Annexe V : Questionnaires de
pré-enquête
Questionnaire de pré-enquête n°1 :
Afin d'étayer mon travail de fin d'études, vous
trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront
d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est :
Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être «
protocolisée » ?
1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ?
Depuis combien de temps ?
J'ai travaillé plus de trois ans en salle de
réveil pour le coté technique du métier, l'autonomie dans
le travail et pour avoir une autre approche du patient.
2. Etes-vous en mesure de détecter la
souffrance psychique en SSPI ?
Le réveil peut être parfois très
agité et c'est souvent révélateur d'un mal être. Le
patient se confie souvent beaucoup à son réveil. Si la
période pré-opératoire a été difficile, cela
va se ressentir sur le réveil aussi.
3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI
influe sur la prise en soin du patient ?
Sans aucun doute. Une importante charge de travail va
influencer notre comportement, peut-être notre façon de nous
adresser aux patients. Nous n'avons pas toujours le temps de les rassurer
convenablement.
4. En SSPI, au réveil, quelles sont les
premières phrases du soignant envers la personne soignée ?
Sont-elles toujours les mêmes ?
Généralement nous essayons de les resituer en
leur disant qu'ils sont en salle de réveil. Nous les rassurons en leur
disant que tout s'est bien passé. Parfois la charge de travail modifie
notre discours et surement le ton de notre voix.
5. Face au réveil «violent» d'un
patient, que mettez-vous en place ?
Tout dépend du niveau de violence. L'essentiel
étant de maintenir la patient afin qu'il ne se mette pas en danger, lui
parler calmement et prévenir l'anesthésiste qui prescrira
peut-être un traitement permettant de tranquilliser le patient.
Questionnaire de pré-enquête n°2 :
Afm d'étayer mon travail de fin d'études, vous
trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront
d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est :
Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être «
protocolisée » ?
1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ?
Depuis combien de temps ?
Cela fait trois ans que je travaille en SSPI. C'est un
service pluridisciplinaire qui évite de tomber dans la routine d'ou ce
choix professionnel.
2. Etes-vous en mesure de détecter la souffrance
psychique en SSPI ?
Même si la douleur physique est plus simple à
détecter que la souffrance psychologique, il nous reste la communication
non verbale telle que le faciès ou la gestuelle pour la mettre en
évidence.
3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI influe
sur la prise en soin du patient ?
Bien entendu comme dans n'importe quel service. Au plus il y
a de travail, au plus la prise en charge est difficile. La difficulté,
qui est un peu plus spécifique dans ce service, est le fait que le soin
doit être rapide dès le réveil du patient si l'on souhaite
une bonne prise en charge par la suite.
4. En SSPI, au réveil, quelles sont les
premières phrases du soignant envers la personne soignée ?
Sont-elles toujours les mêmes ?
En général, ce sont des phrases types telles
que « l'intervention est terminée » « vous êtes en
salle de réveil » « tout s'est bien passé » «
est-ce que vous avez mal ? » .... En sachant qu'en général
tout ce que nous dirons sera oublié dans les secondes qui suivent
à cause de l'anesthésie.
5. Face au réveil «violent» d'un
patient, que mettez-vous en place ?
Un patient violent après une anesthésie
générale peut difficilement être calmé par la
discussion. Il existe des protocoles médicamenteux pour cela. On revient
néanmoins sur cette phase avec le patient lorsqu'il est bien
réveillé pour essayer de comprendre son comportement et
éviter que ça se reproduise dans d'autres interventions.
Questionnaire de pré-enquête n°3 :
Afin d'étayer mon travail de fin d'études, vous
trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront
d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est :
Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être «
protocolisée » ?
1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ?
Depuis combien de temps ?
Pour les échanges certes brefs mais
personnalisés et individualisés au patient, pour les urgences
potentielles, pour le déchiffrage des signes cliniques, pour la PEC
« urgente » des patients inconscients à leur arrivée.
Depuis 1 an.
2. Etes-vous en mesure de détecter la
souffrance psychique en SSPI ? Ce n'est pas flagrant au réveil.
On gère plus la souffrance physique et l'agitation.
3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI
influe sur la prise en soin du patient ?
Oui forcément. Un IDE ne peut pas gérer
plusieurs arrivées ou urgences en même temps. En sous effectif, on
fait plus confiance aux scopes et on peut donc passer à coté de
signes cliniques précurseurs de détresse qu'un scope peut mettre
plusieurs minutes à détecter.
4. En SSPI, au réveil, quelles sont les
premières phrases du soignant envers la personne soignée ?
Sont-elles toujours les mêmes ?
La plupart du temps, elles ciblent la douleur et la
conscience. On donne au patient des repères temporo-spatiaux.
5. Face au réveil «violent» d'un
patient, que mettez-vous en place ?
Il faut absolument le sécuriser, les barrières
des brancards ne sont jamais baissées. Un blocage physique peut
être nécessaire mais il sera inutile s'il n'est pas
immédiatement associé à une explication et
l'entière consilience du patient.
Questionnaire de pré-enquête n°4 :
Afm d'étayer mon travail de fin d'études, vous
trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront
d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est :
Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être «
protocolisée » ?
1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ?
Depuis combien de temps ?
J'ai choisi la SSPI pour les soins que l'on y pratique, les
suivis du malade à son réveil, la gestion de la souffrance.
Depuis 1 an.
