Conclusion partielle :
Le phénomène climatique est certes naturel mais
avec les activités humaines, il s'amplifie d'année en
année. Cette situation présente des conséquences
négatives accentuées sur la vie écologique et surtout
humaine. Il y va de la survie de l'espèce humaine.
CHAPITRE II : Identification des effets du
changement climatique.
1. Une modification saisonnière.
Notre zone d'étude comporte quatre (4) saisons :
deux (2) saisons sèches et deux saisons des pluies. Selon les
données météorologiques, chaque saison était
définie par une période bien déterminée. Mais
aujourd'hui, les saisons se chevauchent les unes sur les autres. Les
périodes définies préalablement ne sont plus
respectées. Et généralement actuellement, les saisons
sèches sont celles qui durent le plus. Il arrive qu'en pleine saison
sèche, il y a des pluies abondantes permettant de faire du semis. L'on
n'arrive plus à distinguer la séparation des saisons. La pluie
tombe lorsqu'on ne l'attend pas et devient rare en période où les
paysans en ont le plus besoin.
2. Une irrégularité des pluies dans les
périodes pluvieuses.
Selon le découpage des différentes saisons, la
saison pluvieuse comporte cinq (5) mois. Ces mois sont celles où les
pluies tombent abondamment. Malheureusement, on constate durant ces mois une
pluviométrie relativement supérieure à celle des mois
secs. Les prélèvements pluviométriques mensuels des cinq
(5) dernières années nous montrent que les pluies sont absentes
au moment des périodes auxquelles les paysans devraient faire les
champs.
Aussi, les prélèvements des mois secs sont
sensiblement égaux à ceux des mois des pluies. En effet, nous
avons en 2006, 387 mm de pluies en saison des sèches et 399 mm de pluies
en saison des pluies. En 2009, 587,4 mm de pluies en saison sèche et
507,1 mm en saisons pluvieuses.
Ainsi, pour la culture de l'arachide qui doit se f aire entre
Mars et Avril se voit souvent être suspendue du fait de
l'irrégularité pluviométrique. Et cela devient une
habitude car durant ces cinq dernières années, cette situation
engendre d'énormes difficultés au niveau des paysans.
Certes, il y a de la pluie au moment de faire les buts mais
ces pluies ne viennent pas régulièrement et abondamment. En 2010,
sur les trois (3) mois (mars, avril et mai), les prélèvements ont
donné 186,5 mm de pluie pour (15) quinze jours. Cela ne permet pas de
semer l'arachide et le riz. Or ces trois mois constitue la période
propice pour les semis et faire les buts
Conclusion partielle
Le constat est bien net. Le changement climatique a des effets
négatifs sur la pluviométrie dans cette localité. Il joue
directement sur la vie sociale des paysans. Cette situation les pousse à
chercher des stratégies d'adaptation.
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