INTRODUCTION
Le monde végétal est fascinant et celui des
plantes qui soignent nous rapproche encore plus d'une nature
généreuse qui nous offre le médicament à
portée de main (11).
Les enquêtes de terrain auprès des
tradipraticiens et la consultation des ouvrages de référence sur
les médecines savantes grecque, arabo-persane, indienne et chinoise nous
confirment que les savoirs se sont transmis, améliorés au fil du
temps. Ils constituent la tradition avec ses rites et ses pratiques (11).
La carie dentaire est actuellement classée par les
experts de l'Organisation Mondiale de la Santé(O.M.S) au
troisième rang des fléaux mondiaux, immédiatement
après les affections cancéreuses et les maladies
cardio-vasculaires (1).
Mais le scientifique attaché aux traditions soumettra
la plante au crible de l'évaluation afin d'en vérifier le bien
fondé (11).
On considère à l'heure actuelle que près
de 75% de la population africaine n'a recours qu'aux plantes qui l'entourent
pour se soigner et n'a pas accès aux médicaments dits
«modernes» (19).
La thérapie par les plantes, encore appelée
phytothérapie, nous permet de prévenir et même de
guérir certains troubles de l'organisme de façon naturelle.
Cette thérapie exige cependant des précautions
car d'un mauvais usage d'une plante peut résulter la maladie ; le
dosage doit tenir compte de la plante (sèche ou fraiche), du type de
préparation souhaitée (infusion, macération...) et de la
quantité désirée(une tasse, un litre...).
Les plantes ont un impact imparfait sur la santé des
individus, cet impact est parfois évident, parfois très indirect.
Il est souvent bénéfique mais peut être aussi dangereux
voire mortel.
De ce fait, nous étudierons les
propriétés antibactériennes de la plante Khaya nyasica
récoltée sur la route Kasumbalesa, plus
précisément au village Kasamba ainsi que son activité sur
Streptococcus mutans
Il sied de signaler par ailleurs qu'un certain nombre de
travaux ont été effectués sur les plantes ayant des
propriétés antibactériennes.
Parmi ces travaux, comptent celui de :
- SANGU (2007) sur l'Evaluation de l'activité
antibactérienne des extraits totaux de quelques plantes
médicinales récoltées à Lubumbashi et ses environs
sur les staphylocoques responsables des infections génito-urinaires.
Toutefois, il convient de se demander :
- Si Khaya nyasica possède des substances
chimiques ayant des propriétés antibactériennes ?
- Si Khaya nyasica est capable d'inhiber la
prolifération et/ou d'éliminer Streptococcus
mutans ?
C'est dans ce contexte que se situe cette présente
étude qui porte sur la période allant de Février à
Juillet 2013 où nous avons fréquenté le village Kasamba
sur la route Kasumbalesa.
Hormis l'introduction, notre travail comporte une partie
bibliographique élucidant une notion générale sur
Streptococcus mutans, les pathologies causées par ce germe et
un aperçu sur les plantes médicinales ainsi qu'une partie
pratique ou expérimentale, où nous trouvons : le
matériel, les méthodes, les résultats et leurs
interprétations ainsi que la discussion.
Une conclusion sanctionne la fin de ce présent
travail.
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