, éd Larousse, Paris 1991

- Larousse, Larousse Pluri dictionnaire encyclopédique, France, 1987.

- Mortier R., Dictionnaire encyclopédique, Paris, Aristide Quillet, 1962.

III. MEMOIRE ET T.F.C

- Elie MULUME B., « Analyse comparative de la rémunération des enseignants du secteur public, cas de l'EP CHIPUKO et du secteur privé cas du C.S KABA », UNIC-ISGEA/GOMA, inédit 2011-2012.

- Irène BITONDOWATHAUT, « Impact de la motivation sur le rendement professionnel dans une agence onusienne : cas de l'UNOPS STABILISATION, est de la RDC, UNIC/Goma, inédit 2010-2011.

- Jeannot AMULI MUNYAMPETA, « Problématique de la gestion des écoles privées de la ville de Goma » cas du C.S JERICHO, UNIC/Goma, inédit 2007-2008.

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- N'SAMAN O'LUTU : « Les stratégies managériales dans la répression de la fraude, douanière du Nord-Kivu, UNIC-ISGEA/GOMA, inédit 1994-1995.

- Pascal MUGARUKA : l'application du Marketing-Mix dans les écoles privées », UNIC-ISGEA, inédit 2003-2004.

IV. NOTES DE COURS

- BAJOAJE : Cours de principes généraux d'organisation des entreprises, UNIC/GOMA, inédit 2002-2003.

- PALUKU MALIRO, Séminaire de recherche, inédit, UNIC-GOMA, 2007-2010.

- Prof. Amédée MATSORO, cours d'initiation à la rédaction de Mémoire, inédit, UNIC/GOMA 2013-2014.

V. AUTRES DOCUMENTS

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- Division régionale du plan, profit socio-économique de la Région du Nord-Kivu, fiche technique régionale, p.4-5.

- Notes documents, le secteur urbain dans les pays en développement, une revue de la littérature, Phillipe Baar Thélemy, Professeur à l'université de Toulan et de Var Creri.

- R. PINTO et GRAWITZ, la mondialisation et le déroulement des Etats du tiers monde par la coopération Sud-Sud, UNILU, 2001.

- Rapport Manuel Marie de Goma.

VI. WEBOGRAPHIE

- htt://fr.wikipedia.org/wiki/affectation. Consulté le 05/03/2014 à 14h°°.

- educafrance@edufrance.fr. Consulté le 15/04/2014 à 15h°° à 16h30.

- www.edufrance.fr. consulté le 05/05/2014 de 17h30' à 18h10'.

- www.educegestion.net consulté le 04/06/2014 de 19h à 19h30.

- www.inc.fr consulté le 05/06/2014 de 16h à17h10.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE i

