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La qualité du réveil en salle de surveillance post-interventionnelle

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par Christelle CORCELLE
IFSI Saint Jacques les Flamants - Diplome d'Etat Infirmier 2012
  

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Annexe V : Questionnaires de pré-enquête

Questionnaire de pré-enquête n°1 :

Afin d'étayer mon travail de fin d'études, vous trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est : Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être « protocolisée » ?

1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ? Depuis combien de temps ?

J'ai travaillé plus de trois ans en salle de réveil pour le coté technique du métier, l'autonomie dans le travail et pour avoir une autre approche du patient.

2. Etes-vous en mesure de détecter la souffrance psychique en SSPI ?

Le réveil peut être parfois très agité et c'est souvent révélateur d'un mal être. Le patient se confie souvent beaucoup à son réveil. Si la période pré-opératoire a été difficile, cela va se ressentir sur le réveil aussi.

3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI influe sur la prise en soin du patient ?

Sans aucun doute. Une importante charge de travail va influencer notre comportement, peut-être notre façon de nous adresser aux patients. Nous n'avons pas toujours le temps de les rassurer convenablement.

4. En SSPI, au réveil, quelles sont les premières phrases du soignant envers la personne soignée ? Sont-elles toujours les mêmes ?

Généralement nous essayons de les resituer en leur disant qu'ils sont en salle de réveil. Nous les rassurons en leur disant que tout s'est bien passé. Parfois la charge de travail modifie notre discours et surement le ton de notre voix.

5. Face au réveil «violent» d'un patient, que mettez-vous en place ?

Tout dépend du niveau de violence. L'essentiel étant de maintenir la patient afin qu'il ne se mette pas en danger, lui parler calmement et prévenir l'anesthésiste qui prescrira peut-être un traitement permettant de tranquilliser le patient.

Questionnaire de pré-enquête n°2 :

Afm d'étayer mon travail de fin d'études, vous trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est : Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être « protocolisée » ?

1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ? Depuis combien de temps ?

Cela fait trois ans que je travaille en SSPI. C'est un service pluridisciplinaire qui évite de tomber dans la routine d'ou ce choix professionnel.

2. Etes-vous en mesure de détecter la souffrance psychique en SSPI ?

Même si la douleur physique est plus simple à détecter que la souffrance psychologique, il nous reste la communication non verbale telle que le faciès ou la gestuelle pour la mettre en évidence.

3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI influe sur la prise en soin du patient ?

Bien entendu comme dans n'importe quel service. Au plus il y a de travail, au plus la prise en charge est difficile. La difficulté, qui est un peu plus spécifique dans ce service, est le fait que le soin doit être rapide dès le réveil du patient si l'on souhaite une bonne prise en charge par la suite.

4. En SSPI, au réveil, quelles sont les premières phrases du soignant envers la personne soignée ? Sont-elles toujours les mêmes ?

En général, ce sont des phrases types telles que « l'intervention est terminée » « vous êtes en salle de réveil » « tout s'est bien passé » « est-ce que vous avez mal ? » .... En sachant qu'en général tout ce que nous dirons sera oublié dans les secondes qui suivent à cause de l'anesthésie.

5. Face au réveil «violent» d'un patient, que mettez-vous en place ?

Un patient violent après une anesthésie générale peut difficilement être calmé par la discussion. Il existe des protocoles médicamenteux pour cela. On revient néanmoins sur cette phase avec le patient lorsqu'il est bien réveillé pour essayer de comprendre son comportement et éviter que ça se reproduise dans d'autres interventions.

Questionnaire de pré-enquête n°3 :

Afin d'étayer mon travail de fin d'études, vous trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est : Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être « protocolisée » ?

1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ? Depuis combien de temps ?

Pour les échanges certes brefs mais personnalisés et individualisés au patient, pour les urgences potentielles, pour le déchiffrage des signes cliniques, pour la PEC « urgente » des patients inconscients à leur arrivée. Depuis 1 an.

2. Etes-vous en mesure de détecter la souffrance psychique en SSPI ? Ce n'est pas flagrant au réveil. On gère plus la souffrance physique et l'agitation.

3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI influe sur la prise en soin du patient ?

Oui forcément. Un IDE ne peut pas gérer plusieurs arrivées ou urgences en même temps. En sous effectif, on fait plus confiance aux scopes et on peut donc passer à coté de signes cliniques précurseurs de détresse qu'un scope peut mettre plusieurs minutes à détecter.

4. En SSPI, au réveil, quelles sont les premières phrases du soignant envers la personne soignée ? Sont-elles toujours les mêmes ?

La plupart du temps, elles ciblent la douleur et la conscience. On donne au patient des repères temporo-spatiaux.

5. Face au réveil «violent» d'un patient, que mettez-vous en place ?

Il faut absolument le sécuriser, les barrières des brancards ne sont jamais baissées. Un blocage physique peut être nécessaire mais il sera inutile s'il n'est pas immédiatement associé à une explication et l'entière consilience du patient.

Questionnaire de pré-enquête n°4 :

Afm d'étayer mon travail de fin d'études, vous trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est : Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être « protocolisée » ?

