II.1. L'EFFET DES VARIABLES DEMOGRAPHIQUES SUR LA GRAVITE
DE L'HANDICAP
A/ L'âge et la gravité de l'handicap
35
30
25
20
15
10
5
0
Aucun symptôme
Pas d'handicap important
Incapacité légère
Incapacité modérée
Invalidité modérée
moins de 65 ans
plus de 65 ans
Invalidité sévère
70
non sévère sévère
moins de 65 ans
plus de 65 ans
60
50
40
30
20
10
0
FIGURE 3: LA GRAVITE DE L'HANDICAP SELON L'AGE
Sur les 127 cas d'AVC avérés, 73 cas
présentent des handicaps sévères. Il semble que le fait
d'avoir un AVC a un âge avancé, augmente le risque d'en garder un
handicap sévère. En effet, parmi les personnes âgées
de plus de 65 ans, 65.85% ont un handicap sévère, ce % est de
43,18% seulement pour celles qui ont moins de 65 ans. Ces dernières ne
gardent que des handicaps importants (28.89%) et d'handicap
modéré (20%). Alors que plus de la moitié des individus
âgés de plus de 65 ans gardent des invalidités graves
(51.22%). Nous pouvons expliquer ces résultats, du fait qu'une personne
âgée à plus de mal à récupérer la
totalité de sa santé après un AVC par le manque de
sensibilisation de cette tranche d'âge de l'importance de la
rééducation.
B/ Le sexe et la gravité de l'handicap
Selon les estimations, chez les hommes il est plus probable
d'avoir un AVC (51,59% contre 48,41% pour les femmes). Qu'en est-il de
l'analyse en termes de gravité de l'handicap suite à un AVC? Les
résultats indiquent que 67,21% des cas d'AVC chez les femmes causent un
handicap sévère, contre 50% chez les hommes.
30 25 20 15 10 5 0
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Aucun symptôme
Pas d'handicap important Incapacité
légère
Incapacité modérée Invalidité
modérée Invalidité sévère
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Hommes Femmes
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FIGURE 4: LA GRAVITE DE L'HANDICAP SELON LE SEXE
Après un AVC, 40.91% des hommes n'ont gardé
aucunes séquelles importantes, alors que 33.33% ont un handicap
modéré à sévère. Les femmes gardent
plutôt des handicaps sévères après un AVC, nous
avons 49.18% de ces dernières souffrent d'invalidité grave.
Ces résultats peuvent être expliqués par
le niveau scolaire des femmes (cf. tableau ci-dessous).
100% des femmes qui ont un handicap sévère n'ont
aucun niveau scolaire. Ces femmes ne connaissent pas le grand risque de l'AVC
et donc ne consultent pas le médecin le plutôt possible. Alors
qu'une prise en charge rapide diminue fortement le degré d'handicap.
A noter que le test d'indépendance chi-2 nous permet de
soulever une dépendance entre le degré d'handicap après un
AVC et le sexe des individus à 5% c'est-à-dire que les
différences d'handicaps entre les hommes et les femmes sont
statistiquement significatives (chi-2 (1) = 3.86 p=0.049).
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