IN MEMORIAM ii

DEDICACE iii

REMERCIEMENTS iv

SIGLES ET ABREVIATIONS v

LISTE DES TABLEAUX vi

LISTE DES GRAPHIQUES vii

0. INTRODUCTION 1

1. ETAT DE LA QUESTION 1

0. 2. PROBLEMATIQUE 2

0. 3. HYPOTHESES 4

0. 4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

0. 4. 1. Sur le plan académique et scientifique 5

0. 4. 2. Sur le plan social 5

0. 4. 3. Sur le plan personnel 5

0. 5. METHODES ET TECHNIQUES 5

0. 5. 1. METHODE 5

0. 5. 2. TECHNIQUES 6

0. 6. OBJECTIFS 7

0. 6. 1. Objectif global 7

0. 6. 2. Objectif spécifique 7

0. 7. DIFFICULTES RENCONTREES 7

0. 8. DELIMITATION DU SUJET 7

0. 9. SUBDIVISION DU TRAVAIL 8

CHAPITRE PREMIER: GENERALITES DEFINITIONNELLES DES CONCEPTS 9

I. DEFINITION DES CONCEPTS CLEFS 9

1.1. EDUCATION 9

1.1 .1. La scolarisation 10

1.1.2. Faiblesse du mode de demande d'éducation 10

1.1.4. L'étude des déterminants de la réussite scolaire 13

1.2. LE REVENU 14

1.2.1: LE REVENU D'UN SALARIE 14

1 .2.2 : LE REVENU D'ACTIVITE DES NON SALARIES 15

1.2.3: LES RELATIONS D'ENGENDREMENT RECIPROQUE ENTRE PATRIMOINES ET REVENU 16

1.2.4: LE ROLE DES REVENUS 17

1.2.5 : LES REVENUS PRIMAIRES DES MENAGES 20

1.3 : CONCLUSION PARTIELLE 23

DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 24

II.1: APERCU HISTORIQUE DE LA COMMUNE DE KARISIMBI 24

II.1.1 : Accroissement de la population de la commune de Karisimbi 24

II.1.2 : L'ECONOMIE DE LA COMMUNE DE KARISIMBI 26

II.1.3: LES CULTURES PRATIQUEES DANS LA COMMUNE DE KARISIMBI 28

II.1.4: CONSTATATIONS IMPORTANTES 29

II. 2. DES ECOLES CONVENTIONNES CATHOLIQUES 30

CHAPITRE III. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE 32

III. 1. Technique de collecte des données 32

III. 2. Population d'étude 32

III. 3. Echantillon 33

III. 4. Les caractéristiques de notre échantillon 33

CHAPITRE IV. ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS 36

IV. 1. Présentation et analyse des résultats 36

2ème thème : Le revenu et autres sources de revenu 38

3ème thème : LA DEPENSE 45

IV.2. INTERPRETATION DE RESULTATS 51

CONCLUSION ET SUGGESTIONS 54

SUGGESTIONS 56

BIBLIOGRAPHIE 57

TABLE DES MATIERES 60

QUESTIONNAIRE

Dans le cadre de notre travail de fin d'études universitaires, nous menons une recherche sur le revenu des enseignants et son incidence sur la scolarisation de leurs enfants ; nous sollicitons votre concours en vous demandant de répondre simplement au questionnaire qui ne vise qu'un intérêt scientifique. Nous vous remercions pour votre collaboration.

Consignes :

- Mettez une croix devant la case correspondant à une réponse de question à choix multiple ;

- Répondez succinctement pour des questions ouvertes.

I. IDENTIFICATION DU REPONDANT

1. Sexe : F M

2. Age : 18 à 25 ans

26 à 35 ans

36 à 45 ans

46 à 55 ans

Plus de 55 ans

3. Etat civil

Célibataire Marié (e) Divorcé (e) Veuf (ve)

4. Niveau d'études

Primaire Secondaire Universitaire Post universitaire

5. Ancienneté au service :

0 à 3ans 4 à 7 ans 8 à 12ans 12 à 15 ans

Plus de 15 ans

II. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT

6. La taille de votre ménage est :

De 0 à 2 personnes

De 2 à 6 personnes

De 7 à 10 personnes

Plus de 10 personnes

7. Quelle est votre alimentation de base ?

.......................................................................................................

8. Etes-vous en mesure de varier votre alimentation ?

Oui Non

Si non pourquoi ?...............................................................................................

9. La maison que vous habitez est :

Une propriété d'autrui

Votre propriété

Une maison familiale

Au cas où vous seriez propriétaire, comment l'aviez-vous acquise ? ....................

...............................................................................................................

10. Quelles sont vos différentes sources de revenus ?

...............................................................................................................

11. Selon vous, votre salaire est :

Très suffisant

Suffisant

Insuffisant

12. Votre salaire vous permet-il de satisfaire les besoins primaires ?

Oui Non

13. A combien s'élève la prime que vous touchez dans les interventions ponctuelles des parents ?

............................................................................................................

14. Combien l'Etat congolais vous paie-t-il ? .............................................

15. A combien estimez-vous par mois les revenus provenant des activités de survie organisées par votre ménage ?

...................................................................................................

16. Le loyer auquel vous êtes soumis varie entre :

10 à 15$ 15 à 20$ 20 à 25$

25 à 30$ Plus de 30$

17. Le nombre d'enfants scolarisés est :

- Pour le primaire ............... enfant (s)

- Pour le secondaire ............... enfant (s)

- Pour l'université ................. enfant (s)

18. Votre dépense mensuelle par enfant scolarisé serait :

- Pour le primaire ...............