2. Etes-vous en mesure de détecter la
souffrance psychique en SSPI ?
Cela peut arriver selon certains patients ou certains
comportements qu'ils peuvent avoir au réveil. Souvent ils transmettent
leur inquiétude avant l'intervention qui nous est transmise par l'IDE de
bloc.
3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI
influe sur la prise en soin du patient ? Cela peut arriver.
4. En SSPI, au réveil, quelles sont les
premières phrases du soignant envers la personne soignée ?
Sont-elles toujours les mêmes ?
Rassurer le patient, l'informer du lieu où il se
trouve, lui dire que l'intervention est terminée et qu'elle s'est bien
passée, évaluer sa douleur. Ce sont toujours les mêmes
phrases.
5. Face au réveil «violent» d'un
patient, que mettez-vous en place ?
Tout d'abord le rassurer. Si l'information a été
bien faite, normalement il n'y a pas de raison sinon il faut chercher
d'où vient l'agitation qui peut être due à une douleur
physique ou une souffrance psychique car souvent au réveil le patient ne
sait pas où il se trouve.
Questionnaire de pré-enquête n°5 :
Afin d'étayer mon travail de fin d'études, vous
trouverez ci-dessous cinq questions. Vos réponses me permettront
d'argumenter mon auto-questionnement dont la question de départ est :
Pourquoi la posture de l'IDE en SSPI ne peut-elle être «
protocolisée » ?
1. Pourquoi avez-vous choisi de travailler en SSPI ?
Depuis combien de temps ? Pour la diversité des pathologies et
les différentes PEC. Depuis 3 mois.
2. Etes-vous en mesure de détecter la
souffrance psychique en SSPI ?
C'est très difficile suivant les sédations
reçues et la charge de travail. De plus, chaque personne est
différente lors de la phase du réveil, l'évaluation est
donc difficile.
3. Pensez-vous que la charge de travail en SSPI
influe sur la prise en soin du patient ?
Enormément. Si la charge de travail est importante, on
privilégiera les patients instables et les urgences vitales tout en
gardant un oeil sur les autres.
4. En SSPI, au réveil, quelles sont les
premières phrases du soignant envers la personne soignée ?
Sont-elles toujours les mêmes ?
Généralement on lui demande si elle a mal. Les
phrases sont souvent les mêmes mais il faut s'adapter à la
personne et à la pathologie.
5. Face au réveil «violent» d'un
patient, que mettez-vous en place ? Pas de protocole.
Personnellement, je reste la plus calme possible. Je parle
doucement pour apaiser la personne. Je recherche la source de la violence
à savoir : réveil difficile ? Trop de douleur ?
Désorientée ?
Je recadre beaucoup la personne aussi en lui expliquant
où elle est, que le bloc est terminé, que tout s'est bien
passé, et qu'on la garde en salle de réveil pour la surveiller un
peu avant son retour en service. Si la personne ne se calme pas, j'appelle le
médecin.
4ème de couverture : Résumé
français / anglais
La qualité du réveil en salle de
surveillance post-interventionnelle
L'accueil de la personne soignée est une
préoccupation quotidienne en salle de surveillance
post-interventionnelle. Les soignants sont régulièrement
confrontés à des patients anxieux. Cela se répercute
forcément sur la qualité de leur réveil. C'est une
période à risque élevé de complications où
l'infirmier doit maîtriser la théorie et les techniques
spécifiques.
Il doit assurer la meilleure prise en soin somatique et
psychique du patient. L'identité professionnelle est au centre de cette
argumentation. Il est important de mettre en évidence les
différentes postures et les compétences du soignant en salle de
réveil.
L'étude montre que la qualité du réveil
est fonction de la posture du soignant dans sa relation à la personne
soignée. Ses objectifs concernent l'accueil du patient, la surveillance
post-opératoire, la prévention et le traitement de toutes les
complications possibles et la prise en charge de la douleur.
Il me semble important de rappeler qu'une prise en soin
optimale dépend autant de la technicité que du degré
d'humanisation des soins. Actuellement, la majorité des soins
donnés ne sont pas dispensés par des infirmiers formés
dans cette spécialité, ce qui affecte la qualité du soin
reçu par le patient.
Dans l'avenir, il serait idéal que chaque patient
reçoive une prise en soin optimale par un soignant formé en salle
de réveil.
Mots clés : qualité du soin, relation
soignant-soigné, posture professionnelle, compétences.
Quality post-operative care in the recovery
room
The welcome of the patient is a daily concern in the recovery
room. The care givers are regularly confronted with anxious patients. This is
related to the quality of initial post-operative care given. It's a period of
high risk complications where the nurse has to master the theory and the
specific techniques.
The care giver must insure the best somatic and psychic care
for the patient. The professional nature is at the heat of this view. It's
important to bring to light the different attitudes and the skills of the care
giver in the recovery room.
The study shows that the quality of the recovery is dependent
on the nursing care in relation to the patient. His objectives concern the
welcome, the post-operative supervision, the prevention and the treatment of
all the possible complications and the care of the pain.
It's important to remember that the optimal care of a
post-operative patient depends as much on the technicality as on the degree of
humanization of the care. At present, the majority of the care given is not by
nurses trained in this field, which affects the quality of care received by the
patient.
In the future, it would be ideal if each patient received a
best possible care by a highly trained nurse in the recovery room.
Keywords: quality of the care, nurse-patient relationship,
professional posture, skills.
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