IV.2. L'âge
Dans la nature, la plupart des chats semblent
s'infecter très tôt, peu après leur sevrage, lorsqu'ils
commencent à chasser (consommation d'hôtes intermédiaires)
ou à consommer les proies rapportés par la mère. En outre,
les jeunes individus (âgés de moins d'un an) sont les plus
sensibles, notamment les très jeunes chatons. Ceci est probablement
liéà une efficacité moindre du système immunitaire
à cet âge. En revanche, les vieux chats ne semblent pas plus
sensibles que les individus adultes plus jeunes.6
IV. 3. Le sexe
Il ne semble pas jouer de rôle majeur
direct.6
IV.4. Les particularités physiologiques
Les conséquences de l'infection d'une
chatte au cours de la gestation peuvent etre dramatiques car une transmission
transplacentaire du parasite par la mère au foetus peut induire chez ce
dernier une toxoplasmose grave, voire mortelle. Le stade de
développement du foetus au cours duquel a lieu la phase d'infection
active chez la mère influe directement sur le risque d'infection du
foetus et sur la gravite de la maladie que ce dernier peut
développer.6
IV.5. Le statut immunitaire
Le système immunitaire joue un rôle
primordial dans la lutte contre la multiplication des tachyzoïtes et le
contrôle de l'infection latente chronique représentée par
le stade kystique. Cependant, différents facteurs endogènes ou
exogènes peuvent déprimer ce système immunitaire et
empêcher le passage de la phase aiguë active de l'infection à
la phase latente chronique. Les maladies qui peuvent déprimer le
système immunitaire sont la FIV,FeLV.6
IV. 6. Le mode de vie
Les chats sauvages et ceux qui vivent dehors ou
qui ont la possibilité de sortir et de chasser (rongeurs, oiseaux) sont
beaucoup plus exposes au parasite que les chats ''d'intérieur'' ou ceux
qui peuvent sortir mais n'ont pas la possibilité de chasser. 6
IV. 7. Alimentation
Les chats qui peuvent se nourrir de rongeurs,
d'oiseaux, de viande ou d'abats crus et de légumes non laves
présentent un risque d'infection élevé, contrairement aux
animaux qui ne sont nourris qu'avec une alimentation industrielle.6
IV. 8. Les facteurs liés au
parasite
La nature de la souche, la quantité de
parasites infectants, le stade parasitaire infectant et le mode de
contamination jouent probablement un rôle important dans la
sensibilité des chats à l'infection toxoplasmique. 6
IV. 9. Les autres facteurs
Ils sont nombreux, mal définis et regroupés sous
le terme de stress. 6
QUATRIEME PARTIE: PATHOGENICITE ET DIAGNOSTIC DE LA
TOXOPLASMOSE
I. Pouvoir pathogène direct de T.
gondii
Le parasite est bien adaptéà ses
hôtes et en particulier aux chats ; la maladie clinique est
considérablement moins fréquente que ne l'est la toxoplasmose
asymptomatique. Le pouvoir pathogènerésulte principalement d'une
cytotoxicité directe, induite lors de la croissance intracellulaire
(réplication) intense du parasite. Il s'ensuit donc une nécrose
localisée (mort cellulaire) au site de réplication, liée
à l'éclatement des cellules parasitées. A cette phase de
nécrose succède une phase inflammatoire. ?
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