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Caractérisation des communautés végétales d'une réserve de Miombo en relation avec la faune (Lubumbashi, RDC)

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par Margaux Muyle
Gembloux Agro-Bio Tech - Bio-ingénieur en gestion des forêts et des ressources naturelles 2012
  

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2. Contexte de l'étude

2.1. La forêt claire et le miombo dans la région zambézienne

2.1.1. Définitions et répartition géographique

La région zambézienne, ainsi que son centre d'endémisme, ont été décrits par White (1983). Elle recouvre plusieurs pays du plateau central africain tels que l'Angola, la Zambie, la République démocratique du Congo (RDC), le Mozambique, la Tanzanie et le Burundi (figure 1).

Figure 1 : Les territoires phytogéographiques d'Afrique - le centre d'endémisme zambézien est en vert (II) (Malaisse

1997)

Selon les spécialistes, le centre d'endémisme zambézien a la plus grande diversité floristique parmi les différents centres d'endémisme africains (White 1983; Malaisse 1997; Mittermeier, Mittermeier et al. 2003). En effet, la région zambézienne possède 8 genres endémiques. Elle est également un centre de diversité pour les genres Brachystegia et Monotes (Shumba, Chidumayo et al. 2010). White (1983) a inventorié les espèces des principales formations de l'Afrique sub-saharienne, inventaire revu ensuite par Linder et al. (2005). Au vu de la grande différence de nombre d'espèces (exemple : de 8.500 selon White à 1.725 selon Linder et al. pour les espèces de flore dans le centre d'endémisme), les différences de taxonomie entre les deux périodes peuvent également influencer cette différence. Néanmoins, une diminution d'espèces est visible, que ce soit en général, ou

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uniquement pour les espèces endémiques. Le maintien de la faune et de la flore de cette région est donc primordial pour conserver sa biodiversité.

Selon la FAO (Bellefontaine, Gaston et al. 1997), les forêts claires (woodlands) sont « des peuplements ouverts avec des arbres de petite et moyenne taille, dont les cimes sont plus ou moins jointives, l'ensemble du couvert laissant largement filtrer la lumière. Ils sont pourvus d'un tapis graminéen couvrant plus ou moins partiellement le sol et d'une strate arborescente pratiquement continue (10-20 m et 40 à 60 % de couvert). Les essences sont très grégaires, ce qui différencie ces forêts des savanes arborées.»

La zone de répartition de la forêt claire va de l'Afrique de l'Est et du Sud, de 4°Nord à 22°Sud, et du niveau de la mer jusqu'à une altitude de 1.600 mètres. Cette zone de répartition correspondrait aux limites de résistance de Brachystegia spiciformis : 48°C pour ses feuilles et bourgeons et -2°C pour les tiges (Ernst 1971). La pluviosité y est de 600 mm à 1.200 mm par an, réparties en une seule saison des pluies et la température varie entre les valeurs 17,2 et 26,4°C (Malaisse 1979; Bellefontaine, Gaston et al. 1997).

Figure 2: Répartition géographique du miombo en Afrique (Smith and Allen 2004)

Le miombo est un type de forêt claire constitué d'arbres à larges feuilles caduques et caractérisé par la prédominance des espèces du genre Brachystegia, Julbernardia et Isoberlinia (Timberlake, Chidumayo et al. 2010). Sa répartition géographique est représentée à la figure 2.

Malaisse (1987) considère que le miombo représente plus de 50 % des forêts claires de la région zambézienne. L'appellation vient du terme « muombo » qui désigne les arbres du genre Brachystegia dans plusieurs langues du plateau central d'Afrique australe (Smith and Allen 2004).

Au vu de sa grande distribution, le miombo est subdivisé en deux types : le miombo sec (dry miombo) et le miombo humide (wet miombo). Le miombo sec se trouve dans les

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régions où la précipitation annuelle ne dépasse pas les 1.000 mm, la canopée est généralement d'une hauteur inférieure à 15 m et les espèces dominantes sont B. spiciformis, B. boehmii et J. globiflora. Le miombo humide, quant à lui, se situe dans des zones où la précipitation annuelle est supérieure à 1.000 mm/an, la canopée supérieure à 15 m et les espèces dominantes sont B. floribunda, B. longiflora, J. paniculata et Isoberlinia (Timberlake, Chidumayo et al. 2010).

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery