CHAP V. PROTECTION D'UN PONT
A titre Indicatif
V.1. GENERALITES
Tout ouvrage d'art est exposé aux intempéries et
ces dernières lui causent la ruine : éboulement,
érosion ou autre. Les travaux de protection des berges reposent sur deux
buts principaux ci- après :
- Conserver le tracé et les formes du lit de la
rivière.
- Préserver de la ruine les ouvrages établis sur
les rives ou aux bordures du rives.
Un ouvrage peut être directement protégé, en
interposant un ouvrage face à la menace : Cas d'un mur de
soutènement.
Par contre, cette protection peut être indirecte si l'on
parvient à attenir l'intensité de la menace à une distance
quelconque par rapport à l'ouvrage, on peut citer à titre
d'exemple, la diminution de la vitesse du courant d'eau par des
V.2. OUVRAGES DE PROTECTION D'UN PONT
Principalement, la protection d'un pont exige la construction des
murs dits «mur aile » et « mur en
retour ». Ils peuvent ou ne pas employés
simultanément.
Généralement, l'usage de l'un ou l'autre de ces
deux murs de protection dépend de la nature du sol constituant les
berges à protéger et de l'emplacement du pont.
- Le mur en retour est un mur de soutènement se trouvant
en arrière de la culée et il est parallèle à l'axe
de la voie portée. Il est préféré lorsque les
berges à protéger sont peu exposées à
l'éboulement.
- Le mur en aile est un prolongement, en amont et en aval des
culées. Ils peuvent former un certain angle avec les culées et
sont conseillé lorsqu'on est en présence d'une forte
intensité de la force érosive.
V.3. INDICATIONS
a) Les principes de calcul de stabilité d'un mur de
soutènement s'appliquent à la lettre aux murs en retour et en
aile avec la même rigueur, le quels principes nous avons utilisé
en calculant nos culées.
b) Pour ne pas étouffer les chercheurs, la protection du
pont n'a pas été traitée avec force détail dans ce
travail. Nous laissons la latitude aux autres chercheurs de s'y investir.
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