Conclusion partielle
Toute situation nouvelle mérite une réflexion
profonde et approfondie afin d'y remédier. Les propositions
sus-citées semblent ne pas être la panacée au
phénomène mais contribueront à le pallier dans
l'avenir.
CONCLUSION GENERALE
A travers cette étude qui a pour thème :
« Stratégies d'Adaptation paysanne face au changement
climatique dans la Sous-préfecture de Prikro », notre
préoccupation a été de savoir la manière
d'adaptation des paysans face au changement de la pluviométrie.
Ainsi, cette étude a été guidée
par la question principale suivante : quelles stratégies les
paysans de Prikro mettent en place pour s'adapter au changement
climatique ?
Pour répondrez à cette question, nous avons
élaboré deux hypothèses :
ü Le comportement agricole des paysans est
provoqué par le changement climatique.
ü Les paysans n'adoptent aucune stratégie
d'adaptation à la nouvelle situation climatique.
Pour rendre les résultats de cette étude plus
objectifs, nous avons eu recours à des outils de collectes de
données et des méthodes d'analyse.
Au niveau des outils, un guide d'entretien et une observation
directe ont été utilisés pour l'obtention des
données.
Pour l'analyse des données, nous avons opté pour
l'analyse qualitative et la méthode phénoménologie de
l'analyse qualitative, l'analyse compréhensive et les théories de
l'habitus de Bourdieu.
Ainsi, il ressort après analyse des informations
recueillies que nos hypothèses émises sont partiellement
confirmées.
Les raisons sont les suivantes :
Nous avons constaté une modification des saisons et une
variation négative de la pluviométrie dans les périodes
culturales.
En effet, la pluviométrie de ces cinq dernières
années est inférieure à la moyenne nationale. Aussi, le
nombre des mois considérés comme des mois de la saison pluvieuse
est en baisse et les plies ne sont pas régulières dans les mois
de saison pluvieuse. Cette situation présente des conséquences
négatives accentuées sur la vie écologique et surtout
humaine. Or les pratiques agricoles et le calendrier agricole n'ont pas
changés. Les mauvaises récoltes entrainent l'exode rural de la
jeunesse, la famine et la pauvreté dans cette localité.
Mais, ces paysans ne s'avouent pas vaincus. Bien que certains
s'accordent à la providence de Dieu, d'autres adoptent des
stratégies leurs permettant de réduire les conséquences
négatives du changement climatique.
Pour la majorité des paysans, les pratiques
anthropiques sont principalement à la base des modifications
climatiques. Alors, il appartient à celui-ci de trouver les solutions au
problème créé.
Ainsi, à travers des expériences vécues,
les paysans trouvent des stratégies leurs permettant de s'adapter au
changement climatique. Fort malheureusement ces stratégies semblent
inefficaces face au changement du climat qui ne cesse d'augmenter
négativement. Ces stratégies bien que incapables d'arriver
à bout des changements permettent partiellement aux paysans d'avoir
souvent de bonnes récoltes.
Toute situation nouvelle mérite une réflexion
profonde et approfondie afin d'y remédier.
Nous n'avons pas la prétention de donner la
panacée au phénomène mais il apparait nécessaire de
donner quelques exhortations.
La lutte contre le changement climatique doit être
gérer localement en prenant plus en compte les savoirs et pratique
locales. Les études de sondage à grande échelle permettent
pas cerner les vrais réalités locales voire les changements
réels. Plus, les paysans sont bien formés à la
connaissance du phénomène, mieux ils pourront réagir aux
changements. Alors, la formation des paysans par des comités locaux sur
les données météorologiques, hydrologiques et agronomiques
permettra à ceux-ci de mieux cerner la majorité des contours du
phénomène. Toutes ces actions doivent être à la base
suscitées par l'Etat car l'économie est agricole. L'on n'exclut
pas l'apport des organismes en charge de l'agriculture ivoirienne.
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