1.2. La transition (2001-2005)
Cette période sera marquée par le dialogue
inter-congolais dont les tergiversations commencées à Gaborone
(20 au 24 août 2001) ; Addis-Abeba ( 1èr octobre 2001) et se
termine à Sun City où va s'exprimer la volonté de
consolidation du processus démocratique par la création de cinq
institutions d'appui à la démocratie, à savoir :
1. La Commission Electorale Indépendante(C.E.I),
chargée de garantir la neutralité et l'impartialité des
élections libres, démocratiques et transparentes ;
2. L'Observatoire National des Droits de l'Homme,
chargé de promouvoir et de protéger les droits de l'homme (ONDH)
;
3. La Haute Autorité des Médias (H.A.M),
chargée d'assurer la neutralité des médias ;
4. La Commission Vérité et
Réconciliation, chargée de consolider l'unité nationale
grâce à une véritable réconciliation entre
Congolais(C.V.R) ;
5. La Commission de l'Ethique et de la Lutte contre la
Corruption, chargée de favoriser la pratique des valeurs morales
républicaines (C.E.L.C).
1.3. La période actuelle (2006-2011)
Cette période est celle de la refondation de l'Etat par
l'instauration d'un rythme démocratique qui a vu l'organisation des
élections en 2006 et en 2011. Le taux de participation importante
renseigne de la volonté des congolais à voir l'avenir autrement
et à vivre la démocratie.
Elle a été caractérisée entre
autre par des alliances entre partis politiques et la course derrière
l'électorat.
A l'issue des élections du 28 novembre 2011, Joseph
Kabila a été réélu président de la
République pour un mandat de cinq ans. Toutefois, ces élections
entachées d'irrégularités flagrantes, peu
crédibles, rassemblant une mascarade
32 N. PEJOUT, « Les Nouvelles
Techno-logies de l'information et de la communication en Afrique du Sud : les
mots de la fracture ou la rhétorique du numérique »,
UEC Hourtin 25-29 août 2003, p.2.
30
électorale, ont plongé le pays dans une impasse
politique postélectorale sans précédent.
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