II.3. L'EFFET DES ANTECEDENTS MEDICAUX
Nous avons déjà démontré que la
probabilité d'avoir un AVC augmente avec l'existence des facteurs
à risque (cf. chapitre I). Les antécédents
médicaux à l'instar de l'HTA, du diabète et des MC
favorisent-ils la probabilité de survivre avec un handicap
sévère suite à un AVC ?
A/ L'handicap pour les patients ayant l'HTA
16%
10%
17%
23%
16%
18%
HTA
Aucun symptôme Pas d'handicap important Incapacité
légère Incapacité modérée Invalidité
modérée Invalidité sévère
46
FIGURE 6: LA PRESENCE DE L'HTA ET LA GRAVITE DE L'HANDICAP
47
Nous avons soulevé que l'hypertension est l'un des
facteurs à risque les plus important de l'AVC. Le risque d'avoir l'AVC
dans la population marocaine est 15.68 fois plus important chez les personnes
hypertendues (cf. CH I Section II.1.4). Dans la population ayant
l'HTA, 57% gardent des séquelles sévères après un
AVC (score Rankin = à 3). 27% seulement des individus hypertendus s'en
sortent avec aucun symptôme (handicap léger) après un AVC
alors que 39% perdent leur autonomie (handicap grave).
Parmi les femmes qui sont hypertendus 25.71% gardent des
invalidités sévères, alors que parmi les hommes
hypertendus seulement 5.71% ont eu un score Rankin de 5.
Soulignons que 57.89% des personnes ne souffrant pas d'HTA,
gardent des séquelles sévères après un AVC. La
présence donc d'autres facteurs à risque influencent sur la
gravité d'handicap.
B/ L'handicap pour les patients ayant le diabète
L'handicap dû à l'AVC divise la population
diabétique à parts égales. Ainsi, 50% des personnes
diabétiques souffrent d'handicap sévère (59.41% des non
diabétiques perdent l'autonomie).
Le diabète n'a pas un grand impact sur la
gravité des séquelles d'AVC. Nous avons 23.08% des personnes
diabétiques souffrent d'incapacité légère contre
19.23% sont porteurs d'handicaps invalidants graves.
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