1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ? Depuis combien de temps ?

J'ai choisi la SSPI pour les soins que l'on y pratique, les suivis du malade à son réveil, la gestion de la souffrance. Depuis 1 an.

2. Etes-vous en mesure de détecter la souffrance psychique en SSPI ?

Cela peut arriver selon certains patients ou certains comportements qu'ils peuvent avoir au réveil. Souvent ils transmettent leur inquiétude avant l'intervention qui nous est transmise par l'IDE de bloc.

3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI influe sur la prise en soin du patient ? Cela peut arriver.

4. En SSPI, au réveil, quelles sont les premières phrases du soignant envers la personne soignée ? Sont-elles toujours les mêmes ?

Rassurer le patient, l'informer du lieu où il se trouve, lui dire que l'intervention est terminée et qu'elle s'est bien passée, évaluer sa douleur. Ce sont toujours les mêmes phrases.

5. Face au réveil «violent» d'un patient, que mettez-vous en place ?

Tout d'abord le rassurer. Si l'information a été bien faite, normalement il n'y a pas de raison sinon il faut chercher d'où vient l'agitation qui peut être due à une douleur physique ou une souffrance psychique car souvent au réveil le patient ne sait pas où il se trouve.

Questionnaire de pré-enquête n°5 :

Afin d'étayer mon travail de fin d'études, vous trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est : Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être « protocolisée » ?

1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ? Depuis combien de temps ? Pour la diversité des pathologies et les différentes PEC. Depuis 3 mois.

2. Etes-vous en mesure de détecter la souffrance psychique en SSPI ?

C'est très difficile suivant les sédations reçues et la charge de travail. De plus, chaque personne est différente lors de la phase du réveil, l'évaluation est donc difficile.

3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI influe sur la prise en soin du patient ?

Enormément. Si la charge de travail est importante, on privilégiera les patients instables et les urgences vitales tout en gardant un oeil sur les autres.

4. En SSPI, au réveil, quelles sont les premières phrases du soignant envers la personne soignée ? Sont-elles toujours les mêmes ?

Généralement on lui demande si elle a mal. Les phrases sont souvent les mêmes mais il faut s'adapter à la personne et à la pathologie.

5. Face au réveil «violent» d'un patient, que mettez-vous en place ? Pas de protocole.

Personnellement, je reste la plus calme possible. Je parle doucement pour apaiser la personne. Je recherche la source de la violence à savoir : réveil difficile ? Trop de douleur ? Désorientée ?

Je recadre beaucoup la personne aussi en lui expliquant où elle est, que le bloc est terminé, que tout s'est bien passé, et qu'on la garde en salle de réveil pour la surveiller un peu avant son retour en service. Si la personne ne se calme pas, j'appelle le médecin.

4ème de couverture : Résumé français / anglais

La qualité du réveil en salle de surveillance post-interventionnelle

L'accueil de la personne soignée est une préoccupation quotidienne en salle de surveillance post-interventionnelle. Les soignants sont régulièrement confrontés à des patients anxieux. Cela se répercute forcément sur la qualité de leur réveil. C'est une période à risque élevé de complications où l'infirmier doit maîtriser la théorie et les techniques spécifiques.

Il doit assurer la meilleure prise en soin somatique et psychique du patient. L'identité professionnelle est au centre de cette argumentation. Il est important de mettre en évidence les différentes postures et les compétences du soignant en salle de réveil.

L'étude montre que la qualité du réveil est fonction de la posture du soignant dans sa relation à la personne soignée. Ses objectifs concernent l'accueil du patient, la surveillance post-opératoire, la prévention et le traitement de toutes les complications possibles et la prise en charge de la douleur.

Il me semble important de rappeler qu'une prise en soin optimale dépend autant de la technicité que du degré d'humanisation des soins. Actuellement, la majorité des soins donnés ne sont pas dispensés par des infirmiers formés dans cette spécialité, ce qui affecte la qualité du soin reçu par le patient.

Dans l'avenir, il serait idéal que chaque patient reçoive une prise en soin optimale par un soignant formé en salle de réveil.

Mots clés : qualité du soin, relation soignant-soigné, posture professionnelle, compétences.

Quality post-operative care in the recovery room

The welcome of the patient is a daily concern in the recovery room. The care givers are regularly confronted with anxious patients. This is related to the quality of initial post-operative care given. It's a period of high risk complications where the nurse has to master the theory and the specific techniques.

The care giver must insure the best somatic and psychic care for the patient. The professional nature is at the heat of this view. It's important to bring to light the different attitudes and the skills of the care giver in the recovery room.

The study shows that the quality of the recovery is dependent on the nursing care in relation to the patient. His objectives concern the welcome, the post-operative supervision, the prevention and the treatment of all the possible complications and the care of the pain.

It's important to remember that the optimal care of a post-operative patient depends as much on the technicality as on the degree of humanization of the care. At present, the majority of the care given is not by nurses trained in this field, which affects the quality of care received by the patient.

In the future, it would be ideal if each patient received a best possible care by a highly trained nurse in the recovery room.

Keywords: quality of the care, nurse-patient relationship, professional posture, skills.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway