SECTION V : PREVENTION DES DIFFICULTES DES
ENTREPRISES.
Les pouvoirs publics, les organismes professionnels, les
organismes financiers s'intéressent à la prévention des
difficultés des entreprises, à leur règlement amiable,
à la protection des créanciers, en application des
recommandations des différentes lois.
Des mesures préventives concernent les grandes
entreprises :
· établissement de situations
intermédiaires ou semestrielles,
· tableau de financement obligatoire,
· plan de financement prévisionnel,
· tableau de résultat et bilans
prévisionnels,
· suivi de l'endettement et de la trésorerie.
La Centrale des Bilans de la Banque de France et la Banque
Centrale Européenne ont développé des méthodes
permettant d'obtenir une indication sur le degré de
vulnérabilité et la cotation des entreprises dans les
différents secteurs d'activités : la méthode
des scores.
Le score réalisé par une entreprise indique sa
probabilité de défaillance, de normalité ou de risque.
Le score est calculé à l'aide de plusieurs
ratios affectés de coefficients de
pondération.
SECTION VI. DIFFICULTES ET DEFAILLANCES DES
ENTREPRISES.
La loi définit ainsi les difficultés «tout
fait de nature à compromettre la continuité de
l'exploitation ».
Les signes de difficultés proviennent de l'analyse
financière et aussi de certaines événements :
suractivité, litiges et contentieux, conflits sociaux, pertes de
marchés, ...
L'origine des défaillances se
situe bien souvent parmi les éléments suivants :
· investissements démesurés par rapport
aux possibilités financières de l'entreprise,
· manque ou insuffisance de capitaux propres,
· recours trop important à l'endettement,
· erreurs de gestion répétées et
lourdes de conséquences négatives,
· mauvaises décisions ou décisions
hasardeuses,
· conflits entre associés, climat social
détérioré,
· outil de production et infrastructure peu performants,
retard d'investissement,
· qualification insuffisante du personnel,
· retard ou défaut de paiement des clients,
· difficultés à obtenir des concours
bancaires courants,
· ralentissement de l'activité et baisse du
chiffre d'affaires,
· charges fixes importantes, masse salariale
exagérée,
· absence d'une gestion rigoureuse,
· perte de compétitivité due à des
coûts trop élevés,
· défaut de maîtrise des stocks et de la
gestion des approvisionnements,
· situation de dépendance : sous-traitance,
filiale d'un groupe,
· Etc.
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