2.3 CONCLUSION DE LA 2ÈME PARTIE
Les Belges de plus de 18 ans perçoivent majoritairement
la philanthropie comme quelque chose d'important ; c'est une bonne nouvelle
pour les organisations caritatives du pays. Les donateurs belges -
principalement des personnes âgées, éduquées et
faisant partie de classes sociales élevées - considèrent
même, pour la plupart, la philanthropie comme essentielle.
56% des individus belges de plus de 18 ans auraient fait des
dons entre mars 2010 et mars 2011 ; cet indice est élevé par
rapport au pourcentage de ménages donateurs - de 20,3% en 2010 -
observé dans la première partie de notre analyse. Le biais peut
notamment être expliqué par une définition
différente du don dans les deux études.
Les Belges sont plutôt sensibilisés par les
projets liés à la recherche médicale et, dans une moindre
mesure, par des organisations actives dans les domaines de l'aide aux personnes
défavorisées et de l'action humanitaire dans les pays pauvres.
Ils accordent tout autant d'importance aux causes défendues par les
organisations qui les sollicitent, qu'aux résultats obtenus par ces
dernières sur le terrain. Ils préfèrent majoritairement
soutenir des organisations qui agissent sur le long terme ; cependant, ils
restent nombreux à privilégier le soutien en réaction
à des catastrophes.
Ceux qui ne donnent pas l'expliquent principalement par le
manque de moyens dont ils disposent ; ils évoquent aussi le manque
d'information, le manque d'intérêt et la perception que leur don
ne sera pas utile.
Enfin, les donateurs belges attendent des organisations
qu'elles communiquent des informations claires et précises. Les jeunes -
majoritairement non-donateurs - réclament, en plus des informations, des
images fortes.
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