ü une formation des paysans en langue locale en prenant
en compte les connaissances traditionnelles. Une étude participative est
nécessaire. En effet, les paysans, malgré qu'ils utilisent
produits phytosanitaires, n'ont pas grandes notions de l'usage de ces produits.
Le dosage n'est pas respecté du fait que certains soient
analphabètes. Après avoir pulvérisé son champ, un
paysan était devenu malheureux car le produit n'était pas
approprié au champ et à la période.
ü le recensement des besoins des paysans. l'Etat ou les
ONG, afin de mieux avoir un impact de qualité sur le vécu des
paysans se doivent en prélude d'avoir une idée des besoins des
paysans afin de mieux les aider.
ü la production et la diffusion des produits agro
météorologiques. Le projet sur le changement climatique
institué en Côte d'Ivoire doit faire des études de
prospection des zones à risque afin faire des prélèvements
climatiques se basant sur la pluviométrie, la température et
l'évapotranspiration. Après quoi ces études doivent
être publiées au plan national.
ü la collecte et la transmission des données
météorologiques, hydrologiques, agronomiques et phytosanitaires
afin d'équilibrer les tendances climatiques. une symbiose d'étude
de comportements doit se faire. et il appartient à l'Etat et /ou
organisme en charge de l'agriculture de s'investir a fond.
ü l'élaboration de calendrier prévisionnel
de semis. Les périodes culturales que connaissent les paysans sont
aujourd'hui en déphasage vis-à-vis des aléas climatiques.
Ainsi, les guider dans ce sens pourra leur donner un soulagement.
ü l'identification des organes de presses notamment les
radios de proximité présentes sur le territoire et
évaluation de leurs capacités. Les études et
données météorologiques, agronomiques te hydrologiques ont
besoin d'un canal de transmission afin d'être connues des populations.
Alors, en passant par elles, les messages passeront mieux. Et là
où il en existe, il faut en créer.