- Pour le secondaire ...............

- Pour l'université .................

19. Avez-vous des enfants non scolarisés ?

Oui Non

Si oui, pourquoi ? ...........................................................................

20. Pensez-vous que votre revenu peut vous permettre de mener à terme les études de vos enfants ?

Oui Non

Si non, pourquoi ? ..........................................................................

21. Ce qui vous permet tant soit peu de scolariser vos enfants est :

Le salaire payé par l'Etat

La prime reçue des parents

Les activités de survie organisées par le ménage

Autres (à préciser)

22. Ce que vous recevez de part votre profession peut-il financer les activités génératrices de revenus ?

Oui Non

Si non, que faites-vous pour survivre ? .................................................

..............................................................................................................

23. D'après vous, l'impact de votre revenu sur la scolarisation de vos enfants serait :

Positif

Négatif

Mitigé

Merci !

* 1 Martin MUSHIGWA RUHARIRA, Mémoire, UNIC-GOMA 2011-2012, inédit

* 2Jospin MUSHAGAKUSA NTAHAMBARA, Mémoire, ISP-GOMA, 2010-2011, indéit

* 3 Daniel KANYULE KASHAWA, Mémoire, UNIC-GOMA,2009-2010, inédit.

* 4 Pour sa part : EKWA relève que le port alloué dans le budget de l'Etat a connu une régression considérable. Il est passé de 30% en 1960, 19% en 1970, 16,8% en 1963, 0,5% en 1994 et 0,8% en 1996. M. Ekwa, Ecole trahie, Kinshasa, CASIDEC, 2004, p.54.

* 5G.Mace, guide d'élaboration d'u projet de recherche, éd. De Boeck, Bruxelles, 1991, pp35-45.

* 6 Prof MATSORO, cour de séminaire de la rédaction de mémoire L2 MASCI, UNIC-Goma, 2013-2014, inédit.

* 7 Idem

* 8 Idem

* 9 PALUKU MALIRO, séminaire de recherché scientifique, cours inédit, G3 %ASCI UNIC-ISGEA-GOMA

* 10P.Pinto et M. Grawitz, cité par SEBICHIMPAYE la mondialisation et de le développement des Etats du tiers monde par la coopération Sud-Sud, UNILU 2001.

* 11 Lalande, vocabulaire et critique de la philosophie *, 10ème éd. UF ? Paris 1968 p.1001

* 12 MATUKAMBIDA YEMBO « De la réforme administrative de la DGAA et incidence sur la gestion du personnel cas d la direction provinciale du Nord-Kivu « mémoire inédit UNIC GOMA 2010-2011 »

* 13 HABIMANA G., initiation au travail scientifique, cours inédit, ULK/GISENYI 2008

* 14 Idem

* 15 Education, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1308, éd. Economica, 1990 Paris.

* 16 Larousse page 137

* 17 Education, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1308, éd. Economica, 1990 Paris.

* 18 Education, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1323-1324, éd. Economica, 1990 Paris.

* 19 Education, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1327-1328, éd. Economica, 1990 Paris.

* 20 Revenu, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1450, éd. Economica, 1990 Paris.

* 21 Revenu, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1453, éd. Economica, 1990 Paris.

* 22 Revenu, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1458-1460, éd. Economica, 1990 Paris.

* 23 Revenu, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1461-1463, éd. Economica, 1990 Paris.

* 24 Rapport de l'administration de la commune de Karisimbi 2010, 2011, 2012 et 2013.

* 25 Rapport du classement des résultats des examens du premier trimestre 2013-2014, des écoles conventionnées catholiques du doyenné de Goma, inédit, page 1 à 3, Goma.

* 26 CHAUCHAT, H., L'enquête psychologique, Paris, Payot, 1989, p.28

* 27 Prof MATSORO, séminaire de rédaction de Mémoire, cours inédit L2 trouvez UNIC/Goma 2013-2014.

* 28 Le menage, « Encyclopédie économique ; Xavier Creffe Jacques Mariesses, p.1468-1472, éd. Economica, 1990 Paris.






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